Nouveau programme du collège en Maths

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Réponses

  • Je sais, j'attendais juste le coup de sifflet.

    Et donc il s'applique de façon échelonnée ?
  • Tu rigoles. Tout change du CP à la 3ème en même temps ! Ca serait moins drôle sinon !
  • Donc pour atteindre les objectifs en algorithmique avec des actuels 4e, il va falloir faire que ça l'année prochaine en 3e ?
  • En gros, oui... Je suppose qu'il y aura des adaptations mais ça parait compliqué de tout faire en un an !
  • Personne n'atteindra les objectifs sauf ceux qui ont des super-pouvoirs ou des parents aisés (pas que financièrement)... le vrai objectif c'est le niveau zéro!
    Et donc il s'applique de façon échelonnée ?

    Bah ils ont commencé par le lycée, qui par ricochet est en train de tuer l'université.
    Reste plus que le primaire et le secondaire, dans 5 ans c'est lenseignement comme en angleterre.
  • Il n'y aura donc personne pour dire halte à cette réforme de dingues ( je ne parle pas seulement du changement du programme de maths ) , l'année prochaine tous les collèges vont être en ébullition . A-t-on prévu le financement des changements de manuels pour tous les niveaux ? A-t-on pensé aux profs ( de plus en plus nombreux ) qui officient sur plusieurs établissements ? Et ceux qui n'ont pas encore leur poste ? Les contraintes d'emploi du temps vont friser la folie ...

    Les réunions auxquelles j'ai assisté m'ont donné la nausée : on nous balance une tonne de contraintes sur le dos en nous disant : allez-y maintenant vous allez pouvoir vous libérer . Durant ces réunions la réponse à chaque question non fayote ( si si, il y en a pas mal ) , la réponse : on attend les directives officielles .

    De la folie pure !!!!

    Je n'ai pas l'habitude de parler politique sur ce forum , mais pour un gouvernement qui se vante de consulter et négocier avant toute réforme ( contrairement à l'autre , bien sûr ) , cette réforme vaut un énorme zéro pointé .

    Je trouve particulièrement piteux les principaux et IPR qui défilent pour essayer de nous faire comprendre la magnificence de cette réforme ( la majorité d'entre eux n'y croit clairement pas ) .

    Domi

    PS : c'est bien sûr un message de mauvaise humeur mais il y a trop de choses sales dans cette réforme , la réduction d'horaire à chaque niveau , la surcharge de travail pour le prof (c'est un gros feignant , c'est un peu normal ) .

    PPS : @Jacquot : les deux orthographes sont acceptées , je préfère la mienne :-D
  • Et comme d'habitude ceux qui n'aiment pas la réforme, sont des gens qui, en fait, ne l'ont pas comprise.
    On leur a mal expliqué.
    Ben oui !
  • Il n'y aura donc personne pour dire halte à cette réforme de dingues

    Je crois que (presque) tout le monde l'a fait***, à part quelques fayots débiles connus pour leur soif de promo. Le drame de cette manière de gouverner est évident. Mais elle a été, un matin face à Bourdin sur bfm, presque "théorisée correctement" par Benoit Hamon qui a dit "c'est au politique de décider, on est élu pour ça, il y en a marre que les chefs de l'administration décident à la place des ministres". Traduction: "c'est à la gagnante de Miss plage de piloter l'airbus A320, y en a marre que ce soit des diplômés de l'ENAC qui pilotent"

    *** il resterait quoi? Prendre les armes?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • J'approuve tout à fait le message de Domi. On va droit à une catastrophe d'un niveau incomparable avec le naufrage précedent dans lequel l'EN est déjà embarquée. Cette réforme instaure une ambiance abominable dans beaucoup d'établissements. Elle détruit les équipes, elle instaure une gueguerre qui ravage les projets entre collègues. Il n'y a que quelques fous pour continuer à soutenir un tel projet qui va finir en véritable gabegie.
    Imaginez les gamins qui vont déménager et qui vont arriver dans un établissement avec un fonctionnement par cycle différent. Ils vont faire 2 fois le même programme, râter des pans entiers du programme. Changer les 8 années de programme en même temps est une imbécilité que seuls quelques extrémistes pédagos pouvaient oser.

    Pour les maths, les programmes sont conformes à la marche suivie depuis des années. L'IG, fidèle à elle même continue bêtement à saccager les disciplines scientifiques. Il y avait un colloque de l'Académie des Sciences cette semaine, en voici quelques extraits.
    A l'occasion de cette réforme, partant du postulat que les mathématiques avaient un effet repoussoir sur
    les jeunes, les concepteurs des programmes de physique et chimie ont délibérément coupé les liens entre
    sciences physiques et mathématiques, abandonnant toute modélisation, toute mise en équations. Ces
    programmes n'en sont pas moins ambitieux sur le papier mais traités de façon très superficielle dans un
    horaire réduit. Parallèlement, la géométrie, parce qu'elle était jugée trop difficile, a presque complètement
    disparu des programmes de mathématiques, coupant ainsi encore un peu plus les ponts entre
    mathématiques d'une part et physique et technologie de l'autre.

