Exercices difficiles avec théorème de Thalès

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Réponses

  • Bonjour
    Je ne vais pas vous faire languir très longtemps puisque la théorie des coniques projectives a disparu pour toujours de notre culture.
    Nos anciens savaient qu'une parabole inscrite dans le triangle médial $A'B'C'$ était autopolaire par rapport au triangle de référence $ABC$.
    Cela entraînait que l'équation de la parabole en coordonnées barycentriques homogènes par rapport au triangle $ABC$ était de la forme:
    $$ux^2+vy^2+wz^2=0$$
    Ca dégage, n'est-il pas?
    La matrice de cette forme quadratique est donc diagonale:
    $$\begin{pmatrix} u&0&0\\0&v&0\\0&0&w\end{pmatrix}$$
    Une matrice diagonale, le pied, le super-pied aujourd'hui, vous dis-je!
    Les coniques autopolaires s'en sont allées, il nous reste les matrices diagonales, encore heureux!!
    Il reste à trouver la relation simple que doivent vérifier $(u:v:w)$ pour que cette conique soit une parabole!
    Les bacheliers d'autrefois avaient les moyens de démontrer cela grâce au théorème du Lebossé-Hémery ci-dessous.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Trouver une méthode logique tenant compte des programmes actuels qui, rappelons-le, se limitent à la classification affine des coniques, pour retrouver cette équation!92596
  • Décidément Pappus ne peut se départir de sa nostalgie Lebossé-Hémery ! C'est un joli sentiment. Moi, mon Lebossé-Hémery je l'ai acheté en été 1961, car en septembre j'entrais en Math. Élém., au lycée de Thonon-les-Bains. Je l'ai acheté à un autre élève qui venait d'avoir le bac car nous n'étions pas riches et nous achetions et revendions les livres scolaires entre nous. Le manuel en usage était le Maillard et Millet, mais le Lebossé-Hémery venait en complément. Et celui-ci je l'ai toujours conservé.
    J'en ai acheté un autre par la suite dans un vide-grenier et j'en ai fait cadeau à un copain pour son départ à la retraite, car il voulait du lotantique, comme dirait Pagnol : il ne se satisfaisait pas de la réimpression de Gabay, et il avait bien raison.
    Bonne journée.
    Fr. Ch.

    .
  • Bonjour à tous
    Nos aïeux faisaient alors un dernier petit effort.
    Pour avoir le genre d'une conique, on cherche ses intersections avec la droite de l'infini d'équation $x+y+z=0$, on obtient:
    $ux^2+vy^2+w(x+y)^2=(u+w)x^2+(v+w)y^2+2wxy=0$
    La conique sera du genre parabole si et seulement si le discriminant de cette forme quadratique est nul:
    $$(u+w)(v+w)-w^2=vw+wu+uv=0$$
    Comment écrire alors une équation de cette famille de paraboles à un paramètre dans un des repères cartésiens qu'on a sous les yeux?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    On s'intéresse à la partie affine de la parabole c'est à dire à ceux de ses points situés dans le plan affine. On laisse ainsi tomber le point à l'infini de la parabole où elle est tangente à la droite de l'infini mais il reste plus ou moins visible en tant que direction asymptotique.
    On peut donc travailler en coordonnées barycentriques normalisées : $$
    x+y+z=1
    $$ On obtient donc pour équation de la parabole:
    $ux^2+vy^2-\dfrac{uv}{u+v}z^2=0$
    On élimine alors la coordonnée $z$ pour obtenir : $$
    u(u+v)x^2+v(u+v)y^2-uv(x+y-1)^2=0
    $$ c'est-à-dire : $$
    u^2x^2+v^2y^2-2uvxy+uv(2x+2y-1)=0
    $$ En posant $\lambda =\dfrac uv$, on obtient finalement : $$
    \lambda^2 x^2+y^2-2\lambda xy+\lambda(2x+2y-1)=0
    $$ C'est l'équation cherchée de notre famille de paraboles.
    Petite question insidieuse :
    dans quel repère cartésien travaille-t-on?
    Maintenant supposez qu'à l'oral de l'agrégation un membre du jury pose au candidat la question saugrenue suivante, juste pour savoir s'il maîtrise la théorie des coniques affines :
    formez l'équation de la famille des paraboles tangentes aux côtés du triangle médial.
    Bien sûr la question est saugrenue, cela n'arrivera jamais.
    Ce n'est juste qu'une expérience de pensée !
    Mais compte tenu des programmes actuels comment notre candidat doit-il s'y prendre ?
    Amicalement.
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Je ne sais pas trop comment va s'y prendre notre malheureux candidat mais en tout cas je lui souhaite bon courage du fond du coeur même si ses chances de tomber sur une telle question sont quasiment nulles.
