Un article du Monde sur la baisse du niveau

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Réponses

  • Le Monde a écrit:
    Des chapitres entiers ont disparu des programmes de première et de terminale S, qui sont régulièrement allégés. »

    Remplacés par d'autres chapitres inutiles probablement pour ce responsable d'une école d'informatique.
    (il ne fait pas grand cas de l'algorithmique qui n'était pas enseignée du tout avant me semble-t-il)

    Quand tu lis ce genre d'affirmation tu te demandes ce que les enseignants de terminale font dans leur classes. :-D
  • J'allais poster un sujet sur cet article.

    En fait, je pense que de nombreux profs de cursus scientifiques post-bac se plaignent de deux choses :

    - le manque de dextérité dans les calculs "à la main" des nouveaux bacheliers (fractions, développements, factorisations, identités remarquables, ....). La faute à qui ? Probablement aux programmes de maths, qui dès la 6e, insistent de plus en plus pour du calcul instrumenté.
    Si l'on ajoute à cela la baisse des heures hebdomadaires de maths, on en arrive là.

    - la suppression des équations différentielles en Terminale S.

    Lorsque le programme de 2012 de Terminale S est sorti, j'étais à peu près sûr que quelques années plus tard ça commencerait à poser problème en post-bac. Et évidemment, ce qui devait arriver arrive.

    J'en tiens pour preuve le nombre croissant de livre de maths qui sont publiés pour tenter de combler les "futures lacunes" des futurs étudiants et le nombre croissant d'articles de presse sur cette baisse générale de niveau en maths (j'ai arrêté de compter).

    Alors certes, on pourra me retorquer que les élèves ont d'autres compétences (en algorithmique par exemple), mais je suis pas convaincu que les cours de maths/physique des différentes filières post-bac S soient tous adaptés aux connaissances/compétences des bacheliers qui leur arrive. Les compétences en algorithmique par exemple, qu'en est-il ? Sont-elles utiles aux étudiants ?
  • Voir la conclusion de l'article (je paraphrase) "Finalement, ils sont aussi bons à la sortie que les anciens C".
    Continuons à diminuer les contenus !!

    Cordialement.

    NB : Cette conclusion est un argument publicitaire, qui dirait "les ingénieurs qu'on forme maintenant dans mon école sont moins bons ?
  • Le Monde a écrit:
    « Le centre de gravité de leurs compétences a été déplacé, appuie Dominique Barchiesi. Dans les années 1990, la terminale S préparait les lycéens pour en faire des bêtes à concours, pas des ingénieurs. Une école doit prendre en compte dans son cursus l’organisation de l’entreprise, les composantes humaines, relationnelles, le marketing… C’est un fonctionnement complexe, dont la partie scientifique n’est qu’une composante. »
  • J'ai eu mon diplome d'ingénieur en et c'est vrai que je n'avais acquis que des compétences techniques... Et pourtant il en faut des compétences commerciales, juridiques,....
    Nostalgie nostalgie...
    Jean-Louis.
  • .

    Une partie de l’enquête s’intéresse aux performances en mathématiques des élèves de terminale S. Et le constat est sans appel : la France est le pays qui accuse la plus forte baisse (de 107 points), passant d’un score de 569 en 1995 à un score de 463 en 2015. Pis, des trois niveaux scolaires – « avancé », « élevé » et « intermédiaire » – que l’étude distingue, les élèves français ne sont, en 2015, que 1 % à atteindre le niveau « avancé » en mathématiques, et 11 % le seuil « élevé ». Il y a vingt ans, ils étaient respectivement 15 % et 64 %

    Pour information , ce sont très exactement les chiffres que j'ai donnés BIEN AVANT l'étude menée par trend. Le forum regorge de ces archives (division par 10 des niveaux corrects passant de 5% à 0.5%)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Qu'est ce qui faut faire alors ?
  • J'en ai souvent parlé, voir mes posts. Mais la solution ne consiste pas à s'en prendre aux programmes (qui contiennent des parties certes fautives, trop nombreuses, mais qui font déjà amplement semblant d'être matheux alors qu'écrits par des non matheux et pas du tout à l'origine du désatre). Pas non plus à ... :-D mettre ou ne pas mettres les équa dif au programme de 1S ou TS :-D

    En très rapide:

    1 pré-sol) Avant de résoudre un problème, il faut déjà éradiquer le terreau qui le rend métastasant et le fait réapparaitre quoique tu fasses pour le résoudre. Il y a donc des "présolutions" à mettre en oeuvre avant: construire un cadre législatif éventuellement inscrit dans la constitution où il deviendra criminel de tricher de la part DES CORRECTEURS ET ORGANISATEURS d'évaluation (il y a un vide juridique: le testé n'a pas le droit de tricher, mais l'organisateur a le droit de tricher à sa place). Interdiction absolue et définitive de filer des épreuves d'examen où les étudiants arrivent en connaissant à l'avance le corrigé (où de quoi produire ou simuler la réussite de leur copie). En effet, cette INCROYABLE escroquerie actuelle sur laquelle tout le monde s'est jetée pour continuer d'aller chercher son salaire tranquillement est un cancer terrible et généal en ce que toute solution que tu pourrais proposer pour résoudre le problème principal sera automatiquement détruite par la présence massive de ce trucage à tous les échelons (secondaire et début du supérieur)

