Mon premier article

J'aimerais publier mon premier article en mathématique. Il parle d'une nouvelle formule de $\zeta$ de Riemann.
Je suis au stade de la rédaction, mais en tant qu'amateur j'y connais pas grand chose.
Je n'ai pas de problème concernent le contenu mathématique.
Pourriez-vous m'aider.

Merci.
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Réponses

  • bonjour

    le plus simple est de nous proposer ici même une ébauche

    de cette nouvelle formule de la fonction Zéta de Riemann

    nous te dirons comment la présenter au mieux

    cordialement
  • Tu peux toujours mettre en ligne ton article sur vixra.org

    vixra.org a probablement inspiré la rubrique stham du forum.

    (il doit y avoir au moins une dizaine d'articles qui prétendent démontrer l'hypothèse de Riemann, le conjecture de Goldbach etc)

    (vixra.org est la version "libre" de arxiv.org)

    a défaut d'une grande exposition cela a le mérite de dater tes travaux.

    Se faire publier dans un journal électronique lu demande d'avoir une bonne carte de visite et des appuis très probablement.
    Même si tu démontrais réellement un résultat révolutionnaire tu aurais beaucoup de mal à te faire publier j'en suis convaincu. Avant de lire un article non publié dans une revue sérieuse tout le monde regarde le pédigrée de celui ou celle qui l'a écrit pour ne pas perdre son temps à lire du shtam.B-)-
  • Le mieux est de regarder d'autres articles pour voir comment ils sont rédigés.

    En général, il faut faire une introduction dans laquelle tu présentes ton résultat, et justifies son intérêt : en quoi cette nouvelle formule est intéressante ce qu'elle permet de faire de nouveau, si elle permet de répondre à des questions auxquelles on ne savait pas répondre, tout ça tout ça...

    Ensuite, il y a le corps de l'article proprement dit. Là, tu dois être très rigoureux, rappeler les définitions que tu utilises si elles ne sont pas usuelles, démontrer tout ce que tu affirmes si ça n'a pas été déjà fait ailleurs par d'autres (auquel cas tu dois donner la référence dans laquelle est prouvée le résultat que tu utilises).

    Prendre bien soin de séparer distinctement les énoncés des preuves. Tout énoncé nouveau doit être prouvé, y compris les lemmes et les corollaires.

    Bon courage !
  • C'est amusant, il y a une discussion similaire sur le forum FS : Publier un article. J'ai essayé de résumer les conseils donnés au post 100.
    Fin de partie a écrit:
    Se faire publier dans un journal électronique lu demande d'avoir une bonne carte de visite et des appuis très probablement.
    Même si tu démontrais réellement un résultat révolutionnaire tu aurais beaucoup de mal à te faire publier j'en suis convaincu.

    Dans la discussion que j'ai citée, ce n'est justement pas l'avis de la majorité des intervenants. Il y a peut-être un petit bémol à ajouter ici, puisque l'on parle de théorie des nombres : les preuves farfelues écrites par des amateurs sont légion, donc obtenir une réponse d'un chercheur sera peut-être plus difficile, il serait sans doute bon d'affirmer clairement son sérieux d'une manière ou d'une autre.
  • Bonjour,

    Tu peux aussi écrire ici ton résultat sans aucune démonstration, juste le résultat avec quantification. Et on te dira s'il paraît nouveau ou s'il ne l'est pas. Dans ce dernier cas, tu peux éviter d'écrire l'article.
  • Seirios:

    Qui a le temps de lire 20 pages d'un article mal écrit de quelqu'un dont tu ne sais rien du sérieux?
    (surtout en théorie des nombres)

    Dans les revues sérieuses normalement on lit ton article avant de le publier ce qui est un gage de qualité de l'article une fois publié à priori.

    Par ailleurs, une formule qui ne sert pas pour démontrer un théorème cela ne peut pas faire l'objet d'un article mais seulement d'une note de quelques lignes.

    Il faut déjà commencer par écrire l'article en suivant les conseils de bon sens d'Omega.
    Puis tu vires tout le superflu, les trucs qui sont du blabla, les évidences évidentes qui alourdissent le texte et dissuadent la lecture (les shtameurs font généralement tout le contraire)
    A mon humble avis, Il faut que le texte soit le plus concis possible sans être obscur et en restant rigoureux.
  • fdp a écrit:
    Se faire publier dans un journal électronique lu demande d'avoir une bonne carte de visite et des appuis très probablement.
    Même si tu démontrais réellement un résultat révolutionnaire tu aurais beaucoup de mal à te faire publier j'en suis convaincu.

