Comment devenir fort en math ?

Bonjour,

J'ai l'impression que le jéopardi maths permet de devenir fort en math.
jéopardi maths : imaginer des astuces que l'on illustre par un énoncé à prouver.

Qu'en pensez-vous ?

Merci.

Réponses

  • Jouer intensivement au jéopardi maths rendrait-il plus fort ?

    Je m'adresse à ceux qui sont fort en maths (c'est à dire qui n'ont aucun mal à résoudre rapidement (10 minutes en moyenne) un problème d'oral de maths X-ENS)
    Je ne prétends absolument pas être fort en maths, par contre j'aimerais le devenir, d'où ma question.
  • (c'est à dire qui n'ont aucun mal à résoudre rapidement (10 minutes en moyennes) un problème d'orale de maths X-ENS)

    Tu dois rêver en 10 minutes c'est impossible, l'oral est fait pour une discussion entre le candidat et l'examinateur.

    En plus c'est 10 minutes en moyennes!
    Tu supposes que certains donnent la réponse immédiatement après avoir lu la question?


    Ceux qui réussissent en 10 minutes ont déjà vu la question ou alors sont des monstres...
  • Pourtant à l'oral de l'agreg les questions qui sont posées à l'oral par le jury (au cours de l'entretien) sont de ce type et il est rare que le jury laisse plus de 10 minutes aux candidats pour essayer d'y répondre.
  • Les ENS sont là pour former des chercheurs (surtout ULM) les sujets d'écrit s'adressent à des gens qui s'intéressent...
    Regarde chez http://cassini.fr les Exercices des oraux X-ENS ils sont très difficiles!

    Lire la fin du commentaire http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1199917,1202403#msg-1202403
    le jury (de l'agreg) (au cours de l'entretiens) sont de ce type

    Des sources?

    A priori le jury pose des questions qui restent dans les limites du programme pour vérifier le niveau.
    A moins qu'un candidat ait volontairement fait une excursion hors programme peut-être?
  • J'ai déjà assisté à des oraux d'agreg, et il n'est pas rare qu'un membre du jury propose de telles questions.
    Je rappelle que le programme de l'agreg contient plus que celui des classes prépas, et que les profs de prépa sont des agrégés.

    PS : j'ai chez moi Leichtnam (les 2 tomes).
  • ce a écrit:
    Pourtant à l'orale de l'agreg les questions qui sont posés à l'orale par le jury (au cours de l'entretiens) sont de ce type et il est rare que le jury laisse plus de 10 minutes aux candidats pour essayer d'y répondre.

    Tu n'as pas dû assister à beaucoup d'oraux d'agreg.

    Pour répondre au reste, ta questoin n'a à peu près aucun sens. Il n'existe personne qui soit "fort en maths" au monde dans le sens en tout cas où tu sembles l'entendre.

    La situation est assez simple à décrire: les maths sont quasiment exclusivement un langage. Pour certains c'est devenu comme une langue maternelle et il la parle couramment (pense à l'anglais ou au chinois), te viendrait-il à l'idée d'idolatrer un anglais quelconque parce qu'il parle anglais alors que pas toi?

    La quasi-totalité des gens ne parlent absolument pas cette langue, pas un mot, donc ne font pas de maths, ce qui ne les empêche pas d'être intelligents.

    Quant à ceux (assez rare) pour qui c'est devenu une langue maternelle, ils se répartissent en plusieurs catégories incomparables:

    1) ceux qui s'en foutent et n'aiment pas les maths (ce sont des sortes de matheux "dormant")
    2) ceux qui sont complètement passionnés (les médaille field, etc)
    3) ceux qui en retirent de quoi vivre, qui en font un métier, tout en n'étant pas passionnés

    En général, les 2 et 3 apparaissent "plus forts" que les 1. Mais c'est assez flou. Au sein de (3) on trouve des généralistes (qui apparaissent forts aux néophytes de 1 ou 3) et des spécialistes (des experts si tu veux).

