Nouvelle règlementation sur les calculettes

Il y aurait une nouvelle règlementation sur les calculatrices pour les examens de 2018.
Seules les calculatrices ayant un mode "Examen" seraient autorisées.

C'est un truc de premier avril? B-)-

http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/08/triche-bac-ministere-va-bloquer-les-calculatrices-ca-craint-258550

Réponses

  • bonjour

    les responsables des examens s'y prennent longtemps à l'avance
    pour ne pas prendre à la gorge les élèves et leurs professeurs!

    quant aux fabricants de calculatrices on peut faire confiance en leurs facultés d'adaptation...
    espérons tout de même que la pratique des math ne se réduira pas à une simple manipulation de touches

    cordialement
  • Ça a l'air sérieux : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87354.
    Les vendeurs de calculatrices doivent être heureux.

  • Et les petits hackers aussi. Pirater le mode Examen va devenir le must du hacking. B-)-


    Avoir une calculatrice qui semble être en mode examen et qui pourtant est bourrée d'antisèches ca va être tendance.
    Il y a du fric à se faire pour celui ou celle qui aura une méthode pour ça. :-D
  • Et une règle absurde de plus dans ce pays de moutons gouvernés par des cinglés. Mais j'entends déjà le troupeau d'ovins dire "ah bah c'est comme ça on n'y peut rien" et continuer de se reproduire bêtement.
  • Bonsoir,

    cette nouvelle lubie sur les calculatrices est (outre l'objectif avoué d'enrichir Casio et TI...) d'autant plus stupide que ça fait bien maintenant vingt ans que les profs de maths sont tenus (par les textes officiels !) de former leurs élèves aux "délices" de la programmation des dites calculatrices...
    Bref, cette nouvelle règle absurde nous fait revenir une bonne vingtaine d'années en arrière, bravo les "décideurs" (= les IGEN) !!
    A noter que, pour l'instant, cette nouvelle lubie ne concerne que les classes de l'enseignement scolaire (= s'arrêtant en Terminale) et qu'il nous reste encore deux ou trois années de répit pour les classes post-bac (bts, prépas) de l'enseignement secondaire.

    Vivement la retraite !!
  • Ce n'est malheureusement pas une blague... et vous pouvez avoir plus de détails techniques à cette adresse et plus de commentaires à cette autre.
  • Ca va être dur pour les candidats de se concentrer avec cette diode rouge qui clignote. :-D

    Si je comprends bien le texte de la circulaire qui est reproduit, en partie, sur le forum TI dont il y a des liens ci-dessus il ne s'agit pas d'interdire les calculatrices programmables.


    PS:
    Il suffit de coller une led rouge clignotante sur ta calculatrice et tu es tranquille pour tricher. B-)
  • @FdP : J'avais tapé un pamphlet répondant à ta question qu'il ne m'a pas été possible d'envoyer. Sans doute juge-t-on préférable de mettre sous silence un gars qui non content de démontrer l'hypothèse de Riemann généralisée remet en cause les fondements mêmes de la société dégueulasse dans laquelle on "évolue".
  • sylvain a écrit:
    Et une règle absurde de plus dans ce pays de moutons gouvernés par des cinglés. Mais j'entends déjà le troupeau d'ovins dire "ah bah c'est comme ça on n'y peut rien" et continuer de se reproduire bêtement.

    Et vous Sylvain qu'allez-vous faire puisqu'apparemment vous n'allez pas bêler "ah bah c'est comme ça on n'y peut rien" ?
    J'imagine que vous allez entamer une action pour que cette règle absurde ne soit pas appliquée.

    Tenez-moi au courant, je serai très heureux de vous accompagner dans votre démarche et j'ai un réseau non négligeable d'amis et connaissances qui seraient aussi partants : nous nous battons depuis plusieurs années contre les réformes successives de l'EN (jusqu'à présent sans succès, mais nous ne baissons pas les bras :-)). Plus on est, plus ça de chance de marcher et d'ailleurs, j'imagine que déjà sur ce forum, il y aura surement du monde pour vous suivre.
    Que proposez-vous ?
  • La création d'un diplôme parallèle (comme le BC calculus aux states) est devenue amha une urgence absolue.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Est-ce normal qu'on puisse blinder sa calculatrice d'anti-sèches?
    A cette question il me semble, à mon humble avis, que cela amène deux réponses:
    Soit on autorise les notes de cours et les sujets d'examens en tiennent compte.
    Soit on se donne les moyens qu'une calculatrice ne puisse plus contenir tout le cours de mathématiques.
    C'est semble-t-il la dernière réponse qui a été préférée à la première. Bien que dans le passé il me semble me rappeler qu'au bac, sauf erreur, les formulaires furent autorisées.