    Et nos perlimpimpims d'IG et IPR sont sans arrêt à nous casser les pieds avec l'interdisciplinaire et le fait de donner du sens. Quelles études ont-ils faites pour ne pas comprendre qu'il n'y a rien de mieux qu'un bon cours de physique mathématique pour donner du sens et faire de l'interdiscilplinaire en sciences?
    La formation des élèves au raisonnement a considérablement diminué, avec l'introduction d'un volume important de probabilités et statistiques sans
    fondements théoriques compréhensibles à ce niveau et donc limité à un empilement de « boîtes noires »,
    de formules à apprendre et d'exercices stéréotypés. Pourtant le domaine des probabilités offrirait des
    terrains propices à l'apprentissage et l'exercice du raisonnement. Enfin, parce que les disciplines en place
    craignent de perdre du terrain, l'informatique n'est pas enseignée de façon générale dans les lycées, pas
    même dans la filière S, alors que tous les champs de l'enseignement supérieur scientifique ont des
    interactions fortes avec la science informatique, ne serait-ce que pour le traitement des données massives.

    Quand je pense qu'encore la semaine dernière, un IG était là comme un imbécile à dire que de toute façon, "on ne pouvait pas ne pas enseigner les stats au lycée". Quand on lui a demandé des précisions, sa réponse a été "il faut enseigner la notion de risque aux élèves avec pour exemple "fumer tue"". Pour moi, c'est la consternation. Je trouve de nouveau que nos IG devraient présenter immédiatement une démission collective s'ils avaient un peu de dignité vu le fiasco de leur action ces dernières années. Si un prof faisait un travail aussi minable que ça, il serait sans arrêt en train d'être harcelé par des inspecteurs.
    Comment le futur bachelier S peut-il se faire une idée juste des sciences enseignées dans le supérieur et
    de ses chances d'y réussir dans ces conditions ? Sans trop caricaturer, on pourrait dire que, jusqu'au bac, la
    seule activité commune aux différents enseignements scientifiques est l'utilisation d'une calculatrice. Ces
    cloisonnements entre les disciplines amènent dans les premiers cycles scientifiques des jeunes qui
    découvrent que « faire de la physique » nécessite de manipuler des équations, de faire des raisonnements
    complexes, choses auxquelles ils ne se sont pas préparés. Les risques d'échec en licence et de
    réorientations vers des filières non scientifiques sont accrus d'autant. Inversement, des élèves qui auraient
    pu aimer les sciences s'en détournent alors qu'ils auraient fait de bons scientifiques.
    On comprend quel était l'objectif visé par une telle révolution pédagogique. Trop longtemps, les sciences
    en général et les mathématiques en particulier avaient été utilisées comme des outils de sélection. Il fallait
    cesser de confondre orientation et sélection. En reportant à l'enseignement supérieur la confrontation avec
    les difficultés de l'exercice scientifique, en choisissant des thématiques proches du quotidien des jeunes -ou du moins imaginées telles – les programmes scientifiques du lycée depuis la réforme essaient de
    plaire. Après l'orientation par la sélection, on tente l'orientation par la séduction.
    L'impact sur la formation des bacheliers est catastrophique pour plusieurs raisons. D'abord, les ficelles
    sont un peu grosses pour de nombreux jeunes - j'ai entendu un élève de terminale S parler de son livre de
    physique comme d'un « catalogue de jouets » - et ils sont nombreux à comprendre qu'on ne leur dit pas
    tout, que la réalité est plus complexe et qu'on ne veut pas leur en donner les clés. Ils en sont bridés dans le
    développement de leur autonomie, quelquefois angoissés d'avoir à assumer seuls la construction d'un
    édifice cohérent de connaissances à partir d'un enseignement décousu, sans liens interdisciplinaires. On
    les dit plus ouverts, plus curieux que leurs aînés. C'est vrai qu'ils posent beaucoup de questions, mais ils
    attendent des réponses immédiates et décrochent très vite quand la réponse est un peu complexe, ce qui se
    révèle pour eux très frustrant à la longue.
    Un autre postulat de la genèse de ces programmes est que pour que les choses plaisent, il faut qu'elles
    soient faciles, qu'elles n'exigent aucun effort, aucun travail.

    Tout cela est édifiant.

    Le pire, c'est que nos IG continuent dans la même voie. La réforme Chatel est un véritable fiasco, les programmes de 2011 sont une calamité et notre joyeuse inspection générale de Maths, comme celle de Physique d'ailleurs, débarque encore pour se glorifier et expliquer qu'il faut enseigner autrement. Incapables d'assumer le carnage dont ils sont responsables...
  • Pour quelles raison devient-on IA-IPR, IA (tout court) ou IG ?

    Aucune selon moi n'a un lien avec la pédagogie (au sens noble du terme).

    Pour aller plus loin : Qui devient recteur, et ministre de l'EN ?


    Je dis ça pour dire qu'il ne faut pas s'étonner...
  • Il y a tellement de choses débiles dans cette réforme qu'on ne sait même plus quelle critique il faut mettre en avant . Pour moi , il aurait fallu tester la réforme sur un seul niveau pour en faire un bilan ( ce qu'on ne fait jamais ) . Après on continue , on adapte ou on arrête .

