Constructions

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Réponses

  • La restriction d'une rotation de centre $O$ au cercle unité est une homographie d'axe la droite de l'infini.
    C'est le cas $b=0$ !99102
  • Yeah!
    You are a good cheerful shark!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour Gai Requin
    Tu écris l'équation de la droite joignant $z\in \mathbb S^1$ au point $\dfrac{az+b}{\overline bz+\overline a}\in \mathbb S^1$, (du nanan pour Rescassol!).
    Elle dépend du paramètre holomorphe $z\ $ et tu appliques la plus que défunte et catastrophique théorie des enveloppes, ce qui revient peu ou prou à dériver partiellement par rapport à $z$ puis à lui régler son compte en l'éliminant.
    Il reste alors à interpréter géométriquement les équations obtenues!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir,

    Je trouve la conique d'équation
    bB^2*z^2 - 2*(2*a*aB-b*bB)*z*zB + b^2*zB^2 + 2*(a-aB)*(b*zB-bB*z) + ((a + aB)^2-4*b*bB)=0
    
    sauf erreur, il est tard.
    Ce serait plus simple si $a$ ou/et $b$ avaient la bonté d'être sur le cercle unitaire, mais je n'ai pas tout suivi.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol

    Est-ce que tu pourrais me montrer le système que tu as résolu pour trouver cette conique ?
  • Bonsoir,

    Au lieu de $z$, j'ai choisi $t$ sur le cercle unitaire, pour réserver $z$ et $zB$ aux variables de la droite ($zB$ étant le conjugué de $z$, B comme "barre").
    La droite:
    - (aB+bB*t)*z-t*(b + a*t)*zB+(b + a*t + aB*t + bB*t^2)=0
    
    La dérivée par rapport à $t$:
    a + aB + 2*bB*t - bB*z - zB*(b + a*t) - a*t*zB=0
    
    J'ai une fonction qui me donne l'équation complexe d'une droite à partir de deux points, une qui dérive quand j'ai la flemme, et une qui calcule le résultant de deux polynômes, le tout en Matlab.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol mais le Latex est toujours plus agréable à lire.
    Les calculs ne sont pas compliqués.
    Le résultant d'un polynôme et de son polynôme dérivé s'appelle un discriminant d'autant plus facile à calculer que le polynôme en question est du second degré. Ca se fait à la main!
    Mais c'est leur interprétation géométrique qui reste à faire et qui est la plus intéressante.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci !

    Je suis d'accord avec tous les résultats de Rescassol.
    Comme l'équation de la droite s'écrit $P(t)=0$, où $P$ est un polynôme en $t$, l'équation de l'enveloppe est $\mathrm{disc}(P(t))=0$.

    Edit : Je suis aussi insomniaque que pappus, nos messages se sont croisés.
  • Bonjour,

    Détaillons les calculs de Rescassol.
    De manière générale, la droite passant par $z_0$ et $z_1$ a pour équation $(\overline{z_1}-\overline{z_0})(z-z_0)=(z_1-z_0)(\overline z-\overline{z_0})$.
    Si, de plus, $z_0$ et $z_1$ sont sur le cercle-unité, cette équation se réécrit $z+z_0z_1\overline z-(z_0+z_1)=0$.

    Dans le cas qui nous intéresse, les deux points sur le cercle-unité sont $t$ et $\dfrac{at+b}{\overline bt+\overline a}$.

    D'après ce qui précède, l'équation de la droite passant par ces deux points est $(\overline bt+\overline a)z+t(at+b)\overline z-(\overline bt^2+(a+\overline a)t+b)=0$.
    C'est aussi $P(t)=(a\overline z-\overline b)t^2+(\overline bz+b\overline z-(a+\overline a))t+(\overline az-b)=0$.
    L'équation de l'enveloppe cherchée est donc $\mathrm{disc}(P(t))=(\overline bz+b\overline z-(a+\overline a))^2-4(a\overline z-\overline b)(\overline az-b)=0.$
  • Mon cher Gai Requin
    Si tu es lucide et bien réveillé, je prétends que tu peux voir les foyers, les directrices et l'excentricité de cette conique enveloppe sur cette équation!!
    Petite question subsidiaire: quand cette conique se décompose--elle?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • L'équation s'écrit encore $|a|\left|z-\dfrac b{\overline a}\right|=\big|\mathrm{Re}(\overline bz-a)\big|$.

    Cela donne-t-il la conique de foyer $\dfrac b{\overline a}$, de directrice $\mathrm{Re}(\overline bz-a)=0$ et d'excentricité $\dfrac 1{|a|}$ ?
  • Mon cher Gai Requin
    Il va falloir revoir ta copie pour l'excentricité car $b$ a toujours son mot à dire!
    Il faut exhiber aussi l'autre foyer et l'autre directrice.
    Et garde l'équation de la directrice sous sa forme complexe sinon tu vas faire pleurer Morley!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Je ne suis pas très à l'aise avec tout ça mais l'excentricité devrait valoir $\left|\dfrac b a\right|$.