    Quand j'étais en Taupe, bien sûr nous en savions plus qu'aujourd'hui en Géométrie, ce qui n'était pas très difficile mais en fait nous ne savions pas grand chose non plus et en tout cas pas le fait que ces paraboles étaient autopolaires. Nous ne connaissions pas les barycentres sauf en mécanique et donc pas les coordonnées barycentriques homogènes. On utilisait plutôt épisodiquement les coordonnées trilinéaires de définition euclidienne.
    Par contre nous manipulions avec une grande aisance les coordonnées homogènes $(x:y:z)$ dans le plan sans avoir le début du commencement de l'idée d'un plan projectif dont le nom n'était jamais prononcé. On travaillait dans le plan tout court muni de coordonnées homogènes, point barre!
    Un point $M$ du plan avait donc des coordonnées homogènes $(x:y:z)$ et si $z\not = 0$ ses coordonnées cartésiennes étaient $(\dfrac xz,\dfrac yz)$
    Réciproquement un point du plan de coordonnées cartésiennes $(x,y)$ avait pour coordonnées homogènes $(x:y:1)$
    Les points de coordonnées homogènes $(x:y:0)$ avaient donc un statut un peu particulier: c'étaient les points à l'infini.
    On travaillait donc sans le savoir dans le plan affine complété par la droite de l'infini.
    Une droite d'équation homogène: $ux+vy+wz=0$ avait pour coordonnées tangentielles $(u:v:w)$
    Par exemple les points à l'infini sont alignés sur la droite de coordonnées tangentielles $(0:0:1)$ c'est à dire d'équation $z=0$.
    Une conique se présentait avec l'équation ponctuelle
    $$Ax^2+2Bxy+Cy^2+2Dxz+2Eyz+Fz^2=0$$
    La condition nécessaire et suffisante pour que la droite d'équation homogène $ux+vy+wz=0$ soit tangente à la conique s'appelle l'équation tangentielle de la conique et elle a la forme:
    $$au^2+2buv+cw^2+2duw+2evw+fw^2=0$$
    Nous étions outillés pour passer de l'une à l'autre équation sans problèmes mais on ne nous disait pas tout ce que cela cachait!
    En effet aujourd'hui nous savons qu'à ces deux équations sont associées les matrices symétriques:
    $\begin{pmatrix}
    A&B&D\\B&C&E\\D&E&F
    \end{pmatrix}
    $ et $\begin{pmatrix}
    a&b&d\\b&c&e\\d&e&f
    \end{pmatrix}$
    le résultat fondamental étant que chaque matrice est proportionnelle à la comatrice de l'autre.
    Bien sûr il nous était impossible de connaître ce théorème puisque nous ne savions même pas ce qu'était une matrice.
    nous étions donc de vrais analphabètes en algèbre linéaire.
    Je crois qu'il y a eu quelques années où l'algèbre linéaire naissante a coexisté avec la théorie des coniques agonisante.
    Aux Commissaire et Cagnac devenus obsolètes ont succédé les Cagnac, Ramis et Commeau qu'il faut absolument connaître.
    Les coniques ont disparu! Il nous reste la comatrice, encore heureux!
    Voilà comment je m'y serais pris pour former l'équation de ces paraboles.
    Je travaille dans un repère cartésien où les côtés du triangle médial ont respectivement pour équations:
    $2x-1=0$, $2y-1=0$, $2x+2y-1=0$.
    L'idée est de partir de l'équation tangentielle susdite!
    La droite de l'infini de coordonnées tangentielles $(0:0:1)$ doit satisfaire cette équation, ce qui conduit à la condition $f=0$
    On traite de même chaque droite des miiieux:
    La droite $2x-1=0$ de coordonnées tangentielles $(2:0:-1)$ donne la condition $a=d$.
    La droite $2y-1=0$ de coordonnées tangentielles $(0:2:-1)$ donne la condition $c=e$.
    La droite $2x+2y-1=0$ de coordonnées tangentielles $(2:2-1)$ donne la condition $b=0$
    Finalement l'équation tangentielle de ces paraboles est:
    $$au^2+cv^2+2auw+2cvw=0$$
    On en déduisait alors leurs équations ponctuelles par la méthode sans intérêt que nous connaissions mais je préfère suivre la façon moderne:
    La matrice de l'équation tangentielle est:
    $$\begin{pmatrix} a&0&a\\0&c&c\\a&c&0\end{pmatrix}$$
    Et sa comatrice est:
    $$\begin{pmatrix}
    -c^2&ac&-ac\\ac&-a^2&-ac\\-ac&-ac&ac
    \end{pmatrix}$$
    Leurs équations ponctuelles sont donc:
    $$-c^2x^2-a^2y^2+2acxy+ac(-2x-2y+1)=0$$
    A comparer avec la méthode de nos aïeux!