    A-t-on évalué l'état de stress que génère cette réforme chez les enseignants ? Dans mon collège c'est assez pénible , à part les quelques fayots dont j'ai déjà parlé , les arrêts maladies montent en flèche .

    Domi
  • Que des profs demandent à faire 18 H d'EPI l'an prochain. La réforme ne semble pas l'interdire...et ça pourra "interloquer" les chefs d'établissement et les huiles d'en haut.
  • Il n'y aura donc personne pour dire halte à cette réforme de dingues ( je ne parle pas seulement du changement du programme de maths ) , l'année prochaine tous les collèges vont être en ébullition.

    Lors de la réforme OCDE-[small]Chatel[/small] il y a eu des démissions sans le moindre changement de cap.
    C'est inimaginable de trouver quelqu'un avec du bon sens au niveau ministériel.
    *** il resterait quoi? Prendre les armes?

    Non, faire une pétition facebook! Ca a marché pour le bac.

    En fait sans un fort bruit médiatique, le gouvernement continuera dans la même voie. Les quelques interventions de l'Académie où ici ou là d'un enseignant de renom ne sont pas visible dans les médias. Même les manifs et les grèves ne servent pas à grand chose.
    Par contre proposer une vraie réforme et inonder les médias avec pourrait être efficace.
    Et nos perlimpimpims d'IG et IPR sont sans arrêt à nous casser les pieds avec l'interdisciplinaire et le fait de donner du sens. Quelles études ont-ils faites pour ne pas comprendre qu'il n'y a rien de mieux qu'un bon cours de physique mathématique pour donner du sens et faire de l'interdiscilplinaire en sciences?

    Peu de gens ont fait des études avec de la physique mathématique de niveau suffisant pour donner du sens.
    Par contre il existe des chaines youtube ou des programmes télés (publics) de vulgarisations, le cours de physique mathématique ne peut pas intéresser la majorité des étudiants : il est donc condanné.

    Le vrai problème de fond est de ne pas avoir pris les devants et proposer un enseignement rénové il y a 20 ans! Aujourd'hui c'est un boulevard pour les réformes OCDE-compatible.
    Quand je pense qu'encore la semaine dernière, un IG était là comme un imbécile à dire que de toute façon, "on ne pouvait pas ne pas enseigner les stats au lycée". Quand on lui a demandé des précisions, sa réponse a été "il faut enseigner la notion de risque aux élèves avec pour exemple "fumer tue"". Pour moi, c'est la consternation.

    D'un coté les stats sont l'exemple de l'interdisciplinalité et n'ont pas grand chose à faire dans un cours de math de lycée, d'un autre on voit bien l'emprise du "sociétal" sur l'éducation qui justifie(rait) le ridicule.
    Le "sociétal" ce mélange d'évidence ("fumer tue") et de niaiserie.
    Je trouve de nouveau que nos IG devraient présenter immédiatement une démission collective s'ils avaient un peu de dignité vu le fiasco de leur action ces dernières années.

    Ils ont surement un crédit immobilier de 30 ans comme tout le monde...
  • Merci pour les nouvelles et les liens.

    Je viens en paix, je suis au lycée cette année peut-être en collège l'an prochain (je suis TZR).
    Bon il y a un doc global, c'est bien.
    Bon il fait 391 pages et ne semble pas clair selon vos dires.

    Il y a quelque chose qui me plaît à la lecture des premières pages : le langage revient souvent, et cette expression "questionner le monde".
    Il n'est pas utile de me jetter des pierres ou de me traiter de fayot, je descends du songe et ne suis pas le soldat qui applique sans réserve les ordres.

    Marche ou rêve.

    S
  • Bonjour,

    * le flou évoqué résulte-t-il de la décomposition en cycle et des indications relatives à la progression loin des programmes découpés par classe jusque là ?
    Y a quand même des trucs biens en nattes, par exemple :
    - les transformations de base reviennent
    - les nombres premiers sont là
    - la géométrie dans l'espace avec la latitude et la longitude
    en première lecture diagonale.

    * la difficulté résulte-t-elle qu'il va falloir se coordonner avec des collègues de "pas la matière que j'enseigne" ?

    * Pourquoi rejeter l'algorithmique qui se matérialise avec de la programmation qui apprend conjointement la rigueur d'une syntaxe et la rigueur d'un raisonnement ?

    Je pose ces questions principalement aux enseignants du collège.

    S
  • Peut-être une piste pragmatique:

    à suivre... et peut-être à faire suivre

    edit: j'ai reçu ça dans ma boite mail d'enseignant, je n'ai pas creusé, mais s'il y a effectivement une possibilité d'abroger cette idiotie contre la ministre, c'est à suivre. De toute façon elle sait déjà qu'elle a fait une bourde, mais comme tous les jeunes un peu "médiocres" elle ne sait pas comment faire marche arrière. Si le corps enseignant (et celui des CE) "annule" cette pseudo-réforme, ça la soulagera*** et elle n'insistera pas. (Par exemple, après ses conneries, on n'entend plus Peillon, mais en poste, il l'ouvrait).

