Recrutement de plus de profs ?

Bonjour,

Une amie m'a dit qu'elle avait entendu que le gouvernement allait recruter davantage de profs de maths, au détriment par exemple des profs des écoles. Est-ce que quelqu'un ici a entendu parler de cela ? Je ne trouve rien sur le net à ce sujet...
Merci
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Réponses

  • Bonjour Mlle
    Je ne sais pas quoi te dire, on ne sait plus qui croire !
    Ils nous ont dit qu'il y a 1592 postes offerts pour la session exceptionnelle de 2014 et nous les admissibles on a dû travailler un an avec un tuteur sur le dos pour finalement ne recruter que 753 à la fin.
    Mon conseil, tu t'en fous, mais complétement des nombres de postes... Passe ton concours et il arrive ce qui doit arriver, point ! B-)-
  • Bonjour,

    il y a eu beaucoup plus de postes de profs de maths proposés cette année. Seulement la moitié a été pourvue. Au détriment des profs des écoles ? Ca me parait étonnant...
  • On trouve les chiffres en quelques clics en googlant. (J'ai vérifié avant de dire cela, mais j'ai un peu la flemme par contre de rassembler les chiffres pour les coller ici.)
  • Oui oui, je sais tout ça, pour le nombre de postes à pourvoir, très important, par rapport au nombre d'admis, etc...
    Mais mon amie m'a parlé de nouvelles sessions supplémentaires ? J'ai trouvé ça bizarre car je n'en avais pas du tout entendu parler... Vous non plus apparemment ?
    Ca doit être une vue de on esprit, c'est pas possible autrement !
  • Cette année, il y a la session exceptionnelle et la session normale (à cause des différentes réformes). Mais ça, c'est pour toutes les matières. Tous les postes ne sont pas pourvus en maths (comme dans d'autres matières) mais il y a déjà un gros déficit. D'où un nombre de postes à pourvoir très important. Je ne crois pas qu'il soit prévu de nouvelles sessions "exceptionnelles".
  • En maths, la moitié des recrutements prévus à la session exceptionnelle n'ont pu se faire: pas assez d'admissibles, et beaucoup d'entre eux se sont préparés aux oraux dans des conditions trop difficiles.
    Il se trouve que cette année (2014), il y a deux sessions de CAPES (l'exceptionnelle, dont on vient de voir les résultats, et la "normale" dont les résultats sont pour juillet). Il est techniquement possible de reporter les postes non consommés de l'exceptionnel, sur la session "normale" du concours, de façon à recruter au-dela des postes prévus pour la session "normale", via des listes complémentaires. En espérant qu'il y aura assez d'admissibles à la session normale, pour que le jury puisse 1/ pourvoir tous les postes qui y sont prévus et 2/ faire une liste complémentaire suffisante pour consommer les postes restants de l'exceptionnel, les postes qui vont être libérés comme chaque année par les gens qui se désistent suite à une double admission....
    On peut aussi, toujours pour éviter que des postes soient perdus, proposer le recrutement comme certifiés (de maths) à certains des admissibles à l'agrégation (de maths).

    Mais aux dernières nouvelles le ministère n'a pas prévu d'organiser une session de concours supplémentaire (qui serait donc la troisième....) cette année. Ni de prélever des postes sur les profs d'école (qui n'arrivent pas à faire le plein non plus: plus de 800 postes perdus au CRPE exceptionnel).
    De toutes façons, le problème ce n'est pas (plus) le nombre de postes mis aux concours - c'est le fait que l'enseignement n'attire pas assez de candidats ni en maths ni ailleurs, et qu'ensuite ces (trop rares) candidats préparent sans y être aidés, or préparer tout en ayant un travail en parallèle, ou tout seul dans son coin faute de pouvoir accéder à une préparation encadrée à l'université, c'est préparer dans la douleur, mais aussi avec davantage de risque d'échouer.

    Ce qui est bien dommage, parce le nombre d'élèves (qui ont besoin de profs), il augmente, lui !
  • Pour le capes exceptionnel ils ont donné un sujet écrit très facile, et plus dérangeant, ils ont choisi une barre d'admissibilité très basse, afin d'avoir beaucoup de contrats CAD2.

    Évidemment, cela a donné un grand nombre de candidats complétement à la ramasse qui ont pu passer l'oral. Les oraux que j'ai vu étaient catastrophique, candidats qui ne savaient pas tracer la courbe de la fonction cube sans avoir à réfléchir, fautes graves mathématiquement... Et pourtant ces candidats sont passés (de justesse). Donc je me dis que la partie recalée devait vraiment être très loin des attentes ! Ou beaucoup trop justes à l'écrit...