    Pour trouver l'autre couple foyer-directrice, il suffit de savoir déterminer le centre de cette conique ce que je ne sais pas faire...
  • Merci Gai Requin
    C'est déjà mieux comme cela!
    Tu peux récupérer l'autre foyer et l'autre directrice sans calculer le centre, il suffit d'être un peu astucieux!
    Cette conique-enveloppe est bitangente au divin cercle trigonométrique, pourquoi?
    Et toujours la même lancinante question: cas de décomposition!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour,

    Gai Requin, le centre de la conique d'équation $az^2+bz\overline{z}+c\overline{z}^2+dz+e\overline{z}+f=0$ est $o=\dfrac{2cd-be}{b^2-4ac}$..

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol ! As-tu une référence pour tous ces résultats du plan complexe dont tu nous gratifies ?

    @pappus : Si la conique-enveloppe est bitangente au cercle-unité, c'est que $z\mapsto\dfrac{az+b}{\overline bz+\overline a}$ possède deux points fixes sur ce cercle. Je ne pense pas que ce soit tout le temps le cas...

    Concernant le cas de décomposition, je ne vois pas d'autre possibilité que $a=0$.
  • Mon cher Gai Requin
    À tout hasard essaye l’astuce suivante qui me vient à l’esprit et qui peut être idiote mais on ne sait jamais!
    Sais-tu inverser une homographie?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour,

    Gai Requin, il existe plusieurs bouquins, par exemple:
    Roland Deaux - Introduction to the geometry of complex numbers - Dover
    Titu Andreescu & Dorin Andrica - Complex numbers from A to...Z - Birkhaüser
    Roto Malcheski & Sava Grozdev & Katerina Anevska - Geometry of complex numbers - Arhimed
    entre autres.
    Et il y a un certain nombre de choses que j'ai trouvées tout seul.
    Par exemple, pour le centre de la conique, on effectue un changement de repère $z=Z+o$ et conjugué, on annule les termes de degré $1$ ce qui donne un système en $o$ et $\overline{o}$, on résout et on a $o$.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Mon cher Gai Requin
    Tous les livres de Taupe suffisamment anciens pour parler de géométrie sont bons à prendre.
    Tu as des livres plus récents comme ceux de Bruno Ingrao, Jean-Denis Eiden, Goblot, etc, etc...mais le plus simple c'est le glossaire de Pierre que de toutes façons on doit télécharger touts affaires cessantes et tous les jours tant qu'à faire pour être sûr de ne pas louper sa dernière version!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour Gai Requin
    Mon astuce marche, j'en suis presque sûr et pourquoi ça marche, c'est complètement idiot?!
    Pour la décomposition, j'en ai parlé en long en large et en travers dans des fils récents!
    Rappelle toi cependant qu'une conique-enveloppe, c'est d'abord et avant tout une conique tangentielle!
    Quant à la bitangence, c'est une affaire de géométrie algébrique, les points de contact peuvent être imaginaires conjugués!
    Regarde les foyers et leur définition de Plücker!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Super idée pappus !
    Je n'ai pas fait les calculs mais effectivement, on doit s'en sortir en remplaçant $(a,b)$ par $(a',b')$ tel que $f_{a',b'}=f_{a,b}^{-1}$...
    Pour l'histoire de décomposition, si $a\neq 0$, on a montré que la conique est propre.
    Si $a=0$, on factorise facilement.

    @Rescassol : Tu devrais écrire ton propre livre !
  • Mon cher Gai Requin
    Et $a+\overline a=0$, ça donne quoi?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • C'est pas possible que le foyer soit sur la directrice ? :-D
  • Bonsoir Gai Requin
    A tout hasard, je te signale que:
    $${}^t\mathrm{Comatrice}
    \begin{pmatrix} a&b\\ \overline b&\overline a\end{pmatrix}
    =
    \begin{pmatrix} \overline a&-b\\ -\overline b& a\end{pmatrix}
    $$
    As -tu vérifié ce que j'ai dit sur les rapports entre foyers, directrices et points limites?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Merci Gai Requin de m'avoir signalé le typo sur la transposition!
  • Bonsoir Gai Requin
    C'est une question qui semble sans rapport avec notre problème mais qui a néanmoins une réponse!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Si si !

    J'ai donné le foyer $F=\dfrac b{\overline a}$ et la directrice $(D):\mathrm{Re}(\overline bz-a)=0$.

    Et bien $F\in (D)\Leftrightarrow a+\overline a=0$.
  • Mon cher Gai Requin
    La dualité ne marche bien entre ponctuel et tangentiel que pour les coniques propres.
    $a+\overline a=0$ correspond aux cyclines involutives du plan qui induisent sur le divin cercle trigonométrique une involution dite de Frégier (cocorico, celui là est à nous!) et les involutions de Frégier ont un point de Frégier!
    Tu te rends compte du mec, non seulement il a ses involutions mais aussi ses points!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Merci pappus

    Une petite synthèse quand $a+\overline a\neq 0$ :

    1) Si $b=0$, la conique tangentielle est le cercle de centre $O$ et de rayon $\left|\dfrac{\mathrm{Re}(a)}a\right|$.