    Dans les (2) on a un peu toutes les fantaisies possibles, mais ce sont des gens exclusivement spécialisés (tu n'obtiendras pas d'eux des réactions efficaces face à des problèmes trop éloignés de leur spécialité, aussi médaillés en tout genre qu'ils soient)

    Dans 2 et 3, on trouve une catégorie de gens ayant une mémoire très ample et qui connaissent énormément de solutions à énormément de problèmes (et peuvent faire des rapprochements). Ca a comme effet, quand tu leur poses une question, de donner avec une probabilité élevée l'impression qu'ils sont forts alors qu'ils ne trouvent pas la solution, mais tout simplement la connaissent (évidemment ils ne te le diront pas :-D). Ces derniers (surtout quand ils sont jeunes) épatent leur entourage en torchant effectivement les épreuves de concours en peu de temps. Mais hélas, il n'y a pas de recette, ils étaient simplement au courant des solutions avant (ou avaient suffisamment de solutions de problèmes proches en magasin pour faire rapidement des rapprochements)
    ce a écrit:
    J'ai déjà assisté à des oraux d'agreg, et il n'est pas rare qu'un membre du jury propose de tel question.
    Je rappelle que le programme de l'agreg contient plus que celui des classes prépas, et que les profs de prépas sont des agrégés.

    L'agreg n'a rien à voir avec les concours post CPGE. Les questions y sont la plupart du temps parfaitement triviales et testent la culture du candidat (ie sa connaissance du vocabulaire et des solutions célèbres à la question) et non pas sa capacité "à la trouver seul avec sa bite et son couteau".
    Ulm est plus sélectif et tentent vraiment d'essayer les candidats qui seraient "uniquement cultivés". Par exemple, pas un agrégé sur 20 ne réussirait à accoucher de plus de 15 lignes aux écrits d'ulm. Le programme n'a rien à faire dans l'histoire.

    Idem pour les oraux, ils cherchent à sélectionner d'autres types de profil.

    Bref: être fort en maths, c'est un terme à peu près insensé sans autre précision. (Par exemple si tu fais concourir tous les médaillés field et des gens juste vifs d'esprit à des centaines de problèmes SAT tirés au sort, tu seras surpris de voir que les performances des premiers ne se distingueront pas de celles des seconds)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Pire, si on dit que La médaille Fields est l'équivalent d'un prix Nobel, alors tout le monde, à peu près, est capable de la recevoir.

    Plus sérieusement : Gauss devrait être "fort en maths" pour trouver seul la manière de calculer la somme des 100 premiers entiers non nuls en quelques secondes. A moins qu'il y ait déjà réfléchi avant.
  • J'ai déjà assisté à des oraux d'agreg, et il n'est pas rare qu'un membre du jury propose de telles questions.

    Les livres en questions (et d'autres) forment une base de classiques dont on attend explicitement d'un agrégé la connaissance et la capacité d'y répondre...
    En réalité la première moitié des agrégés (normaliens en général) en sera capable. Mais ces exercices ont été vus à ce niveau lors de la préparation des oraux (officiellement bien sur).
    Ca n'a donc pas grand chose à voir avec un candidat bac+2.
    Pour répondre au reste, ta questoin n'a à peu près aucun sens. Il n'existe personne qui soit "fort en maths" au monde dans le sens en tout cas où tu sembles l'entendre.

    Une légende raconte que Sartre feuilletait des livres à la terrasse des cafés et qu'il trouvait en une quinzaine de minutes des incohérences. On ne sait jamais.
    La situation est assez simple à décrire: les maths sont quasiment exclusivement un langage. Pour certains c'est devenu comme une langue maternelle et il la parle couramment (pense à l'anglais ou au chinois), te viendrait-il à l'idée d'idolatrer un anglais quelconque parce qu'il parle anglais alors que pas toi?

    J'aimerais le dico de traduction du Ramanujan :-D
    Plus sérieusement : gauss devrait être "fort en maths" pour trouver seul la manière de calculer la somme des 100 premiers entiers non nuls en quelques secondes. A moins qu'il y ait déjà réfléchi avant.