    Cela allait quand même assez vite.
    Il ne nous reste plus que cette équation différentielle à former.
    J'ai l'impression que c'est un morceau trop indigeste et que je vais devoir attendre encore onze ans!?
    Où serais-je alors?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonne Nuit et faites de beaux rêves
    J'ai mis notre équation différentielle:
    $$ x(2x-1)y'^2-(2x-1)(2y-1)y'+y(2y-1)=0. $$
    sur le forum d'Analyse:
    J'espère que cela va aller assez vite maintenant.
    Mais le problème n'est plus vraiment d'intégrer cette équation dont nous connaissons d'ailleurs géométriquement les solutions mais plutôt de dire comment je l'ai humainement obtenue comme l'aurait dit Gebrane!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour
    Il va falloir se débrouiller avec la figure ci-dessous.
    On sent tout de suite que cela va saigner!
    Des équations de droites à manipuler, bien obligé. Comment faire autrement?
    Est-ce encore dans nos programmes?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92754
  • Bonsoir à tous
    Sur ma dernière figure, j'ai tracé les deux droites isotomiques $UV$ et $U'V'$ passant par $M(x,y)$.
    On a donc
    $$\begin{cases}
    (1)&\dfrac xu&+&\dfrac yv&=&1\\
    (2)&\dfrac x{1-u}&+&\dfrac y{1-v}&=&1
    \end{cases}
    $$
    La pente de la droite $UV$ vaut:
    $y'=-\dfrac vu$.
    D'où $v=-uy'$, on reporte dans la première équation et on a: $u=x-\dfrac y{y'}$ puis $v= -uy'=-xy'+y$
    On reporte ces valeurs de $u$ et $v$ dans la deuxième équation et après quelques calculs sans intérêt, on tombe sur l'équation différentielle que j'ai écrite:
    $$ x(2x-1)y'^2-(2x-1)(2y-1)y'+y(2y-1)=0. $$
    On voit bien que c'était d'une difficulté inouïe!
    Il reste à intégrer cette équation et là c'est une autre musique!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    J'ai tenté de résoudre ton équation [ici].
    Bon dimanche !
  • Merci Gai Requin
    Ainsi après onze années d'attente sur le forum, la boucle est bouclée grâce à toi!
    Mais cela valait le coup d'attendre!
    Il reste à savoir ce que vont nous dire nos amis overseas!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Qui dit axiome de Thalès dit géométrie affine et qui dit géométrie affine dit axiome de Thalès.
    L'une ne va pas sans l'autre et c'est pourquoi j'ai interprété ce fil comme exercices difficiles en géométrie affine.
    Pour faire le joint avec la géométrie euclidienne qui, dans les faits, est la seule géométrie qui nous reste, je vais m'intéresser au lieu des points par lesquels passent une paire de droites isotomiques orthogonales.
    C'est un problème très très connu mais ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de retrouver ce lieu à partir de l'équation différentielle que nous venons de former!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • N'étant pas analyste, ça m'a pris la journée d'hier pour tenter de démêler l'écheveau de l'algorithme utilisé par maple !

    1) Grâce à la méthode de Lie, on trouve un générateur infinitésimal d'un certain groupe de symétrie, ce que, pour des raisons évidentes, je n'ai pas détaillé.
    2) On utilise ensuite ce générateur pour réduire l'ordre de l'équation différentielle en question, grâce à $t$ et $u(t)$ dans mon laïus. Et ça roule, puisque ton équation est d'ordre $1$ !

    Je te devais bien ça ! :-)
  • Merci Gai Requin pour tes explications.
    Je penchais plutôt pour une méthode d'intégration basée sur la nature géométrique de ce problème.
    Cela m'amuse un peu que ce soit Math Coss qui le premier ait pensé à utiliser Maple.
    C'est là que je vois que les temps ont bien changé depuis ma jeunesse aussi défunte que la géométrie!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour
    C'était autrefois un grand classique de la défunte géométrie analytique
    On travaille dans le repère $\{A;(\overrightarrow{AB},\overrightarrow{AC})\}$
    Soit $\bf V$=$x.\overrightarrow{AB}+y.\overrightarrow{AC}$
    On a:
    $\bf V^2$$=x^2c^2+y^2b^2+2xy\overrightarrow{AB}.\overrightarrow{AC}=x^2c^2+y^2b^2+xy(b^2+c^2-a^2)$ à cause de la divine sourate d'Al-Kashi!
