Lycée numérique

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Réponses

  • Ce ne sont pas les professeurs de classes prépas qui sont le dernier rempart contre la barbarie, c'est le système des classes prépas, qui consiste à sélectionner les meilleurs sur dossier et à les faire travailler de manière très encadrée. Je pense qu'on devrait donner la possibilité aux Universités de faire de même, dans un souci d'égalité républicaine bien comprise, ce qui donnerait une saine émulation.

    Les professeurs, eux, ne sont que des humains, trop humains. Tu leur donnes un poste d'inspecteur général, prestigieux et rémunérateur, où ils n'ont plus de copies à corriger, ils oublient leurs opinions, s'ils en ont jamais eu. Sauf exceptions : par exemple Denis Monasse, qui est une des personnes en cause ici, n'est pas devenu inspecteur général, alors que sa compétence en matière de mathématiques et de leur enseignement n'est pas à démontrer.

    Laurent Lafforgue disait en 2005 que les corps d'inspecteurs étaient « recrutés parmi les enseignants les plus dociles et les plus soumis aux dogmes officiels ».
    <https://www.laurentlafforgue.org/dem/courriel.html>.
    Bien sûr, ils savent de quel côté leur tartine est beurrée.

    Moi mon idée c'est qu'il s'agit d'une question politique, au sens premier du terme. Ce sont les orientations politiques qui sont en cause, notamment les mesures négatives du ministre actuel. Si demain une autre politique d'enseignement était décidée par l'autorité politique issue du suffrage universel, les fonctionnaires d'autorité n'auraient qu'à la faire appliquer, car c'est cela, la démocratie.

    D'où l'intérêt de scruter les propositions des divers candidats à l'élection présidentielle en matière de politique d'enseignement, lorsque nous connaîtrons la liste exacte de ces candidats, dans un mois environ.

    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • Bonjour à tous,

    Je vais me faire en quelque sorte l'avocat du diable.

    L'an dernier un collègue d'une autre discipline s'est fait inspecter par un IPR néophyte qui était accompagné de l'IG spécialement venu de Paris pour lui apprendre le métier. L'inspection s'est bien passée mais mon collègue n'a pas pu en placer une durant l'entretien qui était mené par l'IG en personne. A la fin de l'entretien, l'IG a glissé à mon collègue: "Je vous souhaite bien du courage pour l'année prochaine". Les IG ont indéniablement une part de responsabilité dans la rédaction des programmes de collège actuels mais tous ne cautionnent pas ce qui a été pondu...

    Cordialement.

    Darko
  • Ce sont les orientations politiques qui sont en cause, notamment les mesures négatives du ministre actuel. Si demain une autre politique d'enseignement était décidée par l'autorité politique issue du suffrage universel

    La ministre actuelle est dans la lignée des précédents, difficile de croire en une inversion de tendance.
  • @ soleil_vert.
    En effet. C'est pourquoi j'ai écrit « notamment ». J'ai bien une idée à ce sujet mais pour l'étayer il faudrait se livrer à une analyse des dispositions lamentables des divers ministres depuis la désastreuse réforme Haby de 1975, qui a instauré le collège unique, et là je n'en ai pas le loisir. Il y a pas mal de livres sur ces questions, Brighelli, etc.
    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • @Chaurien: "Moi mon idée c'est qu'il s'agit d'une question politique, au sens premier du terme. Ce sont les orientations politiques qui sont en cause, notamment les mesures négatives du ministre actuel."

    Rien ne bougera tant que les problèmes liés à aux questions éducatives ne constitueront pas un domaine prioritaire aux yeux d'un président élu qui aurait la volonté de refonder l'EDNAT. Le moins que l'on puisse dire est qu'aucun président élu n'a jamais fait de ces questions une des axes directeurs de son mandat !!!!
    Un ministre éphémère n'est qu'un sous-fifre de passage pour qui le ministère de l'EDNAT n'est qu'un tremplin vers des fonctions jugées plus prestigieuses. Il n y a donc rien à attendre d'un simple ministre qui, en général, ne connaît strictement rien au fonctionnement du système éducatif et qui s'en remet alors aux gourous qui hantent la rue de Grenelle depuis des décennies. Tout ce qu'on lui demande en général est de ne pas faire de vagues,de ne pas mettre les lycéens dans la rue....et de caresser les vaches sacrées dans le sens du poil.
    Il faut donc supprimer le ministère de l'EDNAT, évincer les charlatans du type Meirieu qui donnent le ton depuis trop longtemps et placer ce domaine sous l'autorité directe du président.


    @Chaurien: "Si demain une autre politique d'enseignement était décidée par l'autorité politique issue du suffrage universel, les fonctionnaires d'autorité n'auraient qu'à la faire appliquer, car c'est cela, la démocratie."