    2 pré-sol) Bien comprendre que mesurer le vrai niveau des gens NE PRESUPPOSE AUCUNEMENT DE LA PART DES POLITIQUES UNE OBLIGATION DE RECALER LES GENS A L EXAMEN. Ce qui pérennise le trucage est que la plupart de la communauté éducative "n'ose pas" mesurer le niveau des candidats puisque ça implique une décision de refus d'accès au diplôme ou à la formation.. Si bien que le niveau actuel, par exemple des TS français en maths (qui est aux alentours de 1.5-2.3 ***** en "points constants") n'est jamais signifié à cause de l'idiote règle qui veut qu'on reçoit à 10.

    3) Pour ce qui est des solutions, j'ai écrit un nombre incroyable de posts qui les détaille.

    3.1) Déjà ne poser que des questions DE MATHS dans des examens de maths (une question de maths ça commence, en gros, par "prouver que" ou trouvez et prouvez que vous avez raison" et rien d'autre)

    3.2) Donner le droit aux documents

    3.3) Ne plus faire de fautes "au nom de la pédagogie" (éradiquer des pratiques toutes les affirmations mathématiquement fausses que les pédago revendiquent d'avoir le droit de produire et d'enseigner et non d'une soit-disant aide pédago (qui n'existe que dans leur tête) qui "serait" profitable aux gamins. (Est-ce que les profs de géographie annoncent "pour simplifier" aux franciliens que New-York est en France en disant "ils verront plus tard, quand ils auront pris conscience de l'immensité des océans, où se trouvent réellement New York, enfin pour ceux qui continueront en géographie". Non! Pourquoi est-ce que les maths ont le monopole de cette agression pédagogiste? Mystère (enfin non, on connait une partie de l'explication qui est que nous sommes la seule matière où ce ne sont pas des matheux qui décident des programmes etc)

    3.4) Arrêter de croire "aux cours" (au sens général, séance et :-D "mise en activité ha ha" incluses). Toute personne de bonne foi sait bien que ce qui fait le niveau des élèves et qui les fait progresser dans un cursus (au delà de 12-13ans), ce sont les interros, les DS et rien d'autre!!! (et évidemment pas "le cours" ou l"les séances" où le prof, quel qu'il soit, que personne n'écoute (qui d'entre vous, pourtant adultes a déjà écouter sérieusement un conférencier?) fait une espèce de danse du ventre ridicule.

    3.5) etc, etc. Flemme de détailler, je l'ai déjà souvent fait.

    ***** je suis un peu optimiste, mais peu importe, compte-tenu de leur incapacité à résoudre de très nombreux problèmes de CM1 qui étaient autrefois des énigmes banales posées aux écoliers moyens à 9-10ans, de nombreux lecteurs professionnels se demanderont comment j'arrive à faire marquer 150 centièmes de points aux TS moyens. Mais peu importe, je décris l'idée
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe a écrit:
    construire un cadre législatif éventuellement inscrit dans la constitution où il deviendra criminel de tricher de la part DES CORRECTEURS ET ORGANISATEURS d'évaluation

    Tricher, à l'heure actuelle, dans le sens commun, quand il s'agit d'examen, est :
    1) Avoir eu accès au contenu du sujet, c'est à dire précisément copie complète/partielle du texte du sujet d'examen.
    2) Avoir accès pour le candidat de l'examen/concours à des documents non autorisés pendant la durée de l'épreuve.
    3) Se faire aider pendant le déroulement de l'épreuve par un tiers.

    Je ne pense pas que le verbe tricher ait un autre sens dans ce cadre-là.
    Les points 1,2,3 sont déjà pris en compte par le législateur.
    Christophe a écrit:
    Déjà ne poser que des questions DE MATHS dans des examens de maths (une question de maths ça commence, en gros, par "prouver que" ou trouvez et prouvez que vous avez raison" et rien d'autre)
    Très restrictive comme conception des mathématiques dans l'enseignement secondaire qui n'est pas un enseignement spécialisé mais général. Cela revient, à mon humble avis, à bannir le triptyque observer/conjecturer/démontrer de l'enseignement secondaire.
    Christophe a écrit:
    Toute personne de bonne foi sait bien que ce qui fait le niveau des élèves et qui les fait progresser dans un cursus (au delà de 12-13ans), ce sont les interros, les DS et rien d'autre!!!
    Donc, en fait, chaque semaine, il faut organiser des examens/concours pour tester les élèves. On peut au moins diviser par 3 ou 4 le nombre de profs de mathématiques qui n'auront plus que pour seule fonction, dans l'enseignement public, que de corriger des copies d'examens/concours??