    Zhang Yitang n'a eu a attendre qu'un mois entre l'annonce de son résultat et sa publication dans un des meilleurs journaux de mathématiques du monde. C'était probablement mieux présenté que ce qu'on trouve en général sur shtam ceci dit...
  • Merci pour les conseils.
    Son seul avantage c'est qu'elle prolonge $\zeta$ sur tout le plan complexe sauf en 1.
    Pour tout $z \in \mathbb C \setminus \{1\}$ : $$
    \zeta(z) = 1+\sum_{n=0}^{\infty} \binom{-z}{n} L_n(z) a^n
    $$ Les coefficients $L_n(z)$ sont définis par une relation de récurrence comme les nombres de Bernoulli, mais j'ai pu récemment les écrire de façon explicite. Le $a$ est un nombre rationnel connu inférieur à $1$.

    Je l'ai testé pour les valeurs entières négatives et elle ne m'a pas déçu.

    Comment trouver les références pour des théorèmes à utiliser dans l'article ?
  • Est-ce que les $ L_{n}(z) $ dépendent de $ a $? Sinon c'est bizarre...
  • * $a$ est une valeur rationnelle, fixe et connue.
    * Si $z$ est rationnel alors les $L_n
    (z)$ le sont aussi.
  • Mojojojo:

    Zhang Yitang ne peut pas être rangé dans la catégorie de sthameur de base.
    Wikipedia a écrit:
    Zhang entra au département de mathématiques de l'université de Pékin en 1978, et y obtint ses diplômes de Bachelor of Science en 1982 et de Master of Science en 1986, sous la direction du théoricien des nombres Pan Chengbiao. Recommandé par Ding Shisun (en), il arriva à l'université Purdue en janvier 1985 et y obtint son Ph. D. en 1991

    et:
    wikipedia a écrit:
    Chercheur académiquement isolé, il travailla plusieurs années comme comptable, et dans un restaurant Subway, en parallèle à ses enseignements universitaires. Longtemps conférencier à l'université du New Hampshire
  • Pourquoi $ a $ doit-il être rationnel ? Peut-il être négatif ?
  • L2M a écrit:
    Comment trouver les références pour des théorèmes à utiliser dans l'article ?

    Drôle de question. Tu n'as pas de démonstration de ta formule?
  • @FdP : c'est shtam, pas stham. Sinon je suis d'accord avec toi.
  • Sylvain :
    J'ai évité d'intégrer $a^n$ dans les $L_n (z)$ pour une raison de convergence.
    $$a=-\frac12$$
  • J'imagine que sans référence son article sera jeté immédiatement. Déjà à l'époque d'Einstein c'était mal vu de vouloir publier dans les Annalen der Physik sans référence. Si Planck n'avait pas jugé son article intéressant, on n'aurait peut-être pas de gps aujourd'hui.
  • @pdf : j'en ai, presque une page.
  • $ -1/2 $ c'est $ \zeta(0) $ . C'est déjà plus intéressant.
  • Mon but c'est d'arriver à bien rédiger l'article.
    Merci.
  • Bonjour @L2M,

    Tu n'as pas écrit ta formule clairement : quelle est la définition de $\displaystyle L_n$ et de $\displaystyle \binom{-z}{n}$ ? Et vire $a$ et remplace par sa valeur. Je te dirais si cette formule est connue.
  • @FDP : non, mais c'était un inconnu dans le domaine de la recherche. Son travail de "conférencier" ne contenait que de l'enseignement d'ailleurs, pas de recherche. Ça n'a pas empêché son travail d'être immédiatement reconnu. Mais comme je l'ai dit je suppose que son article était rédigé comme un véritable article de mathématiques et pas comme une démonstration de shtameur moyen ;-)

    Tout ça pour dire que je ne pense pas qu'il faille une carte de visite ou un soutient pour publier dans un bon nombre de revues.
  • Sylvain:

    A notre époque tout le monde se prend pour un grand écrivain ou un grand mathématicien ou un artiste et a les loisirs pour rêver. B-)-
    A l'époque d'Einstein les gens n'avaient pas les loisirs pour se consacrer à ça. :-D

    Ramanujan a fait le bon choix en envoyant ses formules à Hardy (je parle de l'ouverture d'esprit de ce dernier et pas uniquement au niveau des mathématiques)
    (le film the man who knew infinity montre le racisme et les préjugés qu'il a du affronter)
  • Entièrement d'accord avec toi mojojojo. Ni besoin de carte de viste, ni d'appui.

