Reprendre les maths à 26 ans avec un niveau3e

Bonjour !!

Je vous écrie puisqu'enfin, j'ai trouvé l'energie (et surtout le temps !) de reprendre une mise à niveau en mathématiques. J'ai 26 ans, j'ai passé un master philosophie des sciences à paris 4 Sorbonne et j'ai fait un deuxième master par equivalence en histoire des technologies musicales.

Je pensais faire une thèse en questionnant les relations entre musique, philosophie et mathématiques (je fais de la guitare et du chant depuis 8ans).
Le problème c'est que cette matière me fait peur depuis le collège... en fait je pense avoir eu un trauma ! Au collége j'avais beaucoup d'instabilité familiale du coup j'ai vraiment decroché au niveau science à partir de la 4e puis le profs m'ont orienté vers la filière pro, avec beaucoup de argne et de perseverance, j'ai bifurquer après u nbac pro commerce à l'université en licence de philosophie - sociologie (je suis passionné de philo depuis mes 16ans première lectures et première amour avant la musique !)

Avec beaucoup d'acharnement et de rencoeur d'avoir été mal orienté et d'en avoir subi les consequence pendant 5ans pre bac, j'ai finalement decroché la licence avec mention, puis j ai ete acceptée à la Sorbonne et j'ai eu mes deux master avec mentions ! Niveau master, les maths et les sciences me manquaient vriament beaucoup du coup jai choisis des specilaité avec les sciences dans l'idée de vraiment entamer une reprise de remise à niveau plus tard.

cette année je soutien mon deuxième master en histoire des technologies musicales, et je projette dé l'an prochain de me remettre à niveau en maths surtout et en science. Mais voici

MES OBSTACLES:
- aussi loin que je me souvienne je pense avoir un niveau de 3e en maths v uque me sproblèmes perso ont commencé à ce niveau et que j'ai decroché
- je suis expatriée et grande voyageuse, je suis plus en France depuis 4 ans, le pays ou j'habite est germanophone, aussi bien que je maitrise l'allemand maintenant c'est pas possible de suivre des cours en maths en allemand ! puis le programme est different

MON OBJECTIF:
- faire une licence de maths en correspondance ou à distance (économiquement je peux tenir je compte donc y aller tranquillement sur l'espace de 5 ans, j'ai que 26 ans et je suis profs independant de cours privée en philo, histoire, géo, guitare, allemand et anglais. Donc je voyage et je m'expatrie grace à ca, j'aime etre independante et auto entrepreneuse. Donc je pourrais commencer à enseigner les maths vers 30/ 31 ans voir 33 si ca prends un peu plus de temps. Ca me semble raisonnable.)
- je souhaite enseigner les maths en tant que profs independant, bref ajouter les maths à la liste de matière que j'enseigne déjà en privée ! donc je souhaite que faire une licence de maths et m'arreter là ou peux etre que licence 2. Bref avoir une petite base pour pouvoir enseigner à mon tour niveau college et lycée.
- aider les élèves qui comme moi auparavant, on rencontrés des dificultés avec les maths et les sciences pour x raisons.

COMMENT FAIRE :
- le CNED ? j'ai peur de ce mode là puisque j'ai besoin je pense d'avoir vriament un prof particulier pour reprendre toute les bases et aussi for tque j'aime l'autogestio net l'autoorganisatio nindependance, on peut pas tout faire seul. Que me conseillez vous avec mes obstacles pour parvenir à me sobjectifs d'ici 5 ans (prof independant de maths) ?
Remise à niveau en cours perticulier (mais c est cher), CNED ( pas de suivis, autres ?

Réponses

  • Ma question va te paraître saugrenue mais pourquoi veux-tu obtenir une licence en mathématiques?

    (avant de s'engager dans ce truc qui est exigeant il vaut mieux être sûr de la motivation qui nous anime parce que tout ceci ne va pas être qu'une partie de plaisir, un peu comme essayer de cultiver un champ avec des "mauvaises" herbes de deux mètres partout, tu vas avoir des ampoules aux mains à force d'écrire pour faire des exercices)
  • REMISE à NIVEAU à DISTANCE:
    Merci de l'intérêt pour le poste ! Mais je suis déjà décidée sur mes motivations, j'aimerais juste savoir quelles options sont les meilleurs pour commencer à distance.
    Et comme la vie n'est pas une ligne toute tracée à l'avance peu être que dans un ou deux ans, je ferais en formation initial sur les bancs de la fac ! mais en tout cas, je souhaite commencer par la correspondance.

    Du coup j'aimerais savoir :

    Quelles sont mes options ? Comment me remettre à niveau en étant expatriée ?

    MES RAISONS:
    Je pense que c'est comme un aboutissement plutôt personnel pour moi et aussi dans mon parcours intellectuel. Je pense que ca me manque et que je suis vraiment intéressée à développer mes connaissances en maths.

    Après les difficultés dans la vie, il y en a plein!! obtenir une licence de maths n'est pas le plus difficile dans la vie !
    J'ai réussi il y a 6 ans à bifurquer d'un bac commerce à deux master philo des sciences puis histoire des technologies musicale à la Sorbonne à paris ! Donc meme si on pense que les maths c'est ce qu'il y a de lus exigeant (ce que je ne pense pas personnellement), je pense avoir la motivation par mes expériences, de me "remettre à niveau" comme on dit, et de faire face aux difficultés, parce que mon parcours perso n'as pas non plus été qu'une partie de plaisir !

    après c'est une question de choix et de connaissance de soi meme, ce que l'on veut dans la vie (ce qui est difficilement le cas à 14 ans sortir de collège ou à 18 ans sorti de lycée !!). Les variables pour réussir ne se résument pas à la difficultés des exos en maths (ou à ce qu'on apellerait le "don" en maths ou en quoi que c esoit d'autre). il y a aussi l'environnement dans lequel on travail, les revenus qu'on perçoit qui influent sur la motivation, le temps imparti, le contexte, etc.

    Et puis je pense aussi que l'expérience d'étudiant en licence de maths tout se donnant le luxe de la finir en 5 ou 6ans plus en ayant des revenus réguliers et pas comme un étudiant de 19 ans, changent quand même la donne niveau endurance et motivation !

    Je pense ce qui prime c'est savoir en premier lieu qui on est et ce qu'on veut dans la vie, le reste, c'est du travail plus ou moins intensifs sur une période plus ou moins longue.

    Je souhaite avoir une licence de maths pour 1) devenir prof de maths en independant et 2) peu etre commencer une thèse dans 10ans peu etre (voir 15 trop de choses à voir dans la vie !!) en philo des maths dans ses liens avec la musique , et bien sur 3) pour éviter d'autre élèves d'être déclassés fin collège ou lycée comme je l'ai été, et d'être orienté dans des filières non choisies , 4) et surtout pour le plaisir intellectuel !).