    Le pire c'est que cette politique serait appliquée par les mêmes carriéristes et opportunistes qui ont sévi depuis 40 ans !!!
    Le jour où on reviendra à un enseignement des mathématiques digne de ce nom, ils seront les premiers à retourner leur veste et à réclamer de la rigueur, des démonstrations, de la sélection, des groupes abéliens et des anneaux intègres......si cela sert leur plan de carrière !!!!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • je viens seulement de percuter que EDNAT, ça veut dire Education Nationale :-P ... pendant des mois, j'essayais de trouvais un sens aux 5 lettres ... car il me semblait que les gens écrivent plutôt EN comme c'est la tradition des sigles en France ...
    Ramon Mercader a écrit:
    [...] et placer ce domaine sous l'autorité directe du président.

    mais mon bon monsieur, cet homme ne connaît rien à rien ... là, c'est parti pour la catastrophe assurée ...
  • Je me permets de reposer une question:

    Pourquoi dépenser des moyens financiers et humains à amener 80% d'une classe d'âge à un bon niveau en mathématiques?

    J'imagine que la difficulté d'y répondre est qu'on est tellement persuadé que nos croyances sont partagées par tout le monde, au moins dans ce domaine, qu'on ne se rend pas compte que la réponse à cette question est tout sauf évidente.
  • "Pourquoi dépenser des moyens financiers et humains à amener 80% d'une classe d'âge à un bon niveau en mathématiques? "

    La question ne semble pas d'actualité. On en est très loin.
  • Mais personne n'a demandé à amener 80% d'une classe d'âge à un bon niveau en mathématiques.
    Ce qu'on demande c'est que si on vise le niveau brevet, ce soit réellement ce niveau qui soit atteint. Après les goûts et les dispositions étant variables, l'orientation fera le reste. (Certains auraient leur bac avec un niveau solide de collège en maths, d'autres avec un vrai niveau permettant d'aborder des études scientifiques).
  • @ezmaths: "mais mon bon monsieur, cet homme ne connaît rien à rien ... là, c'est parti pour la catastrophe assurée ..."

    Dans mon dernier message, j'énonçais des principes généraux. Je ne parlais pas de l'hologramme qui dirige la France jusqu'au mois de mai.....
    J'imaginais un homme (ou une femme) providentiel qui aurait de l'envergure, qui serait réellement conscient du désastre actuel de l'EDNAT et qui aurait l'intention sincère d'y mettre fin....
    Ce président (pour l'instant fictif) devrait s'entourer de personnalités compétentes et sincères (Brighelli, Lafforgue...) pour mener à bien son action.
    Je doute cependant qu'une telle personne existe...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • FdP a écrit:
    Pourquoi dépenser des moyens financiers et humains à amener 80% d'une classe d'âge à un bon niveau en mathématiques?

    Comme l'a dit alea, on en est très loin.
    Comme l'a dit Blueberry personne n'a demandé ça.

    En ce qui me concerne, je ne vois aucun intérêt à vouloir amener 80 % d'une classe d'âge à avoir un bon niveau en maths (ou en philo, ou en langues, ou en chimie...).

    En revanche, je vois l'intérêt d'amener 100 % d'une classe à une bonne maîtrise de la langue française, à une bonne maîtrise du calcul. Évidemment, 100 % est un idéal qui ne tient pas compte des problèmes particuliers, comme certains handicaps.

    Dans ce que je dis, on est très loin du "bon niveau en maths" ou du "bon niveau en français" : ce dont je parle ne dépasse pas le niveau collège (c'est même plus proche du début de collège que de la fin de collège).

    Toujours dans un monde idéal, le primaire et le collège devraient avoir pour objectifs de donner aux enfants et adolescents les moyens de se forger une pensée autonome, cela passe par

    1) une bonne maîtrise de la langue française : orthographe, grammaire et surtout être capable de comprendre un texte standard (par exemple un article de journal non spécialisé, un roman).

    2) une bonne maîtrise et une vraie compréhension du calcul et des nombres : quatre opérations élémentaires, fractions, pourcentages, ordres de grandeur, systèmes métriques.

    3) Faire découvrir le monde : sciences, arts, histoire et géographie, sport, travail manuel. Il ne s'agit évidemment pas d'être exhaustif, juste d'ouvrir des portes, de montrer que des choses existent.

    Ce n'est qu'après tout cela qu'une orientation peut se décider. Le lycée est là pour préparer aux études supérieures. Ne devraient passer le bac que ceux qui se destinent aux études supérieures. Sur un amphi de L1 maths, les deux tiers des élèves n'ont pas leur place là : d'une part ça ne les intéresse pas, d'autres part, ils n'ont pas le niveau pour suivre, et de fait, ces deux-tiers n'atterrissent pas en L3. Je ne sais pas ce qu'ils deviennent... mais je suis sûre qu'ils auraient gagné à être mieux orientés.