    Pour la session normale, ils se moquent d'avoir beaucoup d'admissibles (si ce n'est pour que le ministère puisse se gausser), et comme beaucoup d'admis au 2014E vont être admissibles au 2014... Il risque d'y avoir des très grosses déceptions !
  • De toute façon, ce n'est pas en proposant plus de postes qu'il y aura plus de bons candidats qui se présenteront...
    Il est loin le temps où il suffisait de faire miroiter la sécurité de l'emploi pour attirer les foules.
  • "Pour la session normale, ils se moquent d'avoir beaucoup d'admissibles (si ce n'est pour que le ministère puisse se gausser), et comme beaucoup d'admis au 2014E vont être admissibles au 2014... Il risque d'y avoir des très grosses déceptions !"

    OK, mais alors pourquoi les organisateurs du CAPES tiennent compte des copies de ceux qui sont admis à l'exceptionnel ??? il y aura moins de déception s'ils n'en tiennent pas compte !
  • Quand les écrits de la session normale ont eu lieu, les candidats à la session exceptionnelle ne savaient pas s'ils étaient admis ou pas.
  • Impossible de ne pas corriger les copies des admis puisque les copies sont anonymes (et heureusement ! ).
  • Hum en tous cas j'en crève de cette attente ! Je révise les oraux mais je guette les résultats le 20 (.... encore 11 jours !) Que c'est long !!!!!!!!!!
  • Oui trop long !
    L'oral du 3ème concours est dans 1 mois, et sans les résultats j'ai du mal à réviser, d'autant plus que je suis loin d'avoir réussi l'écrit du 1er avril avec l'algèbre équa diff etc
    Vite les résultats svp :p
  • tout à fait d'accord avec quelques uns,
    Il y a une contradiction gigantesque dans cette histoire de recrutement. En fait, le gouvernement veut recruter des gens si j'ai bien compris les médias et concrêtement (sur le terrain) ils (des gens qui dirigent l'EN) ne veulent pas recruter, ils font un peu les radins, sous prétexe qu'ils ne veulent pas descendre le niveau plus bas que ça. Ils préfèrent chercher à droite et à gauche des contractuels pour combler les besoins et ne pas recruter de manière officielle des titulaires. il y a un double voire un triple langage.
  • Rappelons qu'il y a d'une part
    - le ministère qui souhaiterait recruter plus de profs
    - le jury qui juge qu'il n'y a pas assez de candidats compétents.

    Donc oui, il y a double langage puisqu'il y a deux entités différentes qui interviennent.
  • Je ne suis pas trop la politique sauf parfois à travers les infos ou un peu les journaux, visiblement un gouvernement n'a pas beaucoup de pouvoir sur les institutions et les organisations et encore moins sur les patrons et les grands patrons des sociétés ! est ce que vous confirmez cela !
  • Pour les patrons, je ne sais pas, mais en ce qui concerne les concours d'enseignement, si un jury décide de ne recruter que n personnes, le gouvernement ne va pas se mettre à dos l'ensemble des personnes qui constituent le jury ou qui sont susceptibles d'en faire partie, donc ne va pas contrarier leur décision.
  • Je rebondis sur ce que dit JLT : il y a déjà eu des démissions impressionnantes parmi les jurys, et ça n'a pas froissé le gouvernement plus que ça. Je crois que si ça n'avait tenu qu'à Hamon (le dernier arriviste en date), ils auraient pris tout le monde.

    Heureusement, il reste des gens bien qui n'ont que faire d'être dans les petits papiers du ministre du moment. Il y a une contradiction, mais elle est entre une partie des hauts fonctionnaires et le ministère.
  • Contradiction, contradiction... Je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'il manque de profs de maths. Du coup, c'est assez logique que beaucoup de postes soient proposés. Les candidats passent le concours, le jury trouve que beaucoup de candidats ne sont pas suffisamment au point, du coup, tous les postes (la moitié...) ne sont pas pourvus. Au moins, le jury reste cohérent concernant le niveau.