    Sylvain:

    Parfois le forum est capricieux. Quand à la suite de l'envoi d'un message tu obtiens une page d'erreur avec des signes cabalistiques, une méthode que j'ai toujours vue fonctionner: tu mets un mot à la place du message et tu corriges ton message en mettant le texte que tu voulais voir. C'est étrange mais ça marche.
  • On peut sans doute déplorer que le mode "Examen" d'une calculette ne l'empêche pas de réaliser des intégrations symboliques de fonctions rendant triviales les questions qu'on trouve souvent au bac en mathématiques: donner une primitive de... ou même le calcul exact d'une intégrale définie.
  • Evidemment, ce sont les constructeurs qui vont s'en mettre plein les poches. Mais ça parait assez logique qu'on veuille éviter la transmission d'informations entre l'extérieur et la salle d'examen.

    Aleg : je ne vois pas en quoi c'est un retour en arrière. Les candidats seront toujours amenés à programmer, a priori...
  • Je suis plutôt content de la direction que l'on prend au niveau des calculatrices. Et tant pis pour ceux qui auraient eu leur bac en trichant. A la limite le mieux serait sans calculatrice ou seulement collège. Pour ce qui est des logs ou des probas, une table ou quelques valeurs importantes.

  • Ils pourront jouer sur deux tableaux.

    D'un côté les calculatrices homologuées avec le mode Examen.
    De l'autre, des calculatrices débridées avec un faux mode d'Examen pour tricher tranquillement en payant le surcoût du débridage ou de l'achat d'un modèle "pirate".
    Il va y avoir du fric à ramasser, c'est clair. B-)-
  • Certains disent que le supérieur est épargné. C'est peut-être vrai pour les mathématiques. Mais mon frère a intégré centrale (Paris) grâce à des épreuves de physique et physique-chimie qui demandaient beaucoup de questions de cours. Hors il est nul en physique (et fait d'ailleurs tout pour suivre le moins de cours de physique possible à centrale), ne l'a presque pas travaillée pendant sa spé (il n'allait ni en TP ni en TD) car il visait le concours ENS Info (qu'il a râté). Comment a-t-il eu de si bonnes notes à des épreuves qui demandaient de restituer des démonstrations et exercices classiques qu'il ne connaissait pas ? Ben grâce à tout le cours et les exos qu'il a réussi à mettre dans sa calculette, et qu'il a recopié. Vous me direz qu'il y a les oraux, là c'est vrai faut avoir un peu plus de chance. Juste pour rigoler, aux Mines (non admissible), à l'X (non admissible) et à l'ENS (admissible à Cachan) ses notes ne dépassent jamais 5 en physique (dont un 1,5 aux mines), soit trois fois moins qu'à centrale. Il a également eu des notes pas mauvaises en maths et en français, mais sans sa calculatrice il aurait eu au mieux une admissibilité à centrale Marseille. Après, il est vrai que c'est les règles du jeu, que ce n'est pas de la triche (puisque le matériel étant capable de faire ça est explicitement autorisé) et je suis très heureux pour lui, si cela se trouve, tout le monde avait son cours entier de physique dans sa calculatrice et il n'a pas plus démérité qu'un autre.
  • Pas sûr que le supérieur soit épargné. Du moins, j'ai cru comprendre que c'était également valable pour les concours de l'EN.
  • Je ne comprends pas pourquoi on n'interdit tout simplement pas la calculatrice en math.
    En physique, c'est différent, il y a les applications numériques où la calculette est indispensable.
  • On veut faire de plus en plus d'algorithmique. C'est peut-être l'idée...
  • Je ne comprends pas pourquoi on n'interdit tout simplement pas la calculatrice en math.

