Deux parallèles

Bonjour,
pour commencer…

1. ABC un triangle
2. (O) le cercle circonscrit
3. K, G les points de Lemoine, médian
4. (Oa) le cercle circonscrit du triangle KBC
5. X, Y les seconds points d’intersection de (AK) resp. avec (O), (Oa)
6. R le point d’intersection de la parallèle à (BC) issue de G avec (AB).

Question : (RX) est parallèle à (BY).

Sincèrement
Jean-Louis118644

Réponses

  • Bonjour Jean-Louis, bonjour à tous,
    Je ne sais pas si cela peut aider, mais il semble bien que, quand K appartient à GR, autrement dit, quand la droite KG est parallèle à BC, le point Y appartient à la médiatrice de BC ...
    Bien cordialement
    JLB
  • Mon cher Jean-Louis
    Ta configuration est équivalente au lemme suivant où tout se passe sur la $A$-symédiane.
    Soit $ABC$ un triangle et $L$ la $A$-symédiane.
    $L$ recoupe le cercle circonscrit au triangle $ABC$ en $X$ et le cercle circonscrit au triangle $BKC$ en $Y$, montrer que:
    $$\overline{AY}=\dfrac 32.\overline{AX}\qquad$$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118660
  • Bonsoir,

    J'utilise les coordonnées barycentriques.

    ABC un triangle :

    $A, B, C\simeq \left[\begin{array}{c} 1\\ 0\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 1\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 0\\ 1\end{array}\right].$

    (O) le cercle circonscrit :

    $c^2 x y + b^2 x z + a^2 y z=0.$

    K, G les points de Lemoine, médian :

    $K, G\simeq \left[\begin{array}{c} a^2\\ b^2\\ c^2\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 1\\ 1\\ 1\end{array}\right].$

    (Oa) le cercle circonscrit du triangle KBC :

    $c^2 (a^2 - 2 b^2 + c^2) x y+b^2 (a^2 + b^2 - 2 c^2) x z+a^2 (a^2 + b^2 + c^2) y z-3 b^2 c^2 x^2=0.$

    $Oa \simeq \left[\begin{array}{c} -a^2 (a^4 - b^4 + 4 b^2 c^2 - c^4)\\ -b^2 (-a^4 + b^4 - 5 a^2 c^2 -
    3 b^2 c^2 + 2 c^4)\\-c^2 (-a^4 - 5 a^2 b^2 + 2 b^4 - 3 b^2 c^2 +
    c^4)\end{array}\right].$

    X, Y les seconds points d’intersection de (AK) resp. avec (O), (Oa) :

    $X, Y\simeq \left[\begin{array}{c} -a^2\\ 2 b^2\\ 2 c^2\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} a^2 + b^2 + c^2\\ -3 b^2\\ -3 c^2\end{array}\right].$

    R le point d’intersection de la parallèle à (BC) issue de G avec (AB) :

    $R\simeq \left[\begin{array}{c} 1\\ 2\\ 0\end{array}\right].$

    Question : (RX) est parallèle à (BY) ?

    $(RX) \simeq \left[\begin{array}{c} 2 c^2\\-c^2\\ a^2 + b^2\end{array}\right]$

    $(BY) \simeq \left[\begin{array}{c} -3 c^2\\0\\ -a^2 - b^2 - c^2\end{array}\right]$

    On a :

    $\left|\begin{array}{ccc} 2 c^2& -c^2& a^2 + b^2\\ -3 c^2&0& -a^2 - b^2 - c^2\\ 1&1&1 \end{array} \right|\quad =0. $

    Ainsi, $(RX)$ est parallèle à $(BY).$

    Amicalement
  • Pour le lemme de pappus.

    ABC un triangle :

    $A, B, C\simeq \left[\begin{array}{c} 1\\ 0\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 1\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 0\\ 1\end{array}\right].$

    L la A-symédiane :

    $L \simeq \left[\begin{array}{c} 0\\-c^2\\ b^2\end{array}\right].$

    L recoupe le cercle circonscrit au triangle ABC en X et le cercle circonscrit au triangle BKC en Y :

    $X, Y\simeq \left[\begin{array}{c} -a^2\\ 2 b^2\\ 2 c^2\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} a^2 + b^2 + c^2\\ -3 b^2\\ -3 c^2\end{array}\right].$

    Montrons que $\overline{AY}=\dfrac 32.\overline{AX}\qquad.$

    On a :

    $AY^2 = \dfrac{ 9 b^2 c^2 }{ -a^2 +2 b^2 +2 c^2 }$ et $AX^2 = \dfrac{ 4 b^2 c^2 }{ -a^2 +2 b^2 +2 c^2 }.$

    On déduit :

    $\dfrac{AY^2}{AX^2} = \dfrac{ \dfrac{ 9 b^2 c^2 }{ -a^2 +2 b^2 +2 c^2 } }{ \dfrac{ 4 b^2 c^2 }{ -a^2 +2 b^2 +2 c^2 } } =\dfrac{9}{4} $

    ce qui conduit au résultat annoncé par pappus.

    Amicalement
  • Bonjour,
    merci à tous ...
    pappus, tu as deviné la fin du problème en proposant une relation...qui se démontre si nous avons réussi à prouver ce parallélisme par la voie synthétique...ce qui est possible.. par le calcul pas de problème...