    Les établissements devront encore passer par les petites annonces. Vu le nombre de candidats recalés, il y a un bon vivier de contractuels ! ;)
  • Heureusement que le jury garde un minimum d'exigences sinon on aurait presque honte de dire qu'on est reçu à ce concours...
    Concernant le nombre de postes non pourvus en 2014E, le nombre de candidats reçus dépasse largement la moitié si on tient compte des admis 2013 qui ne se sont pas présentés aux oraux 2014E ehhh oui ça en fait un paquet! tout comme les admis 2014E qui ne se présenteront pas cet été!
    Toujours en ce qui concerne 2014, le coef des oraux a-t-il été revu à la hausse? cette une info officielle? ça serait vraiment du n'importe quoi... vu que le facteur chance et le facteur humain font partie de l'oral (oral 1 surtout...)
    Je connais un candidat reçu en 2014E avec un grand écart entre l'oral1 et l'oral2 (15 points!!!) alors oui il y a un grand facteur chance à l'oral ....
  • Je confirme, dorénavant les oraux comptent le double des écrits.
  • Au contraire, je trouve ça bien. Un bon mathématicien va cartonner aux écrits tandis que selon moi un bon prof doit conserver l'esprit d'analyse et une bonne expression orale (pas que mais je raccroche aux épreuves orales). D'après moi, c'est bien plus important !
    Pour l'oral 1, je ne vois pas où est le facteur chance par rapport aux écrits (discuter avec des candidats au 3ème concours rafraîchirait la mémoire).
  • Il y a un facteur chance à partir du moment où tout le monde n'a pas le même couplage. Après bon, c'est à chacun d'assumer ses impasses, mais c'est normal qu'on s'estime moins chanceux de tirer un couplage genre "courbes de [size=large]B[/size]éziers/solides de l'espace" plutôt que "loi binomiale/ suites géométriques" (simple exemple :p )
    Personnellement, le facteur chance ne me dérange pas ni ne me choque, mais il existe tout de même.
  • @nina : pour toi "un bon prof" équivaut à "une bonne expression orale" ?
    La réalité nous dit qu'il y ait des candidants qui ont cartonné aux épreuves orales, ils ne sont pour autant des bons prof ! qu'est ce t'en penses ?
  • Un bon prof doit se faire comprendre et doit être à l'aise oralement. Je n'ai pas parlé d'équivalence. Relis ma parenthèse. Un bon prof doit savoir se répéter aussi, sans que ça le gêne ^^ L'oral est tout aussi important voire plus que l'écrit dans le cadre du concours.
  • Des bonnes épreuves orales donnent des bonnes notes et donc l'admission et l'accés au métier, quant à "bon prof ou pas" ça n'a au aucun lien avec le concour.

    Amicalement,
  • Les écrits demandent un niveau mathématique de moins en moins élevé. Un peu plus de pédagogie, peut-être... Mais à l'oral, on voit tout de même mieux comment le candidat peut se comporter devant une classe. Certes, avoir le concours ne veut pas dire bon prof. Mais revaloriser les oraux n'est pas une mauvaise chose.
  • J'ai dit que c'était une condition nécessaire, pas sufisante. Comment un candidat qui ne sait pas s'exprimer devant un jury peut être un bon prof?
  • Sans doute parce qu'une personne peut être très à l'aise en tant qu'enseignant, et très mal à l'aise en tant qu'évalué ?
  • @kioups : comment sais-tu que le niveau à l'écrit baisse d'année en année pour le CAPES ?

    Personnellement j'ai eu cette année l'agreg interne, j'ai bossé les écrits des 15 années précédentes pour m'entraîner, j'ai aussi vu les seuils d'admissibilité de ces différentes années, je n'ai remarqué aucune simplification particulière sur cette période. Peut-être que c'est le cas pour le CAPES, mais qu'est-ce qui te permet d'être aussi catégorique ?
  • @nina,
    Je suis d'accord avec toi concernant la nécessite de savoir s'exprimer pour être au moins capable de faire un cours.
    Je suppose qu'une note éliminatoire à l'oral suffit pour recaler ceux qui ne savent pas s'exprimer... Mais de là à multiplier le coeff par 2 ça me paraît pas raisonnable.
    Comme j'ai déjà dit, je connais un candidat qui a eu 3 à l'oral 1 (avec une leçon classique d'analyse très facile)! le lendemain il a eu 18 sur un thème classique de géométrie cette fois ci !! comment expliquer ce grand écart? il s'agit de la même personne, sur des thèmes classiques...
    pas comme si ce candidat était tombé sur transformée de Laplace/ courbes de Béziers auquel cas on peut comprendre que ce sont des sujets pointus que le candidat n'avait pas révisé alors qu'il est bon en geom, analyse, arthm, ... et puis ce même candidat a pu justifier de son niveau à l'oral2 ...
    Là c'est un cas typique ou on peut se demander si les notes des oraux sont fiables au point de multiplier le coef par 2 ...
    Personnellement, ces notes ont semé le doute dans mon esprit... Car je connais le candidat, j'ai assisté à quelques unes de ses présentations et il ne mérite ni 3 ni 18 plutôt une une note entre 8 et 11 à tout casser!
  • Mon avis n'est pas si catégorique que ça, n'ayant pas vu un sujet de CAPES depuis une dizaine d'années. Je me fie simplement à ce que j'ai lu ou entendu ici ou là (particulièrement ici d'ailleurs). Apparemment, il y a plus de pédagogie, c'est une bonne chose. Les sujets semblent plus courts. Tout ça n'est peut-être qu'une fausse impression, mais je voyais énormément d'avis aller dans ce sens.