    On suppose désormais $b\neq 0$. Alors :
    2) $f(\infty)=\dfrac a{\overline b}$.
    Son inverse par rapport à $\Gamma$ est $F=\dfrac b{\overline a}$, un foyer de la conique tangentielle associé à la directrice $\mathrm{Re}(\overline bz-a)=0$ qui passe par $f(\infty)$.

    3) $f^{-1}(\infty)=-\dfrac{\overline a}{\overline b}$.
    Son inverse par rapport à $\Gamma$ est $F'=-\dfrac b a$, l'autre foyer de la conique tangentielle associé à la directrice $\mathrm{Re}(\overline bz+\overline a)=0$ qui passe par $f^{-1}(\infty)$.

    Enfin, la conique tangentielle est d'excentricité $\left|\dfrac b a\right|$.
  • Bonjour pappus,

    Une petite coquille [ici].
    C'est la transposée de la comatrice qui donne l'inverse d'une homographie d'une droite projective.
  • Merci Gai Requin
    Et pourtant je le sais mais j'étais si habitué à manipuler ces temps-ci des matrices de coniques qui ne sont que celles des formes quadratiques qui les définissent et qui sont donc symétriques que je l'avais oublié.
    Heureusement je n'aurais pas à changer le membre de droite qui est bien la transposée de la comatrice mais seulement le membre de gauche où je vais rajouter un ${}^t$.
    Je pense avoir presque tout dit et je te conseille de t'intéresser aussi à l'autre fil Construction(1)
    Il me vient une autre idée dont j'ai déjà dû parler dans le passé.
    Je note: $f_{\mathbb C}: \mathbb C\cup \infty \longmapsto \mathbb C\cup \infty:z\mapsto\dfrac{az+b}{\overline bz+\overline a}$ la cycline définie sur le plan euclidien $\mathbb C$ complété par un point à l'infini.
    Je note $f$ la restriction de $f_{\mathbb C}$ au divin cercle trigonométrique. C'est donc une banale homographie de ce cercle sacré!
    Ce cercle sacré est aussi inclus dans le plan projectif réel $P(\mathbb R^2)$.
    L'homographie $f$ a une unique extension projective $f_{\mathbb R}$ à ce plan projectif qu'on peut identifier à $\mathbb C\cup \Delta$ où $\Delta$ est la droite de l'infini.
    Peux-tu me donner l'écriture de $f_{\mathbb R}\ $?
    Il se trouve que et $f_{\mathbb C}$ et $f_{\mathbb R}$ stabilisent l'axe d'homographie de $f$ que je note $D$.
    Le montrer!
    Enfin, seulement enfin, comparer les restrictions de $f_{\mathbb C}$ et $f_{\mathbb R}$ à l'axe d'homographie de $f$, à savoir $D$.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Projection stéréographique pour remonter dans $\mathbb R^3$ ?
  • Mon cher Gai Requin
    Il y a une astuce pour obtenir cette extension projective sans passer par la projection stéréographique, elle aussi défunte depuis peu en compagnie de la sphère de Riemann elle même objet de la géométrie circulaire disparue entre temps!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Trop tard, j'ai fait le bourrin !$$f_{\mathbb R}\simeq\begin{bmatrix} \mathrm{Re}\left(\frac{a+b}{\overline a+\overline b}\right)&\mathrm{Re}\left(\frac{ai+b}{\overline a+\overline bi}\right)&\frac{2\mathrm{Re}(ab)}{|a|^2+|b|^2}\\
    \mathrm{Im}\left(\frac{a+b}{\overline a+\overline b}\right)&\mathrm{Im}\left(\frac{ai+b}{\overline a+\overline bi}\right)&\frac{2\mathrm{Im}(ab)}{|a|^2+|b|^2}\\
    0&0&\frac{|a|^2-|b|^2}{|a|^2+|b|^2}\end{bmatrix}.$$
  • Merci Gai Requin
    Mais tes deux zéros me semblent rédhibitoires!
    Voici mon astuce:
    $f(z)=\dfrac{az+b}{\overline bz+\overline a}=\dfrac{(az+b)(b\overline z+a)}{(\overline bz+\overline a)(b\overline z+a)}$
    Donc $f(z)=\dfrac{abz\overline z+a^2z+b^2\overline z+ab}{b\overline bz\overline z+a\overline b z+\overline a b\overline z+a\overline a}$
    Compte tenu du fait que sur le divin cercle trigonométrique: $z\overline z=1$, (Axiome de Pythagore), on voit que:
    $f_{\mathbb R}(z)=\dfrac{a^2z+b^2\overline z+2ab}{a\overline b z+\overline ab\overline z+a\overline a +b\overline b}$
    C'est une transformation projective du plan dont la restriction au sacré cercle trigonométrique est bien $f$
    Je te laisse écrire sa matrice et la comparer avec la tienne!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Vérifie bien mes calculs il y a peut-être des typos!
  • C'est mieux avec un dénominateur réel !$$f_{\mathbb R}\simeq\begin{bmatrix}\mathrm{Re}(a^2+b^2)&\mathrm{Im}(b^2-a^2)&2\mathrm{Re}(ab)\\
    \mathrm{Im}(a^2+b^2)&\mathrm{Re}(a^2-b^2)&2\mathrm{Im}(ab)\\
    2\mathrm{Re}(\overline ab)&2\mathrm{Im}(\overline ab)&|a|^2+|b|^2\end{bmatrix}.$$
  • Bravo Gai Requin
    Comment se comporte cette matrice par rapport à la forme quadratique de Lorentz: $q:\mathbb C\times \mathbb R\mapsto \mathbb R; (z,t)\mapsto \vert z\vert^2-t^2$?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • On a tout fait pour que $f_{\mathbb R}$ soit dans le groupe (projectif) orthogonal de cette forme quadratique.
    Il semblerait même que :$${}^tf_{\mathbb R}\begin{pmatrix}1&&\\&1&\\&&-1\end{pmatrix}f_{\mathbb R}=(|a|^2-|b|^2)^2\begin{pmatrix}1&&\\&1&\\&&-1\end{pmatrix}.$$
  • Merci Gai Requin
    Que faudrait-il faire exactement sur cette matrice de taille $3$ pour qu'elle devienne $q$-orthogonale?
    Obtient-on ainsi une représentation (lorentzienne) du groupe des cyclines conservant le divin cercle trigonométrique?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    On se donne $a,b\in\mathbb C$ tels que $|a|^2-|b|^2\neq 0$ et $f_{\mathbb C}^{(a,b)}:z\mapsto\dfrac{az+b}{\overline bz+\overline a}$ qui est une cycline conservant le cercle trigonométrique.
    Soit $\alpha=\dfrac 1{\sqrt{\big||a|^2-|b|^2\big|}}$.