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Bonjour JeanLouis
    Ce qui est absolument certain, c'est que ta configuration a tout à voir avec l'isogonalité car elle reste valable pour tout point $P$ du plan et son isogonal $P^*$ et pas seulement pour le couple $(K,G)$ formé du point de Lemoine $K$ et de son isogonal $G$.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118690
  • Bonjour pappus et à tous,
    le problème ''pour commencer'' a ce but...tu l'as trouvé...admiration...
    Mais avant de généraliser, j'ai toujours le souci de passer par une situation particulière pour tester mes outils...
    J'en ai une preuve et j'attends d'autres intervenants....

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Merci Bouzar
    Ta démonstration faite pour le couple $(K,G)$ doit sans doute se propager dans le cas général $(P,P^*)$.
    Mais évidemment Jean-Louis attend une démonstration synthétique quoique je n'ai jamais compris ce qu'était véritablement une démonstration synthétique.
    En effet dès que vous utilisez des axiomes aussi innocents que les axiomes de Thalès ou de Pythagore, vous faites déjà de la géométrie analytique puisque tous les deux se traduisent par des relations algébriques entre longueurs (orientées).
    Disons seulement que Jean Louis ne désire aucun calcul ou alors des calculs réduits au strict minimum!
    Même si je ne suis pas encore allé au bout de mes réflexions, je vois bien une piste synthétique, hélas basée sur des arguments défunts de géométrie projective.
    Je vais proposer deux lemmes qui, je le pense, doivent suffire à prouver l'existence de la configuration de Jean-Louis et même s'ils se montraient insuffisants, ils sont intéressants en eux mêmes.
    Voici le premier, je m'intéresserai au second dans un autre message
    Regardons la transformation isogonale dans le triangle $ABC$
    C'est une notion difficile, une transformation quadratique, qui joue un grand rôle en géométrie algébrique.
    Il faut se référer au glossaire de Pierre pour en apprendre toutes les facettes.
    On regarde la restriction de la transformation isogonale $i$ à une droite $L$ passant par le sommet $A$.
    Une telle droite est appelée $A$-cévienne.par Jean-Louis.
    L'image $L^*=i(L)$ est la $A$-cévienne isogonale.
    Alors la restriction $i:L\mapsto L^*$ est une homographie.
    Étonnant, n'est-il pas?
    Quel est l'axe de cette homographie?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour pappus et Jean-Louis,

    Voici une preuve de la généralisation de pappus.

    ABC un triangle :

    $A, B, C\simeq \left[\begin{array}{c} 1\\ 0\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 1\\ 0\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} 0\\ 0\\ 1\end{array}\right].$

    (O) le cercle circonscrit :

    $c^2 x y + b^2 x z + a^2 y z=0.$

    P, P^{*} les points de Lemoine, médian :

    $P, P^{*} \simeq \left[\begin{array}{c} u\\ v\\w\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} a^2 v w\\ b^2 u w\\ c^2 u v\end{array}\right].$

    X, Y les seconds points d’intersection de (AP) resp. avec (O), (Oa) :

    $X, Y\simeq \left[\begin{array}{c} -a^2 v w\\ v (c^2 v + b^2 w)\\ w (c^2 v + b^2 w\end{array}\right],\left[\begin{array}{c} -a^2 v w (u + v + w)\\ v (c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w)\\ w (c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w)\end{array}\right].$

    R le point d’intersection de la parallèle à (BC) issue de G avec (AB) :

    $R\simeq \left[\begin{array}{c} a^2 v w\\u (c^2 v + b^2 w)\\ 0\end{array}\right].$

    Question : (RX) est parallèle à (BY) ?

    $(RX) \simeq \left[\begin{array}{c}u (c^2 v + b^2 w)\\-a^2 v w\\ a^2 v (u + v)\end{array}\right]$

    $(BY) \simeq \left[\begin{array}{c}c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w\\0\\a^2 v (u + v + w)\end{array}\right]$

    On a :

    $\left|\begin{array}{ccc} u (c^2 v + b^2 w)&-a^2 v w&a^2 v (u + v)\\ c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w&0& a^2 v (u + v + w)\\ 1&1&1 \end{array} \right|\quad =0. $

    Ainsi, $(RX)$ est parallèle à $(BY).$

    Amicalement
  • Bonjour tous
    Voici le second lemme qui me semble utile pour prouver l'existence de la configuration de Jean-Louis.
    $P$ est un point quelconque dans le plan du triangle $ABC$.
    La droite $AP$ recoupe le cercle circonscrit au triangle $BPC$ en $Q$.
    $P^*$ et $Q^*$ sont les points isogonaux respectifs des points $P$ et $Q$ dans le triangle $ABC$.
    Alors le quadrangle $(B,C,P^*,Q^*)$ est formé de points cocycliques.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118712
  • Bonsoir pappus,

    On a : $Q^{*} \simeq \left[\begin{array}{c} c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w\\ -b^2 w (u + v + w)\\-c^2 v (u + v + w)\end{array}\right].$

    Une équation barycentrique du cercle circonscrit au triangle $P^{*}BC$ est :

    $$a^2 (c^2 u v + b^2 u w + a^2 v w) y z+b^2 (-c^2 u^2 + b^2 u w - c^2 u w + a^2 v w) x z-c^2 (b^2 u^2 + b^2 u v - c^2 u v - a^2 v w) x y-b^2 c^2 u (u + v + w) x^2=0.$$

    Les coordonnées barycentriques de $Q^{*}$ vérifient cette dernière équation.

    Ainsi, le quadrangle $(B,C,P^{*},Q^{*})$ est formé de points cocycliques.