    Aujourd'hui en France, on ne jure que par les études. On fait croire à la société que le seul moyen d'avoir une "bonne vie" c'est d'avoir au moins une licence ou un diplôme équivalent. Ce n'est pas si éloigné de ce politicien qui disait que si à 50 ans on n'a pas une rolex, on a raté sa vie. C'est complètement idiot.
  • Ramon Mercader a écrit:
    Ce président (pour l'instant fictif) devrait s'entourer de personnalités compétentes et sincères (Brighelli, Lafforgue...) pour mener à bien son action.

    Demailly aussi.
    Ramon Mercader a écrit:
    Je doute cependant qu'une telle personne existe...

    Malheureusement moi aussi. Mais on peut rêver et espérer. C'est d'ailleurs ce que je fais...
  • Ramon Mercader a écrit:
    J'imaginais un homme (ou une femme) providentiel qui aurait de l'envergure

    C'est sans doute la source de tous nos problèmes, l'attente du "sauveur".
    Blueberry a écrit:
    Ce qu'on demande c'est que si on vise le niveau brevet, ce soit réellement ce niveau qui soit atteint.

    Ce niveau est fixé par la politique éducative décidée et mise en oeuvre réellement, ce n'est pas une constante absolue.
    Alea a écrit:
    La question ne semble pas d'actualité. On en est très loin.

    On est d'autant plus loin qu'une partie des personnels qui pourraient être chargés éventuellement de cette mission n'y croient pas et s'intéressent uniquement à se trouver une "planque": lycée de centre ville avec élèves bien polis, triés sur le volet sous le prétexte de maintenir le niveau.
  • [Modéré. Charte 3.3.5]

    @Omega:" Le primaire et le collège devraient avoir pour objectifs de donner aux enfants et adolescents les moyens de se forger une pensée autonome, cela passe par..... une bonne maîtrise et une vraie compréhension du calcul et des nombres : quatre opérations élémentaires, fractions, pourcentages, ordres de grandeur, systèmes métriques."

    Tu as entièrement raison malheureusement de nombreux élèves de TS:
    1)Ne savent pas calculer 7-13 sans utiliser une calculatrice
    2)Ne se rendent pas compte que l'on peut simplifier 6/3 ou 2/1
    3)Ne savent pas additionner 2/3+7/5 sans utiliser une calculatrice
    4)Ne savent pas que pour calculer une augmentation de 20%, on multiplie par 1,2
    5)Sont capables d'affirmer sans sourciller que dans une plaque de zinc, il y a 0,000000000001 atomes de zinc
    6)Ne savent pas convertir des mètres cubes en centimètres cubes

    Autrement dit, tes objectifs d'école primaire et de collège ne sont même pas atteints en TS !!!!

    @Omega: "Sur un amphi de L1 maths, les deux tiers des élèves n'ont pas leur place là : d'une part ça ne les intéresse pas, d'autres part, ils n'ont pas le niveau pour suivre"

    Alors, pourquoi sont-ils dans cet amphi ???
    Personne ne les a jamais forcés à y aller...J'imagine que leur niveau en maths était déjà nettement insuffisant en TS. Pourquoi persister ??? De tels étudiants n'ont aucune chance de pouvoir suivre des études de mathématiques...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Omega a écrit:
    Aujourd'hui en France, on ne jure que par les études. On fait croire à la société que le seul moyen d'avoir une "bonne vie" c'est d'avoir au moins une licence ou un diplôme équivalent. Ce n'est pas si éloigné de ce politicien qui disait que si à 50 ans on n'a pas une rolex, on a raté sa vie. C'est complètement idiot.

    Sauf erreur de ma part, il y a une corrélation entre le niveau de diplôme et l' insertion professionnelle et en particulier le fait d'avoir un emploi (à plein-temps correctement rémunéré) ou pas.

    Si on pense que les gens sont des bons à rien en ayant une licence (je ne dis pas que c'est ce que tu écris) alors on embauchera des gens avec un master pour faire guichetier à la Poste, dans une banque ou dans une CAF ou ailleurs, et tant que ces boulots existent encore (payés un peu plus que le SMIC j'imagine).
    Cela fonctionne dans ce sens. Beaucoup de gens sont diplômés, peu importe de quoi, mais cela rassure l'employeur d'embaucher quelqu'un qui a des diplômes même si ces diplômes ne lui seront d'aucune utilité dans le travail à faire et qui ne demande pas nécessairement de compétences particulières hormis un peu de bon sens et de s'intéresser un minimum à ce qu'on fait.

    C'est du moins ce que je constate.

