Décomposition d'une cycline

Rédigeant un texte sur les transformations circulaires (25 caractères avec l'espace)
je les rebaptise "cyclines" (7 caractères).

Soit $C$ une cycline $\notin$ Similitudes et $a := C(\infty)$. Soit $I$ une inversion de centre $a$.
$(I\circ C)$ fixe $\infty$, c'est donc une similitude. On peut choisir la puissance de l'inversion pour
que cette similitude soit une isométrie.

Par ailleurs le groupe des cyclines est transitif sur les triples de points. On peut donc envoyer
un triple de points sur un autre par une inversion suivie d'une isométrie. Ces deux transformations
sont uniques si les sommets sont nommés.

Le dessin du jour montre un triangle équilatéral et un demi, accolés; le tout sans labels.
On devine le cercle d'une inversion et l'effet de celle-ci sur le demi. Question du jour :
donner le centre et la puissance de l'inversion (sans calculs ?).

Il s'agit évidemment d'envoyer le demi sur l'entier.92842

Réponses

  • Bonjour Soland
    J'adore tes cyclines mais je crois que ce sont des transformations circulaires directes, même si tu ne le dis pas
    J'ai refait ta figure.
    Soit $f$ la cycline de points fixes $B$ et $C$ envoyant $A$ sur $D$.
    Alors d'une part $J'=f(\infty)$ est le point limite image de $f$ et d'autre part c'est le centre isodynamique interne du triangle $BCD$.
    Quant au cercle d'inversion de centre $J'$, son rayon est $r=\sqrt{J'B.J'C}=\sqrt{\dfrac{3\sqrt 3}7}R$
    où $R$ est le rayon du cercle circonscrit au triangle équilatéral $ABC$.
    Le point $J'$ appartient au segment $OD$ et $\dfrac{DJ'}{DO}=\dfrac 37$. $J'$ est aussi la projection orthogonale de $C$ sur $OD$.
    Les coordonnées angulaires de $J'$ dans le triangle $BCD$ se calculent bien:
    $\widehat{CJ'D}=90°$, $\widehat{BJ'D}=120°$, $\widehat{BJ'C}=150°$.
    Quant aux coordonnées barycentriques de $J'$ dans le triangle $DBC$, elles sont aussi simples, à savoir $(2:2:3)$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92860
  • Bonjour pappus.
    Je médite ta solution.
    Dans mon idée cycline désigne toutes les transformations circulaires.
    Je mettrais mœbienne pour une cycline directe.

    Les ayant fréquentées depuis si longtemps
    je me permets de leur donner un petit nom.

    Cycline est le nom de certaines molécules,
    mais le risque de confusion est minime.

    Cordialement (de cor, cordis...)
  • Bonjour à tous
    On obtient ainsi deux constructions totalement différentes du point $J'$:
    à gauche la construction circulaire, à droite la construction affine.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92874
    92876
  • Merci Soland de nous avoir donné ce beau problème, environ le soixante quatorzième, cela commence à faire beaucoup!
    Dans ma solution en tout cas, la cycline utilisée est bien une transformation circulaire directe.
    Ta décomposition d'une cycline, effectivement cela fait bizarre, est valable qu'elle soit directe ou non!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonne Nuit
    Dans mes figures, j'ai fait la décomposition de Soland de la cycline directe $f_+$ de points fixes $B$ et $C$ envoyant $A$ sur $D$ en produit d'une isométrie indirecte $ABC\mapsto A'B'C'$ (i.e une symétrie glissée) suivie d'une inversion de pôle $J'$: $A'B'C' \mapsto DBC$.
    Qu'aurions nous obtenu si nous avions fait la décomposition de Soland de la cycline indirecte $f_-$ de points fixes $B$ et $C$ et envoyant $A$ sur $D$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92900
  • Bonne Nuit à tous et faites de beaux rêves
    Ce très beau problème de Soland trouve son origine dans la géométrie circulaire aujourd'hui disparue pour toujours, du moins dans notre république analphabète. J'espère qu'il en est pas de même dans les alpages.
    On y voit apparaître des configurations un peu surprenantes qu'on peut extraire pour en demander des preuves élémentaires se limitant plus ou moins aux axiomes de Thalès et de Pythagore, grosso modo tout ce qui reste de la géométrie dans notre enseignement
    Je pense en particulier à la figure ci-dessous dont la construction est compréhensible par le lycéen $\lambda$.
    On a sous les yeux un demi triangle équilatéral ou simplement un demi comme dirait Soland, cela me parait plus convivial!
    On divise les côtés $BC$ et $CD$ en cinq parties égales et le côté $BD$ en deux parties égales.
    On trace les segments pointillés.
    1° Montrer qu'ils sont concourants en un point $J'$.
    2° Prouver les égalités angulaires:
    $\widehat{BJ'D}=120°$, $\widehat{BJ'C}=150°$, $\widehat{CJ'D}=90°$
    Bon courage les amis et je pense particulièrement à nos agrégatifs à qui je souhaite bonne chance et qui sont certains de ne pas tomber sur une question aussi saugrenue
    On se contentera de les voir ânonner le théorème fondamental de la géométrie affine ou bien la simplicité de $SO(3)$.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92906
  • (A)
    Après avoir nommé les pieds selon la tradition on a les rapports de section