    A mon avis, la question tombait pile dans ses très grandes capacités au bon moment.
  • Je ne dis pas qu'il n'existe pas de gens talentueux et remarquables, ce n'était pas le sens de mon propos. Si CE avait parlé de "beau en maths" ma réponse aurait été tout autre***. Mais l'adjectif "fort" est particulièrement mal choisi et alimente le préjugé populaire bourrin qu'il y aurait des "surdoués" en un sens très "mécanique" du terme. Or ces idées à la con font beaucoup de ravages dans les sociétés. Par ailleurs, s'il y avait des matheux (ou des physiciens) vraiment forts, ça se saurait (il y a bien longtemps que la plupart des problèmes rencontrés par les sociétés seraient résolus).

    *** c'est la différence entre l'athlétisme et la danse. Les maths sont la danse. Le mot "fort" renvoie plutôt à l'athlétisme.
    Le champion du monde du 100m le court en 9.8 secondes là où les meilleurs d'une classe à Triffouily les oies le courent en 11 secondes (le coefficient multiplicateur est de l'ordre de 1.1). Pour la puissance brute cérébrale, c'est la même chose.

    Pour des concepts de type "danse", il en va tout à fait différemment, ie les meilleurs danseurs sont subjuguant à côté du pékin moyen qui va en boite 3 fois par an. C'est ça la différence entre T.Tao et autres médaillés et l'élève matheux lambda. Mais dans ce contexte, le terme "beau" (ou "belle") en maths parait beaucoup plus adapté.

    J'ai déjà eu l'occasion de dire tout ça. Je ne combats pas contre les mythologies, mais quand on a affaire à des mythologies (croyance aux génies, aux surdoués, etc) qui influent directement sur le sociétal, je trouve approprié de contrer ça (non pas que je veuille du mal au père Noel, mais, quitte à chercher des magiciens, je préfère qu'on ne se trompe pas et qu'on les traque sur d'autres planètes.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • This is moonshine!
  • C'est bizarre !

    Personne n'imagine qu'il suffit de travailler son football pour devenir Zidane, ni qu'il suffit de faire beaucoup de vélo et d'un peu de dopant pour devenir Amstrong. Et pourtant, dans certains milieux on défend l'idée que tout le monde peut tout comprendre. Même par ceux qui ne comprennent pas certaines choses :-)

    L'idéologie du "don" est une fausse idée, mais l'idéologie contraire aussi. Il est assez facile de voir que certains contrôlent leur corps très facilement, sont peu fatigables à la course ou à l'exercice, sont grands et musclés dès leur jeune âge, on en fera des sportifs facilement (s'ils ont envie, voire pas comme certaine tenniswoman). Pour les autres, il sera quasi impossible de devenir sportifs de haut niveau.
    De même, certains réfléchissent dans l'abstrait très facilement, sans fatigue, sont très logiques dès leur jeune âge (qu'ils fassent des maths ou pas), on en fera des scientifiques facilement (s'ils ont envie). D'autres ont toutes les peine du monde à faire un raisonnement élémentaire, sont très vite fatigués quand il faut réfléchir (vraiment fatigués, au point de ne plus comprendre). On pourra en faire, à force de travail, des intellectuels de base, pas des philosophes ou des scientifiques, ni des grands spécialistes du droit.

    Je parle de choses vécues, j'ai des exemples de tous les cas. Nier les différences de capacités intellectuelles est mettre en défaut ceux qui ont de vraies difficultés (c'est le "ne travaille pas assez" du carnet scolaire, vécu comme une injustice par l'élève), de même que la notation en sport par les résultats bruts que j'ai connue quand j'étais écolier est une injustice pour les petits pas musclés.

    Cependant, dans toute activité, s'entrainer donne des résultats, le jeune fatigable qui par intérêt pour un sport en fait plus que la moyenne finira par être de moins en moins fatigable; le jeune intéressé par la science finira par acquérir de l'expérience et même des habitudes logiques.