    Christophe a écrit:
    Bien comprendre que mesurer le vrai niveau des gens NE PRESUPPOSE AUCUNEMENT DE LA PART DES POLITIQUES UNE OBLIGATION DE RECALER LES GENS A L EXAMEN.
    Les collèges/les lycées n'existent pas uniquement par amour de la connaissance.
    Toute évaluation qui est publique (c'est à dire qui ne reste pas entre l'élève et son professeur) a aussi la fonction inhérente de trier les gens. Il ne faut pas verser dans l'hypocrisie.
    Christophe a écrit:
    3.2) Donner le droit aux documents
    C'est une proposition intéressante.

    J'espère un jour que tu tireras les conséquences pratiques de tes propositions et conceptions.
    (en fait, je pense que tu les connais mais ce serait politiquement incorrect de mettre ça en avant et contreproductif)
  • J'allais peut-être entrer dans la discussion, mais je sais que ce que l'on va entendre ici, d'une part va m'irriter et d'autre part, je l'ai déjà lu à maintes reprises.

    Bonjour et au revoir.
  • FdP a écrit:
    Cela revient, à mon humble avis, à bannir le triptyque observer/conjecturer/démontrer de l'enseignement secondaire.

    On voit que tu parles ("à ton humble avis" comme d'habitude) de ce que tu ne connais pas.
    Tu crois qu'on a le temps (tel un chercheur) de faire des "observations" pendant un examen ? Quelle foutaise !
    Quant aux conjectures...C'est juste pour faire joli. En gros tu as un truc gros comme une maison et téléphoné que l'élève doit "conjecturer". Après ça il faut le démontrer.
  • Blueberry:


    La plupart des sujets de bac de TES et de STMG utilisent pourtant au moins,
    Observer/démontrer et on voit venir s'ajouter une partie conjecturer au bac S (dans certains sujets de bac).



    PS:
    Dire à quelqu'un qu'il ne sait pas de quoi il parle n'est pas de nature à avoir des échanges apaisés.
    Blueberry a écrit:
    En gros tu as un truc gros comme une maison et téléphoné que l'élève doit "conjecturer".

    PS2:
    C'est quoi un truc gros comme une maison?
    C'est tout relatif comme conception.

    Tu peux mettre dans un tableau les premiers termes d'une suite obtenue à part d'une autre et que ces valeurs soient 1,2,4,8,16 et demander de conjecturer quelque chose sur la nouvelle suite, je suis persuadé que beaucoup d'élèves ne sauront pas répondre à cette question car c'est une question ouverte.
    (il faudrait que je retrouve ce sujet, qui a été donné, me semble-t-il, en terminale S)
  • Bonjour Dom,

    si, il y a un truc nouveau, ce sont les DS qui font progresser les élèves, ceux qui ne sont pas d'accord sont de mauvaise foi.

    je sors aussi mais précise que : oui tu as raison Christophe, tu as toujours raison Christophe, et continue d'avoir toujours raison Christophe c'est trop bien.

    S
  • " observer/conjecturer/démontrer " : les maths ne se réduisent pas à la géométrie avec géogébra.

    Ce schéma est largement un mensonge, ce sont les maths imaginées peut être par un scientifique, mais certainement pas par un mathématicien.

    Si on voulait reproduire un schéma reproduisant une démarche de matheux, alors il devrait y avoir des échecs.
    Je veux A, je sais que B=>A, j'essaie de démontrer B. Des fois c'est bingo, des fois tant pis.
  • En plus (même si j'ai promis de plus répondre à fdp qui continue à faire comme si on pouvait parler) :

    1) Le slogan exact des pedagogistes officiels des rectorats (ipr etc) contient 6 verbes et pas 3.

    2) L'argument de fdp est étrange: tout le monde tire à boulets rouge sur ces malfaisants qui sont accusés d'avoir détruits les sciences à l'école et la forme du fdp-argument est "j'obkecte car vous entrez en conflit avec le slogan officiel des pedzgo". Bin évidemment , c'est peu dire qu'on les contredit :-D Est-ce une ruse trollique (je te connais) ou est-ce que c'est une erreur due à maladresse ? Mystère...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Aléa:

    Qui dit que les mathématiques se réduisent à l'utilisation de Geogébra?
    Alea a écrit:
    ce sont les maths imaginées peut être par un scientifique, mais certainement pas par un mathématicien.

    L'enseignement secondaire a vocation à être général. Il faut que les professeurs de mathématiques prêchent uniquement pour leur chapelle et s'ils cherchent à donner une approche de la méthode scientifique (à prendre au sens large) ils doivent être excommuniés?
    Les mathématiques enseignés dans l'enseignement secondaire devraient être une sorte de sanctuaire où on ne fait que démontrer des théorèmes?

    PS:
    Je n'ai pas compris ton propos Christophe.
  • Ce schéma est largement un mensonge, ce sont les maths imaginées peut être par un scientifique, mais certainement pas par un mathématicien.

    La première question naturelle serait de savoir à qui s'adresse le cours de math de lycée?
    A de futurs techniciens, scientifiques, mathématiciens ou médecins... a priori ils n'ont pas besoin des même maths!
    Pourquoi est-ce que les maths ont le monopole de cette agression pédagogiste?