    PS:
    Je ne pense pas qu'on ait besoin d'une centaine de milliers de plombiers et autres emplois manuels de plus chaque année.
    C'est l'ordre du nombre de gens, sauf erreur, qui sortent du système scolaire sans diplôme chaque année à ce que j'ai compris (122 000 en 2010 semble-t-il) et il y aurait plus de 700 000 jeunes qui terminent leur formation initiale chaque année (chiffre de 2010).
  • Alors, pourquoi sont-ils dans cet amphi ???
    Personne ne les a jamais forcés à y aller...J'imagine que leur niveau en maths était déjà nettement insuffisant en TS. Pourquoi persister ??? De tels étudiants n'ont aucune chance de pouvoir suivre des études de mathématiques...

    C'était déjà comme cela il y a 20 ans : des étudiants qui s'inscrivaient pour le montant de la bourse !

    Pour les autres ceux qui veulent vraiment faire des études, il n'y a aucune formation raisonnable * ils vont donc là où il y a de la place.
    [small]* comme une formation en 3 ans + 6 mois de stage en entreprise, avec formation en anglais et compta/droit des entreprises obligatoire en plus de la formation technique. C'est impossible en france car ça ferait concurrence aux écoles d'ingénieurs.[/small]
    Je ne pense pas qu'on ait besoin d'une centaine de milliers de plombiers et autres emplois manuels de plus chaque année.

    Le niveau baisse aussi chez les plombiers.
  • Questions de méthode.

    Nous sommes nombreux sur ce forum à être très mécontents de la situation actuelle de l'enseignement dans notre pays, à fustiger les billevesées pédagogistes et à souhaiter des mesures pour redresser la situation. Dans certaines interventions, on présente ces mesures « dans un monde idéal ». Pardon, mais moi j'habite dans le monde réel et c'est dans celui-ci que je veux voir réaliser des changements positifs, et c'est possible.

    Nous qui avons ce souci, ne sommes pas quelques individus isolés rêvant à un monde meilleur, il y a de nombreux intellectuels qui se prononcent pour un retour hic et nunc à un enseignement digne de ce nom, on a parlé de Brighelli, Lafforgue, il y en a d'autres aussi. La gauche nous traite gentiment de « réacs-publicains ».
    http://www.questionsdeclasses.org/reac/
    Ces gens sont tout en nuances...

    Au fond moi « républicain » me va bien (sans référence bien sûr aux partis qui portent ce nom). Je pense toujours au modèle de Joseph Pagnol, l'instituteur père de Marcel. Une majorité de parents d'élèves, soucieux que leurs enfants apprennent quelque chose à l'école, partagent objectivement les idées de ce courant, même s'ils ne les explicitent pas, ils le démontrent en cherchant la meilleure école pour leurs enfants.

    Il y a aujourd'hui une politique d'enseignement, qui est mauvaise. On peut en concevoir une autre, qui serait meilleure. On peut préconiser des mesures permettant d'en finir avec la malfaisance pédagogiste et de revenir à un enseignement qui assure la transmission des connaissances. Il s'agit de mesures à prendre concernant les contenus enseignés, les méthodes d'enseignement, les structures du système d'enseignement, la carte scolaire, etc. En considérant aussi les questions connexes pouvant avoir une incidence sur l'enseignement, qui n'est pas isolé du reste de la vie nationale.

    On peut mettre à profit les périodes électorales pour prendre connaissance des propositions des uns ou des autres dans ce domaine, et en tirer les conséquences. Ce n'est pas attendre un « homme providentiel » c'est simplement inscrire la question scolaire dans le débat démocratique.

    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-la-fabrique-du-deracine-17-02-2017-2105461_1886.php

    Chaurien a écrit:
    . Il s'agit de mesures à prendre concernant les contenus enseignés, les méthodes d'enseignement, les structures du système d'enseignement, la carte scolaire, etc.

    Carte scolaire? Tu veux promouvoir une vraie mixité sociale dans les établissements d'enseignement secondaire? B-)
  • Ramon Mercarder a écrit:
    Autrement dit, tes objectifs d'école primaire et de collège ne sont même pas atteints en TS !!!!

    Je sais bien...
    Ramon Mercader a écrit:
    Alors, pourquoi sont-ils dans cet amphi ???
    Personne ne les a jamais forcés à y aller...J'imagine que leur niveau en maths était déjà nettement insuffisant en TS. Pourquoi persister ??? De tels étudiants n'ont aucune chance de pouvoir suivre des études de mathématiques...

    Je suis bien d'accord ! En fait, j'imagine qu'ils s'inscrivent là parce qu'ils doivent bien s'inscrire quelque part (voir mon message plus haut, car on fait croire à ces gens qu'ils doivent faire des études...). Et j'imagine qu'ils s'inscrivent en L1 maths-physique-info (en première année, c'est souvent ça les L1 une maths -physique-info, une autre, chimie-science et vie de la terre), pour la même raison qu'ils sont venus en filière S, ça leur paraît le plus général. Comme en plus ils ont eu le bac S, ils s'imaginent probablement que ça se passe pareil dans le supérieur...