    Alors ${}^tf_{\mathbb R}^{(\alpha a,\alpha b)}\begin{pmatrix}1&&\\&1&\\&&-1\end{pmatrix}f_{\mathbb R}^{(\alpha a,\alpha b)}=\begin{pmatrix}1&&\\&1&\\&&-1\end{pmatrix}$.

    Donc $f_{\mathbb C}^{(a,b)}=f_{\mathbb C}^{(\alpha a,\alpha b)}\mapsto f_{\mathbb R}^{(\alpha a,\alpha b)}$ est une représentation lorentzienne du groupe des cyclines conservant le cercle trigonométrique.
  • Bonjour.

    [size=large]homographies fixant un disque[/size]

    • Rappel 1. Une homographie est un élément de $

      \def\cc{\mathbb{C}} \def\pglcd{\mathbb{PGL}_{\cc}\!\left(\cc^{2}\right)} \def\pccd{\mathbb{P}_{\cc}\!\left(\cc^{2}\right)} \def\pglct{\mathbb{PGL}_{\cc}\!\left(\cc^{3}\right)} \def\pcct{\mathbb{P_{C}\left(C^{\mathrm{3}}\right)}}
      \def\hhh{\mathfrak{H}}

      $ $\pglcd$ agissant sur $\pccd$. Ce n'est donc pas un élément de $\pglct$ qui agirait sur $\pcct$.

      $\,$
    • Rappel 2. Le fait de "passer en projectif" consiste à ajouter un certain nombre de points à l'espace ordinaire. Une manipulation correcte de ces nouveaux points, appelés "points à l'infini", est l'un des objectifs centraux de ce "passage en projectif".

      $\,$
    • $

      \def\rr{\mathbb{R}} \def\vz{\mathrm{\mathbf{Z}}} \def\vzz{\overline{\mathcal{Z}}} \def\vt{\mathrm{\mathbf{T}}}

      $ Une façon simple pour obtenir la formule donnée par pappus est de poser \[ h:\left(\begin{array}{c} z\\ t \end{array}\right)\mapsto\left[\begin{array}{cc} a\,\delta\,\alpha & b\,\beta\,\gamma\\ c\,\beta/\gamma & d\,\delta/\alpha \end{array}\right]\cdot\left(\begin{array}{c} z\\ t \end{array}\right) \] avec $a,b,c,d\in\rr$, $\alpha,\beta,\gamma,\delta\in\mathbb{S}$ et d'écrire que $h\left(\tau,1\right)\in\Gamma$. On écrit que les 3 coefficients en $\tau$ sont nuls et on résoud en $d,b,\delta$. On jette tout ce qui donnerait un déterminant nul et on constate qu'il ne reste qu'un seul modèle: \[ h:\left(\begin{array}{c} z\\ t \end{array}\right)\mapsto\left[\begin{array}{cc} a\,\alpha & c/\gamma\\ c\,\gamma & a/\alpha \end{array}\right]\cdot\left(\begin{array}{c} z\\ t \end{array}\right) \]