    Vu le niveau en anglais des français, les pédagos n'ont pas comme seul loisir de pourir les cours de maths.
  • Je n'interviens ici que pour réagir à cette assertion de Soleil Vert :
    Soleil_Vert a écrit:
    [... ] a priori ils n'ont pas besoin des même maths

    Je le répète : il ne faut pas enseigner les mathématiques en fonction d'un besoin réel ou supposé des élèves, tout simplement parce que personne ne peut prédire quel sera leur besoin exact dans leur future vie active, même eux ne le savent pas.

    Ce modèle, utilisé depuis tant d'années, ne fonctionne pas du tout et doit être abandonné.
  • "La première question naturelle serait de savoir à qui s'adresse le cours de math de lycée? "

    A priori, les gens à qui s'adressent le cours de maths sont les mêmes que ceux qui suivent cours de français, d'anglais, de SVT, d'EPS...

    Je n'ai pas souvenir qu'on s'interroge à savoir si les cours d'EPS s'adressent à un futur coureur de fond, un travailleur sédentaire, ou à un futur acteur de films X.
  • Je le répète : il ne faut pas enseigner les mathématiques en fonction d'un besoin réel ou supposé des élèves, tout simplement parce que personne ne peut prédire quel sera leur besoin exact dans leur future vie active, même eux ne le savent pas.

    (mode troll on)
    Donc suppression des filières ES et S par fusion! Au fond après la seconde on ne peut pas savoir ce qu'ils feront plus tard...
    (mode troll off)
    Ce modèle, utilisé depuis tant d'années, ne fonctionne pas du tout et doit être abandonné.

    Je suis le premier à être contre le collège unique qui impose 4 années que l'élève ait besoin de 3 ou 5.
    Je n'ai pas souvenir qu'on s'interroge à savoir si les cours d'EPS s'adressent à un futur coureur de fond, un travailleur sédentaire, ou à un futur acteur de films X.

    La différence est grande, chacun peut aller faire du sport en plus des cours pour les maths c'est beaucoup plus difficile!
    De plus faire plus de sport améliore les performances immédiatement, faire plus de math aussi mais sur le long terme.

    Au fond je n'ai rien contre ton point de vue, mais où l’élève qui veut faire des maths va trouver l'équivalent des clubs de sport? @Lucas organise tous les ans un stage pour lycéen qu'il arrive difficilement à remplir.
  • Et voilà CC ne peut pas s'empêcher de venir pourrir une nouvelle discussion avec ses délires de tricherie généralisée et tout le bazar, tout en étant continuant sa lecture sélective où il lit que ce qu'il veut. Franchement je me demande si je vais pas arrêter de venir sur ce forum toutes les discussions intéressantes partent en vrille (voir la discussion sur maths et expériences pour la dernière en date).
  • Hehehe: manque de respect à nouveau!!! Jamais d'arguments mais condamnation. (Tu ferais mieux de me dire en MP d'où vient ta haine, je ne sais qui tu es je ne peux pas deviner (je vais référence à la somme de tes posts tous ainsi ))

    De mon téléphone
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Fin de Partie a écrit:
    Tu peux mettre dans un tableau les premiers termes d'une suite obtenue à part d'une autre et que ces valeurs soient 1,2,4,8,16 et demander de conjecturer quelque chose sur la nouvelle suite, je suis persuadé que beaucoup d'élèves ne sauront pas répondre à cette question car c'est une question ouverte.
    (il faudrait que je retrouve ce sujet, qui a été donné, me semble-t-il, en terminale S)

    Je veux bien que tu donnes précisément l'exercice, car je n'ai pas compris de quoi il est question ici.
  • Soleil_Vert a écrit:
    La première question naturelle serait de savoir à qui s'adresse le cours de math de lycée?

    Je pense que c'est une question importante qui débouche, selon moi, sur
    Est-ce que l'enseignement des mathématiques doit rester un véritable enseignement de masse ou pas, dans l'enseignement secondaire?

    Il me semble que c'est la question qui est sous-jacente. J'entends sur ce forum que, même s'ils ne se prononcent pas clairement sur la question, certains, par les positions prises, seraient inévitablement conduits à considérer que les mathématiques enseignées dans l'enseignement secondaire ne peuvent pas être un enseignement de masse. L'autre hypothèse me semble incompatible avec les positions prises.

    PS:
    Alesha:
    Je vais essayer de remettre la main sur ce sujet (que j'aime bien).
  • @noix de totos tu vois le message ci-dessus http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1392288,1392896#msg-1392896 ! C'est quand même étrange quand on voit 1 2 4 8 16 de ne pas penser aux puissances de 2 :-X
    Est-ce que l'enseignement des mathématiques doit rester un véritable enseignement de masse ou pas, dans l'enseignement secondaire?

    La réponse est OUI si on ne veut pas que ce pays passe à la 40ième place internationale.
    Maintenant vu la durée des études il me parait naturel de faire un enseignement commun auquel s'ajouterait des compléments selon le goût des étudiants.
  • Soleil_Vert:

    Tu vois ça de ta porte et tu oublies le contexte. Cette information est noyée dans un torrent de trucs incompris pour beaucoup d'élèves (le formalisme des suites leur passe très loin au dessus de la tête).
    Par ailleurs, la question était une question ouverte, la question ne te donne pas d'indice sur la réponse attendue.
  • Pour ce que je me souvient les cours d'EPS de mon lycée n'était clairement pas destinés aux futurs sportifs professionnels (ou acteurs pornos, pour autant que je sache), mais ça ne veut pas dire qu'il faudrait faire la même chose (ou le contraire) pour les maths. J'imagine facilement qu'il y aurait des gens pour s'indigner si les cours de sport étaient à destination de futurs athlètes ceci dit.