    Amicalement
  • Merci Bouzar
    Je reviendrai un peu plus tard sur ta démonstration.
    Pour le moment, voici comment je compte utiliser mes deux lemmes pour prouver l'existence de la configuration de Jean-Louis.
    A quoi bon glander plus longtemps en effet!
    Voir ma figure ci-dessous:
    Je note $\infty$ le point à l'infini de la droite $L$ et $\infty_*$ celui de la droite isogonale $L^*$.
    On a les égalités suivantes entre birapports, (en effet il est très très difficile de faire de la géométrie projective sans utiliser la notion de birapport!!):

    $$\dfrac{\overline{YA}}{\overline{YX}}=(A,X,Y,\infty)=(a',\infty_*,Y^*,Z)=(Y^*,Z,a',\infty_*)=\dfrac{\overline{a'Y^*}}{\overline{a'Z}}$$
    Jusqu'ici on ne s'est servi que du lemme 1.
    On va maintenant se servir du lemme 2 pour prouver:
    $$\dfrac{\overline{a'Y^*}}{\overline{a'Z}}=\dfrac{\overline{a'A}}{\overline{a'P^*}}$$
    Cela équivaut à montrer:
    $$\overline{a'Y^*}.\overline{a'P^*}=\overline{a'A}.\overline{a'Z}$$
    Mais $$\overline{a'Y^*}.\overline{a'P^*}=\overline{a'B}.\overline{a'C}$$
    cocyclicité du quadrangle $(B,C,P^*,Y^*)$, (lemme 2)
    Et
    $$\overline{a'B}.\overline{a'C}=\overline{a'A}.\overline{a'Z}$$
    cocyclicité du quadrangle $(A,B,C,Z)$
    Et c'est fini, il n'y a plus qu'à appliquer deux fois l'axiome de Thalès.
    On vient de montrer que:
    $$\dfrac{\overline{YA}}{\overline{YX}}=\dfrac{\overline{a'A}}{\overline{a'P^*}}$$
    Mais $$\dfrac{\overline{a'A}}{\overline{a'P^*}}=\dfrac{\overline{BA}}{\overline{BR}}$$
    (axiome de Thalès)
    Donc $$\dfrac{\overline{BA}}{\overline{BR}}=\dfrac{\overline{YA}}{\overline{YX}}$$
    Et $$RX\parallel BY$$
    (axiome de Thalès)
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118716
  • Bonne Nuit à tous et faites de beaux rêves!
    Il s'agit de démontrer le lemme 1.
    C'est trivial si on connait un minimum de géométrie projective, ce qui est un peu duraille par les temps qui courent, je le reconnais bien volontiers.
    $L$ et $L^*$ sont des $A$-céviennes isogonales.
    Le point $M$ se balade sur la droite $L$ et son isogonal $M^*$ se balade sur $L^*$.
    Il s'agit de montrer que $M\mapsto M^*$ est une homographie.
    C'est toujours la même histoire.
    On décompose la flèche $M\mapsto M^*$ en applications composantes dont on est sûr et certain d'après le défunt cours qu'elles sont des homographies.
    Et je propose la décomposition suivante:
    $M\mapsto BM=\mu\mapsto \beta(\mu)=\mu'\mapsto \mu'\cap L^*=M^*$, ici $\beta(\mu)$ est la droite symétrique de $\mu$ par rapport à la bissectrice intérieure en $B$ notée $\beta$.
    Qu'en pensez vous?
    Sans doute rien à cirer!
    Et vous avez raison!
    Que nous veut ce vieux birbe?!!!
    Mais l'application $M\mapsto \mu$ par exemple, avouez qu'on a du mal à digérer qu'elle soit une homographie.
    Et l'application $\mu'\mapsto M^*$ doit vous paraître tout aussi indigeste et pourtant elles le sont!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Les incrédules peuvent essayer de rédiger une solution en coordonnées homogènes.
    Maintenant on n' y coupe pas!
    Vous croyiez vous en tirer comme ça!!!
    Quel est l'axe de cette homographie?
    Faire la figure pour être con vaincu!118726
  • Bonjour Bouzar
    Une petite critique amicale de ta solution!
    1° Tu ne nous dis pas quel est le point de coordonnées homogènes $(u:v:w)$.
    Il y a de bonnes chances que ce soit le point $P$ mais cela irait encore mieux en le disant.
    2° Tu nous infliges et les coordonnées de $Q^*$ et l'équation homogène du cercle $P^*BC$.
    On est bien obligé de te croire!
    Mais tes lecteurs débutant en géométrie analytique auraient été bien heureux de lire ne serait-ce que l'ébauche d'un calcul!
    Evidemment tout ceci peut se montrer synthétiquement.
    Soit $M$ un point du plan et $M^*$ son point isogonal par rapport au triangle $ABC$.
    Quelle relation simple a-t-on entre les angles orientés de droites $(MB,MC)$ et $(M^*B,M^*C)$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous,

    there is a Russian proverb

    Shouting from a gun to sparrows

    which is usually used when one uses an extremely powerful thing to solve a simple problem...

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Bonjour à tous
    En ce qui concerne l'axe de l'homographie $i:L\mapsto L^*$, le mieux est encore d'avoir le simple courage de faire la figure!
    Et voilà ce que l'on obtient ci-dessous.
    L'axe de cette homographie est la droite $BC$.
    Étonnant, n'est-il pas?
    Démontrer que trois points sont alignés, c'est toujours l'extase pour certains d'entre nous.
    Cette configuration est certainement dans les petits papiers de Jean-Louis mais il la décrirait sans prononcer le nom honni d'homographie:
    La pappusienne de l'hexagone mystique $M_1M^*_2M_3M^*_1M_2M^*_3$ est la droite $BC$.
    Merci Jean-Louis pour la pappusienne avec qui j'aimerais bien me promener.
    Noter la différence entre la formulation statique de Jean-Louis et la formulation dynamique de l'homographie.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118734
  • Bonjour,
    pour préciser ma pensée,
    la figure étant première par rapport à l'énoncé est iconique et renvoie à une vision intérieure de la Géométrie....
    En renversant cet ordre, la figure devient une configuration en mouvement dans une visualisation extérieure de la géométrie...
    Un regard ou bien un point de vue...