    *** je ne suis pas d'un optimisme de bisounours: est-ce qu'elle dort bien en se disant chaque jour "putain, j'ai fait une grosse connerie, maintenant, c'est parti, mais dans l'histoire j'implique des millions d'enfants"? Non, probablement pas.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @ propos, @jnico: je ne suis pas sûr que les IG soient à ce point coupables*** comme tu les prétends. J'ai au moins une info qu'au moins un d'entre eux "méprise" (ou comment dire "est résigné face à") complètement le secondaire (autrement dit, n'en a rien à foutre, n'y croit pas et ne s'en occupe pas). Ce qui expliquerait peut-être que quand ils ont eu vent de la réforme, ils se sont dit "pff, de toute façon, ça va tomber à l'eau" et donc n'ont rien fait (ie n'ont pas défendu les salles info comme tu le décris, etc)

    *** en fait, je ne les innocente pas, mais j'émets une hypothèse d'un tout autre tort (celui décrit ci-dessus)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Merci pour l'info Christophe, je fais tourner le projet du SNALC...
  • je n'ai pas creusé, mais s'il y a effectivement une possibilité d'abroger cette idiotie

    Profitons-en pour proposer une vraie réforme des collèges lycées.
  • Le gros problème de la proposition du Snalc, c'est que ça ne change absolument rien aux nouveaux programmes, ni à la logique de cycle, ni à l'évaluation par compétence qui ne dit rien du niveau réel et des aptitudes des élèves, et ne parlons pas du brevet ! Au lycée aussi la réforme Chatel n'a pas vraiment été appliquée, pas de passerelle entre S et ES, AP transformés en heure de cours en classe entière etc ... Sauf que des heures ont été perdu pour toujours et des programmes creux et incohérents ont été mis en place et que c'est la catastrophe après le bac comme en témoigne la SFM et les associations de profs de physique. Si cette réforme passe, même vaguement édulcorée comme le propose le snalc, ils réformeront le lycée dans la lancée pour cacher tous les méfaits de la réforme du collège en n'enseignant et n'évaluant plus rien non plus au lycée.
  • Amis lecteurs du forum, vous qui intervenez dans ce fil sur les nouveaux programmes et la réforme du collège, sachez qu'aujourd'hui l'académie de Lille a inauguré la première convocation d'un enseignant pour un entretien professionnel avec comme motif son activité contre la réforme du collège sur Twitter.

    Le Rectorat de Lille a donc de grandes oreilles pour écouter twitter et sans doute les forums tels que celui-ci et nous pourrions être plusieurs à recevoir des convocations.

    Je soutiens à 100% cette collègue prof de Maths dans l'académie de Lille qui subit cette vague de répression pour faire taire l'opposition au calamiteux nouveau programme de Maths et à la réforme des collèges.

    Ce qui est bien, c'est que ce genre de tentative d'intimidation ne fait que renforcer la détermination des opposants à cette réforme.

    On pourra aussi remarquer que c'est une collègue de Maths, militante active sur twitter contre le nouveau programme de maths, qui prend de plein fouet cette odieuse tentative de faire taire l'opposition à cette réforme.

    Ils se trompent s'ils comptent nous faire taire, nous sommes déterminés à obtenir l'abrogation de cette réforme et comme nos collègues de l'UDDPC qui demandent la réecriture des programmes de physique-chimie du lycée, demandons la réecriture des programmes de maths du cycle 4 et de ceux du lycée.
    Soutien à ma collègue de Maths!
  • Un professeur a le droit de contester la réforme, quelle qu'elle soit.
    Il n'a pas le droit de diffamer, ni d'attaquer les personnes.

    Je ne vois pas là, sauf si la ministre a été pointée du doigt ou un truc du genre.
    Peut-on en savoir un peu plus ?
  • Dom a écrit:
    Un professeur a le droit de contester la réforme, quelle qu'elle soit.
    Sauf en état d'urgence !
  • Ils n'ont qu'à virer tout le monde, se serait plus simple... Demander aux gens de se taire c'est trop compliqué.
    Il se trompe, nous sommes déterminés à obtenir l'abrogation de cette réforme

    La "réforme" semble actée pourtant.

    On voit mal ce qui pourrait l'empêcher.
  • On aurait donc droit à une police politique ? C'est quand même assez flatteur, ça montre que notre parole a un impact.
  • Cela dit, elle aurait dû anonymiser son pseudo sur twitter, elle aurait gagné du temps
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ma collègue de Maths a été dénoncée visiblement par un autre "collègue" pour un tweet (il est vrai un peu déplacé) mais qu'elle a effacé très vite.
    Seulement durant le peu de temps où ce tweet est resté visible, il y a eu une capture d'écran et cette photo a fini par être envoyé par un "collègue" au doyen des IPR de l'académie de Lille.
    Voila où nous en sommes dans l'éducation nationale. Voilà comment les pro #college2016 compte faire taire les opposats à #college2016.

    PS : ce tweet mentionnait une IPR de maths de l'académie de Lille avec un qualificatif certes peu adéquat,
    IPR qui devait animer une séance de formatage.
  • On y est, c'est une faute pro.
    Je ne cautionne en rien le déroulement des faits, entendons-nous bien.
  • Bien entendu Dom... Je dis moi même que le tweet n'est pas adéquat pour l'ipr de maths. Mais ce genre d'incidents va se multiplier avec les tensions.