    FdP a écrit:
    Sauf erreur de ma part, il y a une corrélation entre le niveau de diplôme et l' insertion professionnelle et en particulier le fait d'avoir un emploi (à plein-temps correctement rémunéré) ou pas.

    Je ne le nie pas. Mais il faut faire une différence entre un diplôme qui atteste que la personne a suivi une certaine formation et qu'elle a acquis des connaissances et des compétences suite à cette formation et les études supérieures.

    Sans parler des métiers manuels, dont on aura encore besoin longtemps, il y a pas mal de métier des secteurs secondaires et tertiaires qui ne nécessitent pas de faire des études supérieures. On devrait donc repenser complètement l'école et proposer davantage de formations diplômantes qui commencent à la fin du collège.
  • @ Fin de partie

    Je ne suis pas certain de savoir ce qu'est la dite « mixité sociale ».

    Ce que je sais c'est qu'un grand nombre de familles, une majorité probablement, fait des pieds et des mains pour contourner les règlements autoritaires qui les obligent à confier leur enfant à un établissement scolaire qui ne leur convient pas. C'est tout à leur honneur car le premier devoir des parents c'est de s'occuper au mieux de leurs enfants.

    Et pour contribuer à cerner le concept de « mixité sociale » voici par exemple comment la direction de la RATP la conçoit : « En affichant sa volonté d'intégrer des salariés de nationalité étrangère, l'entreprise a mis en avant sa volonté de s'ouvrir vers la mixité sociale ». En même temps, elle dit : « nous souhaitons que nos agents ressemblent aux voyageurs qu'ils transportent ». Hum... « Ressemblent », « mixité », ça va ensemble, ça ?

    http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/diversite/isr-rse/la-ratp-premiere-entreprise-publique-a-ouvrir-ses-emplois-aux-etrangers-32844.html

    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Les promoteurs de ces lubies qui portent le nom de "mixité sociale" ou de "démocratisation scolaire" sont essentiellement des fanatiques religieux qui pensent que l'action politique peut tout faire , au point d'amener des réalisations concrètes de "2+2=5" ou encore de déplacer l'orbite de la terre autour du soleil.

    La réalisation par la coercition politique de la "mixité sociale" (peu importe ce que ça veut dire) se heurte invariablement au même problème depuis des années: une mesure de coercition est d'autant plus efficace que la personne qui la subit est faible. Autrement dit: les lois ne sont vraiment contraignantes que pour les gens les plus démunis et par exemple ce qu'a vraiment accompli cette ânerie monumentale qu'est la carte scolaire, c'est d'empêcher les élèves d'extraction modeste d'accéder aux meilleurs lycées, et créer des ghettos scolaires.

    Le valeureux justicier communiste plein d'humanisme pensait empêcher le méchant bourgeois gras à haut-de-forme de mettre ses enfants dans un lycée privilégié via la sectorisation? Les gens qui en ont vraiment les moyens achètent des appartements dans le 5ème arrondissement de Paris, près de Henri 4/Louis Le Grand.

    Il y a l'accès aux études/aux diplômes.
    Bon en gros les gens vous sortent toujours la même rengaine: la qualité de la carrière professionnelle d'une personne est positivement corrélée à la "durée de ses études", ou encore "au nombre et au niveau affiché de ses diplômes".
    Encore une fois le socialiste à la générosité et la bonne volonté infinies a imposé une solution: donner plus de diplômes et augmenter la durée des études pour tout le monde.
    Sauf que:
    L'état du marché du travail n'a rien à voir avec l'organisation du monde académique et la distribution des diplômes dans la population. Et une preuve simple de ça est que structurellement, depuis des années,en France, le taux de chômage et la proportion de diplômés augmentent tous les deux. La réalisation de la justice sociale via l'augmentation de la proportion de diplômés est un mensonge. Maintenant vous vous retrouvez avec des caissiers de supermarché munis de diplômes BAC+2 mais vous croyez vraiment que les gens qui on fait la démarche active de pousser leurs études jusqu'à la deuxième année de fac, l'ont fait dans le but de faire ce travail? On a des gens qui ont jusqu'à BAC+5, qui ont retardé inutilement l'apprentissage de choses qui pourtant auraient pu leur être vraiment utiles et qui n'ont parfois aucun avenir professionnel. De plus on pénalise injustement l'étudiant brillant qui avait joué le jeu malgré tout.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • D'accord avec Foys. Les gens devraient se responsabiliser. Issu de milieu populaire stricto sensu j'ai passé un minimum de diplômes et concours, mais de quoi faire bouillir la marmite : licence, CAPES, agreg (la vraie, à l'époque où l'agreg interne n'existait pas). Sans même passer par la case maîtrise (ça s'appelait alors ainsi).

    Par la suite, sans nécessité matérielle, j'ai voulu faire un DEA, et l'UPMC a bien voulu considérer que l'agrégation valait bien l'équivalent de la maîtrise et m'y a autorisé. Je voulais ensuite faire une thèse sur la vie et l’œuvre de Legendre, mais je n'y suis pas parvenu : je suis en échec scolaire :-(.