    Mais avant de commencer une thèse en philo en rapport avec les maths et la musique, les profs m'ont vivement recommandés d'acquérir de bonne bases en maths par une licence.


    Les liens entre philo musique et mathématiques sont forts et intellectuellement très stimulant. Je me sens capable avec mon bagage de faire face aux difficultés de la licence de maths. Que ce là prenne classiquement trois ans Français parlant, ou cinq ou six ans ( comme je pense l'envisager).

    Etre expatrié et voyager beaucoup m'aide aussi à relativiser. En me rappelant le système éducatif Français, je me rends compte à quel point on mets les gens dans les cases vraiment très tot !( genre à 17ans 18ans après le bac, on a déjà tracé sa vie en fonction de la spécialité de son bac qui en sommes n'as durée que deux ans dans toute une vie !!) et à en voir les possibilités de bifurcation en France, ou de reconversion, on comprends, d'un point de vue plus sociologique, qu'on n'encourage pas les gens à explorer et découvrir intellectuellement.

    A Vienne en Autriche, c'est d'ailleurs ici que les gens m'ont vraiment motivé à faire une licence de maths ! des gens obtiennent des master à 40 ans ! ou commence des thèse vraiment "tard" Français parlant.

    Bref, je pense aussi que l'apprentissage n'es pas qu'une question d'âge, de diplôme ou de "vitesse", c'es aussi un processus de maturation, à tel âge on est intéressé par ca, puis ca évolue, etc.

    Donc non je pense qu'à 26 ans ce n'est pas si sogrenue de vouloir developper un interet pour le smathematiques, à moins que l'on ne puiss ele faire qu'entre 15 et 18 ans sinon c'est perdu pour toute la vie !! ce qui serait grandement dommage et reductif...
  • après c'est une question de choix et de connaissance de soi meme, ce que l'on veut dans la vie (ce qui est difficilement le cas à 14 ans sortir de collège ou à 18 ans sorti de lycée !!).

    A 14 ans, on possède quelque chose de très précieux mais dont on ne mesure pas à quel point c'est précieux, à cet âge.
    du temps ! Ce temps quand tu es adulte et que la société te demande (urgemment) d'occuper en prenant une part dans l'appareil productif pour ne pas finir dans la rue en tendant la main, tu ne l'as pu.
    Et puis je pense aussi que l'expérience d'étudiant en licence de maths tout se donnant le luxe de la finir en 5 ou 6ans

    Je ne sais pas si les institutions scolaires vont te laisser autant de temps que cela pour achever ces études et si elles le font quelles seront les conséquences sur ta possibilité de poursuivre en master je me pose la question.

    Je ne sais pas comment se passe toute cette cuisine en mathématiques mais dans un autre secteur universitaire que je connais le fait de ne pas achever rapidement sa licence, sa première année de master, est un handicap à mon humble avis pour boucler le master (trouver une inscription en deuxième année de master essentiellement).

    Par bien des aspects, le temps devient prégnant et antagoniste quand tu deviens adulte pour ce genre de projet (et d'autres) soit que tu n'as pas le temps que tu voudrais, soit qu'on "chronomètre" le temps que tu mets pour franchir les étapes (universitaires) et que ce chronométrage* devient un facteur de sélection, un plafond de verre.

    Pour répondre plus précisément aux questions que tu poses.
    J'ai été très content des services du CNED quand j'ai préparé le CAPES il y a des années.
    Le seul inconvénient est que tu es seul(e) face à tout cet apprentissage. Mais rien ne t'empêche si tu en as les moyens financiers, car c'est un coût non négligeable, d'avoir aussi un soutien d'un professeur particulier qui te permette de te soutenir pour ton travail dans le cadre donné par le CNED et de l'approfondir si nécessaire.


    *:
    En mathématiques, ce chronométrage est assumé dans une certaine mesure (et la discrimination sur l'âge, qui en est la conséquence logique ne doit pas être bien éloignée j'imagine).

    L'une des plus prestigieuses et médiatique récompense dans ce domaine destinée à des chercheurs en mathématiques est la médaille Fields.
    Ce qui est moins connu du grand public est qu'elle récompense les travaux de mathématiciens de moins de 40 ans ou qui avaient moins de 40 ans quand ils les ont publiés.
    C'est dire la façon idéologique de penser d'une partie de cette communauté.
  • "REMISE à NIVEAu" EN TANT QU EXPATRIEE:
    Merci de ton intérêt pour ce poste :) ca me fait grandement plaisir d'échanger avec toi sur ce sujet.Le CNED me semble bien couplé d'un prof particulier !
    Je rentre en France un peu près tout les six mois pour un séjour d'un mois, que me conseillez vous en tant qu'entreprise de cours privé ? J'ai entendu que "Chez Sylvane" ou acadomia était bien ? Je suis originaire de Lille dans "chnord" :)


    PLAFONDS DE VERRE ET CHRONOMETRE DES VIES A LA FRANCAISE :
    A 14 ans, on possède quelque chose de très précieux mais dont on ne mesure pas à quel point c'est précieux, à cet âge.
    du temps ! Ce temps quand tu es adulte et que la société te demande (urgemment) d'occuper en prenant une part dans l'appareil productif pour ne pas finir dans la rue en tendant la main, tu ne l'as pu.


    Pour éviter que la question de l'âge adulte et de la société ne pèse sur ce forum, je vais (essayer !) de faire cours ( quoi que... on est dans le bon compartiment "maths & société" :) )
    Pour te répondre, je pense que ca fait un bail que je ne mesure plus mon style de vie et mes étapes, par rapport aux normes scolaires et universitaires françaises ! Si j'avais écouté mes profs au collège, je serais aujourd'hui vendeuse avec un BEP vente à H&M. Metier honorable, mais que je n'ai jamais désiré. A 20ans, on m'aurait sortie un peu le même discours du "manque de temps", des "capacités" et des in-possibilités de poursuivre en master ou autre si j'avais demandé si je pouvais envisager ce que Jai réalisé aujourd'hui.

    Et la vie m'as appris que les choses arrivent tout le temps "si et seulement si" on fait l'effort et prends le risque de se connaître soi meme et de decouvrir ce que l'on veut dans la vie. Une des première philosophie émise par socrate 2000ans avant, qui reste toujours vrai à travers les ages, comme une vérité mathématique si il y a ! Resultat, en suivant ces préceptes, je gagne assez ma vie pour vivre comme bon me semble :) voyage, musique, et intellectuellement étudier des choses que j'aime et etre dans des espaces avec des gens avec lesquels j'ai des intérêts à echanger, faire de la musique et discuter.