    On pourrait faire l'inverse, apprendre aux élèves à se servir des calculettes pour faire mieux que ce qui se fait à la main, à utiliser correctement les ressources (livres, internet), à travailler en équipe ce qu'ils devront faire dans la vie réelle pour la plus part d'entre eux.
    Pourquoi se focaliser sur les calculettes, à moins que se soit pour détouner l'attention? :-D
    En physique, c'est différent, il y a les applications numériques où la calculette est indispensable.

    Au lycée? Des applications numériques, non sérieusement très peu de programmation donc pas d'applications numériques... au plus quelques vagues calculs.
    A la limite pas la peine que les élèves donnent les résultats pendant une intero, ils peuvent faire leurs 2 3 calculs pendant la correction avec l'aide du prof si ils n'y arrivent pas.
    Je suis plutôt content de la direction que l'on prend au niveau des calculatrices

    Au vu du niveau faible en algorithmique, je crois que l'on devrait en faire plus, beaucoup plus.

  • Pourquoi faire? Tu veux que tous les bacheliers deviennent développeur? 8-)

    [ Restons dans le sujet, s'il te plaît Fdp ! jacquot ]
  • Pourquoi faire? Tu veux que tous les bacheliers deviennent développeur?

    Et les maths c'est pour faire...?
    Pas grand chose pour la majorité des gens y compris ceux qui ont fait des études avec des maths!

    Un développeur n'a pas de raison d'être un crack en algorithmique!
    Son travail n'est pas de faire de l'implémentation d'algorithmique toute la journée et lorsqu'il doit coder il utilise un framework qui cache la plomberie.
    Sérieusement quel est le pourcentage de développeur qui peut facilement implémenter un SHA1, HTTPS, de la 3D?

    Même les tris sont dans les bibliothéques de tous les langages de programmations courants.
  • Des collègues ont reçu leur calculette avec ce mode.
    On a remarqué qu’à la sortie du mode examen, elle perd tout ce qui y avait été stocké.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • C'est une version moderne du ‹‹recopier 100 fois pour demain›› :-D

  • Un développeur qui n'arriverait pas à voir en un coup d'oeil ce que font les algorithmes schématisés qu'on voit dans les sujets de bac (et de CAPES semble-t-il aussi) est un développeur plus qu'incompétent qui serait la honte de la profession pour le moins. B-)-

    Je ne comprends pas très bien l'intérêt d'avoir introduit un peu d'algorithmique en classe de mathématiques hormis le fait que l'industrie du services informatiques veut de la "viande fraîche" constamment renouvelée et que les vendeurs de calculatrices vendent des modèles de plus en plus sophistiqués que ne savent pas utiliser la plupart des élèves (il faut lire la notice, c'est trop dur, trop fatiguant pour la plupart des gens. Pensez à l'acronyme souvent utilisé, RTFM* !)

    Ce temps passé à étudier/réaliser des petits schémas d'algorithmiques pourrait être utilisé à faire autre chose de plus utile de mon point de vue.
    Sérieusement quel est le pourcentage de développeur qui peut facilement implémenter un SHA1, HTTPS, de la 3D?
    Si tu donnes un shématique des algorithmes en question, un développeur te les implémentera dans un langage de programmation donné. Il ne comprendra pas nécessairement pourquoi ça marche mais ce n'est pas son problème.
    Son problème est un problème d'implémentation efficace et rien d'autre.
    Même les tris sont dans les bibliothéques de tous les langages de programmations courants.

    Tu crois qu'on paie un développeur pour réinventer la roue sur chaque projet informatique?
    Tu crois qu'on paie un ingénieur qui conçoit des ponts pour vérifier que tous les principes qu'il applique sont fondés?
    Un développeur comme n'importe quel ingénieur est un utilisateur des mathématiques et rien d'autre (c'est déjà pas si mal)


    *: Read the f*cking manuel.
  • Ce que je propose ? La version EN de la désobéissance civile prônée par Gandhi. Ce que faisait ma mère instit qui n'hésitait pas à dire à l'inspecteur "je suis payée pour que les élèves aient le niveau requis au collège". Évidemment tout le monde n'a pas une telle force de caractère...

  • Donc aller à un examen avec une calculatrice pleine d'anti-sèches ou pas, mais non conforme aux modèles autorisés?