    Cordialement.
  • @christosphe c : les maths seraient selon toi un langage.
    Ok, comment tu définis mathématiquement : "beau en math" puisque tu préfères cette expression ?

    (Merci de faire ce que tu demandes aux autres, en répondant précisément à ma question)

    J'ai l'impression que tu confonds, ton opinion avec la réalité, ce qui ne va pas sans déconvenue, et si tu continues toujours à le faire c'est que pour l'instant les déconvenues, n'ont pas été trop retentissantes.

    @soleil_vert : il n'y a pas de mal de reconnaître qu'il y a des gens qui sont plus doués que nous pour certaines disciplines, ce christophe c refuse de reconnaître pour les mathématiques.
  • @Gérard : je suis tout à fait d'accord.

    Cordialement.
  • Bonjour,

    > Le champion du monde du 100m le court en 9.8 secondes

    9.58 secondes.

    A part ça, je suis d'accord avec Gérard.

    Cordialement,

    Rescassol
  • :-D ola, je n'ai pas dû être clair. Je n'ai jamais parlé d'égalité parfaite entre les gens à la naissance (un petit tour sur le forum suffirait à le constater). J'ai juste expliqué pourquoi "fort en math" ne veut pas dire grand-chose d'objectif. Pas plus que "fort en sport" ne veut dire quelque chose de précis. On parle de "sportif" ou de matheux, et de "sportifs professionnels" et de "mathématiciens", c'est plus compréhensible. Les différences "brutes" existent mais sont très modérées (à l'image du champion du monde du 100m qui ne court le 100m "que en" 9.8 secondes (et pas en un millième de seconde).

    Rien ne me choque dans ce qu'a dit Gérard, sauf que j'ai vaguement cru ressentir qu'il semblait "répondre au mien" de manière contradictoire alors que nous ne nous sommes pas contredit.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Non non,

    je précisais seulement le caractère négatif de nier les différences de capacités. Et tu sembles bien, Christophe, chercher à les nier : Ton exemple du 100 m est très édifiant. Pour toi, courir 100 m en 15 s ou en moins de 10 c'est une petite différence : très modérée !!! Au fait, tu cours le 100 m en combien de temps ???

    Comme trop souvent, tu jettes le bébé avec l'eau du bain.

    Cordialement.
  • christophe c a écrit:
    Les différences "brutes" existent mais sont très modérées (à l'image du champion du monde du 100m qui ne court le 100m "que en" 9.8 secondes (et pas en un millième de seconde).
    Je ne suis pas du tout d'accord je pense que la courbe qui donne l'effort à fournir en fonction de la performance du chrono (moyen) est une hyperbole de la forme $\frac{1}{t-t_0}$ avec $t_0$ qui doit être proche du record mondiale.
    En d'autre mot que l'effort à fournir pour augmenter d'un epsilon ses performances est de plus en plus important, quand on se rapproche de la limite $t_0$.
    Ce que ne laisse pas sous-entendre ta remarque.
  • De mon téléphone : c'est pourquoi j'ai parlé de danse et de beauté qui est plus approprié que le mot "force". (Réponse à CE et G)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne prétends absolument pas être fort en maths, par contre j'aimerais le devenir, d'où ma question.

    Laurent Schwartz était très fort en latin au collège (mais on avait déconseillé à sa mère de le pousser dans cette voie) au lycée il avait fini le livre de géométrie d'Hadamard (pour l'agreg!).

    Villani a souvent fait l'éloge du livre de Sortais sur les triangles.

    Sophie Germain faisait des maths dans des livres, pour la dissuader elle fut privée de chauffage et retrouvée glacé le matin après avoir étudié la nuit.

    Ramanujan avait dit-on maitrisé ce livre à 12 ans : http://www.amazon.fr/gp/product/1445502844?keywords=lonely plane trigonometry&qid=1453627875&ref_=sr_1_1&sr=8-1 (il date de 1863).

    Il y a des contre exemples http://www-history.mcs.st-andrews.ac.uk/Biographies/Steiner.html .