    (BD,C') : = -|C'B|/|C'D| = -1
    (DC,B') : = -|B'D|/|B'C| = -3/2
    (CB,D') : = -|D'C|/|D'B| = -2/3

    dont le produit fait $-1$ . Céva...

    (B)
    Soit $C$ une "vraie" cycline, $C : a \mapsto \infty \mapsto b$ .
    Soit $I_a$ et $I_b$ les inversions de centres respectifs $a$ et $b$,
    les puissances étant ajustées pour que
    $M_a := C \circ I_a$ et $M_b := I_b \circ C$ , qui fixent $\infty$ et sont donc des similitudes,
    soient des isométries.

    On a $C = M_a \circ I_a$ et $C = I_b \circ M_b$.
    Dans la décomposition de $C$ l'inversion peut donc intervenir en premier ou en second lieu.
    Dans le problème du début, où est $b$ ?
  • Merci Soland
    C'est à mon tour de te déchiffrer et la première partie de ta démonstration est intéressante puisqu'elle concernerait (?) l'existence du point $J'$.
    Je crois que le théorème de Céva a disparu depuis longtemps de notre enseignement secondaire. Il est réservé à nos agrégatifs dont il constitue en gros le quart de leurs connaissances en géométrie affine avec l'Axiome de Thalès, le théorème de Ménélaüs et le théorème fondamental de la géométrie affine.
    Une autre façon de faire serait de dire que $J'$ est le barycentre des points massiques $(B;2)$, $(C;3)$, $(D;2)$ mais la théorie des barycentres s'est elle aussi fait la malle.
    Je viens de regarder les programmes de Première et Terminale. Ils permettent plus ou moins de faire cet exercice concernant le point $J'$, tout simplement en choisissant un repère, en écrivant des équations de droites et en utilisant des produits scalaires.
    Cela s'appelle faire de la géométrie analytique ultra élémentaire.
    Maintenant j'essaye de te comprendre.
    Pour le moment tu ne t'intéresses qu'à la théorie générale de la décomposition d'une cycline $C=M_a\circ Ia=I_b\circ M_b$ et tu demandes le lien entre les inversions $I_a$ et $I_b$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Mon cher Soland
    Dans le problème du début, tu es resté assez évasif sur la cycline à utiliser.
    Il fallait deviner qu'elle envoyait $A$ sur $D$ et qu'elle fixait les points $B$ et $C$ mais on ne savait pas si elle était directe ou indirecte.
    Au pifomètre, j'ai décidé qu'elle était directe et bien m'en a pris puisqu'en la construisant je suis tombé sur une figure qui ressemblait furieusement à la tienne.
    Dans une cycline, le point $b=C(\infty)$ s'appelle le point limite image ou pôle de $C^{-1}$ puisque cela équivaut à $C^{-1}(b)=\infty$ et le point $a$ tel que $C(a)=\infty$ s'appelle le point limite objet ou pôle de $C$.
    Ce sont des noms un peu tristounets et tu devrais leur trouver une dénomination un peu plus rigolote en rapport avec les cyclines.
    Dans ton problème tu décomposes donc la cycline directe $C$ envoyant $ABC$ sur $DBC$
    Dans la décomposition $C=I_b\circ M_b$, $b$ est donc le point limite image que j'ai noté $J'$ parce que c'est ainsi que l'ont toujours appelé nos aïeux.
    Que dire de l'isométrie $M_b$?
    Eh bien elle est indirecte
    Ben oui puisque une inversion est toujours indirecte,il faut bien qu'elle le soit car indirect + indirect = direct.