    Je ne sais pas comment se passe toute cette cuisine en mathématiques mais dans un autre secteur universitaire que je connais le fait de ne pas achever rapidement sa licence, sa première année de master, est un handicap à mon humble avis pour boucler le master (trouver une inscription en deuxième année de master essentiellement).

    J'ai une expérience contraire avec mes deux master de la Sorbonne, surtout à l'étranger. Cette année on m'as proposé deux fois une thèse avec financement. Puis j'ai fait deux master dans une université dite "des plus prestigieuse" après avoir eu un bac pro (pas besoin de te rappeler ces graphiques morbides que le universités élaborent avec pour seuls paramètres ton bac et la série (stg, pro, s, es, etc. et tes pourcentages de chances pour tel ou tel licence, super motivant !! avec un bac pro les indicateurs étant toujours à zero).

    Mais j'ai refusé de commencer une thèse cette année, comme je l'ai expliqué plus haut, pour moi l'important c'est de savoir qui je suis et ce que je veux dans la vie, c'est ca qui me rends heureuse, pas d'intégrer tel ou tel master dans tel ou tel temps imparti.

    Par bien des aspects, le temps devient prégnant et antagoniste quand tu deviens adulte pour ce genre de projet (et d'autres) soit que tu n'as pas le temps que tu voudrais, soit qu'on "chronomètre" le temps que tu mets pour franchir les étapes (universitaires) et que ce chronométrage devient un facteur de sélection, un plafond de verre.
    Comme je l'ai explique plus haut, ma vie ne corresponds plus depuis des années aux chronomètre discriminants et au plafonds de verre Français. Chaque parcours de vie est différent et le système éducatifs ne devrait pas sélectionner à partir de ca, et c'est ce qu'il fait, pour quelques références quelques lectures sur Pierre Bourdieu, intellectuel passé par les écoles les plus prestigieuses en France, dresse un tableau très éclairant sur le système éducatif en France et sa notion de "reproduction des classes" serait grandement précieuse à assimiler pour une eventuelle reforme du système scolaire en France. mais bon, son livre est paru il y a plus de 20ans, ca risque pas de changer ! Donc faut prendre des initiatives personnelles !!


    L'une des plus prestigieuses et médiatique récompense dans ce domaine destinée à des chercheurs en mathématiques est la médaille Fields.
    Ce qui est moins connu du grand public est qu'elle récompense les travaux de mathématiciens de moins de 40 ans ou qui avaient moins de 40 ans quand ils les ont publiés.
    C'est dire la façon idéologique de penser d'une partie de cette communauté.


    Je vois !! Pas étonnant comme tu le souligne. Ent tout cas, les analyses de Pierre Bourdieu sont internationnalement et academiquement reconnue. Et personnellement aussi, je voyage depuis des années, et la France a vraiment une réputation d'être vraiment élitiste, c'est vraiment révélateur maintenant que tu me dises qu'à 26 ans, je n'ai plus le temps !!

    Alors que ce matin même, à l'université ici en Autriche ou en Allemagne (qui ne sont pas des pays ou l'univers de la recherche est au plus bas !), on me dis que je suis jeune et que je devrait arrêter de me stresser par rapport à mes études et à mon projet de licence de maths ! Avoir deux master à 26 ans (meme un!!) ici, c'est vraiment marginal !! Puis dans beaucoup de pays, il y a des systèmes ou on peut ré apprendre le smaths ou autre de la primaire au master pour des eventuelles reconversions ou autre.

    La vie est mouvement en soi, ca bouge ca change, ca évolue. Rien de pire que d'enfermer des gens dans des cases et de "sceller" les avenirs et les espoirs à 14 ans ou en sortie de lycée !

    J'ai beaucoup d'amis que j'ai rencontré à l'étranger et qui on fait un échange universitaire en France, sont rentrés déprimés ou choqué de la manière de sélectionner en France. Et ces notions de "perdre une année", de "remise à niveau" ou de "grandes écoles" sont des notions à vraiment relativiser pour le bien être de chacun-e ! cela n'est pas un système universel et la carrière universitaire ne se finis pas si on prends just le temps de vivre un peu !! Combien d'étudiant-e Français stréssée parce q'uils ont pris le temps d'un ou deux ans voir un peu plus pour s'explorer personnellement ou professionnellement et qui reviennent completement stréssée parce que ils ont "perdu" des années!


    Le temps, ca se prends. Sinon, on vous le prends (à mon humble avis).
  • Pour plus amples infos sur le chronométrage à la française et "la vie par étape" dans son système scolaire et éducatifs discriminants, tu peux jeter un œil à l'article que j'ai fait pour un journaliste de "la voix du Nord il y quelques mois.

    http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-du-cap-esthetique-aux-marches-de-la-sorbonne-ia19b0n3124042
  • Bonjour,

    Faire une licence de maths dans ta situation, c'est théoriquement possible, et même très possible.
    Je ne tiens donc pas compte des aspects niveaux de math de départ, motivation, etc.
    Connais-tu ce site ==>
    http://ctu.univ-fcomte.fr/index.php?id=24&no_cache=1
    Pour ma part, je suis en train de passer cette licence par correspondance dans cet établissement, je peux t'aiguiller (je connais le Directeur de la formation pour avoir plusieurs fois échangé avec lui, je connais aussi le secrétariat).
    Mon adresse mail doit apparaitre dans mon profil (désolé, je ne suis pas un expert du présent forum).
    Contacte-moi si tu le souhaites, nous échangerons à ce sujet car je pense pouvoir t'aider.
  • Pour te répondre, je pense que ca fait un bail que je ne mesure plus mon style de vie et mes étapes, par rapport aux normes scolaires et universitaires françaises ! Si j'avais écouté mes profs au collège, je serais aujourd'hui vendeuse avec un BEP vente à H&M.
    On peut être vendeur(se) et être heureux, nager dans le bonheur. N'est-ce pas ce qui compte avoir une vie heureuse?
    Comme je l'ai explique plus haut, ma vie ne corresponds plus depuis des années aux chronomètre discriminants et au plafonds de verre Français.

    Mais tu as eu affaire et tu veux encore avoir à faire avec les institutions scolaires françaises. Tu étudies à leur conditions, pas aux tiennes. (durée, niveau d'étude, lieu etc).
    Pourquoi inscrire ta soif de connaissances dans un parcours scolaire et institutionnel?
    c'est vraiment révélateur maintenant que tu me dises qu'à 26 ans, je n'ai plus le temps !!