    Concernant l'agreg interne, les programmes sont de plus en plus copieux et les épreuves n'ont pas l'air de se "simplifier". Mais là encore, ce n'est que mon avis de 3 ou 4 fois non-admissible ! ;)
  • Le deuxième écrit du CAPES 2014 est une partie de rigolade. Sans exagérer, il est d'un niveau TS.

    On va vers un capes où l'écrit sera une simple formalité, destiné seulement à écarter les candidats fantaisistes, et où tout se jouera à l'oral. C'est un choix discutable : les bons candidats ne peuvent pas être départagés à l'écrit, et le seront uniquement sur l'oral 1, qui est très aléatoire... Sauf pour quelqu'un qui a un temps plein pour peaufiner chaque leçon. Or le master à valider à côté est très chronophage...
  • @Feyn : je suis allé voir ce sujet, c'est vrai que c'est limite choquant. Mais c'est peut-être un cas particulier, ça arrive des sujets mal calibrés, non ? Il est absurde de donner ce genre de sujet à des personnes qui ont plusieurs années d'études après le bac, néanmoins peux-tu en faire une généralité ?
  • Pour être plus clair dans mes propos, mon intervention était sur le mot "bon prof", ce n'est pas des oraux de 2 heures qui vont permettre de garantir que ce candidat va être bon. Il va être professeur "bon ou pas bon" personne ne sait !
    il ne faut pas croire que je suis contre les oraux, c'est une étape très importante pour obtenir le concour, simplement encore une fois il y a ce côté aléatoire qui dérange un peu,
  • Le deuxième sujet choquant ... Pas tout le sujet quand même, le problème 2 n'était pas si facile que ça ... C'est le problème deux qui départagera les candidats sur cette épreuve
  • Un concours est fait pour classer les candidats.

    Le niveau est assuré par l'éxigence de diplôme.

    La pédagogie est évaluée lors de la titularisation.

    Sauf que l'annonce de certaines fac de donner le M2 aux admis pour ne pas les pénaliser ne garanti plus le niveau, et que la suppression des IUFM ne permet plus de contrôler la pédagogie (que les IUFM ne contrôllaient par ailleurs pas, mais elles auraient pu, c'est un autre problème)

    Du coup le concours doit tout faire, et il fait forcément des malheureux.

    Enfin, nous avons besoin de prof de Math, mais sauf à ouvrir le recrutement à l'international, nous ne pourrons pas en recruter, puisque les étudiants ne sont pas là. Les facs se vident, le métier n'attire pas, etc.

    Amicalement
    Volny
  • "Sauf que l'annonce de certaines fac de donner le M2 aux admis pour ne pas les pénaliser"

    Sous-entends-tu qu'il existe des facs qui ne le font pas ? (D'ailleurs elles le donnent aux admissibles non ?)
  • La difficulté d'un sujet de concours est adaptée à la proportion d'admissibles que l'on souhaite.
    Le nombre de candidats étant très faible, l'écrit doit d'abord servir à éliminer ceux qui rempliraient les conditions d'inscription mais ne connaîtraient pas du tout la discipline.
  • Le capes externe n'est pas un concours mais un examen.
  • Je suis vraiment choqué de lire certains commentaires!!!!
    Ce n'est pas parce que vous trouvez les sujets faciles qu'il faut vous la p***er! Et les sujets sont loins d'être du type terminales S. Et pourquoi pas 3e pendant que vous y êtes!
    Et puis je trouve vraiment bête de ne pas prendre des profs de maths mais de prendre des contractuels qui pour la plupart sont ceux qui sont recalés au concours!!! Ceux la ne sont donc pas assez pédagoques pour être titulaire mais assez pédagoqgue pour être contractuels??????????
    Il faut qu'on m'explique la.
  • @invite_choque

    Ta dernière question en est-elle vraiment une ?
  • @H : Quelle est la différence entre un examen et un coucours ? (C'est pas le début d'une blague, hein ! c'est une vraie question :-D )

    A partir du moment où toutes les places ne sont pas pourvues, on est dans les conditions d'un examen, pas d'un concours.
  • Examen : on accepte toute les personnes au-dessus d'un certain niveau.
    Concours : on accepte toute les personnes jusqu'à un certain rang.