    Par polarisation, on en déduit l'écriture du produit scalaire:
    $\bf V.V'$$=c^2xx'+b^2yy'+\dfrac{xy'+yx'}2(b^2+c^2-a^2)$
    Enfin en faisant intervenir les pentes $m=\dfrac yx$ et $m'=\dfrac{y'}{x'}$, on en déduit la condition nécessaire et suffisante pour que deux droites de pentes $m$ et $m'$ soient orthogonales:
    $$c^2+\dfrac{m+m'}2(b^2+c^2-a^2)+b^2mm'=0$$
    Comment continuer?
    Encore un cauchemar épouvantable?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir pappus,

    J'ai trouvé tout plein de nouveaux arcs paraboliques (cf ici).
    Nice profile picture overseas. ;-)
  • Bonjour
    L'équation différentielle nous donne tout simplement l'équation aux pentes des deux droites isotomiques passant par $M(x,y)$:
    $$x(2x-1)m^2-(2x-1)(2y-1)m+y(2y-1)=0$$
    On a alors les relations entre coefficients et racines dans une équation du second degré:
    $m+m'=\dfrac{2y-1}x$ et $mm'=\dfrac{y(2y-1)}{x(2x-1)}$
    Sont-elles encore enseignées? Bof, j'ai pas envie de le savoir!
    On reporte ces valeurs dans la relation d'orthogonalité entre droites de pentes $m$ et $m'$:
    $$c^2+\dfrac{m+m'}2(b^2+c^2-a^2)+b^2mm'=0$$
    Un dernier effort et on trouve:
    $$2c^2x(2x-1)+2b^2y(2y-1)+(b^2+c^2-a^2)(2x-1)(2y-1)=0$$
    Misère de misère, qu'est-ce que cette monstrueuse bestiole?
    On ne nous a jamais appris cela!
    Comment va-t-on s'en sortir?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Une petite misère mais une misère quand même!
    On a sous les yeux un polynôme du second degré en $(x,y)$.
    Donc le lieu cherché est une conique.
    C'est déjà un modeste début mais cela ne nous avance guère car on sait qu'il va bien falloir utiliser le seul outil qui nous reste dans la théorie des coniques, à savoir leur classification!
    Alors là oui, on peut gémir encore: misère de misère!!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour,

    Le discriminant des termes du second degré est $\Delta=-16*(a + b + c)*(a + b - c)*(a - b + c)*(b - a + c)$.
    Il est négatif, donc c'est une ellipse.

    Cordialeùent,

    Rescassol
  • Merci Rescassol
    Donc tu as utilisé la classification affine.
    Je rappelle qu'autrefois, on avait droit à trois classifications:
    1° la classification projective qui a sombré en compagnie de la géométrie projective.
    2° la classification affine.
    3° la classification euclidienne
    Seules les deux dernières classifications subsistent encore très provisoirement et constituent pratiquement l'essentiel de la théorie des coniques!
    Je retiens que tu as regardé les termes du second degré pour la classification affine.
    Mais je te rappelle que les paires d'isotomiques orthogonales vivent dans le plan euclidien.
    Eh bien c'est la même chose pour la classification euclidienne.
    Tu n'auras pas trop à te fatiguer car ce sont les mêmes termes du second degré!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Misère de misère!
  • Bonne Nuit et faites de beaux rêves.
    Dans la classification affine, on regarde effectivement la forme quadratique des termes du second degré du polynôme dont la nullité définit la conique et on se contente de déterminer sa signature.
    Dans la classification euclidienne, c'est beaucoup plus subtil. on est face à deux formes quadratiques: d'une part celle provenant de la conique et d'autre part celle définissant la structure euclidienne du plan et on cherche à les diagonaliser simultanément.
    Eh bien dans ce cas particulier, c'est exactement la marche à suivre!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour Pappus, Rescassol et les autres
    Plutôt que de se lancer dans des gros calculs de discriminant ou autres, on peut se contenter d'ouvrir les yeux et constater $2$ choses :
    - la forme quadratique des termes du second degré de l'équation de la conique ressemble beaucoup à ce que l'on obtient avec $m=m^{\prime }=\dfrac{y}{x}$ dans l'équation précédente
    - la conique passe par les milieux des $3$ côtés de $ABC$
    Si $M$ est un point de ce lieu désormais reconnu, quelles sont les $2$ droites isotomiques perpendiculaires en $M$?
    Amicalement. Poulbot
  • Bonjour à tous
    Effectivement comme nous le dit Poulbot, il n'y a pas besoin de calculer le moindre discriminant et c'est juste une question de bon sens!