    Le temps on peut le trouver mais il est plus difficile à obtenir que lorsque tu avais 14 ans, c'est du moins mon humble avis.
    Par ailleurs, j'ai l'impression qu'en France (et ailleurs?) il y a une tendance à demander aux gens qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes très tôt dans leur vie et qu'après si tu ne l'as pas fait, c'est presque trop tard, tu n'obtiens pas la même reconnaissance ou même on ne te laissera plus le donner.
    (je décris une tendance, pas une règle, ni une loi)
  • LEONEGRES:
    merci beaucoup de tes tuyaux, je te contact dans la semaine par mail :) j'avais pas encore pensé à la télé formation ! Super merci ! Comment s'organise un peu les cours grossièrement ? et quelles sont les matières que je devrais vraiment bosser dés maintenant ?


    On peut être vendeur(se) et être heureux, nager dans le bonheur. N'est-ce pas ce qui compte avoir une vie heureuse?

    Merci encore de tes intérêts pour le sujet ! je vais essayer de répondre à tes questions avec plaisir:
    dans la phrase que tu as reprise, peu etre as tu omis d'inclure que j'ai poursuivie en soulignant que le metier de vendeur : "métier honorable mais non souhaité". Je n'ai jamais dis que vendeur= vie pas heureuse :/ De pars mon parcours personnel, j'ai des amis doctorant, ingénieur, médecins, et aussi des amis vendeur et même esthéticienne avec CAP.
    Je n'ai jamais vu de corrélation entre bonheur et niveau d'étude ou métier... D'ailleurs une amie à fait 5 ans d'étude d'art pour réaliser maintenant qu'elle aimerait bien travailler non pas artistiquement mais pratiquement avec le bois (donc être ouvrier charpentier, ce qui corresponds à niveau CAP en France je pense). Elle a 29 ans (mais est allemande !)

    Ce que j'ai maint fois expliqué c'est que selon moi, le bonheur est fonction de connaissance de soi même et de ce qu'on veux de la vie. Et les intérêts intellectuels évoluent bien évidemment avec le temps (et normalement il y a toujours une continuité et une sorte de cohérence dans ce processus d'évolution, meme si on cherche à nous dire que "ca n'as rien à voir, "c'est trop tard"). Comme dis une expression américaine: will be too late when I will be underground ! (ce sera trop tard quand je serais sous terre !)


    Mais tu as eu affaire et tu veux encore avoir à faire avec les institutions scolaires françaises. Tu étudies à leur conditions, pas aux tiennes. (durée, niveau d'étude, lieu etc).
    Pourquoi inscrire ta soif de connaissances dans un parcours scolaire et institutionnel?

    Sans vouloir entrer dans des détails d'analyse philosophique ou socio économique du pouvoir et des système de discriminations via les systèmes institutionnels, je pars de l'idée qu'on ne renverse pas un système sans en connaître les règles...
    Je souhaite décrocher une licence (et j'ai passé deux master à l'université de la Sorbonne) parce que l'institution = reconnaissance= pouvoir (de changer les choses si on le souhaite ou non). Comment changer la donne si on n'y connais rien et qu'on est pas reconnu ?
    autrement dit je souhaite à mont tour enseigner les maths dans 5 voir 6ans en plus des cours de guitare, philo, histoire géo, sciences humaines, anglais, allemand, en cours privé que je fais déjà ! manque plus que les maths à la liste !! Et que sans diplôme (surtout en France !!) on te prends pas au sérieux, j'en ai bien fait l'expérience. Aujourd'hui, les opportunités que j'ai et la vie que j'ai n'aurais jamais été possible avec une simple soif de connaissance hors des systèmes scolaire et éducatifs. Puisque connaissance+ institutions= pouvoir aujourd'hui (c'est pas un pur hasard qu'on commence à me proposer des interviews au journal après etre passée par la Sorbonne avec deux master à la clefs).

    Tu étudies à leur conditions, pas aux tiennes. (durée, niveau d'étude, lieu etc).
    Je pense avoir bien expliqué et démontrer que les conditions, c'est moi qui les ai pausé du CAP au deux master que j'ai fait (LIEU: la moitié de mon parcours effectué à l'étranger, échanges universitaire ou à distance, DUREE: 6ans pour deux master je l'ai décidé puisque je voulais continuer à voyager au max et enseigner en privé plus de matière, NIVEAU D ETUDE: j'ai integrer la fac pares un bac pro alors que "selon les chiffres" j'avais aucunes chances).

    Encore plus aujourd'hui, étant donné que je suis indépendante et autonome financièrement, que je fais ce qui me plait du matin au soir, j'étudie ou je veux, quand je veux et si je le veux.
    Même chose pour la musique, j'ai pas attendu qu'on vienne me chercher à 18ans en me disant la durée, le niveau et le lieu ou je devrais acquérir une connaissance musicale et en chant. Le problème en France, c'est qu'on se cache trop derrière les institutions, les diplômes, pour éviter de se faire une introspection sur ce que l'on veut vraiment dans la vie...

    Par ailleurs, j'ai l'impression qu'en France (et ailleurs?) il y a une tendance à demander aux gens qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes très tôt dans leur vie et qu'après si tu ne l'as pas fait, c'est presque trop tard, tu n'obtiens pas la même reconnaissance ou même on ne te laissera plus le donner.
    Oui "donner le meilleur de soi même" (méritocratie) à la pré adolescence ou à la prime jeunesse, selon des valeurs "méritocratique" est typique d'un comportement vraiment hypocrite à la française. L'égalité, fraternité, etc. sont des valeurs républicaines ne se reflétant pas dans des analyses plus fine du système éducatifs Français. De nombreuses étude mettent en avant les de forts biais socio économique, des discrimination de sexe (on est pas sans savoir que les filles sont extrêmement minoritaire dans les étude scientifique et technique), âge (apparemment après 18ans, on est out !) dans l'univers de la scolarité (et aussi dans la musique !!), je vous passe un bon nombre d'autre paramètres qu'on ne retrouve pas dans ces fameux graphiques comparant les pourcentages de réussite en fonction du bac de série. "Donner le meilleur de soi même" équivaut à penser que tout le monde les même chances et que l'école est méritocratique plutôt qu'un système de domination/ reproduction ou on évacue des groupes de personnes via un certains nombres de variables.

    tu n'obtiens pas la même reconnaissance ou même on ne te laissera plus le donner.
    (je décris une tendance, pas une règle, ni une loi)

    Je pense que tu vois juste dance cette remarque, après ca renvoit à l'idée de savoir qui on est et ce qu'on veut dans la vie ! Avec les masters que j'ai fait en passant par la Sorbonne, j'aurais pu avoir une vie beaucoup plus confortable en France en poste d prof de philo, d histoire géo au lycée, ou faire valoir mes diplomes pour bosser dans des professions de cadres en France. Mais comme j'ai plutôt pris le temps de me connaître moi meme et de savoir ce que je voulais de la vie depuis l'adolescance, j'ai choisis de faire autre choses de la connaissance/ pouvoir que j'ai arraché si je puis dire aux université francaise, ou les connaissances/ pouvoir des institutions d'école de musiques, pour ensuite le distribuer comme bon me semble.
    je peux donc voir, en fonction de ce que je suis et ce que je veux dans la vie, que mon projet d'obtenir une licence dans quelques années, est cohérent. Je ne souhaite pas devenir lauréate en maths juste acquérir un on socle pour à mon tour, faire circuler les connaissances/ pouvoirs comme bon me semble. Autrement dit, la connaissance que j'ai de moi meme et de mes objectifs de vie sont la mesure de mes projets, pas les institutions.