    Le capes externe était un concours, c'est devenu un examen. Espérons que cela redevienne un jour un concours !
  • Bonsoir , moi j’ ai laissé tomber le capes après avoir été admissible pour les 3 raisons suivantes :
    1-aprés un bac+5 en mathématiques à l’université : (plusieurs projets et exposés chaque année devant des jury de docteurs en math, des examens écrits chaque année) après tout ça, on me demande de passé 2 écrits et 2 oraux, comme si j’avais un bac + 2
    2- un stage d’une année dans lequel vous êtes notés et éliminer si vous ne le réussissez pas
    3 – tout ça pour toucher 1600 euros net / mois
    (Un médecin ou architecte acceptera-t-il de passer un concours après avoir obtenu son diplôme
    Au pire il passe des entretiens de 30 min après étude de leurs dossiers )
  • (Un médecin ou architecte acceptera-t-il de passer un concours après avoir obtenu son diplôme
    Au pire il passe des entretiens de 30 min après étude de leurs dossiers )


    Un médecin étudie 10 ans. La première année, il passe un concours hyper sélectif (1 candidat pour 7), puis 4 ans d'études, puis un second concours en 6ième année.... ensuite il reste 3 ans pendant lesquelles il travaille avec un salaire çà la fin du mois (bien moins qu'un "vrai" médecin, presque autant qu'un prof qui commence pour dire, alors que lui se tape plus de 50h par semaine parfois, avec les gardes et tout).

    Arrêtons de refuser les évaluations, si on fait notre métier correctement, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Moi je trouve normal qu'un prof soit recruté sur un concours SELECTIF (un vrai!), qu'il soit inspecté (quand on voit le bordel dans certaines classes). il est extrêmement rare qu'un prof se fasse virer (sauf dans le privé, c'est peut être l'une des raisons qui fait qu'aujourd'hui tout le monde envoie ses gamins dans le privé).
  • @james2015

    Un M2 enseignement ne veut pas dire grand chose. Beaucoup des lauréats de ces M2 sont en fait incapables de mettre en place une preuve simple. L'écrit permet d'éliminer ces candidats. Quand à l'oral on peut le voir comme un entretien d'embauche. Même si vous sortez de polytechnique et que vous postulez à 40 ans sur un poste, il y aura des entretiens d'embauche. Les entretiens d'embauche sont des concours... L'architecte dont vous parlez va passer sa vie à répondre à des appels d'offres (et ça prend du temps !) lors desquels il sera en concurrence avec d'autres cabinets d'architecte : ce sont des concours... La plupart des gens passent des concours sous une forme ou sous une autre tout au long de leur carrière et vous, vous vous plaignez d'en passer un unique ! (D'ailleurs, à l'heure actuel, le capes n'est pas un concours mais un examen.) En bref, il me semble que vous manquez sérieusement de lucidité. Sur le fait que le métier n'est pas bien payé vous avez par contre à mon avis raison, mais je ne vous ai pas vu proposer de solution.
  • Mouais, il y a aussi des profs dans le privé qui semblent indéboulonnables malgré leurs multiples défaillances... Et des profs du public mis sur la touche...

    Le problème de faire un concours sélectif, c'est qu'on manque de profs (et de candidats) !
  • @james2015 : on peut s'inscrire au concours avec un m2 non scientifique, voire même sans diplôme du tout si on est parent de trois enfants ou sportif de haut niveau.

    Il faut donc bien qu'une vérification du niveau scientifique des candidats soit effectuée.
  • De mon point de vue, les sujets de l'écrit du capes semblent de niveau comparable aux sujets des écoles d'ingénieurs bac+1 d'il y a vingt ans ("petites mines": mines de Douai, mines d'Alès...). Ca n'a rien de scandaleux.
    Après il y a l'éternel question du poids respectif de l'écrit et de l'oral. Pour ma part, l'écrit me semble moins aléatoire, mais c'est un point de vue discutable.
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