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Mon cher Jean-Louis
    Tout d'abord merci de nous proposer ces énigmes le plus souvent si tordues que la plupart du temps, je sèche lamentablement.
    J'étais déjà bien heureux de trouver celle -là, même avec un marteau-pilon!
    Les moyens que j'ai employés sont suffisamment sophistiqués pour intéresser en eux mêmes nos lecteurs.
    Ceci dit à mon tour de critiquer ton. exercice.
    On sent bien que le résultat que tu nous demandes de montrer est un peu artificiel car au lieu de projeter sur la droite $AB$ parallèlement à $BC$, tu aurais pu le faire sur n'importe quelle $A$-cévienne.
    En fait tout revient à montrer le parallélisme rouge $P^*X\parallel a'Y$ sur ma figure ci-dessous, donc à comparer des rapports segmentaires sur $L$ et $L^*$.
    Pour passer de l'une à l'autre droite, je ne voyais que cette homographie isogonale, d'où ma démonstration car je n'ai fait que tirer sur la ficelle. Il reste quand même à montrer le lemme 2 de façon un peu moins calculatoire que celle de Bouzar.
    J'essaye maintenant de deviner ta propre démonstration.
    J'ai utilisé mon code de couleur habituel pour suggérer le parallélisme bleu $Pa'\parallel XY^*$ et le parallélisme violet
    $PP^*\parallel YY^*$
    Peut-être as-tu montré ces deux parallélismes bleu et violet d'abord, le parallélisme rouge en résultant d'après le théorème de Pappus parallèle?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus118750
  • Bonsoir pappus,
    merci pour tout...

    J'avais par le passé étudié ta dernière configuration avec une variante

    http://jl.ayme.pagesperso-orange.fr/vol23.html puis Droite d'Euler généralisée p. 19-32.

    Pour ma preuve:
    1. le cercle circonscrit au triangle AGR
    2. T le second point d'intersection de ce cercle avec (O)
    3. la tangente à ce cercle en T
    4. le théorème de Reim
    5. le théorème de Pascal
    6. Une chasse angulaire simple

    Next on my site...

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Bonjour à tous
    Je demandais la relation simple existant entre les angles orientés de droites $(MB,MC)$ et $(M^*B,M^*C)$ où $M^*$ est l'isogonal de $M$ dans le triangle $ABC.\qquad$
    Là voici:
    $$ (MB,MC)+(M^*B,M^*C)=(AB,AC)\qquad$$
    Comment la démontrer?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Mon cher Jean-Louis,

    Lorsqu tu dis "which is usually used when one uses an extremely powerful thing to solve a simple problem... " c'est un peu limite de l'exagération. Toute preuve est bonne à prendre.

    Sincèrement
  • Bonjour,
    ce problème en p. 16
    et quelques exercices sur le point de Lemoine

    http://jl.ayme.pagesperso-orange.fr/Docs/63. 1. Problemes sur le point de Lemoine.pdf