    Les institutions ne sont que des outils pour évoluer dans ma connaissance de moi meme et dans mes projets de vie. Jamais l'inverse ;)
  • je pars de l'idée qu'on ne renverse pas un système sans en connaître les règles...

    Il n'y a aucun mal, à priori, à rechercher la reconnaissance sociale de la société (emploi, salaire, niveau socio-économique). Généralement ce n'est pas ce que tu as fait pour qu'on t'ouvre la porte, qui peut être problématique mais ce que tu vas faire pour conserver la place (dans l'emploi ou autre façon d'avoir une rémunération) qu'on t'a donnée, et que tu penses mériter, qui pourrait l'être.
    Quant à renverser ce système par le fait d'aller user son fond de pantalon sur les bancs d'amphithéâtres d'université, permets moi être sceptique.
    Oui "donner le meilleur de soi même" (méritocratie) à la pré adolescence ou à la prime jeunesse, selon des valeurs "méritocratique" est typique d'un comportement vraiment hypocrite à la française.

    La méritocratie existe sans doute mais ce n'est pas la seule raison qui explique pour moi cette pression sur les gens pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes très tôt.
    L'enseignement a un coût et est considéré comme un investissement et ceux qui sont en charge de faire fonctionner le système éducatif et ceux, si on laisse de côté les étudiants eux-mêmes, qui profitent de ses retombées économiques (employeurs..) veulent un retour sur investissement rapide.


    La connaissance est en effet synonyme de pouvoir mais ce n'est pas nécessairement un pouvoir économique, un pouvoir sur les autres comme trop souvent on comprend ce mot (pouvoir).
    En réalité, et ton dernier message montre bien que tu as bien compris les choses, ce n'est pas la connaissance brute qui donne du pouvoir (dans le sens "vulgaire" généralement utilisé) mais plutôt que les autre reconnaissent (ou croient) que tu as cette connaissance d'où l'importance du diplôme. En dernier ressort, la supposée connaissance que tu aurais n'as que pour seul but de te singulariser mais cette singularisation ouvre les portes à l'obtention d'un statut social (revenu, niveau de vie, symboles liés à ce statut ,aura, etc).
  • Les choses ont l'importance qu'on leur porte ...
    Je trouve les échanges (pas les miens) de ce post pour extrêmement enrichissants.
    Pour situer un peu et pour ma part, j'ai plus de 50 ans, et je boucle actuellement ma L2 (2eme année de licence) et ai commencé la L3 (3ème année de licence) en mathématiques. Je me suis inscrit à cette licence (donc en L1) en 2004, donc il y à plus de 10 ans à présent, et je travaille à plein temps à côté depuis maintenant presque 30 ans.
    Pourquoi passer une licence, pourquoi me faire ch... à faire des maths, me suer tous les week end et les vacances depuis 10 ans, pourquoi me réveiller à 5 heures du mat pour bosser mes cours avant d'être au taf à 8h30, pourquoi hein ? A quoi bon ?
    Après tout, j'ai une situation pas trop mauvaise, autant laisser tomber, non ?
    Tous les jours depuis la reprise d'étude pour cette licence ces questions me viennent à l'esprit.
    Il fait faire face à temps de découragements et peu d'aide, qu'il fait vraiment avoir une motivation chevillée au corps pour avancer sur ce parcours ....
    Alors à la lumière de tes arguments, je pense entrevoir (ressentir ?) une partie de ce qui t'anime à vouloir tacler cette licence, cette "chose " puissante et si insondable : je ne peux que t'encourager, et dans la mesure de mon possible je t'apporterais ma modeste aide (renseignements, maths) si toutefois celle-ci t'agrée et dans la mesure de mes possibilités.
  • Leonegres:

    C'est un parcours original que tu décris mais je peux te poser la même question qu'à Philosophiemusiqueetscience.
    Pourquoi avoir recours à une institution scolaire si ton seul but est de comprendre certaines choses?
  • La question est claire et légitime.
    La réponse sera moins claire (et légitime aussi).
    Une espèce de revanche, quelque chose de réflexif, de moi vers moi.
  • ... ce qui exclut le fait que de comprendre certaines choses soit mon seul (unique) but.
  • Ta réponse est claire. Du moins pour moi.
  • J'aimerais aussi pouvoir posséder la possibilité d'enseigner.
  • philosophiemusiqueetscience

    merci beaucoup de tes tuyaux, je te contact dans la semaine par mail :) ==> ok

    j'avais pas encore pensé à la télé formation ! Super merci ! ==> télé formation, ça reste un grand mot, on te file les polycopiés et tu te débrouilles jusqu'au exams. Mais je t'expliquerai sens les mails
    Comment s'organise un peu les cours grossièrement ? ==> je t'expliquerai

    et quelles sont les matières que je devrais vraiment bosser dés maintenant ? ==> ce qu'il faut d'abord voir avant toutes choses, c'est ton niveau, donc d'où tu pars.
  • Leonegres a écrit:
    J'aimerais aussi pouvoir posséder la possibilité d'enseigner.

    Il faut que tu aies un diplôme équivalent à un master (complet) si tu veux enseigner dans les "meilleures" conditions.
    Je ne sais pas si on peut automatiquement s'inscrire en master 1 avec sa licence en poche et même question pour la deuxième année de master (en mathématiques).
    Ce que je sais est que dans un autre UFR (autre que mathématiques), au moins l'inscription en deuxième année de master est soumise au dépôt d'un dossier ET à une procédure qui ressemble à un recrutement de salarié (entretien etc).
    Bien sûr, si tu as un ami qui est responsable d'une formation de master (et surtout enseignant en deuxième année de master) il peut t'apporter une aide décisive.