    En attendant la proportion de bacheliers par classe d'age augmente et le programme de TS (par exemple) reste très large, ça ne me semble pas très étonnant que le niveau moyen de math ait tendance à diminuer donc.
    cc a écrit:
    Toute personne de bonne foi sait bien que ce qui fait le niveau des élèves et qui les fait progresser dans un cursus (au delà de 12-13ans), ce sont les interros, les DS et rien d'autre!!!

    C'est bien toi qui était surpris, il y a quelques semaines, de t’apercevoir que tes étudiants réussissaient mieux que les autres avant d'en déduire que c'était probablement dû à tes DS hebdomadaires ? Tu étais de mauvaise foi jusqu’à ces quelques semaines ?

    Je te dirai aussi qu'il m'est souvent arrivé (et ça continue) d'écouter sérieusement un conférencier/prof, mais puisque d'après ton 3.4 je ne suis pas "de bonne foi" ça ne te fera sans doute pas changer d'opinion. Mais je digresse...
  • "Pour ce que je me souvient les cours d'EPS de mon lycée n'était clairement pas destinés aux futurs sportifs professionnels "

    Je n'ai pas dit ça. L'EPS est un exemple parmi d'autres.

    Je dit simplement que les maths sont vraisemblablement la seule manière pour laquelle la prétendue utilité pour X/Y/Z est questionnée.

    Si on commence à poser la question de l'utilité "dans la vie de tous les jours", on va revenir au lycée de l'essentiel du vingtième siècle, celui de la classe bourgeoise.

    "En attendant la proportion de bacheliers par classe d'age augmente et le programme de TS (par exemple) reste très large,"

    Le bac général stagne; ce sont essentiellement les bacs pros qui dopent les chiffres
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Baccalauréat_en_France

    On ne peut pas considérer sérieusement que la baisse de profondeur soit compensée par l'agrandissement de l'audience.
  • soleil vert a écrit:
    Citation

    Est-ce que l'enseignement des mathématiques doit rester un véritable enseignement de masse ou pas, dans l'enseignement secondaire?


    La réponse est OUI si on ne veut pas que ce pays passe à la 40ième place internationale.
    Maintenant vu la durée des études il me parait naturel de faire un enseignement commun auquel s'ajouterait des compléments selon le goût des étudiants.
    Les classements sont dominés par les pays d'Asie, ceux où il y a une pression scolaire et où on pratique l'exact contraire du pédagogisme.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • A CC: les arguments t'ont été donné des centaines de fois par des dizaines d'intervenants différents sur les centaines de postes sur lesquels tu es intervenu.

    Vu que tu parles de MP c'est drôle j'ai reçu plusieurs messages de soutien qui s'étonnent aussi de l'impunité totale dont tu jouis ici alors que d'autres ce sont faitalien bannir pour moi que ça...
  • @Foys ils font un peu comme la terminal C : pendant un siècle l'X a dominé les programmes du point de vu de celui qui est en haut (à la fin de sa grande école) la TC parait-être une bonne première marche.
    Sauf que la durée d'étude et les attentes ont évoluées ( http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1392288,1392378#msg-1392378 ) et le profil des élèves et des enseignants sont plus hétérogènes qu'il y a 30 40 ans.
    En Asie comme en TC c'est marche au pas et c'est aux autres de s'adapter...
    Il y a moyen d'enseigner de manière plus flexible sans laisser la main aux pédagogistes.
    Si on commence à poser la question de l'utilité "dans la vie de tous les jours", on va revenir au lycée de l'essentiel du vingtième siècle, celui de la classe bourgeoise.

    Le technicien n'est pas un sous-ingénieur qui n'est pas un sous-scientifique et un médecin, un agronome, un géomètre ... peuvent avoir besoin des maths avec des approches différentes.
  • "Le technicien n'est pas un sous-ingénieur qui n'est pas un sous-scientifique et un médecin, un agronome, un géomètre ... peuvent avoir besoin des maths avec des approches différentes. "

    Je ne vois pas le rapport. Encore une fois, un élève n'est ni un mathématicien, ni un médecin, ni un technicien, ni un géomètre; c'est un adulte en devenir, l'école est là pour lui faire goûter différentes choses.
    L'enseignement secondaire général n'a pas vocation à donner une formation professionnelle.

    Que différents enfants aient besoin d'approche différentes, je suis tout à fait prêt à l'entendre. Mais dans le système éducatif français actuel, les enfants dont les besoins mathématiques sont niés, ce sont ceux qui ont du goût pour l'abstraction.
  • Alea a écrit:
    On ne peut pas considérer sérieusement que la baisse de profondeur soit compensée par l'agrandissement de l'audience.