    Si tu fais ça au bac, les surveillants sont des profs' et le nombre d'élèves qu'ils doivent surveiller dans une salle n'est pas très important, ils s'apercevront que ta calculatrice n'est pas autorisée car il n'y a pas de voyant rouge qui clignote. Si c'est avant le début de l'épreuve ça passera mais si c'est pendant tu seras considéré comme un fraudeur et ton nom sera dans le PV avec la mention, fraudeur, probablement. B-)-
  • Sincèrement les concepts étudiés au lycée ne nécessitent pas que l'on consacre autant de temps à l'algorithmique. Dès que l'on doit aborder des trucs intéressant à programmer, on rentre dans des trucs compliqués style simulation de lois probabilistes, Monte Carlo etc.

    Franchement, faire un programme pour résoudre un problème d'optimisation tiré par les cheveux ou déterminer les racines d'un trinôme du second degré ça n'intéresse pas grand monde...

    Et puis je doute que l'on pose au bac une question d'algorithmique avec des instructions compliquées autres que si/alors, tant que etc.

  • Pas besoin de reproduire sur une calculatrice un algorithme donné au bac (probablement la saisie serait entachée d'erreurs) pour voir ce qu'il fait. Cela séduit certaines personnes que les gens se mettent à penser comme des petits robots. ::o
  • soleil_vert a écrit:
    Sérieusement quel est le pourcentage de développeur qui peut facilement implémenter un SHA1, HTTPS, de la 3D?
    Si tu donnes un shématique des algorithmes en question, un développeur te les implémentera dans un langage de programmation donné. Il ne comprendra pas nécessairement pourquoi ça marche mais ce n'est pas son problème.
    Son problème est un problème d'implémentation efficace et rien d'autre.

    Ha ha! J'aurais dit 1 sur 10000, voici un exemple plus réaliste http://www.geek-directeur-technique.com/2013/05/22/un-tiers-des-developpeurs-web-devraient-changer-de-boulot qui correspond à mes observations.
    Un développeur qui n'arriverait pas à voir en un coup d'oeil ce que font les algorithmes schématisés qu'on voit dans les sujets de bac (et de CAPES semble-t-il aussi) est un développeur plus qu'incompétent qui serait la honte de la profession pour le moins.

    Hein, moins d'un sur dix d'après ce que j'ai vu en entreprise.

    Voila ce que peut faire un gamin d'une douzaine d'année : il lui manque beaucoup de connaissances mais il a une rigueur et une bonne façon de faire bien meilleur que la majorité des informaticiens...
    Ce qu'il fait est très représentatif d'un vrai projet, qui peut ne pas être d'un niveau beaucoup plus élevé.
    Sincèrement les concepts étudiés au lycée ne nécessitent pas que l'on consacre autant de temps à l'algorithmique. Dès que l'on doit aborder des trucs intéressant à programmer, on rentre dans des trucs compliqués style simulation de lois probabilistes, Monte Carlo etc.

    Franchement, faire un programme pour résoudre un problème d'optimisation tiré par les cheveux ou déterminer les racines d'un trinôme du second degré ça n'intéresse pas grand monde...

    D'un coté il y a cette filière S ouverte à tout plein de gens et d'un autre la nécessité de commencer tôt pour habituer les élèves.
  • xfire a écrit:
    que ce n'est pas de la triche (puisque le matériel étant capable de faire ça est explicitement autorisé)

    Si, c'est clairement de la fraude, car ce qui est "explicitement autorisé", c'est d'avoir avec soi une calculatrice, mais pas d'y enregistrer du cours dedans (ou alors j'ai mal lu le B.O.). Par ailleurs, mettre une feuille de papier dans sa trousse avec le cours écrit dessus, c'est techniquement possible, "le matériel étant capable de faire ça", mais c'est bel et bien de la fraude.

    Chaque année, j'ai bien du mal avec certains élèves pour leur expliquer cela.

    Faut dire que je ne suis pas aidé par certains collègues : il y en a même que je connais qui stipulent que, puisque la calculatrice a plus de mémoire que l'être humain (sic), alors il ne faut pas hésiter à s'en servir comme pompe électronique...
  • Il y a un texte qui dit qu'il est interdit d'avoir (et d'utiliser) son cours dans la calculatrice lorsque celle-ci est autorisée à une épreuve ?
  • Il fallait que la loi évolue car cela fait maintenant près de 20 ans que l'on peut taper des cours dans sa calculette...
    Cependant, elle n'a pas évolué dans le bon sens : il aurait fallu tenir compte des évolutions techniques, notamment des progrès du calcul formel, ainsi que des grandes disparités existant entre les calculettes.