      $\,$
    • Cette homographie se prolonge en une transformation de Cremona $\hhh$ en imposant que $\hhh$ se projette selon $h$ sur la sphère $\vz:\vt$ et selon $\overline{h}$ sur la sphere $\vzz:\vt$. Il vient: \[ \hhh\left(\begin{array}{c} \vz\\ \vt\\ \vzz \end{array}\right)\simeq\left(\begin{array}{c} \alpha^{2}\left(a\alpha\,\gamma\,\vz+c\vt\right)\left(c\vzz+a\alpha\,\gamma\,\vt\right)\\ \alpha\gamma\left(c\gamma\,\alpha\,\vz+a\vt\right)\left(c\vzz+a\alpha\,\gamma\,\vt\right)\\ \gamma^{2}\left(c\gamma\,\alpha\,\vz+a\vt\right)\left(a\vzz+\alpha\,c\gamma\,\vt\right) \end{array}\right) \] Les points d'indétermination sont les deux ombilics et le point $\dfrac{-a}{c\,\alpha\gamma}:1:\dfrac{-a\ \alpha\gamma}{c}$. Tandis que le lieu exceptionnel est formé de la droite de l'infini et des isotropes du pôle.

      $\,$
    • On s'intéresse aux droites $\Delta_{M}\doteq M\hhh\left(M\right)$ lorsque $M\in\Gamma$. On écrit donc \[ \Delta_{\tau}=\left(\begin{array}{c} \tau\\ 1\\ 1/\tau \end{array}\right)\wedge\hhh\left(\begin{array}{c} \tau\\ 1\\ 1/\tau \end{array}\right)\simeq\left[\left(c\,\gamma+a\div\alpha\tau\right),-c\,\gamma\tau-c\div\gamma\tau-a\alpha-a/\alpha,\;\left(a\,\alpha\tau+c/\gamma\right) \right] \] Si l'on applique la théorie générale des enveloppes, on est amené à calculer \[ K_{\tau}\doteq\Delta_{\tau}\wedge\frac{\partial}{\partial\tau}\left(\Delta_{\tau}\right)\simeq\left(\begin{array}{c} \left(\alpha/\gamma\right)\left(a^{2}\gamma\tau\left(\alpha+1/\alpha\right)+2\,a\,c+c^{2}/\alpha\left(1/\gamma\tau-\gamma\tau\right)\right)\\ ac\,\left(\alpha\gamma\tau+1/\alpha\gamma\tau\right)+2\,a^{2}\\ \left(\gamma/\alpha\right)\left(a^{2}/\gamma\tau\left(\alpha+1/\alpha\right)+2\,a\,c+c^{2}\alpha\left(\gamma\tau-1/\gamma\tau\right)\right) \end{array}\right) \] Et à se demander quel est le lieu de $K_{\tau}$... en appliquant la procédure locusconi.

      $\,$
    • Il est évidemment plus efficace d'appliquer directement cette procédure locusconi à la droite $\Delta_{\tau}!$ On trouve \[ \mathcal{C}^{*}\simeq\left[\begin{array}{ccc} 2\,\dfrac{c^{2}}{\gamma^{2}} & \dfrac{a\,c}{\gamma}\left(\dfrac{1}{\alpha}-\alpha\right) & a^{2}\left(\alpha^{2}+\dfrac{1}{\alpha^{2}}\right)+2\,a^{2}-2\,c^{2}\\ \dfrac{a\,c}{\gamma}\left(\dfrac{1}{\alpha}-\alpha\right) & -2\,a^{2} & a\,c\gamma\left(\alpha-\dfrac{1}{\alpha}\right)\\ a^{2}\left(\alpha^{2}+\dfrac{1}{\alpha^{2}}\right)+2\,a^{2}-2\,c^{2} & a\,c\gamma\left(\alpha-\dfrac{1}{\alpha}\right) & 2\,c^{2}\gamma^{2} \end{array}\right] \]

      $\,$
    • On applique la méthode de Plucker et l'on trouve les foyers: \[ F_{1},F_{2}\simeq\left(\begin{array}{c} c\,\alpha^{2}\\ a\,\alpha\gamma\\ c\,\gamma^{2} \end{array}\right),\left(\begin{array}{c} -c\\ a\alpha\,\gamma\\ -c\alpha^{2}\gamma^{2} \end{array}\right) \] On trace les deux coniques (ellipse et hyperbole) passant par un point $K_{\tau}$. Un choix possible est $\tau=1$ !