    Je te souhaite bon courage dans ton projet de devenir enseignant.
  • Je te remercie.
    Je n'en suis pas encore là, mais je peux me dispenser d'un Master dans mon cas (et même d'une licence).
    Néanmoins, la licence me semble impérative.
  • Philosophiemusiqueetscience
    Après les difficultés dans la vie, il y en a plein!! obtenir une licence de maths n'est pas le plus difficile dans la vie !
    C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus difficile, avoir le master l'est effectivement plus.
    Par contre on en reparlera de la difficulté de la licence dans les conditions précitées ... :-S
  • Est-ce que tu te sens capable de bosser des cours de niveau collège et lycée par toi-même, seul avec des feuilles et de bons livres ?
  • re bonjour à tous ( à moins que des collègues femme soient présentes sur ce forum !!). je vais essayer de répondre avec u grand plaisir aux commentaires qui ont étés posé sur ce sujet que j'ai ouvert, en vous remerciant tout d'abord tous, de votre intérêt pour le sujet !


    Est-ce que tu te sens capable de bosser des cours de niveau collège et lycée par toi-même, seul avec des feuilles et de bons livres ?
    je pense savoir à mon âge ce que je veux et ce que je suis capable de faire. J'espérais juste avoir des conseils sur comment faire. Prof particulier ? Acadomia, quels entreprise de cours privée à me conseiller sur Lille ? ou à distance ? Ou conduire un test pour faire un bilan de mon niveau et commencer à travailler à partir de là.


    Je ne pense pas que travailler seul soit une bonne méthode, je pensais jusqu'ici tenter dès Septembre, avec un prof particulier pendant quelques mois, tout en m'inscrivant en licence de maths pour m'habituer au programme. Mais je pense qu'il est indispensable d'avoir un prof particulier ou de m'inscrire dans une institution d'aide scolaire, sinon je vais perdre du temps à essayer de tout comprendre moi même. Ca ne marche pas comme ca l'apprentissage à mon sens. En tout cas, surtout avant le master, ou après le master on est sensé pouvoir un peu s'orienter soi même dans sa discipline, comme je le fais en philosophie des sciences ou en histoire des techniques, ou dans des disciplines que je pratique depuis des années comme la guitare, le chant, l'anglais et l'allemand avec les voyages et les expatriation. et meme après ces expériences, j'ai toujours besoin d'un prof pour arroser la connaissance accumulée telle une plante si je puis dire !

    Pourquoi avoir recours à une institution scolaire si ton seul but est de comprendre certaines choses?
    je pense que la réponse de Leonnegres vas dans le sens que je vous ai exposé plus haut, à propos de la relation entre institution (scolaire et universitaire notamment) et pouvoir (économique, social, de statut, etc.) Il semble bien être le cas, vu que Leonegres semble bien avoir compris (bien avant moi je suppose supposé sa maturité d'âge par rapport à moi ) qu'aujourd'hui, on n'es plus à l'époque des intellectuels grecs ou arabe à l'antiquité (souvent partie de l'Elite), ou apprendre dans le seul but "de comprendre certaines choses" ne tiens plus aujourd'hui. Apprendre pour le simple but de "comprendre", c'est u énorme temps investi qui sera probablement jamais reconnu ou qui n'aura pas autant de porté que si Leonnegres n'avait pas fait le choix judicieux d'inscrire, pour ainsi dire comme dans la pierre, ces heures de labeurs dans une institution. On le voit bien dans des familles plutôt puissante dans le monde économique, statut, etc. bref reconnu, leurs enfants n'apprennent pas "juste pour apprendre", leurs parcours sont toujours sanctionné de diplômes et de certificat, pour ainsi dire, fixer les choses. Ceci est particulièrement observable dans le milieu de la musique ou les "jeunes" prodiges" commencent tot et sont reconnu tot. Sans cela, ce qui est appris ne sera jamais reconnu comme tel. C'est un fait. Surtout dans un pays comme le notre, pour qui le diplôme est sensé être la mesure de toute une vie, ceci dés le plus jeune âge ! Sinon, "c'est trop tard" ou "c'est impossible, compliqué, blabla".

    Je pense qu'à mon âge, et au regards de mon parcours, je peux avancer sans prétention que je sais un peu mieux ce que je veux dans la vie qu'un-e gamin-e de 14 ans ou un étudiant en début de parcours. Seul les cartes changent. Commencer une licence à 19 ans ou à 26 ans, ou à 50 ans, seul les cartes changent. L'un-a à l'expérience la maturité, la force de persévérance, l'autre "le temps" (au regards de la notion de temps selon le système éducatifs Français), l'un-e doit jongler avec des obligations familiales et professionnels, l'autre doit jongler avec un job étudiant à Mc Do ou autre pour ne pas manger que des pates dans sa chambre universitaire de 9m2 !
    On est pas sans savoir, dans la communauté universitaire, toutes disciplines confondues, que le "don" en philo, math, anglais, blabla, n'a toujours pas été prouvé, ni par les sciences humaines, ni par les nouvelles avancées de la neuroscience ! Ce qu'on nomme le "don" en x discipline est trop fortement corrélé aux conditions extérieurs pour démêler qui est le premier, la poule ou l'œuf, "l'inné" (le don) ou l'acquis (l'environnement). Donc d'un point de vue scientifique, il est pertinent de comprendre que les conditions extérieurs (les cartes que chacun-e dispose pour mener à bien ses études) ne dépendent pas que de l'âge et de la "vitesse" avec laquelle on boucle sa licence ou son master ! "Réussir" (selon ce que réussir siginifie pour chacun-e selon ses envies et son parcours) dépends tout autant de la motivation ,de la fréquence des révisions, de la persévérance, du réseau social, etc.

    Bref, chaque situation à ses propres cartes. Et l'expérience du voyage et d l'expatriation m'aident à relativiser ce qu'on présente comme "impossible" ou "c'est comme ca". Ce n'est pas le cas. Tout est possible, je ne l'ai pas seulement lu à la bibliothèque universitaire, je l'ai aussi vu, entendu, observer, admiré à travers mes voyages, et les milliers de parcours reflétant la diversité des vies et des parcours, que l'on ne saurait réduire au morcellement institutionnel des vies par le système scolaire Français.