    Concernant le collègue qui a transmis au doyen des ipr... N'en parlons pas.
  • Bonjour,
    jnico a écrit:
    Ma collègue de Maths a été dénoncée ...
    Si je ne suis pas indiscret qui pourrait me dire quel est le tarif des primes pour dénonciation de faute professionnelle ?
    Question subsidiaire ces primes sont elles imposables ?
    Merci
  • Braun a écrit:
    Question subsidiaire ces primes sont elles imposables ?

    Sauf avis contraire de Sylvain, tous les revenus, légaux ou illégaux sont imposables.
    Maintenant, tous les avantages ne sont pas en numéraire. Hmmm ?

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Et puis tout dépend du qualificatif employé. La traiter de "conne" ou "d'enculée" relève de l'insulte enfantine donc est reprochable. Par contre, la qualifier avec un mot qui n'est pas un gros mot et qui concerne justement son activité n'est pas fautif, et est même éventuellement constructif. Je prends un exemple:

    récemment, j'ai plusieurs fois dit que le drame de ce (mais on pourrait dire "ces") projet de réforme n'est pas tant dans l'idéologie que dans l'absence de sérieux et de travail avec lequel il est (sont) préparés.

    1/ On a une ministre de lE.N. qui est jeune, a besoin de reconnaissance, et veut laisser sa trace, telle une ado attardée. Conséquence, elle griffonne un délire (ici le mot "délire" renvoie à la notion de rêve éveillé brouillon) en quelque sorte littérairement sur quelques bouts de papier.

    2/ Ensuite, au lieu de consulter les gens compétents, elle en appelle à tous les fayots, + ou - ratés de la recherche, qui essaient d'exister en écrivant des traités d'astrologie (ils appellent ça des livres sur la pédagogie). Of course, ces fayots fades et incapables de désintéressement lui pondent quelques textes (une fois de plus littéraires et sans teneur réfléchie) de soutien (à son délire)

    3/ Quelques chevilles ouvrières, là encore proches du pouvoir et tout autant fayottes, griffonent, à contre-coeur et sans comprendre grand-chose un texte moins littéraire car censé devenir "la réforme". On y trouve donc des paragraphes numérotés, des programmes scolaires, des répartitions horaires et quelques mots insensés inventés pour l'occasion (EPI, etc), "transdisciplinarité", etc (le vocabulaire d'apprenti-sorcier habituel)

    4/ Le pays se lève contre ce délire et sont convoqués la troisième vague de fayots pour aller le défendre à la télé. Les arguments utilisés sont toujours les mêmes (ils ne valent rien): les adversaires seraient des passéistes, ou des droitistes. Les intellectuels hostiles seraient des pseudo-intellectuels. On trouve parfois dans ce genre de convocation un ou deux mathématicien égaré et jeune: exemple C.Villani (l'autre jour, je l'ai croisé, lui ai demandé de venir voir Anatole (ce qui était quand-même mieux que d'aller lécher NVB (surtout pour dire qu'il faut encourager l'erreur :-D)); réponse: oh non, je dois aller au ministère, je suis overbooké, etc. Snif...

    Bon et bien disant ça, non seulement je dis la vérité, mais je n'insulte personne. Le scandale dans les projets de réformes, ce n'est pas tant l'idéologie qu'ils portent, mais le fait qu'ils soient totalement baclés. Quand ils sont mis en oeuvre (enfin plutôt tentés d'être mis en oeuvre), évidemment, ils provoquent des minicrashs multiples, finalement ne sont jamais réellement appliqués et donnent naissance à une espèce de cancer supplémentaire qui ne ressemble en rien au but même qu'avait le projet. Raison: le baclage.

    Et bien accuser ces gens-là de ne pas être sérieux et de ne rien foutre, n'est pas une insulte. C'est un fait, matériellement facile à constater:

    a) les programmes scolaires truffés d'erreurs idiotes, d'étourderie, d'incohérences, de faute de maths et de logique: ce n'est pas une volonté idéologique, c'est un travail bâclé, c'est tout!

    b) les (soit disant) projets qui oublient la technique, les détails, qui oublient qu'il n'y a pas de salle informatique de classe entière, qui oublient les répartitions de service, qui oublient qu'il n'y a pas d'enseignant en informatique dans les collèges, etc: ce n'est pas une volonté idéologique, c'est un travail bâclé, c'est tout!

    c) les ministres (ici Benoit Hamon) qui disent à la télé: "il est malheureux que quand on est ministre on ne prenne pas le plein pouvoir qu'on est sensé avoir. Trop de ministres sont bloqués par leur administration et ne parviennent pas à mettre en place ce qu'ils souhaiteraient". ce n'est pas une volonté idéologique, c'est de l'incompétence crasse. BH monterait-il dans un avion piloté par miss plage? Non, alors pourquoi veut-il que miss plage (l'élue) soit laissée à jouer avec les boutons de cockpit quand elle est ministre par le caprice du moment des prt et premier ministre?

