[arxiv] Publier sans avis directeur thèse
Bonjour à tous,
Je suis dans une situation très bizarre et triste.
J'ai effectué aujourd'hui ma soutenance de thèse. Ma thèse a été un véritable calvaire, et aujourd'hui pour la première fois les langues se sont déliées. J'ai appris un tas de trucs sur ma tutrice et sur ses méthodes qui font d'elle une blacklistée.
Comme j'enseignais à plein temps en parallèle, j'avais mis un peu de temps à me rendre compte de son côté "dangereux" (plagiat, omission de certaines citations).
Bref, malgré mes nombreuses remarques, le jury de ma thèse était biaisé car construit par elle seule et comprenait son mari et l'ex thésard de celui-ci. Ces derniers ont été odieux durant la phase de questions-réponses où ils m'ont attaqué de toutes part, alors que mes rapporteurs avaient fait des rapports dithyrambiques.
Au terme des délibérations, on m'a demandé plusieurs modifications, qui viennent évidemment des personnes en questions et qui risquent de la dénaturer.
Le pire est que j'ai publié il y a quelques jours un article portant sur mes travaux de thèse, et notamment sur une belle découverte, afin de me protéger, sur arxiv.
Elle l'a su hier et elle m'a demandé de l'enlever. Ceci a été répété après les délibérations, sinon je n'obtiendrai pas le titre de docteur. En effet, d'après la charte de thèses, je suis censé obtenir l'aval de ma tutrice pour toute publication. Et elle ne me le donnera jamais.
D'où mes deux questions : y a-t-il un moyen de contourner ce problème (est-ce que je peux dire que arxiv ne vaut pas une vrai publication, par exemple) ?
Juste une chose, je risque d'avoir des commentaires qui vont sûrement me juger. S'il vous plait, évitez. Cela n'a pas été facile d'essayer d'être le plus éthique possible au risque de mettre en péril sa thèse pour citer certaines personnes dans mes articles que ma directrice voulait que j'évite.
J'ai fait une erreur en publiant cet article, certes. Mais aujourd'hui, tout le monde est venu m'apporter son soutien après ma présentation et pour me dire que son comportement ainsi que celle de ses sbires qui formaient le jury (parceque je n'avais pas à donner mon avis sur ce jury, même quand il n'était pas conforme) étaient à gerber.
Je suis dans une situation très bizarre et triste.
J'ai effectué aujourd'hui ma soutenance de thèse. Ma thèse a été un véritable calvaire, et aujourd'hui pour la première fois les langues se sont déliées. J'ai appris un tas de trucs sur ma tutrice et sur ses méthodes qui font d'elle une blacklistée.
Comme j'enseignais à plein temps en parallèle, j'avais mis un peu de temps à me rendre compte de son côté "dangereux" (plagiat, omission de certaines citations).
Bref, malgré mes nombreuses remarques, le jury de ma thèse était biaisé car construit par elle seule et comprenait son mari et l'ex thésard de celui-ci. Ces derniers ont été odieux durant la phase de questions-réponses où ils m'ont attaqué de toutes part, alors que mes rapporteurs avaient fait des rapports dithyrambiques.
Au terme des délibérations, on m'a demandé plusieurs modifications, qui viennent évidemment des personnes en questions et qui risquent de la dénaturer.
Le pire est que j'ai publié il y a quelques jours un article portant sur mes travaux de thèse, et notamment sur une belle découverte, afin de me protéger, sur arxiv.
Elle l'a su hier et elle m'a demandé de l'enlever. Ceci a été répété après les délibérations, sinon je n'obtiendrai pas le titre de docteur. En effet, d'après la charte de thèses, je suis censé obtenir l'aval de ma tutrice pour toute publication. Et elle ne me le donnera jamais.
D'où mes deux questions : y a-t-il un moyen de contourner ce problème (est-ce que je peux dire que arxiv ne vaut pas une vrai publication, par exemple) ?