    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • Bonjour,

    il est assez remarquable qu'un portrait de Adrien-Marie Legendre soit, en fait, le portrait d'un homme politique de la même époque s'appelant Louis Legendre.

    J'espère que pour ses théorèmes, il y ait moins de confusions.

    Bien cordialement.

    kolotoko
  • J'avais donc bien compris ce dont il était question. B-)-
    Sachant qu'une bonne part de la réussite scolaire est due au capital culturel transmis par les parents, rassembler des gens dont les parents n'ont pas un fort capital culturel à transmettre dans les mêmes école c'est transformer les écoles en ghetto.
    On voit ce que cela donne quand les gens vivent dans l'entre-soi: tu ne sais rien de ce que les autres, ceux que tu n'as jamais côtoyés nulle part, vivent. Bien sûr, il y a toujours eu des gens qui peuvent éviter la promiscuité sociale mais est-ce pour autant une bonne chose que cela s'étende à toute la population?
    Chaurien a écrit:
    Les gens devraient se responsabiliser.

    Une façon de dire que tout ce qui leur arrive de mal est de leur faute et de la faute de personne d'autre j'imagine.
    (discours habituel qui justifie tout et n'importe quoi, comme si tous les gens comprenaient et maîtrisaient les rouages de cette société, ces us et coutumes pour se hisser au dessus du panier.)

    Foys a écrit:
    L'état du marché du travail n'a rien à voir avec l'organisation du monde académique et la distribution des diplômes dans la population. Et une preuve simple de ça est que structurellement, depuis des années,en France, le taux de chômage et la proportion de diplômés augmentent tous les deux.

    Le chômage ne frappe pas tout le monde de la même façon, tu ne peux pas mettre tout le monde dans le même sac entre diplômés (et il faudrait affiner cette catégorie) et ceux qui n'ont pas de diplôme.

    J'ai lu quelque part qu'en moyenne plus de 700 000 jeunes terminaient leur formation initiale chaque année ce qui signifie qu'ils sont, pour une grande majorité d'entre eux, à la recherche d'un emploi.
    Qu'est-ce qui se passerait si ce nombre était multiplié par 2 ou par 3?

    C'est ce qui se passerait sans doute si la sélection pour entreprendre des études supérieures se généralisait et devenait sérieuse. Comment une société peut ne pas imploser quand une bonne partie de sa jeunesse est désoeuvrée et surtout, sans espoir de s'intégrer, d'avoir une vie comme leur aînés?
    Bref, l'augmentation des diplômés est un effet mécanique du fait que la peur du chômage fait que les jeunes vont rester plus longtemps à faire des études.
    Foys a écrit:
    Bon en gros les gens vous sortent toujours la même rengaine: la qualité de la carrière professionnelle d'une personne est positivement corrélée à la "durée de ses études", ou encore "au nombre et au niveau affiché de ses diplômes".

    Et les gens ont tort de penser ça? Le diplôme en France est un sésame pour l'emploi même si ce n'est pas suffisant pour être embauché.

    Pour un poste dans le tertiaire qui ne demande pas de compétences particulières, un employeur embauchera quelqu'un qui a un diplôme et pas celui qui n'en a pas (le salaire sera minimum de toute façon) Le diplôme est une preuve que tu as réussi à te soumettre à certaines règles même si les connaissances acquises te seront de peu d'utilité.

    Foys a écrit:
    La réalisation de la justice sociale via l'augmentation de la proportion de diplômés est un mensonge.

    J'aimerai bien savoir ce que tu mets derrière le terme de "justice sociale".

    Je pense pour ma part que le fait que beaucoup de gens fassent des études est un élément qui va dans le sens de la justice sociale. Pourquoi est-ce que des groupes de gens devraient être maintenus dans l'ignorance et ne devraient avoir aucune ouverture, ou bien minimale, sur la culture humaine? La démocratie n'existe pas dans un monde d'ignorants.
  • FdP a écrit:
    Pourquoi est-ce que des groupes de gens devraient être maintenus dans l'ignorance
    T'as raison, maintenant ils restent ignorants mais à bac +4 :-D
  • Bonjour @Foys,

    Le Lycée Louis-le-Grand sélectionne les étudiants : il ne suffit pas d'habiter tout près pour y entrer... la sélection est rigoureuse et l'enseignement de qualité donc les résultats sont bons.
    Ceux qui achètent dans le 5eme ont les moyens et bon goût... et ont l'avantage d'un accès facile à ce lycee, compare aux gens qui habitent plus loin ou en province, mais la sélection est la même et ne tient pas compte de la géographie.
  • Blueberry:

    Quand des groupes de gens se disent, moi aussi je peux m'approprier les connaissances qui étaient réservées, il y a encore peu de temps, à une élite sociale de gens, la société progresse.
    Il y a encore peu de temps, des groupes entiers d'individus étaient convaincus que ce n'était pas pour eux et on les aidait à penser de la sorte.