    Sincèrement
    Jean-Louis
  • Bonjour à tous
    Curieux que personne ne veuille sortir des axiomes de Thalès et de Pythagore pour s'intéresser aux mystères sacrés de l'isogonalité!
    Il s'agit de montrer l'égalité angulaire:
    $$ (MB,MC)+(M^*B,M^*C)=(AB,AC)\qquad$$
    où les points $M$ et $M^*$ sont isogonaux dans le triangle $ABC$.
    Il est vrai qu'il s'agit d'angles orientés de droites et qu'en dehors des angles de $0°$, $30°$, $45°$, $90°$, $105°$, $120°$, $135°$, $150°$, $180°$ plus ou moins définis vaille que vaille, on ne sait guère grand chose de plus sur les autres dans notre belle république.
    Essayons quand même!
    $(MB,MC)=(MB,BC)+(BC,MC),\quad$ Merci Michel.
    $(MB,BC)=-(M^*B,BA),\quad$, symétrie par rapport à la $B$-bissectrice $\beta$.
    $-(M^*B,BA)=(BA,M^*B),\quad$ passage à l'opposé.
    $(BC,MC)=-(CA,M^*C),\quad$ symétrie par rapport à la $C$-bissectrice $\gamma$
    $-(CA,M^*C)=(M^*C,CA),\quad$ passage à l'opposé.
    Ainsi:
    $(MB,MC)=(BA,M^*B)+(M^*C,CA)\qquad$
    Mais
    $(BA,M^*B)=(AB,AC)+(AC,M^*B),\quad$ Merci Michel
    Donc
    $(MB,MC)=(AB,AC)+(AC,M^*B)+(M^*C,CA)\qquad$
    Mais
    $(AC,M^*B)+(M^*C,CA)=(M^*C,M^*B)\qquad$ Merci Michel
    Ainsi
    $(MB,MC)=(AB,AC)+(M^*C,M^*B)\qquad$
    Donc:
    $(MB,MC)+(M^*B,M^*C)=(AB,AC)+(M^*C,M^*B)+(M^*B,M^*C)$
    Mais $(M^*C,M^*B)+(M^*B,M^*C)=(M^*C,M^*C)=\varpi\quad$ élément neutre du groupe additif des angles orientés de droites, Merci Michel
    Et finalement:
    $$(MB,MC)+(M^*B,M^*C)=(AB,AC)\qquad$$
    C'est à se demander où je suis allé chercher tout ça!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Et le lemme 2 dans tout ça?
    Madre de Dios, il va falloir le montrer!118960
  • Bonsoir, cher Pappus,
    Grand merci d'avoir pris la peine et le temps de détailler à ce point la démonstration de cette relation !
    Ce qui est pour moi le plus difficile, c'est de "voir" un angle orienté comme (BC, MC), par exemple ...
    En fait, non, je viens de m'en rendre compte et d'en avoir confirmation dans LH : (BC, MC) = (CB, CM) !
    Mais quand même, j'ai vraiment du mal à "voir" le résultat, dans la mesure où, si je reprends les angles "camembert"
    équivalents <BMC et <BM*C, j'ai l'impression que leur somme est égale à <BAC + pi ...
    Et j'avoue que je n'arrive pas à comprendre les deuxième et troisième égalités pour lesquelles tu remercies Chasles, et notamment pourquoi tu passes, dans la deuxième, de "BA" à "AB", et dans la troisième, de "CA" à "AC" ...
    Bien amicalement
    JLB
    PS : Ayant fait la figure jointe, mon impression est devenue certitude ... et démontrée !
    (l'angle en A vaut 57,41°)118990
    118994
  • Mon cher Jelobreuil
    Tu me rappelles ma jeunesse acnéique où j'attrapais de monstrueux torticolis à essayer de voir les angles orientés!
    J'ai cessé d'avoir mal non pas en avalant des dolipranes mais en apprenant la théorie des angles orientés de droites, tout simplement.
    C'est ainsi qu'il existe des angles orientés de droites qui ne possèdent pas de mesure!
    Tu te rends compte du progrès!
    Plus besoin d'avoir des maux de tête à essayer de deviner leurs mesures pour pouvoir les additionner.
    Ils n'en ont pas.
    Un angle orienté de droites, c'est tout simplement un couple de droites $(D_1,D_2)$, une première droite $D_1$ et la seconde $D_2$
    Nicolas Bourbaki a montré que l'ensemble de ces angles avait une structure de groupe commutatif, noté additivement.
    Merci, Merci Nicolas.
    C'est bien pratique mais aussi embêtant!
    Il faut savoir ce qu'est un groupe et dans ce cas particulier du groupe des angles orientés de droites, il faut en connaître la structure c'est à dire savoir additionner des angles de droites.
    Et puis ces angles sans mesures et qui forment un groupe, on peut leur en donner de la mesure si on le veut bien
    C'est encore une autre histoire avec plein de passages au quotient pour arranger les choses!
    Cela ne s'apprend pas en cinq minutes, il faut en baver un peu avant de les maitriser et je comprends les agrégatifs qui se défilent comme ils peuvent devant les leçons sur les angles!
    Bref les angles, c'est peut-être une affaire trop sérieuse pour être laissée aux géomètres.
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bien cher Pappus,
    J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais je trouve que ces objets mathématiques plutôt algébriques que sont les angles orientés, avec leur structure de groupe commutatif, ne sont vraiment pas adaptés pour la géométrie, telle que je la comprends et l'apprécie ... Comme tu dis, les angles, de ce point de vue "bourbakiste", sont vraiment trop compliqués pour les géomètres lambda ...
    Mais j'aimerais bien, quand même, comprendre pourquoi et comment, selon toi, la somme de deux angles obtus égale un angle aigu ? (je sais, je reste au ras des pâquerettes, mais comme c'est mon niveau habituel ...)
    Bien amicalement
    JLB
  • Mon cher Jelobreuil
    Je viens de m'apercevoir que dans le Lebossé-Hémery de la classe de Seconde, il y avait une tentative de définition des angles orientés.
    Dès la classe de Seconde, tu te rends compte!
    C'est à dégouter nos agrégatifs d'aujourd'hui!
    On va faire une expérience ensemble et voir ce que cela donne.
    Je sais déjà que tu n'apprécies que les vénérables angles camemberts mesurés avec l'antique rapporteur.
    La notation $\widehat{BMC}$ que tu connais désigne un angle camembert.