    Concrètement l'isométrie indirecte $M_b$ envoie $ABC$ sur un triangle $A'B'C'$ lui aussi équilatéral et $I_b$ renvoie ce triangle équilatéral sur le triangle $BCD$.
    Alors là c'est là que les Athéniens s'atteignirent. Il faut connaître un minimum de géométrie du triangle.
    L'inversion $I_b$ envoie le triangle $DBC$ sur le triangle équilatéral $A'B'C'$ et nos aîeux en étaient tous esbaudis car ils savaient qu'il y avait seulement deux points dans le plan qui avaient cette propriété: le centre isodynamique direct ($X(15)$ dans $ETC$) qui transforme par inversion associée un triangle en un triangle équilatéral dans la même classe d'orientation et le centre isodynamique indirect ($X(16)$ dans $ETC$), transforme un triangle en un triangle équilatéral n'ayant pas la même orientation.
    On montre que $X(15)$ est situé dans le triangle et $X(16)$ est l'inverse de $X(15)$ par rapport au cercle circonscrit.
    Dans ton exercice, il faut donc faire un choix entre les deux centres.
    Mais on sait que $ABC$ et $DBC$ ne sont pas dans la même classe d'orientation, pourquoi? toujours la sempiternelle question!
    $ABC$ et $A'B'C'$ ne sont pas dans la même classe d'orientation puisque $M_b$ est une isométrie indirecte.
    Conclusion $DBC$ et $A'B'C'$ sont dans la même classe d'orientation et $b=J'=X(15)$ le centre isodynamique direct du triangle $DBC$.
    A suivre
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Allons-y pour une preuve niveau lycée
    On lit sur la figure:
    $\overrightarrow{CC'}=\overrightarrow{CD}+\dfrac 12\overrightarrow{DB}=-\overrightarrow{DC}+\dfrac 12\overrightarrow{DB}$
    $\overrightarrow{DD'}=\dfrac 35\overrightarrow{DC}+\dfrac 25\overrightarrow{DB}$
    D'où:
    $\overrightarrow{CC'}.\overrightarrow{DD'}=(-\overrightarrow{DC}+\dfrac 12\overrightarrow{DB}).(\dfrac 35\overrightarrow{DC}+\dfrac 25\overrightarrow{DB})$
    $\overrightarrow{CC'}.\overrightarrow{DD'}=-\dfrac 35DC^2+\dfrac 15DB^2=0$
    car $\tan(60°)=\dfrac{DB}{DC}=\sqrt 3$
    Evidemment c'est pas terrible pour un synthétiseur qui devrait trouver plus esthétique mais je trouve cela suffisamment court et conforme, si l'on peut dire, aux programmes actuels.
    Comment en déduire maintenant la valeur de $\widehat{BJ'D}$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92936
  • Bonsoir à tous
    Une façon de terminer serait la suivante.
    Les points $J'$ et $E$ sont situés sur le cercle de diamètre $CD'$ et on a:
    $\widehat{BJ'D}=\widehat{D'J'E}=180°-\widehat{D'CE}=180°-60°=120°$
    Evidemment cela suppose que le théorème de l'angle inscrit est encore dans nos programmes. Le contraire ne m'étonnerait guère.
    Dans ce cas, on peut encore s'en tirer avec le produit scalaire comme on l'a fait précédemment en évaluant:
    $\overrightarrow{BE}.\overrightarrow{DD'}=BE.DD'.\cos(\widehat{BJ'D})$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus92958
  • Ci-dessous une interprétation libre de la donnée initiale.
    On transforme le demi-triangle équilatéral en triangle équilatéral
    (A) par une inversion suivie d'une symétrie axiale
    (B) par un demi-tour suivi d'une inversion.