    Il faut que tu aies un diplôme équivalent à un master (complet) si tu veux enseigner dans les "meilleures" conditions.
    J'ai omis plus au d'écrire système universitaire puisque je pense que même en France, le système universitaire est beaucoup plus flexible qu'on semble nous le faire croire. De nombreuses passerelles existent, reprises d'étude, étude tout au long de la vie, réorientation, etc. Les "meilleurs" conditions dépendent encore une fois du parcours et des envies de chacun-e. Je pense que quelqu'un qui reprends une licence quelle qu'elle soit "tard" comme on a coutume de le nommer en France, bénéficie déjà d'une formation ultérieure qui fait qu'il ou elle n'utilisera pas sa licence de la même manière que quelqu'un qui a passé une licence de math "tot". je peux imaginer que leonnegres jonglera entre son activité actuelle avec celle de prof, et dans mon cas, je compte ajouter la matière mathématique à des matières que j'enseigne déjà en privé et à l'étranger.
    Donc les "meilleurs conditions" pour moi, sont certainement les "pires" conditions pour toi peu être !! Je ne suis par exemple pas du tout intéressé par un poste de prof fixe dans un collège ou lycée, que l'on qualifie de "meilleur conditions" étant donné les revenu, mais qui ne conviens pas à mon style de vie. De plus, mes formations ultérieurs me permettent d'être rémunéré et de ne pas être complément dépendante des mathématiques. je pense que cette situation de cumul de profession doit être vraiment commune parmi les gens reprenant une licence "tard".

    il faut juste apprendre à regarder d'un autre œil la licence de math et ses perspectives, quand on integre plusieurs parcours de vies.

    Je te remercie.
    Je n'en suis pas encore là, mais je peux me dispenser d'un Master dans mon cas (et même d'une licence).
    Néanmoins, la licence me semble impérative.

    Votre remarque rejoins, à mon sens, mon avis sur la relation entre institution et pouvoir. La formule est simple à retenir spécialement dans ce forum mathématique ! institution+ connaissance= pouvoir
  • "je pense savoir à mon âge ce que je veux et ce que je suis capable de faire..."

    Inutile de réagir de la sorte, je demandais ça pour te suggérer quelques cours et références avec lesquels tu pourrais travailler seul.
  • Il n'y a aucuns obstacles à faire une licence par correspondance! L'Université est très ouverte d'esprit et il y avait des personnes qui avaient la soixantaine en licence donc je penses que tu peux s'inscrire ou tu veux. Pour rattraper le niveau lycée je penses que tu peux y arriver rapidement avec de la motivation et un suivis occasionnel. Si tu as les moyens financiers n'ecoutes pas les rabats joies et foncés!
  • Inutile de réagir de la sorte, je demandais ça pour te suggérer quelques cours et références avec lesquels tu pourrais travailler seul

    bonsoir Arnaud, desolee si ma reponse t as semble un peu abrupte, ce n etais pas mon intention, et je remercie d avance de prendre le temps de me repondre ! En plus, tes conseils me seraient bien precieux je pense ! Quels references me propose tu ?
    Je pensais avoir un prof particulier plus m inscrire en licence 1 pour commencer a m accoutumer au programme, que me conseil tu ?



    Il n'y a aucuns obstacles à faire une licence par correspondance! L'Université est très ouverte d'esprit et il y avait des personnes qui avaient la soixantaine en licence donc je penses que tu peux s'inscrire ou tu veux. Pour rattraper le niveau lycée je penses que tu peux y arriver rapidement avec de la motivation et un suivis occasionnel. Si tu as les moyens financiers n'ecoutes pas les rabats joies et foncés!

    Merci de tes encouragement ! Je pense aussi, et mon experience que l universite est vraiment beaucoup plus ouvert d esprit qu on le pense ! D ailleurs mon envie de reprendre une L1 ne sors pas de nul par, j ai d abord vu des experiences similaires qutour de moi ;)
  • Par contre pour acadomia je ne te le conseille pas (j'y ai travaillé). Déjà c'est vraiment trop cher en plus, pour les avoir passés, les tests de sélection sont ridicules (tu peux donc tomber sur un bon enseignant comme un très mauvais).

    Si tu prends un enseignant agrégé ça sera sans doute beaucoup plus sérieux (par contre ça risque d'être également cher ).
  • Indiquer moi, Madame philosophiemusiqueetscience un concept philosophique qui ne soit pas déjà contenu dans la philosophie antique,
    Je souhaite ainsi mesurer votre aptitude à la capacité des compétences mathématiques pour entrer dans les items adéquats.

    S
  • Bonsoir philosophiemusiqueetscience,

    Je souhaiterais que mes propos ne soient pas mal interprétés (ressentis ?), ils ne se veulent en rien blessants.

    Pour faire un parallèle des plus audacieux, je dirais que dans un tout autre domaine que sont les arts martiaux, j'ai vu des êtres de lumières qui parlaient tellement bien, comme par exemple de la sacro sainte "énergie interne" et autres conneries de ce genre, qu'ils en arrivaient à oublier l'essentiel, à savoir l'entrainement puis ..... le combat.

    A un moment donné, il va falloir arrêter d'exposer les arguments, tous louables puissent-ils être, comme ceux du genre "Voilà ce que je veux faire", "Voilà pourquoi je veux faire", "J'ai ceci comme objectif(s)", "L'institution elle est .." ou 'L'institution elle n'est pas ...", et les autres "Je ne pense pas que ...".

    Je suis pour ma part sorti de la fac avec un grand coup de pied au c.. pour aller manier les pelletés de béton sur le bord des routes, et autres maniements de pelles-pioches et grattage de banches : c'est peut-être aussi pour cela que je sais le son que ça fait quant est envoyé le sifflement de la fin de la récré, et depuis je nourris mon pragmatisme pour préserver mes rêves de toute illusion ...

    Ton expérience universitaire, si conséquente soit-elle et qui sincèrement m'impressionne, et ô combien elle prouve a priori ta connaissance de ce qu'est la masse de travail à fournir (ce en quoi tu as l'air prête), ne te donne à mon sens pas beaucoup d'indications précises sur l'effort, ou plutôt les efforts qu'il va te falloir fournir pour tacler une licence de maths.

    Les "gens" présents ici te regardent et t'écoutent, et sont tous prêts à t'aider, j'en veux pour preuve Arnaud-G qui te parle des livres ou autres.

    Alors ?

    Tu veux ta Licence de maths ? Alors une petite suggestion : demain, tu te lèves, tu te regardes dans la glace et tu dis à la personne que tu vois dans le miroir : "La personne que je vois là, elle veut réussir à obtenir une licence de maths. Ok, alors qu'est-ce que je fais pour que la personne que je vois dans la glace se mette à partir de maintenant en chemin pour faire tout pour l'avoir ?"

    Il est souvent plus important de se poser les questions dans le bon ordre que de chercher à y apporter des réponses." Je t'ai proposé de me contacter pour que je puisse t'apporter certains éclairages qui t'aideront à mieux circonscrire ton action en ce sens : qu'as-tu fait ?

    "Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant".
  • Leonegras,

    Merci de votre intérêt et de vos échanges, que j'accueil avec grande attention. Et j'apprécie que vous me donniez ces conseils. Et les bons conseils ne sont jamais des parties de plaisir à entendre/lire ! Soit, mais ils sont bons à entendre.