    YvesM a écrit:
    Ceux qui achètent dans le 5eme ont les moyens et bon goût

    A condition de ne pas respirer et d'être sourd. :-D
    L'argent ne t'évite pas de respirer l'air infect de la capitale et je doute que tous les appartements de cet arrondissement soient insonorisés. B-)-
  • C'est à croire que tu ne lis pas ce qui est dit par les profs sur le niveau des élèves dans le supérieur (pour une partie d'entre-eux). Si c'est pour être en L2 et ne pas savoir calculer une dérivée, où est le bénéfice ?
  • Blueberry:

    Ils ont entrebâillé la porte, ils savent qu'il y a un "ailleurs". Cela ne leur profitera peut-être pas à eux directement en terme d'emploi mais cela leur permettra sans doute d'être mieux informés pour des orientations possibles de leur enfants, un peu plus de familiarité avec un système qui était il y a encore peu de temps étranger à bon nombre de gens.
    Je pense que lorsque tu ouvres l'esprit des gens, même un peu, sur des trucs qui sont extérieurs à eux, c'est un bienfait pour eux et la société.
    Le drame de ce monde est que les gens sont essentiellement autocentrés.
  • Le lycée Louis-le-Grand est une heureuse exception pour le système absurde qui prétend vous contraindre à mettre vos enfants dans tel ou tel établissement d'enseignement au motif que vous habitez ici ou là, ou même pis encore, pour se conformer à tel ou tel projet d'État de dite « mixité-sociale », au mépris de la liberté des familles françaises (*). Au lycée Louis-le-Grand les meilleurs jeunes Français peuvent venir de tout le pays, confronter leurs talents au lieu de s'ennuyer dans un contexte de médiocrité. C'est le modèle de ce qui devrait exister partout.

    Mais si l'on met à part ce lycée d'exception, il y a pas mal de lycées de qualité dans Paris et à proximité, et moi aussi je crois savoir que les parents fortunés recourent à des procédés comme celui qu'évoque Foys pour y placer leurs enfants. Pour moi ils ont raison, au nom du principe que j'ai énoncé dans mon précédent message, selon quoi les familles ont pour devoir de tout faire pour assurer une bonne scolarité de leurs enfants. Mais on voit par là que les procédés « mécaniques » de la pseudo-« démocratisation » sont totalement inopérants. La solution est ailleurs.

    Bonne nuit.
    Fr. Ch.

    (*) Voir l'usine à gaz concoctée par le ministre :
    http://www.education.gouv.fr/cid95191/renforcer-la-mixite-sociale-dans-les-colleges.html#La_démarche engagée pour renforcer la mixité sociale
  • Bonjour,

    De part mon travail je côtoie des expatriés qui ont des moyens financiers et, lorsque vient le temps de rentrer en France, ceux dont les enfants sont en lycée choisissent de plus en plus de prendre un poste hors de France pour éviter la médiocrité attendue en France, notamment en Suisse ou en Angleterre (quitte à démissionner).
    À Paris, nombreux sont ceux qui scolarisent leurs enfants dans un établissement international ou en internat à Londres.

    C'est bien malheureux pour notre système scolaire...

    L'entreprise internationale pour laquelle je bosse pense sérieusement faire un contrat avec le lycée international pour rassurer les expatriés Français sur leur retour en France... on rêve !
  • Ramon Mercader a écrit:
    [...] et placer ce domaine sous l'autorité directe du président.
    >> @ezmaths: "mais mon bon monsieur, cet homme ne connaît rien à rien ... là, c'est parti pour la catastrophe assurée ..."
    >>>> Dans mon dernier message, j'énonçais des principes généraux. Je ne parlais pas de l'hologramme qui dirige la France jusqu'au mois de mai.....

    j'ai un bus de retard ... mais au moment où je répondais, mon commentaire portait bien sur l'intitulé générique 'président' et non un bonhomme en particulier ... parce que bon, depuis quoi, 40 ans ? , aucun d'entre eux n'en a rien eu à cirer de l'école une fois au pouvoir ...
  • FdP a écrit:
    Pourquoi est-ce que des groupes de gens devraient être maintenus dans l'ignorance
    Blueberry a écrit:
    T'as raison, maintenant ils restent ignorants mais à bac +4.
    C'est à croire que tu ne lis pas ce qui est dit par les profs sur le niveau des élèves dans le supérieur (pour une partie d'entre-eux). Si c'est pour être en L2 et ne pas savoir calculer une dérivée, où est le bénéfice ?