    Voilà comment Lebossé-Hémery en Seconde définissait l'angle orienté $(MB,MC)$.
    1° $$(MB,MC)=+\widehat{BMC}\qquad$$
    si $M$ se trouve dans le demi-plan limité par la droite $BC$ contenant $A$.
    2° $$(MB,MC)=-\widehat{BMC}\qquad$$
    si $M$ se trouve dans le demi-plan limité par la droite $BC$ ne contenant pas $A$.
    Le triangle $ABC$ partage le plan en sept régions.
    Tu me détermines les valeurs prises par la fonction:
    $$M\longmapsto (MB,MC)+(M^*B,M^*C)-(AB,AC)\qquad$$
    dans chacune de ces sept régions.
    Je suggère donc fortement que cette fonction est localement constante!
    Une fois que tu auras fait cela, on pourra méditer sur le résultat trouvé!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour, cher Pappus,
    Et merci pour ta patience à mon égard !
    Et je m'aperçois qu'en fait, j'ai bien dû apprendre ces notions et les comprendre, mais c'était il y a 52 ans ! En effet, j'ai passé le Bac C en 1969. J'ai retrouvé et récupéré, il y a deux ans, les manuels de mathématiques dont je m'étais servi, correspondant au programme de 1966 : le premier chapitre de géométrie portait sur ... les birapports ! Inutile de te dire que j'avais totalement oublié jusqu'à l'existence de ce chapitre !
    Bref, je viens de regarder, dans le Lebossé-Hémery de Seconde et dans mon Lespinard-Pernet de Terminale, ce qu'il en est des angles orientés de droites, à ne pas confondre avec les angles orientés "tout court" !
    Je vais essayer de faire l'exercice que tu me proposes ...
    Bien amicalement
    JLB
    PS adressé à la modération : n'est-ce pas "éthiquement" gênant de continuer cet échange avec Pappus dans cette discussion initiée par Jean-Louis sur un sujet moins "basique" ?
  • Mon cher Jean-Louis
    On sait maintenant que j'ai résolu l'exercice avec un marteau-pilon.
    Il ne faut pas exagérer.
    Bien sûr ces moyens peuvent paraître compliqués pour ceux qui se contentent des axiomes de Thalès et de Pythagore mais ils ont été trouvés par nos anciens eux-mêmes justement pour se faciliter la tache.
    En ne les enseignant plus, on se prive donc d'outils précieux, on sabote l'enseignement de l'algèbre elle même, on sabote aussi l'histoire de la géométrie mais il faut bien dire que l'enseignement de l'Histoire en général (et donc de notre Histoire en particulier) n'est pas mieux loti et on est devenu la risée du monde entier!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Mon cher Jelobreuil
    Excuse moi, je me suis trompé!
    Il y a plus de régions que prévu!
    Le plan est partitionné en $10$ régions et non $7$ par les côtés du triangle $ABC$ et son cercle circonscrit.
    C'est donc un travail un peu fastidieux qui t'attend si tu as le courage de le mener à bien.
    Tu comprendras alors pourquoi l'usage des angles orientés permet d'éviter l'étude de ces $10$ cas particuliers et leurs $10$ preuves du style de celle que tu nous as infligée en la remplaçant par une seule au moyen d'une unique formule, celle que j'ai donnée!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119092
  • Bonjour à tous
    Voyons maintenant comment cette égalité angulaire entraine le lemme n°2 et donc l'exercice de Jean-Louis.
    Je reprends ci-dessous la figure que j'ai déjà donnée un peu plus haut.
    Par hypothèse le quadrangle $(B,C,P,Q)\ $ est formé de points cocycliques.
    Ce qui se traduit par l'égalité entre angles orientés de droites:
    $$(PB,PC)=(QB,QC)\qquad$$
    Mais
    $$(P^*B,P^*C)=(AB,AC)-(PA,PB)=(AB,AC)-(QB,QC)=(Q^*B,Q^*C)\qquad$$
    Et le quadrangle $(B,C,P^*,Q^*)\ $ est formé de points cocycliques.
    $CQFD$
    Bien sûr les moyens utilisés sont sophistiqués mais la solution de l'exercice de Jean-Louis qui en découle, est ultra rapide et si on ne connait pas ces moyens, on ne peut pas dire qu'on maitrise la géométrie.
    Ce lemme n° 2 amène à se poser plusieurs questions:
    1° Quels sont les cercles du plan qui sont transformés en cercles par la transformation isogonale?
    2° Quels sont les cercles du plan globalement invariants par la transformation isogonale?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119098
  • Bonne Nuit à tous et faites de beaux rêves
    Sur la formule:
    $$ (MB,MC)+(M^*B,M^*C)=(AB,AC)\qquad$$
    il est clair que les cercles du faisceau de cercles à points de base $B$ et $C$ sont transformés en un autre cercle de ce faisceau, mis à part le cercle circonscrit qui s'échange avec la droite de l'infini.
    Les deux autres faisceaux, à savoir le faisceau de cercles à points de base $C$ et $A$ et le faisceau de cercles à points de base $A$ et $B$ sont eux aussi globalement invariants mais sont ils les seuls?
    Pour le savoir, il faut utiliser les coordonnées barycentriques si chères à notre ami Bouzar!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    Sur la figure ci-dessous, j'ai tracé un cercle $\Gamma$ passant par $B$ et $C$.
    Ensuite j'ai tracé le cercle $\Gamma^*\ $ image du cercle $\Gamma\ $ par isogonalité.
    Le cercle $\Gamma^*\ $ passe par les points $B$ et $C$.
    $(P,Q,R)$ est un triplet de points inscrit dans $\Gamma.\ $
    Son image $(P^*, Q^*, R^*)\ $ est un triplet de points inscrit dans $\Gamma^*.\qquad$
    Montrer que les triangles $PQR\ $ et $P^*Q^*R^*$ sont indirectement semblables!
    Bof!
    On peut vivre sans, d'autant plus que les similitudes ont disparu!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
    PS
    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues.119164
  • Bonjour,