    On est face à l'équation d'une conique:
    $$2c^2x(2x-1)+2b^2y(2y-1)+(b^2+c^2-a^2)(2x-1)(2y-1)=0$$
    écrite dans le repère donné dans [large]ce message[/large]
    Soit $\bf V$$=x\overrightarrow{AB}+y\overrightarrow{AC}$, on a: $\bf V.V$$=x^2c^2+y^2b^2+xy(b^2+c^2-a^2)$
    C'est l'écriture de la métrique euclidienne dans notre repère.
    Maintenant on regarde l'autre forme quadratique, celle donnée par les termes du second degré de notre mystérieuse conique et on trouve:
    $$4(x^2c^2+y^2b^2+xy(b^2+c^2-a^2))$$
    Conclusion de bon sens?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour Pappus
    Nos amis helvètes ont un net avantage pour identifier cette "mystérieuse conique" et pas uniquement parce que leur bon sens est indéniable
    Amicalement. Poulbot
  • Merci Poubot
    Tu sais que je suis un grand amateur de mots croisés et j'avais à l'époque beaucoup apprécié cette définition de Michel Laclos: Suisse de droite!
    Mais ce Suisse était très prolifique et dans notre cas de figure, c'est pour autre chose tu le mentionnes en dépit de ses opinions politiques supposées!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci Pappus
    C'st effectivement bien trouvé mais il est à craindre que les humains capables de découvrir ce mot uniquement à partir de la définition de Laclos deviennent de plus en plus des animaux en voie d'extinction.
    Amicalement. Poulbot
  • Merci Poulbot.
    Je serre les dents et je me console en me disant que la vie est une M.S.T comme une autre!
    Voyons pour le bon sens.
    Si on passe de notre repère cartésien non orthonormé actuel où les coordonnées sont notées $(x,y)$ à un nouveau repère orthonormé, (qu'est-ce qu'on les adore ceux-là!), où les coordonnées sont notées $(X,Y)$, on se doute un peu que l'écriture de la métrique euclidienne dans ce nouveau repère sera: $X^2+Y^2$, (on se demande bien pourquoi!) et que par suite la nouvelle écriture de l'équation de notre mystérieuse conique dans ce nouveau repère sera de la forme:
    $$4(X^2+Y^2)+uX+vY+w=0$$
    Comment pourrait-il en être autrement?
    Cette conique est donc un cercle et il est à peu près évident sur sa mystérieuse équation qu'elle passe par les sommets $A'$, $B'$, $C'$ du triangle médial: c'est donc bien le cercle du Suisse de droite!
    Tu as dû nous donner dans le passé une preuve synthétique de ce résultat. Peux-tu nous la rappeler succinctement si elle existe?
    Toute paire de droites isotomiques orthogonales engendre naturellement une $FLTI$.
    Décrire les triangles de cette $FLTI$ ainsi que son équicentre et son centre aréolaire!
  • Bonsoir à tous
    J'entends déjà les grincheux gémir: nous voulions du Thalès et vous nous avez donné de l'Affine auquel nous ne comprenons rien.
    J'ai pourtant expliqué que c'était la même chose!
    Eh bien voilà une dernière poire pour la soif
    Au départ un triangle $ABC$ et une transversale $L$ noire, sombre, inquiétante.
    Un point $a$ quelconque sur le côté $BC$ et c'est parti avec mon codage de directions colorées
    On obtient notre habituel tourniquet $a\mapsto b'\mapsto c\mapsto a'\mapsto b\mapsto c'\mapsto a$ qui se referme au bout de deux tours.
    Avec en plus deux bonus: les alignements $abc$ et $a'b'c'$.
    Deux triplets de points alignés, n'est-ce pas le super-pied!!
    C'est littéralement la grande débauche thalésienne!!
    Il faut vraiment être drogué de cet Axiome pour résoudre cet exercice simplissime!
    Et pour corser le tout, quelles sont les enveloppes des droites $abc$ et $a'b'c'$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93046
  • Bonjour
    On voit bien comment les sectateurs de l'Axiome de Thalès sont actifs et cela ne m'étonne guère!
    Pourtant ce tourniquet est tout à fait banal comme j'en ai donné des dizaines d'autres ici même dans le passé.
    Comme d'habitude les points du sextuplet $(a,b',c,a',b,c')$ sont situés sur une même conique mais cette fois-ci cette conique est décomposée.
    Quant à l'enveloppe des droites $abc$ et $a'b'c'$, c'est tout simplement la parabole inscrite dans le triangle $ABC$ et de direction asymptotique $L$!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour
    Voici la figure réclamée par Poulbot.
    Elle montre deux transversales isotomiques orthogonales $D=(abc)$ et $D'=(a'b'c')$ au point $E$ du cercle d'Euler $\gamma$.
    Les droites $D$ et $D'$ sont les droites de Simson respectives des points $U$ et $U'$ formant les extrémités d'un diamètre $L$ du cercle circonscrit $\Gamma$. Autrement dit $E$ est l'orthopôle de $L$.