      $\,$
    • $

      \def\ptv{~;~} \def\where{\qquad\mathrm{where}\;}

      $On calcule les points fixes de $\hhh$. Il y en a quatre \begin{gather*} U^{\pm}\doteq\left(\begin{array}{c} \dfrac{a\left(\alpha-1/\alpha\right)\pm W}{2c\,\gamma}\\ 1\\ \dfrac{a\left(1/\alpha-\alpha\right)\pm W\alpha}{2\,c/\gamma} \end{array}\right)\ptv V^{\pm}\doteq\left(\begin{array}{c} \dfrac{a\left(\alpha-1/\alpha\right)\pm W}{2c\,\gamma}\\ 1\\ \dfrac{a\left(1/\alpha-\alpha\right)\mp W\alpha}{2\,c/\gamma} \end{array}\right)\\ \where W^{2}\doteq a^{2}\left(\alpha-\dfrac{1}{\alpha}\right)^{2}+4\,c^{2}\in\rr \end{gather*} Lorsque $W^{2}>0$ alors $\overline{W}=W$ et les points $U^{\pm}$ sont visibles. Lorsque $W^{2}<0$ alors $\overline{W}=-W$ et les points $V^{\pm}$sont visibles. Par contre, les droites concernées sont toujours visibles. On a $V^{+}V^{-}\simeq\left[\gamma^{2}:0:1\right]$ et cette droite passe par $O$. On a $U^{+}U^{-}\simeq\left[-c\gamma,\,a\left(\alpha-1/\alpha\right),c/\gamma\right]$ et cette droite est perpendiculaire à la précédente, et parallèle à l'axe focal. Le point milieu est $z_{K0}=\frac{1}{2}\dfrac{a}{c\gamma}\left(\alpha-\dfrac{1}{\alpha}\right)$ et vaut $a^{2}/c^{2}$ fois le centre $\frac{1}{2}\left(F_{1}+F_{2}\right)$ donnant une construction robuste de cette droite.

      $\,$
    • Il est évident que l'ensemble des points fixes de $\hhh$ est invariant par inversion wrt $\Gamma$. Ces points sont donc auto-inverses ou bien inverses par paire. Au vu des alignements, $V^{+}$et $V^{-}$sont inverses l'un de l'autre et $U^{+},U^{-}$ sont sur $\Gamma$. Cela se vérifie aisement. On en déduit que la conique et le cercle sont bitangents aux points $U^{\pm}$ (visibles ou non).

      $\,$
    • Soient $M_{1},M_{3}\in\Gamma$ ainsi que $M_{2}=\hhh\left(M_{1}\right),\;M_{4}=\hhh\left(M_{3}\right)$. L'intersection $M_{1}M_{4}\cap M_{3}M_{2}$ vient se placer sur la droite $U^{+}U^{-}$ qui est donc le fameux axe d'homographie de $\hhh$. Cette propriété est limitée au cercle.

    Cordialement, Pierre99270
  • Merci Pierre d'apporter de l'ordre et de la méthode dans mes idées brumeuses.
    @Gai Requin
    Je suis sans nouvelles de toi depuis quelques jours. J'espère que tout va bien.
    Je te signale qu'il reste à regarder comment opèrent les extensions projective et circulaire $f_{\mathbb R}$ et $f_{\mathbb C}$ sur l'axe d'homographie de $f$.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus,

    Je vais bien merci. :-)
    Tu as dû rater [ce message] que j'ai écrit hier matin.
  • Mon cher Gai Requin
    Oui je l'avais bien lu mais je croyais t'avoir répondu.
    C'est pourquoi je me méfie beaucoup de ce verbe croire!
    C'est OK évidemment
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour.

    Quelques remarques calculatoires.
    • La "méthode de Morley" consiste à tout paramétrer par des réels et des turns de façon à ce que la conjugaison complexe se traduise par des opérations holomorphes sur les coefficients. D'où l'intérêt de noter $h$ par:
      \[ h(z)= {\frac { \left( a\alpha\,z+c/\gamma \right) }{ \left( c\gamma\,z+a/\alpha \right) }} \] avec $a,c\in\R$ et $\alpha,\gamma \in \mathbb S $

      $\,$
    • Théorème de la comatrice: si l'on fait exprès de placer les cofacteurs à la mauvaise place, il faudra ensuite les changer de place. Cela est discuté en détail dans Ramis Tome 1, § 10.3.3 (edition de 1985, page 359). Quelques (!) années plus tard, il semble que des dissidents résistent encore, et continuent de faire exprès de placer les cofacteurs à la mauvaise place, pour ensuite pouvoir les changer de place. Dans la matrice 3x3 qui décrit un triangle, les cofacteurs d'un sommet décrivent le côté opposé, et ces 3 côtés forment un trigone. C'est comme cela, vous n'y pouvez rien: les cofacteurs d'une colonne viennent former une ligne.

      $\,$
    • La directrice d'une conique est la polaire du foyer auquel elle est associée. $

      \def\ptv{~;~} \def\rr{\mathbb{R}} \def\vz{\mathrm{\mathbf{Z}}} \def\vzz{\overline{\mathcal{Z}}} \def\vt{\mathrm{\mathbf{T}}} \def\where{\qquad\mathrm{where}\;}

      $ On a \[ F_{1}\simeq\dfrac{c\,\alpha}{a\gamma}:1:\dfrac{c\,\gamma}{a\,\alpha}\ptv\Delta_{1}\simeq\left[\gamma,\,-\dfrac{a}{c}\left(\alpha+\frac{1}{\alpha}\right),\,\frac{1}{\gamma}\right] \] Une fois tous les calculs terminés, on peut toujours dire que l'on "voit" la conique s'écrire sous la forme: \[ \left(\frac{a}{c}\right)^{2}\left|\frac{\vz}{\vt}-\dfrac{c\,\alpha}{a\gamma}\right|^{2}=\left(\Re\left(\frac{\gamma\vz}{\vt}-\frac{a}{c\alpha}\right)\right)^{2} \] mais essayer d'obtenir cette formule par identification semble mission impossible.