    Tout ça, ce sont des fautes, pour ne pas dire des crimes à long terme. Ce n'est pas une insulte que des les dénoncer. C'est salvateur. On croit rêver quand par exemple, on pense que dans l'E.N. il y a une éthique (par exemple qu'un enseignant doit écrire sans faute au tableau), et que pour un travail que des censés experts sont censés accomplir une fois tous les 4ans (lar exemple l'écriture des programmes scolaires), on constate publiquement que ce travail est baclé et cousu de fautes en tout genre.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @jnico, pourrais-tu nous mettre un lien vers ses twits?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Seulement durant le peu de temps où ce tweet est resté visible, il y a eu une capture d'écran et cette photo a fini par être envoyé par un "collègue" au doyen des IPR de l'académie de Lille.
    Voila où nous en sommes dans l'éducation nationale. Voilà comment les pro #college2016 compte faire taire les opposats à #college2016.

    PS : ce tweet mentionnait une IPR de maths de l'académie de Lille avec un qualificatif certes peu adéquat,
    IPR qui devait animer une séance de formatage.

    C'est du même genre que les insultes sur Taubira :

    1 c'est inutile, alors pourquoi s'emporter et taper sous la ceinture?
    2 ces gens sont là pour servir de punching ball, si on les attaque ils seront forcément des victimes, pratique! Impossible dans ce cas de discuter et encore moins d'argumenter.
    3 le droit a toujours existé pour faire des croches pieds à ceux qui ne comprennent pas que la justice n'est qu'apparence.
  • D'un autre côté, je ne vois pas quelle preuve indubitable pourrait être retenue contre elle. C'est pas le FBI qui enquête...

    Le seul élément qu'il y a contre elle est que ce message a été publié sur son compte twitter.

    Elle trouve quelqu'un de non membre de l'EN qui déclare avoir "emprunté" son compte twitter (un ami par exemple) pour envoyer ce message et dès qu'elle s'en est rendu compte, elle l'a effacé.
  • A la décharge de cette pauvre ministre il faut dire que le métier de ministre de l'Education Nationale est essentiellement celui d'un prête-nom: le job consiste à mettre son paraphe sur des documents, à participer à des mondanités et à se faire insulter par le peuple à la place des vrais artisans du truc. Personne n'a la capacité de penser la vie intellectuelle dans chaque discipline (rien que pour le niveau du lycée il faudrait l'équivalent d'une agreg dans chaque matière). Il est naturel que tout soit piloté dans l'opacité par des "experts" (ce n'est pas NVB qui rédige les programmes de maths).
    christophe c a écrit:
    @ propos, @jnico: je ne suis pas sûr que les IG soient à ce point coupables*** comme tu les prétends. J'ai au moins une info qu'au moins un d'entre eux "méprise" (ou comment dire "est résigné face à") complètement le secondaire (autrement dit, n'en a rien à foutre, n'y croit pas et ne s'en occupe pas).
    En même temps va trouver quelqu'un prêt à endosser la responsabilité de ce qui se passe.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • De toute façon, on peut être d'accord ou pas d'accord avec le programme, le problème n'est pas essentiellement là.

    Si déjà les élèves étaient capable de faire des choses basiques comme : résoudre des équations et inéquations du 1er degré, factoriser, développer, simplifier, additionner des fractions etc bref des choses qui sont théoriquement au programme et qu'un élève sortant du collège doit normalement maitriser !

    Au lieu de ça, on se retrouve au lycée avec des élèves ayant un niveau nul en maths et peut importe le programme que l'on nous demande de faire ça finit toujours en lacune qui s'accumule. Et à quoi bon apprendre aux élèves à résoudre des équations du 2e degré avec le discriminant s'ils n'arrivent même pas à résoudre l'équation -3x + 2 = - 5 ? Ca n'a aucun sens, on marche sur la tête.

    Après on pourra parler du programme...
  • On disait que je voulais des réponses à mes questions.

    S
  • Foys a écrit:
    En même temps va trouver quelqu'un prêt à endosser la responsabilité de ce qui se passe.
    Ben, il y en a au moins un qui ne se cache pas:
    http://www.cfem.asso.fr/le-point-de-vue-du-mois/xavier-buff
  • @alea: j'ai déjà lu car tu l'as déjà mis ce lien. Le sentiment que j'ai eu la première fois c'est que le gars ne croit pas lui-même à ce qu'il raconte. 90% de langue de bois, que du vague, etc. Ca sent le matheux qui s'est retrouvé obligé à faire le truc (peut-être à cause de lui-même, par ambition du même ordre que les fayots habituels).

    @foys: je ne suis pas d'accord avec toi. Cette réforme est une bourde pure et simple de NVB, bourde qu'elle a essayé de faire passer pour un projet qu'elle aurait soit disant muri parce que comme beaucoup de débutantes en politique, elle ne dispose pas d'une marche arrière***. On a une preuve d'ailleurs: si cette réforme avait été "dans les tuyaux", elle ne serait pas aussi nulle et bâclée que ça: elle contiendrait beaucoup moins d'erreurs techniques. Même si une réforme réfléchie contient encore une petite proportion d'erreurs techniques, celle-ci est relativement petite, ce n'est pas 60 ou 70% comme c'est le cas ici. Je te prends un exemple simple: le fait que les IG de maths aient oublié de programmer la priorité en salle info. Ce genre de truc atteste que c'est bâclé. Autre exemple: mettre au programme des choses que seulement 10% de profs de maths connaissent au collège, et qu'ils n'acquièreront pas avant 10-15ans au mieux. Autre exemple: mettre la programmation évènementielle dans un programme de 5ième.