    Voilà, avec Morley circonscrit.
    On définit $\Gamma$ par son centre $\Omega(\omega)$ où $\omega=(b+c)t$, $t$ étant un paramètre réel.
    On trouve la similitude de centre le point A et d'équation complexe:
    $$s:z \mapsto \dfrac{-abc\space\overline{z}+a(b+c)t+bc}{(b+c)t}$$
    % Pappus - 21 Mars 2021 - Deux parallèles
    
    clc, clear all, close all
    
    syms a b c
    syms aB bB cB % Conjugués
    
    aB=1/a; % Morley circonscrit
    bB=1/b;
    cB=1/c;
    
    s1=a+b+c; % Fonctions symétriques de a,b,c
    s2=a*b+b*c+c*a;
    s3=a*b*c;
    
    %-----------------------------------------------------------------------
    
    syms t real
    
    syms z p q
    
    % On obtient F(z) en écrivant que (z-om)*(zB-omB)=(b-om)*(bB-omB)
    % où om=(b+c)*t est le centre de Gamma, puis en résolvant
    % par rapport à zB.
    % zB=F(z) est donc équivalent à "Z(z) est sur Gamma".
    
    F(z)=((b+c)*t*z - (b+c)^2*t + b*c)/(b*c*(z-(b+c)*t));
     
    pB=F(p); % Pour que P et Q soient sur le cercle Gamma
    qB=F(q); % de centre om=(b+c)*t passant par B et C
    
    [pstar pstarB]=TransfoIsogonale(s1,s2,s3,p,pB);
    [qstar qstarB]=TransfoIsogonale(s1,s2,s3,q,qB);
    
    K=Factor((qstar-pstar)/(qB-pB)); % Rapport éventuel
    
    % On trouve K=-a*b*c/((b+c)*t)
    % K est indépendant de P e Q, donc constant sur le cercle Gamma
    % On a donc une similitude indirecte
    
    %-----------------------------------------------------------------------
    
    %  Equation et centre de la similitude
    
    syms zB
    
    [A B C]=SimilitudeIndirecte(p,q,pstar,qstar,pB,qB,pstarB,qstarB);
    
    A=Factor(A);  % La similitude a pour équation
    B=Factor(B);  % z ---> A*zB + B
    C=Factor(C);  % C est le centre s'il existe
    
    % On trouve:
    % A = -a*b*c/((b+c))*t;
    % B = (a*(b+c)*t+b*c)/((b+c)*t);
    % C = a;
    
    % On a donc la similitude indirecte de centre le point A(a):
    
    G(z,zB)= -a*b*c/((b+c)*t) * zB + (a*(b+c)*t+b*c)/((b+c)*t);
    
    % On vérifie:
    
    NulP=Factor(pstar-G(p,pB))
    NulA=Factor(a-G(a,aB))
    
    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol!
    Effectivement c'est une similitude indirecte de centre $A$.
    Quelles en sont les droites invariantes?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir,

    Les droites invariantes de cette similitude sont les deux droites d'équations $z - ar \overline{z} + r-a = 0$, où $r$ est une racine carrée de $bc$.
    Elles joignent $A$ aux milieux des deux arcs joignant $B$ et $C$ sur le cercle circonscrit au triangle $ABC$ (je ne sais pas faire un arc au dessus en $\LaTeX$).

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol.
    Pour parler comme dans l'ancien temps, ce sont tout bêtement les bissectrices intérieure et extérieure de l'angle camembert $\widehat{BAC}.\qquad$
    Plus précisément la bissectrice intérieure est l'axe de cette similitude.
    Quelle est la correspondance entre les centres des cercles $\Gamma$ et $\Gamma^*$ sur la médiatrice de $BC?\qquad$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonsoir,

    $z \mapsto \dfrac{bc}{z}$

    Cordialement,

    Rescassol
  • Bonsoir Rescassol et pappus
    Pour l'arc, tu peux utiliser ceci : $ \overset{\frown}{AB}$ : \overset{\frown}{AB}.
    Amicalement.

    [Ou même $ \overset{\displaystyle\frown}{AB}$ : \overset{\displaystyle\frown}{AB}. ;-) AD]
  • Merci Bouzar!
    Pas moyen d'avoir un arc un peu plus grand?
    @Rescassol
    Tout bêtement, c'est la restriction à la médiatrice de $BC$ de l'inversion par rapport au cercle circonscrit au triangle $ABC$ mais il est vrai que l'inversion a pour toujours disparu de nos mémoires!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus
  • Bonjour à tous
    En cours de route, nous avons rencontré ces transformations:
    $f_A:M\mapsto M_A,\ $ $f_B:M\mapsto M_B,\ $ $f_C:M\mapsto M_C.\qquad$
    définies sur la figure ci-dessous.
    On note $*:M\mapsto M^*\ $ la transformation isogonale.
    Montrer que les transformations $f_A,\ $ $f_B,\ $ $f_C,\ $ $*\ $ commutent deux à deux et que leurs produits deux à deux sont des transformations circulaires!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119216
  • Bonjour,

    Voilà, Pappus:
    syms m mB z
    
    [pam qam ram]=DroiteDeuxPoints(a,m,aB,mB);
    
    [o oB R2]=CercleTroisPoints(b,c,m,bB,cB,mB);
    
    zB=-(pam*z+ram)/qam;
    
    Nulz=Factor((z-o)*(zB-oB)-R2);
    
    Eqz=numden(Factor(Nulz/(z-m)));
    
    Eqz=collect(Eqz,z)
    
    % On trouve:
    
    z=((b*c-a*(b+c))*m*mB - s3*a*mB^2 + a*m + s2*a*mB - (a^2+b*c))/((a*mB-1)*(b+c-m-b*c*mB));
    
    zB=Factor(-(pam*z+ram)/qam)
    
    FA(m,mB)=z;
    FAB(m,mB)=zB;
    
    [mp mpB]=TransfoIsogonale(s1,s2,s3,m,mB);
    
    F(m,mB)=mp;
    FB(m,mB)=mpB;
    
    %-----------------------------------------------------------------------
    
    z1=FA(F(m,mB),FB(m,mB)); 
    z1B=FAB(F(m,mB),FB(m,mB));
    
    z2=F(FA(m,mB),FAB(m,mB));
    z2B=FB(FA(m,mB),FAB(m,mB));
    
    Nul=Factor(z1-z2)     % Égal à 0.
    NulB=Factor(z1B-z2B)  % Aussi.
    