Juste une chose, je risque d'avoir des commentaires qui vont sûrement me juger. S'il vous plait, évitez. Cela n'a pas été facile d'essayer d'être le plus éthique possible au risque de mettre en péril sa thèse pour citer certaines personnes dans mes articles que ma directrice voulait que j'évite.
J'ai fait une erreur en publiant cet article, certes. Mais aujourd'hui, tout le monde est venu m'apporter son soutien après ma présentation et pour me dire que son comportement ainsi que celle de ses sbires qui formaient le jury (parceque je n'avais pas à donner mon avis sur ce jury, même quand il n'était pas conforme) étaient à gerber.
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Réponses
Il faudrait trouver dans l'université des personnes capables de regarder ça avec un peu de recul.
Toujours d'après ce que tu dis, il semble qu'on exerce sur toi une forme de chantage.
Sauf si il y a des enjeux industriels, cette histoire de preprint arxiv semble sans fondement, surtout après soutenance.
Pour répondre à aléa et remarque : ma directrice invoque ma charte des thèses qui stipule que je dois informer au préalable celle-ci avant toute publication. Dans cette charte de thèse il y aussi une partie gestion de conflits mais qui s'applique pendant la thèse.
Ce sont des recherches scientifiques. Tout ce qu'elle essaye de faire, est de s'approprier mes travaux (voir de faire ce qu'elle a déjà fait auparavant : les plagier entièrement). Aucun enjeu autre.
Quoi qu'il en soit merci infiniment pour vos réponses.
C'est tout ce qu'il me reste je pense comme solution. Et pour répondre à remarque, je n'ai rien trouvé concernant une structure d'éthique scientifique dans mon établissement malheureusement (et je doute qu'elle eut tranchée en ma faveur, recherchant plutôt un compromis, comme trop souvent, que j'aurais refusé).
Il faudrait se faire confirmer par un specialiste en droit de la propriete intellectuelle, mais il me semble que l'auteur d'un ecrit scientifique dispose des pleins droits patrimoniaux sur son oeuvre, ce qui comprend bien entendu le droit de le (pre-)publier. En l'absence de divulgation d'information confidentielle (si vous n'avez pas signe de NDA), je ne vois pas trop ce qu'on peut vous opposer juridiquement parlant (si vous avez signe une charte qui impose des conditions contraires a la loi, je pense qu'elles sont juridiquement nulles). Concernant l'obtention de la these, je pense que la non information prealable prevue par la charte peut vous etre opposee, mais ca me parait nettement moins grave que la description que vous faites de l'attitude du directeur de these qui ressemble fort a du chantage, ce qui est punissable par la loi (et peut-etre meme aggrave dans cette position).
A priori, je ne vois rien qui interdise cela. J'imagine qu'il y avait d'autres gens dans le jury. Mais rien n'interdit de convoquer son mari ou son ancien élève si ceux-ci sont des chercheurs en poste a fortiori dans les thèmes de la thèse.
En clair, tu as besoin de trouver un chercheur de ton labo qui prenne le temps d'étudier en détail ta thèse et tes articles.
C'est faux. Pour être licencié, il faut faire une faute professionnelle grave. Etre un mauvais chercheur ou un mauvais directeur de thèse (tiens, c'est quoi un bon chercheur (directeur de thèse) ou un mauvais ??) n'en n'est pas une.
En outre, rien ni personne ne peut t'obliger à muter. A l'université, tu es titulaire de ton poste.
Ou alors donne des noms.
Depuis très longtemps (1986 je crois), on ne licencie plus un fonctionnaire pour faute professionnelle. On le licencie pour insuffisance professionnelle. C'est plus simple à établir, n'est-ce pas ?
De plus la mutation d'office fait partie des sanctions possibles pour un fonctionnaire. Si elle n'est pas facile à mettre en place pour un enseignant-chercheur, elle reste un bon moyen de le pousser à la démission.