    Toutes ces énormités involontaires montrent que cette "réforme" n'était même pas dans dans les tuyaux la veille où NVB s'est réveillée excitée et a fait l'intéressante.

    [small]*** c'est un peu le même genre de bourde que celle de Ségolène Royal dont la langue avait fourché à l'émission de BFM tv pour la primaire socialiste de 2006 (elle avait oublié de dire "militaire" pour le nucléaire iranien). Au lieu de dire "oups, pardon, j'ai oublié un mot", elle s'est entêté dans sa bourde. Puis comme elle n'arrivait pas à se remettre des sarcasmes qui circulaient dans les médias les jours suivants, elle a essayé de faire croire que c'était une conviction réfléchie et non une bourde. Elle est allée donner une interview en Israel où elle a dit "je suis le seul leader politique mondial qui est contre le nucélaire civil iranien". Et pour cause :-D Voilà où ça mène quand les gens préfèrent faire sauter la pièce plutôt que s'excuser d'avoir commis une erreur (parfois d'un seul mot). Avec NVB et sa réforme, on est dans le même cas de figure. Je suis persuadé qu'elle dort mal d'ailleurs (mais elle croit que c'est trop tard pour reculer)[/small]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @ Christophe : tu n'arrêtes pas de répêter que la réforme est une bourde de NVB (je trouve le mot bourde très faible pour qualifier cette "réforme") et tu confonds allègrement réforme du collège et nouveau programme de maths. Les deux ne sont pas si couplés qu'il y parait.

    As-tu fait un minimum de recherche pour voir qui est demandeur de l'introduction de l'info dans les programme de maths du collège, voir si cela est initié par NVB (pas que je cherche à la défendre) ? Quelques minutes à jouer avec un moteur de recherche montrent que la chose est déjà dans les tuyaux avec son prédécesseur (par exemple http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Benoit-Hamon-Le-code-informatique-a-l-ecole-des-septembre-675833). Quelques miniutes de plus et tu constates qu'il ne fait que répondre aux demandes du syntec (http://www.syntec-numerique.fr/actualite/syntec-numerique-remis-au-gouvernement-dix-propositions-plan-national-formation) et quelques secondes pour comprendre ce qu'est le syntec (... http://www.syntec.fr/ ... http://www.medef.com/medef-tv.html).
  • Je ne dis pas que les programmes ont été écrits par NVB. Je dis que la bourde (énooorme, mais je n'ai pas d'autres mots) de NVB a induit ça.

    Quand un débile, ou un bisounours, ou bref, je ne sais comment qualifier une personne incompétente, un peu "innocente", "bébête" se retrouve à un poste de pouvoir et ouvre la mauvaise porte, évidemment ensuite, tous le lobbys, les requins, les charognards, je ne sais quels autres mots utiliser s'engouffrent dans la cuisine pour se goinfrer. Comme dans un film d'horreur où un enfant (ici NVB) ouvrirait la porte blindée qui protège sa famille des vampires.

    Merci pour les liens
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  • tu n'arrêtes pas de répêter que la réforme est une bourde de NVB (je trouve le mot bourde très faible pour qualifier cette "réforme") et tu confonds allègrement réforme du collège et nouveau programme de maths. Les deux ne sont pas si couplés qu'il y parait.

    Je sais que je ne suis pas concis, mais il faut bien lire en détail ce que j'ai dénoncé. Je ne dénonce pas la partie idéologique (les intentions) présente dans la réforme. Je dénonce son baclage, son ratage. Cela ne veut pas dire que je suis d'accord avec les intentions, mais je ne me prononce pas dessus.

    Par exemple: je ne me prononce pas sur l'intention d'enseigner la programmation aux écoliers de 10ans. Mais aucune réforme non baclée n'aurait eu l'idée complètement débile de confier ça à des gens qui ne savent pas programmer.

    Pour ceux qui seraient longs à comprendre, je fais une analogie: imagine que demain le ministre de la santé fasse passer un décret dans la nuit à l'assemblée nationale exigeant qu'on vaccine tous les enfants contre le cancer. (L'intention est indubitablement excellente :-D )
    Bon bin dans les 24H qui suivent le ministre est viré** (et même interné à l'HP pour quelques temps histoire de vérifier qu'il n'est pas devenu schizophrène). Curieusement, quand une ministre de l'E.N. commet la même débilité, elle n'est même pas virée (et en fait, les autres sont tellement occupés qu'ils ne s'aperçoivent même pas qu'il vient d'arriver un truc débile et croient que les bruits sont les habituelles protestations idéologiques).