      $\,$
    • On sait en effet que l'on ne peut pas lire l'excentricité d'une conique sur son équation formelle. Les quantités accessibles sont $\sigma=a^{2}+b^{2}$ et $\pi=a^{2}b^{2}$. On a alors: \[ f^{4}=\sigma^{2}-4\pi\;;\;\frac{\pi}{\sigma^{2}}=\phi\left(e\right)\doteq\frac{1-e^{2}}{\left(2-e^{2}\right)^{2}} \] Dans notre cas, on obtient deux valeurs pour $e$ : \[ e_{1}=\frac{c}{a}\ptv e_{2}=\frac{c}{\sqrt{c^{2}-a^{2}}} \] Que peut-on dire/faire de $e_{2}$ lorsque la conique est une hyperbole ?

      $\,$
    • Il n'y a pas de "conique tangentielle" dans ce qui a été discuté jusqu'à présent. Il y a une conique, et une seule. Par contre il y a une équation ponctuelle et une équation tangentielle. Et leurs deux matrices sont adjugate of each other (on ne recommence pas la discussion sur l'utilité de placer les cofacteurs à la bonne place).

      $\,$
    • $

      \def\hhh{\mathfrak{H}} \def\tra#1{{{\vphantom{#1}}^{t}{#1}}}

      $Le centre est le pôle de la droite de l'infini. Comme on a déjà l'équation tangentielle...

      $\,$
    • $\hhh^{-1}\left(a,\alpha,c,\gamma\right)=\hhh\left(a,\frac{-1}{\alpha},c,\gamma\right)$. Cela ne change pas les points fixes (=joke!) et cela échange les foyers (et les directrices associées).

      $\,$
    • La droite des contacts s'obtient en résolvant en $\mu$ l'équation $\det\left(\mathcal{C}-\mu\,\Gamma\right)=0$. On trouve (racine double) la corde commune au carré. Et aussi (racine simple) le produit des tangentes au point de contact. Vérif: l'intersection de ces deux tangentes est le pôle de la corde commune.

      $\,$
    • Décomposition de la conique $\mathcal{C}$. On a $\det\mathcal{C}=-4\,a^{2}\alpha^{6}\gamma^{6}\left(\alpha+\frac{1}{\alpha}\right)^{2}\left(a^{2}-c^{2}\right)^{2}$. Et on conclut.

      $\,$
    • Extension collinéatoire. On calcule la collineation $\rho$ qui envoie les points $M\left(\tau_{j}\right)$ sur les points $\hhh\left(M\left(\tau_{j}\right)\right)$ pour $j=1,2,3,4$. On trouve: \[ \boxed{\rho}\simeq\frac{1}{\alpha^{2}\gamma^{2}}\,\left[\begin{array}{ccc} a^{2}\alpha^{4}\gamma^{2} & 2\,a\,c\,\alpha^{3}\gamma & c^{2}\alpha^{2}\\ ac\,\alpha^{3}\gamma^{3} & \left(a^{2}+c^{2}\right)\alpha^{2}\gamma^{2} & ac\,\alpha\,\gamma\\ c^{2}\gamma^{4}\alpha^{2} & 2\,ac\,\alpha\,\gamma^{3} & a^{2}\gamma^{2} \end{array}\right] \] Cette matrice est donc indépendante des quatre points choisis, et définit une transformation intrinsèque. En plus de quoi, elle est jolie comme tout. Pas besoin d'embrouiller les calculs en tuant brutalement les points invisibles. Voir les ombilics se retrouver confinés au narthex, mauvaise période pour une géométrie prétendue circulaire !

      $\,$
    • Les valeurs propres de cette collinéation $\rho$ sont \begin{gather*} \lambda_{j}=a^{2}-c^{2}\ptv c^{2}+\left(\alpha^{2}+\frac{1}{\alpha^{2}}\right)\frac{a^{2}}{2}+\left(\alpha+\frac{1}{\alpha}\right)\frac{aW}{2}\ptv c^{2}+\left(\alpha^{2}+\frac{1}{\alpha^{2}}\right)\frac{a^{2}}{2}-\left(\alpha+\frac{1}{\alpha}\right)\frac{aW}{2}\\ \where W^{2}\doteq a^{2}\left(\alpha-\dfrac{1}{\alpha}\right)^{2}+4\,c^{2}\in\rr \end{gather*}


      $\,$
    • On vérifie que $\tra{\boxed{\rho}}\cdot\boxed{\Gamma}\cdot\boxed{\rho}=\left(a^{2}-c^{2}\right)^{2}\boxed{\Gamma}\where\boxed{\Gamma}=\left(\begin{array}{ccc} 0 & 0 & -1\\ 0 & 2 & 0\\ -1 & 0 & 0 \end{array}\right)$. Ceci ne fait qu'exprimer le fait que le cercle unité est invariant. Le point propre wrt $\lambda_{1}$ est le pôle de la corde de contact. Les deux autres points fixes sont les extrémités de la corde de contact.