    On voit bien qu'ils ont généralement commencé tôt par faire quelque chose de structurant : langue, géométrie en se forçant au delà des attentes.
    Surement qu'ils ont des facilités mais globalement ils n'ont pas étudié des théories mais surtout pratiqué beaucoup de cas différents.

    Je suppose qu'il faut pratiquer suffisamment longtemps un sujet assez vaste pour fonder des bases .
    L'étude d'autres parties des maths permet de faire croitre les qualités et de raffiner son savoir.
    En gros l'inverse de la façon de faire général qui consiste à faire un chapitre puis passer à autre chose...
    Enfin ce n'est que mon avis.
  • Gérard a écrit:
    Et tu sembles bien, Christophe, chercher à les nier : Ton exemple du 100 m est très édifiant. Pour toi, courir 100 m en 15 s ou en moins de 10 c'est une petite différence : très modérée !!! Au fait, tu cours le 100 m en combien de temps ???

    Bin non, j'ai répété 3 fois que je ne les nie pas (je dois le courir en 40s :-D vu ce que je fume) . Mon exemple du 100m n'est pas spécialement édifiant, il rappelle juste que selon l'échelle où on se place, il vaut mieux parler de beauté que de "force", c'est tout. Si tu prends l'échelle matérielle du temps sans rien ajouter de subjectif, c'est un simple fait matériel (les chiffres que j'ai donnés, corrigés par Rescassol d'ailleurs et merci). Après si on essaie de plonger dans la micro-bulle intra-humaine, on peut effectivement décider d'inventer des échelles ou une petite différence négligeable objectivement deviendra un quasi-infini. Mais c'est "underground" ou comment dire "de l'urbanisation", ie quelque chose qui n'existe qu'à l'intérieur d'une communauté. (Comme Zidane dont tu as parlé, ou le champion du monde de ski ou de danse, Ramanujan, etc).

    Tu n'as pas l'air de comprendre qu'il y a des gens qui croient* que de "réels surhommes" existent* (même s'ils appellent ça des surdoués) et tu essaies de me contrer inutilement et sans me contredire pour rappeler l'existence de nuances que je ne conteste pas. Pourquoi pas, mais j'espère que tu as compris mon propos**. Il est juste de rappeler qu'il n'y a ni génies ni surdoués*** (histoire de modérer un peu les mythologies de certains, qui sinon ensuite seront déçus)

    * dans un sens extrêmement "marvel"

    ** puisque j'ai eu la chance de cotoyer ces "fameux champions du monde" en intelligence, j'en profite pour partager et informer correctement autrui

    *** s'il en existait, ça fait longtemps qu'on le saurait (et il n'y aurait pas besoin d'aller au cinéma)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Désolé,

    mais moi je crois qu'il y a des gens capables de courir le 100 m en moins de 10 secondes, ce qui est impossible au commun des mortels.

    En fait, tu passes ton temps à démentir avoir pensé ce que sous-entendaient tes messages sous prétexte que tu as dit ailleurs le contraire. Il te suffirait d'arrêter de faire des phrases, de critiquer les autres au motif du risque qu'ils soient compris de travers, et de limiter tes messages à 3 phrases tournées 7 fois dans ta tête avant d'être écrites.

    Et tu pourras dire ce que tu veux, l'existence de "forts en maths" est une constatation de tout le monde, maintenant qu'on emmène tous les jeunes jusqu'à 16 ans dans les collèges et lycées. Que tu n'aimes pas cette idée ne la rend pas idiote. C'est plutôt de s'élever contre qui montre un manque de jugeote.

    Cordialement.

    Nb : je n'essaierai pas de te convaincre, je te connais depuis trop longtemps pour ne pas savoir que tu n'accepte pas les idées différentes des tiennes. Quitte à oublier la réalité.
  • Bon à ce que je vois, tu me sors un procès d'intention complètement gratuit et ne m'a pas lu. Je ne me justifiais, je donnais juste quelques précisions.
    à démentir avoir pensé ce que sous-entendaient tes messages

    Mais tu imagines tout seul lire entre les lignes et apparemment tu te trompes. Bon tant pis. Mes messages ne sous-entendaient rien, les premiers étaient un peu imprécis, c'est tout. J'ai précisé et apporté les nuances. Libre à toi de me voir comme un moulin à vents à critiquer.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @soleil_vert : que penses tu de pratiquer le raisonnement, c'est à dire essayer de comprendre comment je raisonne, cela peut-il m'aider en mathématiques.