    Entièrement d'accord avec Blueberry. Fin de Partie, tu confonds avoir un diplôme et avoir des connaissances. Ce que tout le monde critique aujourd'hui, c'est bien justement que l'acquisition de diplômes n'est absolument plus synonyme de connaissance.
    En maths (je parle des maths parce que c'est ce que je connais), un bac + 3 d'aujourd'hui en sait moins qu'un bachelier d'il y a 20 ans et un bachelier d'aujourd'hui en sait moins qu'un troisième d'il y a 15 ans.

    On donne le brevet, le bac, et des licences à tour de bras en faisant croire aux gens qu'ils connaissent des choses, mais c'est de la poudre aux yeux.

    Ce que nous sommes nombreux à souhaiter c'est que toutes les connaissances nécessaires à un être pour se forger un esprit indépendant soient acquises au cours du primaire et du collège.

    Tu parlais d'ouvrir des portes, mais tout cela ne nécessite pas d'aller jusqu'à bac+3 ! On aurait largement le temps au primaire et collège de montrer que des choses existent, qu'il y a des ailleurs. Sauf qu'au lieu de le faire, on fait l'inverse. On masque ce qui existe vraiment en servant une soupe insipide dont la seule capacité soit justement de bien maintenir dans l'ignorance.
  • YvesM écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,1408800,1413458#msg-1413458
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    En fait je suis exactement en train de penser a ce genre de plan B pour ma fille (pas maintenant, elle est évidemment trop petite, mais pour plus tard) : un lycée international.
    Sinon la solution du Lycée numérique n'est pas si mal, au lycée on est déjà suffisamment indépendant pour pouvoir profiter de ce genre d'outils.

    Ce qui est le plus embêtant en fait, c'est de se dire que pendant de nombreuses années, nos enfants vont passer des journées entières à ne rien apprendre (ou à faire semblant), et qu'il faudra tous les soirs et le week-end sortir des manuels alternatifs (Singapour, années 70 ou autres) pour les faire bosser dessus. Alors qu'ils devraient le faire en journée et en semaine, de 8h à 16h. C'est vraiment absurde.
  • Mis a écrit:
    Ce qui est le plus embêtant en fait, c'est de se dire que pendant de nombreuses années, nos enfants vont passer des journées entières à ne rien apprendre (ou à faire semblant),

    Il est bien connu qu'on n'apprend rien à l'école en France. 8-)
    A se demander ce que font les enseignants dans leur classes. B-)
  • FDP a écrit:
    Il est bien connu qu'on n'apprend rien à l'école en France.
    A se demander ce que font les enseignants dans leur classes.

    Les programmes actuels montrent clairement que l'on n'apprend presque plus rien de sérieux du CP à la terminale en France.
    De nombreux témoignages d'horizons divers sur ce forum l'attestent.
    Les enseignants font dans l'ensemble de leur mieux pour limiter les dégâts mais ils se heurtent à leur hiérarchie irresponsable, à une cohorte d'arrivistes prêts à tout pour accéder à la hors classe et à l'emprise de lobbys qui ont détruit l'enseignement des maths en France (sectes pédagogos, ESPE, IREM, APMEP.....)
    Il est désespérant d'avoir fait des études de maths solides, avoir passé des concours exigeants (CAPES, agrégation)....tout cela pour expliquer à des élèves de TS comment utiliser les touches NORM et INVNORM de la calculatrice.....
    Dans les faits, les vraies mathématiques ne sont plus enseignées dans les lycées en France......sauf dans quelques établissement hors norme que tout le monde connaît....et sur le site "Le lycée numérique"....

    Il serait temps de revenir à des cours de maths dans l'esprit des cahiers de DJ Mercier (sans pour autant appliquer les mêmes programmes, il suffirait seulement de revenir à la TC des années 80).
    De toute façon, baisser le niveau (comme cela est le cas depuis 30 ans), n'a jamais permis aux plus faibles de combler leurs lacunes et leurs difficultés......
    Les meilleurs s'ennuient, sont de moins en moins stimulés intellectuellement et se détournent des mathématiques après le Bac....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Il me semble quand même qu'ici et là, de manière très ponctuelle, il y a des enseignants et IPR courageux et parfaitement conscients de ce qui se passe, et qui essaient, avec leur petits moyens, de réagir.

    Je pense par exemple à des préparations au Concours Général et/ou aux Olympiades organisées de manière officielle par certaines académies. Certes, cela ne concerne certainement que très peu d'élèves, mais c'est tout de même un léger rayon de soleil dans toute cette grisaille, non ?
  • Noix de totos a écrit:
    IPR courageux

    Il existe aussi des poissons volants et des sexologues vierges....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • J'ai bien aimé le coup des "sexologues vierges"...

    Plus sérieusement, je voulais ajouter que je suis globalement d'accord avec les propos de Ramon Mercader, Chaurien, Omega et Blueberry.

    [Fil fermé (provisoirement ?) suite à plusieurs messages (effacés par la modération) hors charte et/ou HS]
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