    Mais la "baisse de niveau" que certains veulent voir n'est-elle pas la conséquence de l'"agrandissement de l'audience"?
    Si on répond OUI à cette question, les "solutions" coulent de source. :-D

    Par ailleurs, on vit dans à une époque où ceux qui "réussissent" en mathématiques dans l'enseignement secondaire et qui font des commentaires sur leur "réussite" expliquent à ceux qui veulent les écouter, qu'ils ne font rien, qu'ils ne comprennent rien mais qu'ils ont de bonnes notes.

    et ceux qui ne réussissent pas en mathématiques dans le système scolaire trouvent de bon ton de se vanter d'avoir toujours été nuls en mathématiques. :-D

    (les mathématiques ne sont pas un élément culturel comme les autres comme peuvent l'être la musique et la littérature par exemple ce qui ne contribue pas à leur donner un attrait aux yeux du plus grand nombre)
  • @Fdp: justement, depuis 20 ans, il n'y a plus d'agrandissement de l'audience.

    La baisse en abstraction qui a eu lieu entre 1980 et 1990, on en a tiré les fruits par un agrandissement de l'audience.
    Il y a eu une vraie démocratisation.
    Depuis, c'est nada !

    Donc, la réponse à ta question est clairement NON.
  • Alea a écrit:
    Donc, la réponse à ta question est clairement NON.

    Cela dépend comment on voit les choses.
    Le moins pire n'est pas le meilleur. B-)-
    Ce que je veux dire est que parmi les gens qui dénoncent cette baisse de niveau, ils auraient dénoncé cette baisse de niveau il y a 20 ans aussi.

    Peut-être que cela correspond à un mouvement général de la population lié à l'essor de nouvelles technologies qui se traduit par un accroissement sans précédent de la paresse intellectuelle et qui pourrait se résumer par: je zappe donc je suis. On ne trouve plus le temps de se poser et de faire silence dans sa tête pour apprendre en lisant un cours, en faisant un exercice, la tyrannie des objets-hochets dont nous sommes les "heureux" propriétaires s'exerce sans relâche. Délivrez nous de la tentation... :-D
  • On peut te concéder que la baisse de niveau comporte une part de subjectivité; en revanche la stagnation du taux d'accès au bac général est bien une donnée tangible.
  • Alea a écrit:
    en revanche la stagnation du taux d'accès au bac général est bien une donnée tangible.

    Malgré les soit-disant "trucages" (on donne des exercices avec énoncés "téléphonés" parait-il) dénoncés par certains, comment est-ce possible que ce taux d'accès ne progresse pas? B-)-
  • L'exercice "téléphoné" dont je parlais plus haut est le suivant:

    On définit la suite $u_{n+1}=2u_n+1-n$

    1)
    a)Recopier et remplir le tableau à trois lignes, n,$u_n,u_n-n$ (le tableau est donné proprement dans l'énoncé).
    Quelle conjecture peut-on faire à partir des résultats du tableau?

    b) Démontrer que pour tout entier naturel $n$, $u_n=2^n+n$

    2) Soit $S_n$ la somme des $n$ premiers termes de la suite $(u_n)$, déduire de la question 1) une expression de $S_n$ en fonction de $n$.


    J'ai adapté le texte (je l'ai raccourci) de l'exercice original qui comportait une partie algorithmique.
  • Merci, Fin de Partie. Sans faire aucun calcul, en lisant l'énoncé du b), on a quand même envie de faire une certaine "conjecture"!
    Une question "ouverte", ça aurait été de laisser trouver la formule b). Si le a) n'a pas pour but d'aider l'élève à trouver l'énoncé du b), quel est son but?

    @soleil_vert: pourquoi me citer pour répondre à noix de totos?!
  • @aléa : Moi je suis assez d'accord avec toi hein, ce qu'on apprend au lycée général n'a pas vraiment vocation à nous servir dans la vie de tous les jours ou dans notre travail et c'est aussi très bien comme ça.

    Pour le bac général j'ai regardé les chiffre, effectivement ça n'augmente pas beaucoup après 95, mais le taux de réussite à beaucoup augmenté lui. Peut être aussi que la proportion de TS a quand même augmenté parmi les bac généraux pendant ces années ? Bon, ça n'explique sans doute pas la baisse de niveau, et ça ne la justifie pas non plus mais cela joue sans doute un rôle non négligeable.
    fdp a écrit:
    Ce que je veux dire est que parmi les gens qui dénoncent cette baisse de niveau, ils auraient dénoncé cette baisse de niveau il y a 20 ans aussi.

    "Les étudiants d'aujourd'hui ne savent plus calculer" sont les premiers mots du livre de Dieudonné "calcul infinitésimal" de 1968, apparemment certains ne savent pas faire de changement de variable ou d'intégration par parties. Comme quoi certaines choses traversent les ages :-D
  • Voilà l'exo qu'on pourrait donner:

    Soit $f: \R \to \R$ l'application définie par $$\forall x \in \R, f(x)=-\frac{131}{120}x^5+\frac{197}{12}x^4-\frac{2233}{24}x^3+\frac{2959}{12}x^2-\frac{4498}{15}x+132$$

    1° calculer $f(1)$, $f(2)$, $f(3)$, $f(4)$, $f(5)$
    2° conjecturer le comportement de $f$.
    3° que vaut $f(6)$ ?