    Les inversions ont la même puissance.

    Comparant le développement de pappus et le mien,
    on remarque qu'il y a au moins deux façons de se faire plaisir.92978
    92980
  • Merci Soland
    Tu devrais étiqueter tes points comme je le fais pour que nous puissions dialoguer plus facilement.
    Tu l'as dit toi même, tes cyclines peuvent être directes ou indirectes.
    Donc quand tu considères dans le plan deux triplets $(A_1,B_1,C_1)$ et $(A_2,B_2,C_2)$ tu as exactement deux cyclines, l'une directe et l'autre indirecte, envoyant le premier triplet sur le second.
    Comme chacune de ces deux cyclines admet deux décompositions du style $M_a\circ I_a=I_b\circ M_b$, au bout du compte et à la fin des fins, on va obtenir [large]quatre[/large] configurations et non deux.
    Soland a écrit:
    On transforme le demi-triangle équilatéral en triangle équilatéral
    (A) par une inversion suivie d'une symétrie axiale
    (B) par un demi-tour suivi d'une inversion.
    Dans le cas $(A)$, ta cycline est directe car indirect+indirect = direct
    Dans le cas $(B)$, ta cycline est indirecte car un demi-tour étant une symétrie centrale est direct.
    Tu n'as pas décomposé la même cycline.
    D'autre part qu'elle soit directe ou non, les pôles d'inversion intervenant dans la décomposition d'une cycline sont exactement ses points-limites.
    Je voudrais être sûr que c'est bien le cas dans les deux figures que tu nous montres.
    Ci-dessous voici ma propre figure des deux décompositions de la cycline directe envoyant $ABC$ sur $DBC$.
    J'ai déjà expliqué en long et en large la partie bleue qui correspond à la décomposition: $I_b\circ M_b$ de cette cycline et qui ressemble furieusement à ta première figure.
    Le point $b=J'$ est le point limite image de la cycline et c'est le centre isodynamique direct du triangle $BCD$; Quant à l'isométrie indirecte $M_b:ABC\mapsto A'B'C'$, ce n'est pas une symétrie axiale mais une symétrie glissée.
    La partie rouge de ma figure correspond donc à la décomposition $M_a\circ I_a$ de cette cette cycline directe.
    Le pôle $a$ n'est autre que le point limite objet $I$ de cette cycline directe.
    D'après la défunte théorie de la géométrie circulaire, on a un parallélogramme $IBJ'C$
    Curieusement les cercles d'inversion bleu et rouge ont le même rayon
    L'isométrie indirecte $M_a:A''B''C''\mapsto DBC$ est encore une symétrie glissée.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Il reste à voir ce qui se passe avec les deux décompositions de la cycline indirecte $ABC\mapsto DBC$ et on devrait tomber, du moins je l'espère sur tes deux dernières figures!92998
  • Bonjour à tous
    Pour comprendre ce qui se passe, il n'y a pas besoin de savoir grand chose en géométrie circulaire.
    Rappelons qu'une cycline $\mathcal C$ (différente d'une similitude) directe ou indirecte a toujours deux points limites objet $I$ et image $J'$ tels que:$\mathcal C(I)=\infty$ et $\mathcal C(\infty)=J'$.
    Le prime de $J'$ n'est évidemment pas nécessaire mais je le garde en hommage à nos aïeux.
    On considère donc deux triplets de points $(A_1,B_1,C_1)$ et $(A_2,B_2,C_2)$ du plan circulaire.
    Soit $\mathcal C_+$, (resp $\mathcal C_-$) la cycline directe, (resp indirecte) envoyant le triplet $(A_1,B_1,C_1)$ sur le second triplet $(A_2,B_2,C_2)$
    Soient $(I_+,J'_+)$ les points limites objet et image de $\mathcal C_+$ et $(I_-,J'_-)$ les points limites objet et image de $\mathcal C_-$.
    Comment connaissant les uns (directs ou indirects) peut-on calculer les autres (indirects ou directs)?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Mea culpa pour le flou des étiquettes.