    Les triplets de points alignés $(a,b,c)$et $(a',b',c')$, (quel super-pied!), appartiennent à la $FLTI$ des triangles podaires $\alpha\beta\gamma$ des points $M$ de la droite $L$. L'équicentre est le point $E$ et le centre aréolaire est le point $S$ anticomplément de $E$ et donc situé sur le cercle circonscrit $\Gamma$.
    J'espère n'avoir rien oublié!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93282
  • Bonsoir à tous
    Qui osera se lancer dans l'étude de ce tourniquet qui n'est qu'une vulgaire application de l'Axiome de Thalès?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonne Nuit à tous
    Je rappelle à ceux qui font de beaux rêves que la géométrie affine est le royaume exclusif du parallélogramme!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Sur la figure ci-dessous, je n'ai gardé que la moitié du tourniquet:
    $$a\mapsto r\mapsto b'\mapsto p'\mapsto c\mapsto q\mapsto a'$$
    On passe du point $a$ au point $a'$ en effectuant une succession de projections affines.
    Et que nous dit le Divin Axiome de Thalès?
    Eh bien justement qu'une projection affine est affine, et avouez le, c'est la moindre des choses pour une projection affine que d'être affine!
    Ainsi l'application $a\mapsto a'$ est affine, c'est une chose acquise, obtenue sans trop de difficultés.
    Merci Divin Axiome de Thalès, reste avec nous encore un peu!.
    Maintenant, il va falloir préciser la nature de cette application et pour cela les parallélogrammes vont venir à notre secours.
    On passe du point $a$ au point $b'$ via le parallélogramme $Carb'$, un parallélogramme, vous vous rendez compte, la joie pure et simple!
    On passe du point $b'$ au point $c$ via le parallélogramme $Ab'p'c$, encore un parallélogramme! On a pas tellement le temps aujourd'hui de se réjouir, surtout demain mais alors là c'est le bonheur tout court avec un grand [large]B[/large]!
    Enfin on passe du point $c$ au point $a'$ via le parallélogramme $Bcqa'$, un troisième parallélogramme! C'est l'extase la plus totale!
    Un petit rayon de soleil dans un monde de brutes, la vie n'est-elle pas belle!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93342
  • Bonjour à tous
    L'existence de ces trois parallélogrammes nous permet d'écrire des relations du style:
    $r=a+b'-C$, $p'=b'+c-A$, $q=c+a'-B$
    Certains les écriront un peu machinalement, soit dans un état second soit un peu blasés mais si je leur demandais la signification profonde de tous ces signes + et tous ces signes - et de ce qui semble être des combinaisons linéaires de points, je suis à peu près sûr d'entendre les âneries les plus monstrueuses!
    Par contre si on est sûr de soi (comme de l'univers!), on peut se permettre d'éliminer $b'$ et $c$ pour obtenir et c'est là où je voulais en venir:
    $$a+a' = (q+r-p')+(B+C-A)$$
    Cette relation est-elle vraie et quelle est sa signification géométrique?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonne Nuit et faites de beaux rêves
    Des combinaisons linéaires de points d'un plan affine?
    Est-ce Dieu possible?
    Y font rien qu'à nous embêter!
    Et à quoi ça peut servir?
    Dieu seul le sait!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    Grâce à ton calcul dans l'enveloppe vectorielle du plan affine réel, on a un autre parallélogramme $a(q+r-p')a'(B+C-A)$.
  • Merci Gai Requin
    C'est toujours un plaisir et un honneur de dialoguer avec toi, même si nous sommes passés de la glorieuse géométrie hyperbolique à la très modeste géométrie affine dont le sort n'a d'ailleurs rien à envier à celle de la précédente.
    Qui se soucie en effet de l'enveloppe vectorielle d'un espace affine?
    On l'appelle aussi prolongement vectoriel et en principe, en principe elle devrait être étudiée, ne fut-ce qu'en quelques lignes, dans la plupart des ouvrages préparant à l'agrégation. Celui que je préfère est celui de Madame Lelong-Ferrand, paru au PUF, géométries, où elles se sert des fonctions vectorielles de Leibnitz pour construire ce prolongement.
    Pour mémoire les fonctions scalaires de Leibnitz servent, elles, à construire l'espace des cercles ou des sphères.
    C'est sans doute pourquoi notre administration a supprimé l'étude de ces fonctions dans notre enseignement secondaire toujours suivant le même principe: l'Egalité de Tous dans l'Ignorance!
    La Connaissance est Onéreuse dans cette période de vaches maigres
    On a bien le parallélogramme que tu dis et c'est justement cela que je voulais.