@ Moufle2mer. J'ai bien peur de ne t'être d'aucun secours. L'Université est un domaine qui m'est étranger. Déjà quand j'étais étudiant...
Bonne chance et fais gaffe où tu poses tes miches.
e.v.
Et tout d'abord merci à tous pour vos réponses réconfortantes (coincées entre un jury de 6 personnes où seul un pouvait s'exprimer clairement sur mon sujet et les 5 autres étaient de mèche contre moi, y compris le président du jury - pour ce dernier, j'essaye de ne pas tomber dans la paranoïa, mais tout concorde ; justement j'ai très peur de ce qui sera écrit dans le rapport de soutenance).
Toujours est-il que je continue à réfléchir à cette affaire. Je vais faire ce que j'ai dit : contacter l'école doctorale. Mais surtout, la meilleure stratégie étant l'attaque, je dispose de mails et de corrections concernant une de mes publications où elle supprimait à l'époque certaines des citations de personnes avec qui elle avait un passif (ceux qu'elle avait plagié).
A l 'époque, je ne connaissais pas ce passif, mais ça sentait le roussi, alors j'avais décidé de rédiger deux versions de ma publication : une que je lui envoyais avec ses modifications malhonnêtes ; une autre que j'avais envoyé au journal en question avec les références des personnes qui méritaient d'être citées. Je vais envoyer tout ça à l'école doctorale, arguant du danger qu'elle constitue en tant qu'encadrante.
Ceci expliquera aussi pourquoi je ne l'ai pas contacter pour publier un nouvel article, vu que j'avais peur qu'elle m'entraîne dans son habitude de plagier les gens.
Au risque de faire un long message :
En réponse à remarque : j'ai contacté arxiv, qui dans un premier temps m'ont en effet dit que cela était impossible. Après leur avoir expliqué ma situation, ils ont mis à jour ma demande, mais je ne sais pas ce que cela va donner.
En réponse à parisse : j'ai mis la charte des thèses est en PJ. Les parties 5 et 6 sont celles qu'invoquent sûrement ma tutrice. Mais je suis d'accord avec vous, juridiquement cela ne tient pas la route. D'ailleurs, en cas de manquement, la charte parle de gestion de conflits via l'école doctorale. Donc oui il faudra l'avis d'un spécialiste, mais j'imagine qu'ici personne n'est dans ce cas malheureusement ? Par contre la notion de chantage m'intéresse. Je vais chercher de ce côté là aussi.
En réponse à Héhéhé et omega : c'est là en fait que j'en veux à l'école doctorale. Ils sont gentils mais pas brillants. J'ai beau les prévenir, et malgré le jury initial qui n'était pas "légal", ils ont préféré la jouer douce. C'est une attitude qui me rend fou : on a en face de nous des gens sans aucun scrupule, ma directrice de thèse et toute sa clique, et on les choierait presque.
En réponse à reun : ils sont nombreux, majoritaires...je pense que 95% même sont tout acquis à ma cause. Mais c'est la même approche pour tous : ne pas faire de remous. Je comprends, mais je suis toujours la principale victime.
En réponse à Joaopa : d'après une personne haut placée, elle avait échappé au licenciement de près. Elle est interdite d'accès à certains sites. Elle a plagié entièrement un article de son ancien directeur de thèse. Elle a fait la même chose avec une thésarde lorsque celle-ci a pris une pause parcequ'elle était enceinte. Et maintenant moi, avec cette histoire de chantage, plus sa demande de supprimer certaines références de mes articles. Donc on peut parler de fauteS graveS.
En réponse à ev : j'essaierais de faire attention. Et merci pour la notion d'insuffisance professionnelle, c'est toujours bon à prendre.
> De plus la mutation d'office fait partie des
> sanctions possibles pour un fonctionnaire. Si elle
> n'est pas facile à mettre en place pour un
> enseignant-chercheur, elle reste un bon moyen de
> le pousser à la démission.