    [modifié]
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  • Indépendamment du contenu précis des programmes, la décision de les écrire de manière moins précise que dans le passé a été prise il y a un petit bout de temps, vraisemblablement au CSP. A mon avis, les IG n'y sont pour rien, la ministre non plus. Et ça par contre, c'est assez lié à la réforme des collèges.
  • @alea, je ne suis pas sûr que ce soit "une décision". On ne décide pas volontairement d'écrire des textes contenant:

    1/ des incohérences
    2/ des fautes logiques
    3/ des fautes mathématiques
    4/ des contradictions criardes ET locales** (voire qui peuvent même avoir été mises par provocation, si si)

    Ces choses arrivent uniquement quand une tâche est baclée, fait à la va vite. Ou éventuellement par quelqu'un qui ne s'y connait pas (exemple les programmes de 2009 écrits par une ipr de Nantes à la ramasse, nulle en maths, alors même qu'il y avait eu une version proposée par un groupe d'experts (qui a été jetée sans raison, probablement parce qu'elle a voulu faire l'intéressante))

    Dans 1234, je ne dénonce pas l'imprécision. Le texte du matheux que tu as mis en lien oui, il est imprécis (c'est de la pure langue de bois), mais c'est autre chose.

    **quand la ligne 1105 contredit la ligne 219 encore on peut envisager une erreur (qui n'en fait pas), mais quand c'est entre les lignes 505 et 507...
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  • @Si les IG n'y sont pour rien, pourquoi n'ouvrent-ils pas leur bouche, même poliment?
    Qu'on ne me sorte pas le devoir de réserve, ils peuvent très bien utiliser un langage qui est compatible avec leur fonction et qui permetterait à tout le monde de comprendre le double sens.
    Là, ils sont justes bons à animer les séances de formatage.
    Je ne parlerai pas des IPR de maths car là, on a décroché le gros lot vu les comptes-rendus des séances de formatage animées pour beaucoup d'entre elles par des IPR de maths. Quand on voit le nombre d'IPR de maths qui sont déjà des aficionados des EPI et qui en sont à véritablement prêcher pour ces EPI.... Ce qui est le cas de l'ipr de maths de Lille.

    Étrangement le rectorat ne convoquera par un ipr quand il dit à un prof que son enseignement est dépassé et ennuyeux et pas sexy du tout en lui demandant de se mettre aux EPI puis, en l'insultant encore plus en lui signifiant que s'il rejette les EPI, c'est que c'est par peur de la nouveauté.

    Il faut voir à quels points ce genre de discours peut détruire certains collègues à la fois sur le plan moral et physique. Là, pas de rectorat pour dénoncer le harcèlement moral hiérarchique.
  • @jnico, je réagis en retard à ton post :http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1096515,1164309#msg-1164309

    je viens de le lire. En fait, involontairement Annick Valibouze a envoyé un mail à news en recommandant la page 45. Or mon navigateur m'a affiché la page 41 (je l'ai lu croyant que c'était la page 45... )

    Et non, ça ne saigne pas. C'est beaucoup trop poli, pour ne pas dire gentil. Cette gentillesse est d'ailleurs annoncée à l'avance dès le début de l'article. Par ailleurs il y a quelques erreurs: (quelques phrases défendent l'erreur en maths, ce qui comme on l'a vu est une grave erreur et surtout le rédacteur voulait parler de recherche inaboutie et non d'erreur). En dehors de ça l'article est assez factuel et inquiet.

    Ce qui est agaçant, c'est que l'auteur fait comme s'il ne savait pas que les maths et la physique ne sont plus enseignées dans le secondaire (alors qu'il le sait, un autre mail aux news le démontre cash: il le dit texto). Ca rend inaudible son argumentaire dans la mesure où ça n'a pas grand sens de critiquer un enseignement qui n'existe plus. En gros, la politesse et le "politiquement correct" de forme est parfois l'ennemi de l'échange.

    Autre chose: on y trouve envisagé l'adage (bien qu'il ne soit pas prononcé) que la fac devrait s'adapter aux étudiants arrivant (qui n'ont donc jamais fait de maths). C'est une erreur à ne surtout pas commettre. Mais qui a été déjà beaucoup commise. Y compris en prépa. Le supérieur doit FORCER les étudiants à s'adapter à la science. La science ne changera jamais, elle sera toujours une chasse organisée des certitudes, certifiées par des preuves. Les responsables du supérieur ont plutôt intérêt à arrêter le plus vite possible de réfléchir à adapter le cursus aux étudiants, l'hémorragie ne s'est déjà que trop aggravée.
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  • En ce jour, un bulletin PS barré avec: "la réforme c'est non et ce n'est pas un malentendu Madame NVB" aurait peut-être le mérite d'interpeller certains élus. Moi, c'est fait.
  • C'est vrai que c'est tentant, mais ça ne servirait à rien. Il y a des gens nuisibles qui sont prêts à vendre leurs réformes aux ministres qui passent, qu'ils soient de gauche ou de droite.
    Et c'est beaucoup plus facile de vendre n'importe quoi à un ministre qui ne connaissait pas particulièrement le ministère qu'on lui confie, comme c'est le cas actuellement. En même temps, on a vu avec Darcos que quelqu'un du sérail peut tout à fait laisser faire de grosses c...es s'il espère en tirer un bénéfice politique.

    Enfin il ne faut rien lâcher et être vigilant; à mon avis, la prochaine étape, si la réforme passe trop facilement, c'est la bivalence, elle est dans le droit fil de ces programmes qui détricotent les disciplines. Ca permettra de résoudre des problèmes de recrutement, et avec des profs moins bien assis disciplinairement, on aura des gens plus ouverts aux idées nouvelles.

    Et ne nous en faites pas, le résultat des élections 2015 ou 2017 ni changera rien...
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