      $\,$
    • La corde de contact est globalement invariante par $\hhh$ et par $\rho$. En effet, les contacts $U^+,U^-$ sont des points fixes. L'image par $\hhh$ de la corde $U^+U^-$ est un cycle faisant le bon angle avec le cercle $\Gamma$, tandis que l'image de la corde $U^+U^-$ par $\rho$ est une droite.

      $\,$
    • Le point générique de la droite $U^+U^-$ s'écrit: \[ \frac{1-x}{2}\,U^++\frac{1+x}{2}\,U^-=\frac{1}{2}\left(\begin{array}{c} -x\,\dfrac{W}{c\,\gamma}+\dfrac{a\,\alpha}{c\,\gamma}-\dfrac{a}{c\,\alpha\gamma}\\ 2\\ -x\,\dfrac{W\,\gamma}{c}+\dfrac{a\gamma}{\alpha\,c}-\dfrac{a\,\alpha\gamma}{c} \end{array}\right) \] En utilisant des notations horribles, mais "auto-explicatives", on trouve \[ \widehat{\hhh}\left(x\right)=\dfrac{-ax\left(\alpha+1/\alpha\right)+W}{W\,x-a\left(\alpha+1/\alpha\right)}\ptv\widehat{\rho}\left(x\right)=\dfrac{\left(-a^{2}\left(\alpha^{2}+1/\alpha^{2}\right)-2\,c^{2}\right)x+a\left(\alpha+1/\alpha\right)W}{a\left(\alpha+1/\alpha\right)Wx-a^{2}\left(\alpha^{2}+1/\alpha^{2}\right)-2\,c^{2}} \] fournissant deux homographies (de vraies homographies, méfiez vous des contrefaçons) ayant $\pm1$ comme points fixes. Lorsque la corde commune est visible, ces homographies sont à coefficients réels ($W^{2}>0$). Et sinon, c'est pas grave, cela ne se voit pas.

      $\,$
    • Le lecteur n'aura pas manqué de remarquer que $\widehat{\hhh}\left(\widehat{\hhh}\left(x\right)\right)= \widehat{\rho}\left(x\right)$. Interprétation géométrique ?


    Cordialement, Pierre.
  • Mon cher Gai Requin
    Pierre vient de le montrer avec sa technique impeccable et ses notations gothiques que je ne sais pas reproduire.
    Alors on va se contenter des miennes et de mes calculs plus que brumeux!
    Montre moi que si $u\in \Delta$ l'axe d'homographie de $f$, alors $f_{\mathbb R}(u)=f^2_{\mathbb C}(u)$
    La figure ci-dessous montre le divin cercle trigonométrique $\Gamma$.
    Une homographie $f$ est définie sur $\Gamma$ par la donnée d'un couple $(a, a'=f(a))$ de points homologues et par son axe d'homographie $\Delta$.
    Soit $u\in \Delta$.
    Construis moi les points $v=f_{\mathbb C}(u)$ et $w=f_{\mathbb R}(u)$ si possible à la règle seule, les données étant $\Gamma$, $\Delta$, $a\in \Gamma$, $a'\in \Gamma$,$u\in\Delta$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus99350
  • \mathfrak H. En fait, il faut coller le \ et le mathfrak pour donner $\mathfrak H$. Et on ajoute un \widehat { } pour faire $\widehat { \mathfrak H} $. Et quand on a la cosse, on crée une macro, que l'on peut appeler \hhat par exemple.

    À part cela, lorsqu'une homographie $h$ (une vraie, méfiez-vous des contrefaçons) possède deux points fixes $U^+,\,U^-$, il suffit de la conjuguer par $z \mapsto (z-U^+)/(z-U^-)$ pour obtenir son multiplicateur $\mu(h)$. Dans notre cas \[\mu \left(\widehat { \mathfrak H}\right)= D\left(\widehat { \mathfrak H}\right)(1)= \mu \left( { \mathfrak H}\right)= D(h)(U^+)= (a(\alpha+1/\alpha)-W)\div (a(\alpha+1/\alpha)+W) , \] tandis que $\mu \left(\rho \right)= \lambda_3 /\lambda_2$.

    Cordialement, Pierre.
  • Bravo Gai Requin
    Je vois que tu es en grand forme!
    C'est un résultat simple et surprenant de voir cette intrication entre les structures projective et circulaire.
    Peux-tu en déduire le théorème du papillon?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus
    Je l'ai fait par le calcul mais ce n'est pas très folichon.

    On suppose que $\Delta$ coupe $\Gamma$ en $P$ et $Q$.
    Alors le milieu $I$ de $PQ$ a pour affixe $\dfrac{a-\overline a}{2\overline b}$.
    On a ensuite toutes les formules à disposition pour calculer $u=f_{\mathbb C}^{-1}(I)$ et $w=f_{\mathbb C}(I)$ et constater que $I$ est aussi le milieu de $uw$.
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