    Mais peut-être que FdP est éditeur dans une revue où les choses se passent différemment.
  • @YvesM
    * $\displaystyle \binom{-z}{n}=\frac{z^{(n)}}{n!}(-1)^n=\frac{z (z+1)(z+2)...(z+n-1)}{n!}(-1)^n.$ sont les coefficients binomiaux généralisés.
    * $\displaystyle a=-\frac12 $
    * Les $L_n(z)$ inspirent directement la démonstration.

    $$\zeta(z) = 1+\sum_{n=0}^{\infty} \binom{-z}{n} L_n(z)\left(-\frac12\right)^n$$

    C'est nouveau, mais pas sûr que c'est intéressant.
  • Des expressions explicites de la fonction zeta sur $\mathbb C\setminus\{1\}$, on en connaît des tonnes (voir tout ce qui se fait autour du développement de Newton). Pour donner un tant soit peu d'intérêt à ce genre de formule, il faut soit qu'elle donne de meilleurs résultats numériques que celles déjà connues, soit qu'elle permet de retrouver par exemple son équation fonctionnelle (ou son expression en produit infini ou...).
  • @Joaopa : donne une seule expression !
  • Est-ce vrai pour : $L_n(z)=\dfrac{(n+2)^{-z}}{\binom{-z}{n} a^n}$ ?
  • @Dom, ta suggestion donne $\zeta $ sur le demi plan $\Re (z)>1$.
  • Omega a écrit:
    Mais peut-être que FdP est éditeur dans une revue où les choses se passent différemment.

    Des articles qui ne sont pas signés par des universitaires professionnels dans des revues "sérieuses" je ne suis pas sûr que cela soit courant. A force d'être dans l'entre-soi on fini par oublier qu'il y a des gens qui n'appartiennent pas au cercle. B-)-
  • Bonjour,

    @L2M : c'est la dernière fois que je demande : es-tu capable d'écrire ta formule explicitement ?
    Si oui, merci de le faire : tu n'as pas écrit ce qu'est $L_n$ et tu t'es trompé sur les coefficients binomiaux (un $p$ n'est pas défini).
    Si non, ce qui me semble probable, bon courage pour la publication.
  • @YvesM : faute de frappe corrigée : c'est un $n$.
    Bon courage à vous tous. Merci.
  • Fin de partie a écrit:
    Des articles qui ne sont pas signés par des universitaires professionnels dans des revues "sérieuses" je ne suis pas sûr que cela soit courant. A force d'être dans l'entre-soi on fini par oublier qu'il y a des gens qui n'appartiennent pas au cercle.

    En quoi est-ce étonnant que peu d'amateurs sont publiés ? Il est tout à fait concevable que peu ont la volonté, le temps ou l'énergie pour faire de la recherche à la fin d'une journée de travail ou pendant ses week-ends. La recherche est vraiment un travail qui demande de s'y plonger entièrement. Mais cela ne veut pas dire qu'il existe un rejet des amateurs par les professionnels.
  • Tu ne dis pas le contraire de ce que je voulais dire.
    Le seul contre-exemple donné dans cette file de messages est celui d'un Chinois de Chine qui est titulaire d'un doctorat et qui est salarié par une université américaine où il y est enseignant après avoir été recommandé par un de ses professeurs. Le pékin de base totalement extérieur au monde de la recherche en quelque sorte n'est-ce pas? B-)-

    Je veux bien un exemple d'article en mathématiques signé dans une revue sérieuse de haut niveau par une personne qui n'est pas titulaire d'un doctorat/phd ou quelque soit le nom donné à ce type de diplôme dans le pays où cette personne a fait ses études. Merci d'avance.
  • Je rejoins aussi serios, évidemment que ce n'est pas courant d'avoir quelqu'un complètement extérieur au monde des mathématiques académiques. Ce n'est vraiment pas étonnant, difficile de rivaliser avec quelqu'un qui a eu la formation pendant 10 ans, qui a tout le loisir de se consacrer à la recherche et qui dispose de moyens que les non professionnels n'ont pas (bibliothèque, accès aux conférences, facilités de discussions avec d'autres chercheurs etc).