La mutation ne fait pas partie des sanctions applicables aux enseignants-chercheurs: voir le code de l'éducation Article L952-8
Le sanctions possibles sont:
1° Le blâme ;
2° Le retard à l'avancement d'échelon pour une durée de deux ans au maximum ;
3° L'abaissement d'échelon ;
4° L'interdiction d'accéder à une classe, grade ou corps supérieurs pendant une période de deux ans au maximum ;
5° L'interdiction d'exercer toutes fonctions d'enseignement ou de recherche ou certaines d'entre elles dans l'établissement ou dans tout établissement public d'enseignement supérieur pendant cinq ans au maximum, avec privation de la moitié ou de la totalité du traitement ;
6° La mise à la retraite d'office ;
7° La révocation
cela vient du fait que les PU et MCF sont titulaires de leur poste. Je ne me suis pas renseigné, mais je pense que pa un souci d'équité cela a été étendu aux PRAG et PRCE de l'université.
En anglais des gens en parlent.
Si ce qu tu dis est vrai, je te conseille de laisser ta propre version sur arxiv (en arguant auprès de l'école doctorale que le terme "publication" n'inclus pas arxiv).
bon courage en tout cas
En réponse à totocov : c'est ce à quoi j'ai pensé quand j'ai soumis l'article. Maintenant je cherche un endroit où l'on définit clairement ce qu'est une publication ou qui me dit que j'ai clairement le droit de déposer ce que je souhaite sur arxiv.
En réponse à parisse : je n'arrive justement pas à cerner ce que cela veut dire. Je propose une nouvelle approche dans mon article afin d'expliquer certains phénomènes liés aux étoiles. J'ai bien fait attention de n'utiliser aucun résultat lié aux données fournis par ma tutrice. Et enfin j'ai bien soumis mon article en tant que doctorant de mon université. Est-ce que cela passe ?
En réponse à 1528 : je les ai contacté. Un est un chercheur de renom. C'est vraiment quelqu'un de bien. Il m'a répondu qu'il n'avait appris qu'après délibération les tenant et aboutissant de l'histoire, mais qu'il fallait faire confiance au jugement de l'autre rapporteur. Mais ce dernier m'a tout l'air d'être du côté de ma directrice. Il a été nommé président du jury. C'est lui qui a invoqué que ma thèse ne serait validé que si je retire mon papier. Quand un des hauts placés du labo l'a pris en aparté après la décision du jury et lui a raconté l'historique de ma directrice pour plagiat, il est tout de suite allé répéter à cette dernière ce qu'on lui avait dit.
Maintenant pour ce qui est de regardé à l'extérieur, je comptais plutôt faire appel à la loi, car en effet leur direction est un peu neu neu. Je ne sais pas si je dois attendre le rapport de soutenance ou attaquer avant. Je viens de faire tout un dossier concernant ma directrice et les modifications qu'elle a essayé d'apporter à mes publications par le passé. En effet, elle m'obligeait à supprimer des citations pour mettre son nom à la place et laisser croire que c'est elle qui avait tout inventé. Bonne nouvelle, je lui laissais croire que j'avais suivi ses modifications pour ensuite envoyer ma version honnête.
A priori c'est ce qu'il s'est passé pour Moufle2mer qui se retrouve à vouloir publier sans ses encadrants.
Est-ce que vous avez ecrit au cours de votre these un (morceau de) logiciel susceptible d'etre commercialise?
Est-ce que vous avez utilise des donnees confidentielles pour lesquelles on vous a demande de signer un accord de confidentialite (NDA non-disclosure agreement)?
Si rien de ce qui precede ne s'applique (ce qui semble etre le cas d'apres ce que vous dites), je ne vois pas en quoi on peut vous opposer la section 6 qui s'applique a tout ce qui touche a la valorisation et a la confidentialite.