    Mais je veux quelque chose de plus, le point $\alpha=q+r-p'$ est fixe et il ne dépend pas du tourniquet.
    Comment diable le prouver et où se cache-t-il?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Il semblerait que $\alpha=A(BC)_{\infty}\cap L$.
  • Bravo Gai Requin
    J'aime bien ton utilisation du conditionnel!
    Toujours la prudence du sioux!
    Autrement dit en termes de l'agonisante géométrie affine, $\alpha=q+r-p'$ est l'image de $A$ par la projection affine $\tau$ sur la droite $L$ parallèlement à $BC$.
    Comment le prouver?
    On sent intuitivement que c'est d'une difficulté inouïe!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93438
  • Une preuve :
    Il existe des réels $\lambda,\mu,\lambda',\mu'$ tels que $\lambda+\mu=\lambda'+\mu'=1$, $a=\lambda B+\mu C$ et $a'=\lambda' B+\mu' C$.
    On a $\mu+\mu'-1=1-\lambda-\lambda'$ et donc $$\begin{align} \overrightarrow{A\alpha}&=q+r-p'-A\\&=a+a'-B-C\\&=(\mu+\mu'-1)C-(1-\lambda-\lambda')B\\&=(\mu+\mu'-1)\overrightarrow{BC}.\end{align}$$
  • Merci Gai Requin
    Aurais -tu entendu par ouï-dire que les applications affines conservaient des tas de trucs?
    En algèbre, on aime bien les propriétés qui se conservent sous l’action d’un groupe!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Une autre preuve alors :
    L'application $BC\to L$, $a\mapsto q+r-p'$ est affine et envoie $BC\cap L$ et $C$ sur $\alpha$.
    Donc cette application est constante.
  • Mon cher Gai Requin
    Je ne comprends absolument pas ton argument.
    D'une façon ou d'une autre tu dois montrer que ton application affine est constante.
    Je ne vois pas en quoi ce que tu dis prouve quoique ce soit!
    Mais ce n'est pas la meilleure application affine à considérer, la meilleure est encore celle que tu as trouvée, à savoir la projection affine $\tau$.
    Il faut savoir rester naturel!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Ah oui !
    $A=c+b'-p'$ donc, comme $\tau$ conserve les barycentres, $$\begin{align}\alpha&=\tau(A)\\&=\tau(c)+\tau(b')-\tau(p')\\&=q+r-p'.\end{align}$$Une remarque : Soit $\beta=B+C-A$.
    Alors $a\mapsto a'$ est la symétrie de centre $\alpha\beta\cap BC$.
    Voilà pourquoi ton tourniquet se referme au bout de deux tours !
  • Enfin Gai Requin vint!
    Bravo!
    Voir la figure ci-dessous où j'ai changé un peu tes notations, il vaut mieux réserver la notation $\beta$ à autre chose!
    On en a appris des choses en faisant cet exercice:
    1° Une projection affine est affine, fantastique!
    2° Un composé d'applications affines est encore affine, comment un tel miracle est-il possible?
    3° Une application affine conserve les milieux, les barycentres , les parallélogrammes et j'en oublie, n'en jetez plus
    4° Grâce au mystérieux prolongement vectoriel sur lequel se sont donnés tant de mal, Ferrand, Berger, Frenkel et consorts, on peut calculer dans un espace affine comme dans un espace vectoriel mécaniquement sans état d'âme!
    Qu'est-ce qu'il reste à faire?
    Eh bien ces deux transversales $abc$ et $a'b'c'$ qui nous narguent sur cette figure et dont il va bien falloir prouver l'existence!
    Encore un nouveau cauchemar en vue? Vite un Doliprane!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93450
  • Bonsoir

    A propos des "combinaisons linéaires de points". On part du théorème fondamental de la géométrie affine, qui est : il n'y a pas de géométrie affine intrinsèque. Quelle que soit la hauteur de la taupinière érigée pour rigourer --et en fait pour bourbachier-- les choses les plus simples, les calculs se font au sein d'un espace vectoriel.

    Et alors, une combinaison linéaire d'éléments d'un sous-espace affine d'un espace vectoriel reste dans cet espace affine lorsque la somme des masses vaut 1. Lorsque la somme des masses vaut 0, on obtient un élément du groupe des translations agissant sur le sous-espace affine. A chaque fois, il s'agit d'un objet bien défini (c'est-à-dire indépendant du plongement choisi).