    Voici ce qui se passe dans le plan d'Argand-Cauchy.
    (Belle collaboration Helvético-Française (qu'on apprécie les Majuscules !))
    Et soyons précis !

    Le point $z\neq \infty$ de ce plan est représenté par $(z_0:z_1)$ avec $z_1/z_0=z$
    (Quelqu'un a eu la bonne idée de placer en premier la coordonnée "homogénisante" $z_0$. Elle est ainsi toujours au même endroit avec le même indice qqs. la dimension.)
    $\infty$ est bien sûr représenté par $(0:1)$.

    La cycline directe (ou mœbienne) qui envoie $(1:a)$ , $(1:b)$ , $(1:c)$ sur
    $(1:0)$ , $(1:1)$ , $(0:1)$ respectivement est
    $$
    \begin{pmatrix} z_0:z_1 \end{pmatrix} \longmapsto
    \begin{pmatrix} c(a-b) & (b-a) \\ a(c-b) & (b-c) \end{pmatrix}
    \begin{pmatrix} z_0:z_1 \end{pmatrix}
    $$
    Le déterminant de la matrice carrée est $dét(M(a,b,c)) = (b-c)(c-a)(a-b)$, les points $(1:a)$ , $(1:b)$ , $(1:c)$ doivent être distincts.

    Pour une cycline indirecte on remplace $M(a,b,c)$ par $M(\bar{a},\bar{b},\bar{c})$.

    Pour envoyer directement $(1:a)$ , $(1:b)$ , $(1:c)$ sur $(1:p)$ , $(1:q)$ , $(1:r)$
    la matrice est $M^{-1}(p,q,r)M(a,b,c)$

    P.S. Des arrangements sont nécessaires si l'un des points est $\infty$ .
  • Merci Soland de nous avoir rappelé que la géométrie circulaire se passe sur la droite projective complexe.
    J'ai été particulièrement interpellé par tes figures basées sur cette géométrie.
    C'est pourquoi j'essaye de les décortiquer même si leur présentation est assez floue.
    Je reviens sur ces cyclines directe et indirecte $\mathcal C_+$ et $\mathcal C_-$ envoyant le triplet $(A_1,B_1,C_1)$ sur le triplet $(A_2,B_2,C_2)$ de points limites $(I_+,J'_+)$ et $(I_-,J'_-)$
    Soit $\Gamma_1$ le cercle circonscrit au triplet $(A_1,B_1,C_1)$ et $\Gamma_2$le cercle circonscrit au triplet $(A_2,B_12,C_2)$.
    A ces deux cercles sont associées deux inversions que je note de la même façon.
    La cycline indirecte $\mathcal C_+\circ \Gamma_1$ coincide avec $\mathcal C_-\ $ sur les points $A_1,B_1,C_1$ et par suite:
    $$\mathcal C_-=\mathcal C_+\circ \Gamma_1\ $$
    On montre de même que:
    $$\mathcal C_-=\Gamma_2\circ\mathcal C_+\ $$
    Ainsi
    $$\mathcal C_-=\mathcal C_+\circ \Gamma_1=\Gamma_2\circ\mathcal C_+\ $$
    Par suite:
    $$J'_-=\mathcal C_-(\infty)=(\Gamma_2\circ\mathcal C_+)(\infty)=\Gamma_2(J'_+)$$
    De même:
    $$\mathcal C_-(I_-)=\infty=(\mathcal C_+\circ \Gamma_1)(I_-)$$
    Et par suite:
    $$I_+=\Gamma_1(I_-)$$
    Et comme $\Gamma_1$ est involutive:
    $$I_-=\Gamma_1(I_+)$$
    J'essayerai d'expliquer tes figures au moyen de ce petit lemme.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
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