    % Donc z1=z2, c'est à dire que F et FA commutent
    
    % On trouve z1 = z2 = (a*(b+c)-b*c - a*m)/(a - m)
    
    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol
    C'est difficile de déchiffrer tes calculs et ton langage codé dont tu devrais faire le bilan en $\LaTeX$ de temps à autre!
    Je retiens ta dernière ligne que je réécris de la façon suivante
    $$\varphi_A:m\mapsto \dfrac{a*(b+c)-b*c - a*m}{a - m}\qquad$$
    C'est bien une transformation circulaire, à savoir la (plus que défunte) transposition circulaire de pôle $A$ échangeant $B$ et $C$.
    En fait la figure ci-dessous que j'ai déjà donnée il y a quelques messages, illustre les relations:
    $$ *\circ f_A=f_A\circ *=\varphi_A\qquad$$
    Comment montrer cela au moyen d'une chasse aux (défunts) angles orientés si chers à notre ami Jelobreuil?
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119270
  • Bonjour à tous
    On se doute que la chasse aux angles orientés est d'une trivialité désolante!
    Encore faut-il la faire!
    Et surtout, surtout, connaître un minimum minimorum de géométrie circulaire.
    Ce qui est pratiquement impossible aujourd'hui.
    La démonstration de Rescassol est basée sur l'écriture homographique en complexes des transformations circulaires.
    Voici la mienne plus synthétique basée sur un exposé de la géométrie circulaire tel qu'on peut le trouver dans le livre d'Iliovici-Robert dont j'ai déjà dit le plus grand bien.
    Il s'agit de montrer par l'utilisation des angles orientés de droites que les triangles $ACP\ $ et $AQ^*B\ $ sont directement semblables.
    Cela, en principe, était faisable par un bachelier des années 1945-50.
    On se doute qu'aujourd'hui, c'est devenu mission impossible!
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119278
  • Bonjour,

    Oui, Pappus, j'étais un peu pressé hier.
    Mon code Matlab, en Morley circonscrit, venait après le code donné plus haut dans le fil.
    Je commence par chercher l'équation complexe de la droite $(AM)$ et le cercle circonscrit au triangle $BCM$, puis leur point d'intersection autre que $M$.
    J'obtiens $z=FA(m)=\dfrac{(bc-a(b+c))m\overline{m} - s_3a\overline{m}^2 + am + s_2a\overline{m} - (a^2+bc)}{(a\overline{m}-1)(b+c-m-bc\overline{m})}$.
    C'est l'application $F_A:M\mapsto M_A$, notée $FA$ dans le code.
    Je fais de même pour la conjuguée $FAB$.
    Ensuite, je calcule $F:M\mapsto M'$ l'expression de la transformation isogonale par rapport au triangle $ABC$ ainsi que la conjuguée $FB$ (on a $M'(mp)$).
    Il n'y a plus qu'à calculer $z_1=(F_A\circ F)(m)$ et $z_2=(F\circ F_A)(m)$ et constater qu'ils sont égaux (ainsi que les conjugués pour vérification).
    Et je trouve bien $\phi_A:m\mapsto\dfrac{am-(a(b+c)-bc)}{m-a}$ qui est ce que tu dis.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Merci Rescassol pour ces précisions!
    Allons y pour la triviale chasse aux angles:
    1°$(AP,AC)=(AB,AP^*)=(AB,AQ^*),\ $ $A$-isogonalité des céviennes $AP$ et $AP^*\ $ et alignement des points $A,\ $ $P^*,\ $ $Q^*.\qquad$
    2°$(CP,CA)=(CB,CP^*),\ $ $C$-isogonalité des céviennes $CP\ $ et $CP^*.\qquad$
    $(CB,CP^*)=(Q^*B,Q^*P^*)=(Q^*B,Q^*A)\ $, cocyclicité du quadrangle $(B,C,P^*,Q^*)\ $ et alignement des points $A\ $, $P^*\ $,$Q^*\qquad$
    Finalement
    $(CP,CA)=(Q^*B,Q^*A)\qquad$
    Il en résulte que les triangles $ACP\ $ et $AQ^*B\ $ sont directement semblables.
    Vient maintenant le raisonnement de la défunte géométrie circulaire proprement dit.
    La similitude directe $ACP\mapsto AQ^*B$ est une transformation circulaire directe qui fixe le point à l'infini $\infty.\qquad$
    On a l'égalité suivante entre birapports, (il est très très difficile de faire de la géométrie projective sans parler de birapport!):
    $(A,C,P,\infty)=(A,Q^*,B,\infty),\ $ conservation du birapport par une transformation circulaire directe.
    $(A,Q^*,B,\infty)=(B,\infty,A,Q^*),\ $ groupe du birapport: faut savoir ce qu'est un groupe, faut savoir ce qu'est un birapport et faut savoir ce qu'est le groupe du birapport, c'est beaucoup trop demander à notre époque médiévale!
    $(B,\infty,A,Q^*)=(\infty,B,Q^*,A),\ $ groupe du birapport: faut savoir ce qu'est un groupe, faut savoir ce qu'est un birapport et faut savoir ce qu'est le groupe du birapport, c'est beaucoup trop demander à notre époque médiévale!
    Finalement:
    $$(A,C,P,\infty)=(\infty,B,Q^*,A),\ $$
    Ce qui prouve qu'il existe une transformation circulaire directe échangeant $A$ et $\infty$, envoyant $C$ sur $B$ et $P$ sur $Q^*$, i.e:
    $$\varphi_A(P)=Q^*$$
    Amicalement
    [small]p[/small]appus119280
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