    Je précise que j'ai fait des études de mathématiques (master).

    Mon objectif étant d'avoir l'agreg, voir d'y être bien classé.

  • Seulement 3 catégories?
    Et ceux qui ne sont ni des professionnels (c'est à dire, qui en vivent) et qui ne sont pas ignorants dans le domaine et qui s'y intéressent?

    Je me suis toujours demandé d'où venait l'appellation médaille Fields (un coup de Wikipedia et je pourrais être fixé).
    J'en étais venu à me demander si ce n'était pas en hommage à WC Fields.
    Tous les quatre ans est récompensée la plus grande clownerie mathématique? X:-(


    Il y a des gros et des obèses même parmi les mathématiciens. X:-(
    (l'adjectif "fort" pour qualifier quelqu'un peut signifier qu'il est gros, voire obèse).


    Cela dit, je rejoins Christophe, le sens de l'adjectif "fort" demande à être précisé dans le contexte.
  • Lis mes premiers post, j'y précise ce que j'entends par fort en maths, à noter que si 10 minutes c'est trop court disons alors 20 minutes.
  • J'ai l'impression que dans ce monde-là tout le monde pense un peu de la même façon et cette façon de penser engendre les problèmes d'olympiade qui permettent de sélectionner les meilleurs représentants de cette façon de penser et la boucle est bouclée.

    Mais les problèmes "réels" auxquels font face les mathématiciens-chercheurs ne sont pas nécessairement de la même nature. Un peu comme si on sélectionnait des lanceurs de marteaux sur leur faculté à courir le 100 mètres en moins de 10 secondes B-)-

    PS:
    Le monde des mathématiques compte sans doute de très bons "techniciens", mais sans doute très peu de bons "ingénieurs".
  • Cela tombe bien je devenir sprinter (passer l'agreg pour éventuellement y être bien classé).
  • Préparer l'Agrégation relève plus de la course de fond que de la course de vitesse, me semble-t-il.

    Quand on part trop vite, on s'essouffle vite et on ne termine pas la course.
  • Cela tombe bien je devenir sprinter (passer l'agreg pour éventuellement y être bien classé).

    Il y a 5 notes (2 écrits et 3 oraux) donc commence par lire le programme et voir ce que tu connais et ce qui te manque.
    En particulier pour l'option le choix mérite réflexion.

    Après pour être bien classé il ne faut pas oublier que les normaliens sont des habitués des concours... Il faut donc se préparer longtemps en avance.
    Je donne l'exemple du sujet d'analyse 2015 :
    2 parties niveau L2
    1 partie niveau L3 (analyse complexe)
    le reste probabilité (en gros).
    La plus part des candidats n'ont fait que les deux premières parties http://agreg.org/Rapports/rapport2015.pdf en gros avec une bonne rédaction c'était suffisant pour être admissible.
    Pour être bien classé il faut aller un peu plus loin.

    En résumé @contrexemple commence par faire des sujets de prépa (1 et 2 années) pour travailler la rédaction puis des sujets de concours pour maitriser les programmes de L1 L2 et tu seras sur d'être admissible *.
    En plus il faut connaitre l'analyse complexe (lis le rapport de 2014 le jury se plaint du niveau qui baisse) et les probas pour être bien classé!

    Évidemment plus tu connaitras de choses plus les leçons seront facile à préparer.

    * le programme va plus loin que le L1/L2 (et L3) mais en pratique on voit que les notes sont principalement sur les connaissances de ce niveau.
  • Merci des conseils.
  • Bonsoir,

    @CC l'homme qui formait des matheux : combien de mathématiciens as-tu formé ?

    Merci.
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