    Par exemple, certaines calculettes dites de lycée n'ont pas de moyen de faire afficher ou calculer des suites récurrentes définies à partir du rang 0 mais seulement celles définies à partir du rang 1. C'est une difficulté que beaucoup d'élèves ne sauront pas surmonter le jour de l'examen. Pourquoi privilégier ceux qui auront la calculette qui sait le faire ?
    Pourquoi, surtout, interdire des applications tierces qui auraient remédié à ce problème ?

    Dans le même ordre d'idée, certaines calculettes bénéficient d'un tableur... et d'autres non. Là encore, des applications visant à pallier ce défaut ont été développées par des programmeurs... et seront inutilisables lors de l'examen, alors même que l'utilisation d'un tableur fait partie des connaissances exigibles du lycéen et qu'il n'est pas rare de voir des sujets les exploitant.

    Était-il vraiment nécessaire de tout supprimer sur certaines calculettes au moment du "mode examen" ? Ne pouvait-on pas simplement en interdire l'accès comme cela est fait sur d'autres ?
    Des élèves ayant créé des programmes avec leur prof de maths pour leur simplifier la vie (ce qui est le but de la plupart des utilisations de la programmation !) ne pourront plus les utiliser... mais, pire, n'en auront plus trace du tout.

    C'est aller carrément à l'encontre de l'intérêt pour l'algorithmique : "A quoi bon apprendre l'algorithmique puisque tout ce qu'on aura fait pendant l'année sera supprimé le jour du Bac ?"

    Bref, l'utilité d'un "mode examen" ne me semble pas à débattre, mais c'est bien la mise en place de celui-ci qui aurait dû être un peu plus réfléchie car, là, elle crée plus d'inégalités qu'elle n'en aplanit.
  • Un moyen consisterait à donner une liste de calculatrices autorisées, et que ne figurent cette liste que des calculatrices à moins de 50 €. Les fabricants devront concevoir le matériel le plus utile possible tout en gardant un prix de vente accessible.
  • Sachant que Ti fournit une app sur iPhone pour 20€ (non testée)*, qu'il existe des émulateurs pour HP/Ti sur Android il ne serait pas très dur de faire une app pour le lycée cetifier certifiée BAC et on n'en parlerait plus.

    *pire il y en a une très bien gratuite!

    [Là tu provoques ! :-D Bruno]

    Mais non, je n'ai pas mis les liens vers les apps.

  • Je n'ose imaginer où tu travaillais et je me demande où tu trouvais le temps de regarder ce que faisaient tes collègues B-)-
    J'ai travaillé peu de temps dans ce secteur, j'aurais beaucoup de critiques à formuler mais il ne m'a pas semblé que les gens qui travaillaient autour de moi étaient des rigolos incapables de déchiffrer un schéma de 5 lignes.

    Ecrire un algorithme et l'implémenter sont deux choses différentes.

    Soleil_vert a du travailler dans l'entreprise qui a conçu cette calculatrice. X:-(

    PS:
    Soleil_Vert:
    Ton lien est une escroquerie intellectuelle. Le type qui l'écrit parle de son expérience de recruteur.
    Les gens qui postulent à un poste ne sont pas nécessairement ceux que tu vas retrouver à effectuer réellement le travail pour lequel ils ont postulé. Cela sert à ça un entretien d'embauche: essayer de savoir si tu sais faire correctement le boulot qu'on voudrait que tu fasses. Sa statistique au doigt mouillé est totalement bidon B-)
  • Ecrire un algorithme et l'implémenter sont deux choses différentes.

    Les étudiants sont supposé faire les deux, c'est un objectif de leur apprentissage.
    Dans mon expérience, j'ai toujours vu que les taches un peu sérieuses étaient réservées à une élite de confiance...
    Ton lien est une escroquerie intellectuelle. Le type qui l'écrit parle de son expérience de recruteur.
    Les gens qui postulent à un poste ne sont pas nécessairement ceux que tu vas retrouver à effectuer réellement le travail pour lequel ils ont postulé.