    Ton expérience universitaire, si conséquente soit-elle et qui sincèrement m'impressionne, et ô combien elle prouve a priori ta connaissance de ce qu'est la masse de travail à fournir (ce en quoi tu as l'air prête), ne te donne à mon sens pas beaucoup d'indications précises sur l'effort, ou plutôt les efforts qu'il va te falloir fournir pour tacler une licence de maths.
    Bien sur, seulement, je tenais juste à tacler les discours (que j'ai maint fois aussi entendus au début de mon parcours) du "c'est pas possible, "c'est trop tard". Je ne le pense pas, et cela reste une opinion personnelle que j'ai décidé de développer avec vous et avec ceux et celles qui chercheraient un peu de motivation quand ils ou elles commencent "tard". Car tacler une licence (ou une autre, je ne pense pas que la licence de math soit plus dure que d'autre, ce que tu sembles penser, enfin bref, c'est un autre débat) c'est aussi une question de motivation.
    Je m'excuse encore une fois si mes propos ont étés mal interprétés par Arnaud, je suppose que les malentendus arrivent assez facilement lorsqu'on ne peut s'exprimer que par écrit, en tout cas, merci pour votre intérêt pour ce sujet et de m'avoir proposé de l'aide :)


    b]Il est souvent plus important de se poser les questions dans le bon ordre que de chercher à y apporter des réponses[/b]

    Je pense que les débats autour de la connaissance, du pouvoir et des institutions ne sont néanmoins pas obsolète, sinon, il n'aurait pas évoqué tant de réactions. Il reste important de penser ces choses là, pour ne pas exclure certaines personne d'apprendre ce qu'ils ont envie d'apprendre, l'état d'esprit universitaire est plus ouvert d'esprit que celà. Mais je ne juge plus jusqu'ici utile d'étendre les arguments, chacun-e peut les lire et y songer comme bon lui semble.

    je partage tes arguments, et déclare ( pour ma part), ce sujet clos dans la mesure ou j'ai trouvé l'aide que je cherchais. je t'ai envoyé un mail en vue de poursuivre les échanges de cette manière, et de mieux circonscrire mon action par rapport à mon projet.

    Un joyeux été à tous et à toutes !
  • Il est tout à fait possible d'atteindre un niveau convenable, mais je conseillerais de travailler seul(e) la remise à niveau, quitte à poser des questions sur ce forum lorsque quelque chose coince. Les mathématiques sont, dans leur apprentissage, un processus solitaire (de mon point de vue), qui nécessite de passer du temps sur des exemples, des démonstrations, comprendre pourquoi les hypothèses sont importantes, les remettre en question,... sans toujours avoir l'aide d'un professeur qui facilite la démarche, mais parfois rend fainéant (selon moi, un bon professeur poussera à la réflexion et c'est le cas de la majorité de ceux que j'ai rencontrés à l'université). Il m'arrive parfois de poser trop rapidement ma question sur le forum, pour me rendre compte par après que j'aurais pu trouver la réponse, que c'était à ma portée et je m'en veux, car je prends alors conscience que je n'ai pas réfléchi suffisamment. C'est une chose à éviter, je trouve.

    Il vaut mieux faire ses armes (du travail solo) sur des mathématiques "simples" comme celles du lycée, qui seront nettement plus faciles à apprendre que des cours de niveau universitaire. Tu penses en être capable et tu en es le/la seul(e) juge jusqu'à présent. Mais sais-tu vraiment ce que sont les mathématiques ? Ce que l'on fait au collège ou au lycée n'a pas grand chose à voir avec ce qui est fait à l'université, du moins du point de vue de l'approche. C'est une tâche louable, mais il faut être prêt à travailler seul. Des cours particuliers peuvent être utiles, mais je conseillerais de prendre un livre de niveau collège et lycée, de le lire et le comprendre en solo. Ensuite, si tout se passe bien, s'inscrire en cours par correspondance si obtenir un diplôme est si important. Là, le réel travail commencera : l'apprentissage de la réflexion mathématique, des démonstrations,...

    Cela a déjà été dit sur le forum, mais l'avantage énorme d'un étudiant, c'est que son job est d'étudier. Bien sûr, certains étudiants manque de maturité au début de leurs études et n'étudient pas de manière optimale,... Lorsque leur motivation fait défaut, ils peuvent se reposer aisément sans compromettre leur apprentissage puisqu'ils ont énormément de temps devant eux pour étudier. Quelqu'un qui travaille la journée n'aura pas ce luxe. Réussir des études exigeantes (en temps), telles que les mathématiques, en ayant une occupation quotidienne n'est probablement pas une tâche aisée.

    Toutes ces choses, je les dis car il faut juste en être conscient avant d'entamer le projet. Tu sembles déterminé(e), donc ce n'est a priori pas un problème. Mes conseils, en synthèse :

    - Réétudier le programme collège-lycée rapidement, mais en assimilant correctement toutes les notions. En travaillant seul(e).
    - Eventuellement, tenter des examens de ce niveau et les faire corriger pour s'évaluer (bien que la qualité d'évaluation soit contestable).
    - Si tout se passe bien, s'inscrire comme tu le désires à l'université par correspondance et être prêt à fournir un travail très régulier, sans hésiter à ouvrir des livres de référence (attention, certains peuvent être ardus ; inutile de se compliquer la vie inutilement, au début, donc regarder sur internet ce que les internautes conseillent).
    - Poser des questions sur le forum ou à des professionnels après mûre réflexion.

    Quant à la question du temps, j'ignore comment cela fonctionne en France, mais en Belgique, on peut étaler la première année d'études en deux ans, voire trois avec dérogation et quatre dans des cas d'exceptions (décès, maladie grave, psychologique ou physiologique,...). Les trois premières années d'études (le "bachelier" ou "licence") doivent en général être complétées en six ans, à ma connaissance. Il est bon, comme dit plus haut, de se renseigner sur la question.
  • philosophiemusiqueetscience
    la licence de math soit plus dure que d'autre, ce que tu sembles penser,

    Ô que non ...
  • PS: le must serait que tu trouves un prof de prepa (comme prof particulier) car il te permettra de progresser rapidement en détournant les incoherences du programme du secondaire. Car tout faire avec les livres est bcp trop long (il faut beaucoup de patience et c'est souvent une perte de temps pour peu qu'il y ait des erreurs, une formulation ambigu ou un raisonnement inutilement lourd qui te ferait perdre beaucoup de temps a décrypter)

    Bien sur le forum (celui ci ou stack exchange qui est excellent ) et les livres sont indispensables en complément (mais j'insiste bien sur le mot complément pour t éviter des pertes de temps conséquentes )
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