Encore qu'on crie aux loups sans raison et que l'on reçoive ce type de message d'accord. Mais là, ils n'ont rien fait quand je les ai prévenu par rapport au jury, et maintenant je leur dis : "attendons le rapport de soutenance, mais d'après ce qu'a dit le président de ce jury post-délibération, attendons-nous à ... Je me permets donc de vous dire que le retrait de ma publication nécessaire à l'obtention de mon doctorat est ...".
Bref, ils sont mous (et je me retiens).
En réponse à reuns : une collègue qui travaille dans le même lycée que moi me l'a suggéré pas plus tard que lundi. Elle ma' aussi dit que contacter un syndicat serait une bonne idée. J'y réfléchis. J'attends de voir les efforts de l'ED. S'ils se contentent de minimum minimorum, je n'aurais aucun scrupule à leur faire ce "mauvais coup". Pour l'instant la réponse que j'ai eu, en reprenant vos messages, notamment sur le versant juridique est "nous ne sommes pas juristes". Oui, mais cela ne vous a pas empêcher d'abonder, précipitamment, dans le sens de ma directrice le jour où elle a fait sa demande de retrait.
En réponse à reuns : non seulement je suis persuadé que je ne dois rien à mon labo, non seulement ma directrice a réduit au maximum les données qu'elle me fournissait, (dont elle est fière, alors qu'elles sont loin d'être de qualité), mais surtout, je cite tout de même mon labo dans ma publication. On ne peut même pas me dire que j'ai bénéficié des moyens du labo : j'ai dû, en un peu moins de cinq ans, mettre les pieds moins d'une cinquantaine de fois dans mon bureau, mon ordinateur mettait quinze minutes à se charger, ma connexion téléphonique n'a jamais marché, et le comble c'est que je n'avais pas de connexion internet.
J'ai établi un ensemble de résultats théoriques en lisant, et uniquement en lisant, les publications concernant mon sujet. Et même dans ce cas, je ne passais que par arxiv, des bouquins issus de la bu et des cours disponibles sur internet. Les lignes directrices de ma tutrice étaient au mieux inutiles, au pire m'empêcher de poursuivre mes travaux pour un travail d'une vacuité, d'une bêtise et d'une inutilité sidérante. Qui plus est ses théories changeaient tous les six mois après la lecture d'un nouvel article.
En réponse à parisse : ma directrice était co-auteur de tous mes articles jusqu'à maintenant en tant que personne m'ayant fourni les données sur lesquels je travaillais. Aussi dans la mesure où elle apportait sa contribution (désastreuse...comme j'ai pu le dire en nettoyant ma bibliographie en fonction de ses inimitiés). Là par contre, ce serait un comble que je la cite : non seulement elle n'a rien apportait, mais surtout elle m'a empêché, indirectement ou directement, de publier cet article.
J'interviens pour la première fois dans ce fil.
La priorité est d'obtenir le titre de docteur. La publication est secondaire.
Donc mon conseil avisé est de s'occuper du titre et de rien d'autre. Quand cette étape est franchie avec succés, on discutera du reste.
Je comprends votre point de vue. Le problème est qu'une fois le titre de docteur obtenu, il y a une très forte probabilité que mes réclamations auprès de l'école doctorale restent lettres mortes (je les entends déjà me dire "c'est bon maintenant, vous avez votre titre de docteur, ne nous dérangez plus"). Donc je préfère battre le fer tant qu'il est encore chaud.
Maintenant, il est vrai que vu l'activisme de l'ED, cela ne changera rien. Donc je vais éventuellement réfléchir à cette idée d'attendre le titre de docteur.
A ta place j 'apaiserai toutes ces tensions en
proposant à ma directrice et membres du jury un délicieux cocktail buffet ,
voir un repas avec de la musique classique mini concert.
Pour des idées de plats,et, présentation
https://www.google.fr/search?q=repas+gastronomique&source=lnms&tbm=isch
Et l'ordre des choses reviendra naturellement.