    Je ne le connais pas, mais j'ai déjà vu des candidats diplomés bac+5 et expérimentés qui collaient avec la description de l'escroquerie intellectuelle!
  • Par exemple, certaines calculettes dites de lycée n'ont pas de moyen de faire afficher ou calculer des suites récurrentes définies à partir du rang 0 mais seulement celles définies à partir du rang 1
    Soleil_vert a du travailler dans l'entreprise qui a conçu cette calculatrice.

    Plaisanterie mise à part, en entreprise le développeur peut prendre cher pour avoir ajouté une fonctionnalité...
    On appelle cela du plaquage (comme le plaqué or) : mettre des fonctionnalités même utiles gratuitement quand elles ne sont pas demandées.

    C'est le monde du travail.
    Et non, je n'ai pas travaillé ni chez casio, ti ou hp.
  • sylvain a écrit:
    Ce que je propose ? La version EN de la désobéissance civile prônée par Gandhi. Ce que faisait ma mère instit qui n'hésitait pas à dire à l'inspecteur "je suis payée pour que les élèves aient le niveau requis au collège".

    Les inspecteurs ne sont pas le seul et unique problème, loin de là ! Les inspecteurs tu les vois une fois tous les 10 ans, c'est pas eux le problème ! Il faut surtout se battre contre les parents d'élèves et la hierarchie, c'est-à-dire les chefs d'établissement. Je te fais le tableau :

    1) Tu essayes de donner des bases solides à tes élèves et aussi de leur apprendre à réfléchir et pas seulement à recopier bêtement des corrigés qu'ils n'ont pas compris, pour cela tu les fais travailler beaucoup (entre autre à cause des lacunes accumulées).

    2) Les parents contestent tes méthodes et les notes que tu mets : les élèves ne font pas leurs devoirs mais les parents leur donnent raison (véridique, j'ai vu des parents se plaindre que des prof donnaient trop de devoirs et faisaient des mots d'excuse aux gamins qui n'avaient pas fait leurs devoirs).
    Les élèves ont 8 de moyenne, mais les parents remettent en cause la notation.

    3) Ton chef d'établissement donne raison aux parents : l'élève qui n'a pas fait ses devoirs, n'a pas comblé ses lacunes et a 8 de moyenne passe en classe supérieure et toi, tu te fait taper sur les doigts par ton chef d'établissement qui te dit que tes moyennes des classes doivent être plus élevées et que tu dois donner moins de devoirs à faire à la maison

    Alors que fais-tu ? Tu peux continuer à t'épuiser à te battre et faire comme tu fais (et c'est ce que beaucoup font) mais c'est une action vaine...
    sylvain a écrit:
    Évidemment tout le monde n'a pas une telle force de caractère...

    C'est vrai qu'il y a des gens comme ça qui passent leur temps à se plaindre de tout et tout le monde. Tout est la faute aux autres : ils ont un métier pourri, c'est la faute aux autres, ils n'ont pas fait les études qu'ils voulaient, c'est la faute aux autres. Bien sûr, quand tu leur dis de changer de métier ou de reprendre des études, ils ne peuvent pas pour telle raison qui est la faute aux autres.
    Mais les profs ne passent par leurs temps à pleurnicher dans leur coin en disant que tout est pourri et qu'on n'y peut rien. Ils font ce qu'ils peuvent mais comme personne ne les soutient, c'est comme écumer la mer à la petite cuiller.

  • Ben voyons !!
    Tu veux que les développeurs se rappellent de tous les algorithmes connus? Sans blagues?
    Si on demande ici l'algorithme préféré de chacun il se peut que tu ne connaisses même pas tous les algorithmes cités.
    Par exemple: Aho-Corasick. B-)-
    Cela me rappelle une histoire vécue qui a participé à me pourrir un peu plus la vie, déjà passablement pourrie, lors de mon bref passage dans l'éducation nationale (2 ans tout de même).
    C'était dans les années 90, lors d'un contrôle rapide des connaissances portant sur les bases du calcul sur les fractions un élève, celui qui n'a cessé de m'empoisonner la vie cette année-là, pendant l'interrogation me prend à parti et m'explique que sa calculatrice peut effectuer des calculs sur les fractions. J'ignorais à cette époque qu'il y avait cette fonctionnalité sur des calculatrices qui ne coûtent pas une fortune.
    Je n'ai pas le temps de trop réfléchir trop à comment je réponds à cette provocation, je confisque la calculatrice. Au moment précis où j'ai fait ça, j'ai su que c'était une belle c.... J'ai senti la désapprobation des autres élèves. Je ne sais plus comment s'est terminée cette heure de cours mais à sortie de classe, je suis convoqué par le principal du collège où j'enseignais quelques heures en tant que prof' stagiaire (l'année après concours). Je pense que des élèves s'étaient plaints* de ma réaction et le principal craignant du désordre à venir me demandait des comptes.
    Le boulot du principal c'est d'éviter le désordre et rien d'autre, j'ai bien compris ça lors de l'année en question. B-)-