    Barême (inventé à l'arrache. Toutes les propositions sont les bienvenues): question 1° 5 points, question 2° 2 points à condition qu'il y ait aussi une réponse à la 3 (et que ça ne soit pas n'importe quoi): question 3° 3 points si réponse juste, $0$ à tout l'exo si réponse fausse.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Alesha:

    Je vais me répéter. Il ne faut pas voir cet exercice du pas de sa porte.
    En outre, j'ai simplifié l'énoncé en le recopiant. Il était beaucoup plus consistant (il n'y pas de mots clefs qui permettent facilement dans un moteur de recherche d'en retrouver la source, je le crains, pour avoir l'énoncé tel que présenté au bac si c'est bien un énoncé utilisé pour cet examen)
    Si tu mets des problèmes "à tiroirs" au BAC tu fais chuter le taux de réussite et provoque une vague d'indignations. :-D
    Tu ne peux pas demander de continuer un exercice à un examen sur une question ouverte si la réponse attendue à cette question sert pour la suite et n'est pas donnée plus loin.

    PS:
    S'il a été posé au bac réellement, je ne suis pas certain qu'il ait rencontré un grand succès.
  • @FDP: S'il a été posé au bac réellement, je ne suis pas certain qu'il ait rencontré un grand succès.

    Pourtant, le niveau de cet exercice rase la moquette.....
    Si c'est tout ce que l'on a à proposer au bac S, il ne faut pas s'étonner des difficultés rencontrées par les étudiants en école d'ingénieurs ou à l'université !!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Il faudrait vraiment que j'identifie proprement cet exercice, la forme compte dans sa réception auprès d'un public lycéen. Cela ne va pas être facile. :-S

    PS:
    En cherchant je suis tombé sur:
    http://www.apmep.fr/IMG/pdf/S_Polynesie_10_juin_2016.pdf
    (Exercice 2)
    J'imagine aisément le désarroi de certains élèves qui se sont confrontés à cet exercice. :-D
  • fdp a écrit:
    Ce que je veux dire est que parmi les gens qui dénoncent cette baisse de niveau, ils auraient dénoncé cette baisse de niveau il y a 20 ans aussi.

    C'est un des problèmes qui est d'ailleurs connu sous l'adage "crier au loup". Le jour où il y a vraiment un loup, plus personne n'y croit. Je pense désastreux cet effet de manche consistant à signaler que quelques grincheux superficiels aient pu geindre il y a 50ans à des époques où il "n'y avait pas de problème".

    Cela rend tout le monde (les professionnels***) totalement désemparés (à la fac comme au lycée), aujourd'hui qu'il y a eu vraiment un crash parce qu'ils se disent "si je le signale au public, on va essayer de me décrédibiliser en disant que je crie au loup, qu'il y a eu des réac à toutes les époques et que les dénonceurs d'aujourd'hui ne sont pas autre chose que des répliques de ces ancètres"

    Récemment une mère de famille (d'élève) qui pourtant "me connait" et voit bien que je n'ai rien à voir avec ce genre d'ancètres m'a avoué (elle a compris que je disais vrai à la sortie de TREND, l’enquête qui révèle que la France est derrière plein de pays où les maths ne sont... même pas du tout enseignées) que par réflexe, elle a à moitié cru, malgré qui je suis (cad tout l'opposé d'un reac qui geint sur la baisse du niveau) que peut-être "même moi", je devenais "reac" sans m'en rendre compte.

    J'avoue que je ne sais pas comment résoudre ce problème!!!!!!! L'enquète TREND a été une assez bonne publication d'information, mais elle est difficile pour le public à interpréter (plein de gens (en dehors des pros de l'EN) croient TRES SINCEREMENT qu'il y a encore une matière "math" enseignée dans le secondaire, ne savent du tout comment est truqué le bac, etc. Parfois quand je dis (je ne parle pas du forum où ceux qui font semblant de me contredire savent très bien à quoi ils jouent) aux personnes non pro qu'en maths, les candidats ont évidemment sujets et corrigés à l'avance et que l'épreuve est factice, c'est limite si on me croit (les gens se le font confirmer et s'aperçoivent après consultation que je dis vrai, mais ils ne me croient pas "spontanément" (je ne le leur reproche pas, mais on dirait qu'ils sont surpris)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @alea: qu'appelles-tu "taux d'accès"? S'il s'agit du pourcentage de réussite au bac, il est "essentiellement" de 100% (tout le monde est reçu sauf des cas spéciaux***). Il est donc impossible de l'augmenter.

    Si tu parles "d'une classe d'âge": ça n'a rien à voir avec d'hypothétiques matières scientifiques qui feraient office de sélection. Il ne faut pas oublier qu'au bac, on n'a pas que les maths (que tout le monde "réussit" puisque c'est factice), on a aussi plein de matières littéraires où, là, le niveau subit une érosion "naturelle" dû à la démocratisation mais ne baisse pas (orthographe et grammaire exceptées)

    Les barrages se situent beaucoup entre seconde et première malgré d'énormes efforts des directions d'établissement pour essayer de forcer les passages en première (les profs de maths font de la figuration comme ceux d'EPS), mais qui sont "déboutés" généralement consuellement par les enseignants des matières encore enseignées: et on peut les comprendre, ces enseignants.