    On pose $
    \def\etc{,\:\mathrm{etc}} \def\ptv{~;~}
    $ $a_{m}\doteq a_{0}+a_{1}\etc$. Ces points sont fixes (leurs coordonnées sont indépendantes du paramètre). Lorsque $a_{0}=a_{m}$, cela boucle en un seul tour au lieu de deux. Et enfin leur barycentre $G_{m}$ vaut : \[ G_{m}=\left[\begin{array}{c} \dfrac{\left(-\rho+\sigma+\tau\right)\left(2\,\rho-\sigma-\tau\right)}{6\left(\rho-\sigma\right)\left(\tau-\rho\right)}\\ \dfrac{\left(+\rho-\sigma+\tau\right)\left(2\,\sigma-\tau-\rho\right)}{6\left(\sigma-\tau\right)\left(\rho-\sigma\right)}\\ \dfrac{\left(+\rho+\sigma-\tau\right)\left(2\,\tau-\rho-\sigma\right)}{6\left(\sigma-\tau\right)\left(\tau-\rho\right)} \end{array}\right]
    \]
    On pose $ap=-p1+q0+r0\ptv bq=+p0-q1+r0\ptv cr=+p0+q0-r1$. Le barycentre $GL$ de ces trois points est sur $L$. En fait \[ GL=\frac{1}{3}\left(p0+q0+r0\right)=\frac{1}{3}\left(p1+q1+r1\right)=\left(\begin{array}{c} \dfrac{\rho^{2}+\sigma^{2}+\tau^{2}+\sigma\,\tau-2\,\tau\,\rho-2\,\rho\,\sigma}{3\left(\rho-\sigma\right)\left(\tau-\rho\right)}\\ \dfrac{\rho^{2}+\sigma^{2}+\tau^{2}-2\,\sigma\,\tau+\tau\,\rho-2\,\rho\,\sigma}{3\left(\sigma-\tau\right)\left(\rho-\sigma\right)}\\ \dfrac{\rho^{2}+\sigma^{2}+\tau^{2}-2\,\sigma\,\tau-2\,\tau\,\rho+\rho\,\sigma}{3\left(\sigma-\tau\right)\left(\tau-\rho\right)} \end{array}\right)
    \] On vérifie que $2G_{m}=G+GL$ avec $G=$X(2).

    Par ailleurs, la relation
    $2b_{m}=cq+(A+C-B)$ donnée par pappus prouve que $cq$ est fixe et situé sur la droite qui joint $b_{m}$ avec $\left(3G-2B\right)$. On peut aussi obtenir $cq$ comme $L\cap\Big(B,\overrightarrow{AC}\Big)$ et alors $b_{m}$ est le milieu de ces deux points... ce qui donne une construction des points critiques.

    Cordialement, Pierre.
  • Bonsoir,
    Un autre exercice difficile dont vous n'avez pas parlé .
    Expliquer en quoi le théorème de Thalès n'a pas grand chose à voir avec Thalès de Milet.
  • Parce que la théorie des proportions date en gros de la période d’Euclide (c’est d’Eudoxe si je ne me trompe pas).
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bonne nuit à tous et faites de beaux rêves.
    J'avoue n'avoir pas compris les calculs de Pierre car il a oublié de nous donner la définition des quantités $\rho$, $\sigma$, $\tau$.
    Pour le moment je suis satisfait de la démonstration de Gai Requin.
    Il va falloir maintenant s'attaquer à l'existence de ces transversales et je n'ai pas d'opinion préconçue à ce sujet.
    C'est peut-être le moment ou jamais d'utiliser le théorème de Ménélaüs, l'extase suprême pour les amateurs de triplets de points alignés.
    Mais d'autre part j'ai demandé l'enveloppe de ces transversales ce qui suppose d'avoir l'écriture de leurs équations.
    Alors vous faites comme vous voulez!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    Un peu de symétrie !
    Comme ce qu'on a fait pour $\alpha$, on peut aussi considérer $\beta$ et $\gamma$ les projetés de $B$ et $C$ sur $L$ parallèlement à $AC$ et $AB$ respectivement.
    On a :$$\begin{cases}\alpha&=&q+r-p'\\\beta&=&p+r-q'\\\gamma&=&p+q-r'\end{cases}.$$Avec la belle relation au-dessus du plan affine réel : $$p+q+r=p'+q'+r'.$$Mais aussi, et surtout :$$\begin{cases} a+a'&=&\alpha+(B+C-A)\\b+b'&=&\beta+(A+C-B)\\c+c'&=&\gamma+(A+B-C)\end{cases}.$$Evidemment, je ne me suis pas dépatouillé de cette abondance d'équations et de symétries centrales !
    Café ! B-)-
  • Mon cher Gai Requin
    Bravo
    Tu vois que la notation $\beta$ est mieux utilisée maintenant!
    Il reste cette douloureuse histoire de transversales et je me doute que ce n'est pas demain la veille qu'on en aura la solution!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus93464
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