    *: probablement que je n'avais pas indiqué que la calculatrice était interdite car je pensais, à tort, que c'était inutile de le faire, pour cette interrogation rapide d'où la contestation j'imagine.
  • baston labaffe a écrit:
    Si, c'est clairement de la fraude, car ce qui est "explicitement autorisé", c'est d'avoir avec soi une calculatrice, mais pas d'y enregistrer du cours dedans (ou alors j'ai mal lu le B.O.).
    xfire a écrit:
    Il y a un texte qui dit qu'il est interdit d'avoir (et d'utiliser) son cours dans la calculatrice lorsque celle-ci est autorisée à une épreuve ?

    Il y a un texte qui dit qu'il est interdit d'avoir (et d'utiliser) son cours écrit sur la manche de son t-shirt\chemise ?
    Il y a un texte qui dit qu'il est interdit d'avoir (et d'utiliser) son cours écrit sur son pantalon ?
    Parce qu'il me semble que les vêtements sont autorisés en examens...


    Franchement on marche sur la tête, bien sûr que c'est de la fraude ! Une anti-sèche, c'est une anti-sèche que ce soit un bout de papier dans la chaussette, un petit texte écrit dans l'intérieur de la manche ou dans la calculette ! Faut arrêter le délire !
  • Oui, je suis d'accord.

    Il est temps de se comporter en adulte responsable : un candidat qui vient avec un outil quelconque sur lequel est inscrit du cours, il fraude. Point barre !

  • Et s'il vient avec son cerveau il fraude aussi? X:-(

    Cela à l'air d'être une plaisanterie, mais je ne serais pas étonné que dans quelques dizaines d'années les gens auront un microprocesseur et de la mémoire issue d'une technologie quelconque greffés dans la tête, dans le corps.
    Déterminer si c'est de la fraude ou pas, un candidat qui se présente avec un tel dispositif dans le corps, ne sera pas une mince affaire dès lors. B-)-
  • Il suffit de munir le microprocesseur cérébral d'un mode examen qui efface la mémoire. Le surveillant pourra le constater grâce aux yeux qui clignotent.
  • soleil_vert a écrit:
    voici un exemple plus réaliste [www.geek-directeur-technique.com] qui correspond à mes observations.
    Est-ce que dans le "test" évoqué dans le lien le candidat peut débarquer avec sa calculette bourrée de pompes pour ne pas avoir à faire des calculs rébarbatifs? Car j'ai un peu l'impression qu'il s'agit d'un test "à l'ancienne", vous savez ce truc honni devenu entièrement tabou à l'EN (avec des exigences intellectuelles, et l'élimination du candidat s'il ne s'en acquitte pas).
    En fait dans le privé les gens ne s'inspirent pas de l'éducation nationale, le manque d'ouverture d'esprit sans doute.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.


  • En principe, l'éducation nationale n'est pas censée faire de l'argent sur le dos des élèves et de leur parents.B-)-

    Par ailleurs, l'enseignement est obligatoire jusqu'à 16 ans; Une entreprise n'a aucune obligation d'embaucher quelqu'un même si le droit au travail est inscrit dans la Constitution de notre beau pays.

    PS:
    Quand j'étais élève en sixième, le prof' de mathématiques quand il nous faisait passer au tableau nous disait un truc comme: on va jouer à l'entretien d'embauche.
    Je détestais ce type lisse et froid, il a/avait un nom qui ressemble à celui d'un arbre mais non, ce n'est/n'était pas monsieur Bouleau B-)-. Heureusement que j'ai eu un prof' bien plus sympathique en quatrième et troisième.
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