    Ca ne rend vraiment pas service à de nombreux gamins d'aller s'échouer bêtement dans des filières et risquer leur bac alors qu'ils font de bien meilleurs parcours s'ils respectent les CDC et sachant qu'il existe des passerelles ensuite pour ceux qui changeraient d'avis (et vue la facilité et le niveau très bas des exigences de ces passerelles, autant dire que les élèves sont réellement jusqu'à 20-22ans devant un truc "à la carte" où rien ne leur barre la route. (Après évidemment, ce type de supercherie se paie, mais bon, le système a réussi à les faire pérégriner jusqu' à après 20ans dans un système "douillet")

    Le plus gros problème ce sont les familles bien souvent et pas les gamins. Des tas de familles pensent que "ça mène quelque part" d'avoir son bac et n'ont pas du tout compris, ou ne sont pas informées de la réalité actuelle, donc "forcent" leurs gamins à faire des filières qu'elle croit "valorisées". Par exemple, chaque année, je dois faire un boulot assez important (et je suis le seul à le faire, hélas localement, en prenant des risques en plus) pour éviter que des élèves aillent se crasher en S. Ils citent leurs parents qui diraient selon eux "en allant en S tu ne te fermes aucune porte". Autrement dit, les parents s'appuient sur ce qu'ils voyaient il y a .... 30 ans, quand les sciences étaient encore enseignées et que S voulait dire "science". Pour le dire encore autrement, c'est tout bête: ils s'appuient sur ce qu'ils ont vécu eux!

    *** handicapés physique ou mental, candidats libres non informés des tuyaux, gens qui ne veulent pas l'avoir, etc. C'est un taux incompressible
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Il y a aussi un barrage entre troisième et seconde, du même taux à peu près que celui entre seconde et première (une nouvelle loi a remplacé le redoublement par l'envoi automatique en STMG, donc plus de redoublements en seconde sauf exception)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe a écrit:
    Je pense désastreux cet effet de manche consistant à signaler que quelques grincheux superficiels aient pu geindre il y a 50ans à des époques où il "n'y avait pas de problème".

    Dans cinquante ans, tu seras peut-être considéré comme l'un des grincheux dont tu parles. B-)-

    Christophe a écrit:
    malgré qui je suis (cad tout l'opposé d'un reac qui geint sur la baisse du niveau)
    hum hum (je ne crois pas avoir déformé la citation cette fois-ci)

    Christophe a écrit:
    Parfois quand je dis (je ne parle pas du forum où ceux qui font semblant de me contredire savent très bien à quoi ils jouent) aux personnes non pro qu'en maths, les candidats ont évidemment sujets et corrigés à l'avance et que l'épreuve est factice, c'est limite si on me croit (les gens se le font confirmer et s'aperçoivent après consultation que je dis vrai, mais ils ne me croient pas "spontanément" (je ne le leur reproche pas, mais on dirait qu'ils sont surpris)

    Ce qui m'intéresse dans cette citation, au delà de ta théorie du trucage généralisée que tu nous ressors très régulièrement est ta propension à ne pas prendre pour ce qu'elle est la parole des autres.

    Si on te contredit c'est nécessairement par jeu, cela ne peut pas être sérieux car on ne peut pas ne pas être d'accord avec toi n'est-ce pas?

    La citation dans ta signature ne signifie pas je suis vous, elle signifie vous êtes moi, c'est à dire que vous pensez comme moi (mais par enfantillage vous vous évertuez à prétendre le contraire)
  • Bon je me déconnecte, bonne soirée, en tout cas, je ne vais pas dire "si on pouvait rester sérieux", car tu surenchérirais :-D

    En tout cas merci, j'ai bien ri en lisant:
    fdp a écrit:
    hum hum (je ne crois pas avoir déformé la citation [size=x-large]cette fois-ci[/size])

    Je t'implore de ne pas modifier... :-D

    Pour le reste, je n'ai pas trop compris ton dernier paragraphe en fait (sur ma signature). Je soupçonne que tu évoquais où ceux qui font semblant de me contredire savent très bien à quoi ils jouent, mais tu as copié-collé 5 lignes. C'est pourtant très clair et je ne vois pas en quoi c'est ne pas prendre la parole des autres pour autre chose qu'elle n'est. Je n'interprête pas, c'est eux-mêmes qui le disent (les débats interminables sur le "à epsilon près" qu'ils déclarent "important")
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Oui, il s'agit bien de ce passage-là dont je parlais mais il fait suite à d'autres citations qui ont exactement le même sens, cela revient à nier la parole de l'autre.

    Ceux qui font semblant de te contredire, selon toi, à quoi jouent-ils? J'aimerais bien le savoir.
    Cela signifie accessoirement indirectement que tu as raison et qu'ils ne veulent pas reconnaître que tu as raison. B-)-
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