    Mais je ne suis pas surpris de ne t'entendre parler que de relations, cartes de visites, entre soi ... et pas de ce que j'ai évoqué plus haut...
    mathématiciens amateurs math overflow
    mathématiciens amateurs wikipedia
    Je te laisse faire ton marché. Je m'arrête là pour cette discussion.

    @L2M : si tu lis l'anglais voilà quelques conseils.
  • Pour autant que je sache, borde n'est pas titulaire d'un doctorat.
  • Fin de partie a écrit:
    Je veux bien un exemple d'article en mathématiques signé dans une revue sérieuse de haut niveau par une personne qui n'est pas titulaire d'un doctorat/phd ou quelque soit le nom donné à ce type de diplôme dans le pays où cette personne a fait ses études. Merci d'avance.

    Et moi je veux bien un exemple d'un mathématicien amateur faisant un travail sérieux, de bon niveau, et qui trouve des difficultés à être publié :-D Pour ma part, je ne connais pas assez de monde pour donner des exemples d'amateurs actifs dans la recherche, mais même s'il n'y en avait pas, ce n'est en aucun cas un argument en faveur de ton point de vue. Il ne faut pas voir les chercheurs comme appartenant à une communauté élitiste confinée en haut d'une tour d'ivoire, méprisant le bas peuple.
  • Seiros a écrit:
    Il ne faut pas voir les chercheurs comme appartenant à une communauté élitiste confinée en haut d'une tour d'ivoire, méprisant le bas peuple.

    Qui dit ça? La question ne se résume pas à du mépris.
    Cette question n'est pas très éloignée de la question de savoir qui tu retrouves dans les classes préparatoires aux grandes écoles, qui devient polytechnicien, normalien...

    Cela dit:
    Seiros a écrit:
    Et moi je veux bien un exemple d'un mathématicien amateur faisant un travail sérieux
    C'est une forme de mépris.

    Ton parti pris premier est qu'un amateur n'est pas sérieux.
    Pourquoi ne pas avoir le parti pris opposé et considérer que quelqu'un qui fait l'effort de rédiger un article, amateur ou pas, l'a fait sérieusement?

    En fait tu illustres parfaitement mon propos. :-D

    Le milieu de la recherche, disons toutes les personnes qui ont un doctorat, est le milieu de l'entre-soi.
    Si tu n'es pas dans ce milieu tu auras beaucoup de mal à te faire publier:
    1) tu ne connais pas les us et coutumes pour présenter un article
    2) tu n'as pas les recommandations pour aider à la publication de ton article (cf arxiv.org qui nécessite d'être parrainé pour déposer un article)
    3) La probabilité que ce que tu veux publier n'ait pas déjà été publié ou ait encore un intérêt aujourd'hui est proche de 0.
    4) Tu n'as pas la raison sociale qui aide: prof d'une université, chercheur d'un labo privé etc.
  • Bon j'avais dit que je m'arrêtais mais je vais quand même mordre à l'hameçon...
    fdp a écrit:
    C'est une forme de mépris.

    Ton parti pris premier est qu'un amateur n'est pas sérieux.

    Tu ne lis ( et cite ) même pas la phrase jusqu'au bout... Son parti pris est que les amateurs faisant un travail sérieux n'ont pas de mal à être publié. Soit c'est de la malhonnêteté soit tu es tellement sûr et pressé de trouver les défauts que tu imagines chez les gens que tu ne prend même pas la peine de les lire soigneusement. Ou peut-être que tu fumes trop ? B-)-


    Quant à ta liste :
    1) Il suffit de lire d'autres articles pour savoir comment présenter, il y en a plein en libre accès et ils sont tous plus ou moins formatés pareil.
    2) Pas besoin de recommandations pour Hal ou pour les revues scientifiques à comité de relecture...
    4) cf 2) et mes autres messages.
    Pour le point 3) bah... ça ne concerne pas vraiment la publication. Il est difficile de faire un travail comparable à un chercheur professionnel quand on ne l'est pas, mais je suis convaincu que c'est ça la réelle difficulté, et pas la publication.
  • Fin de partie a écrit:
    Qui dit ça? La question ne se résume pas à du mépris.

    J'ai forcé le trait, il ne faut pas prendre cette phrase au pied de la lettre, c'est caricatural.
    Fin de partie a écrit:
    C'est une forme de mépris.

    Ton parti pris premier est qu'un amateur n'est pas sérieux.

    En fait pas du tout, je n'ai aucun a priori. Je voulais simplement écarter les hurluberlus qui sont persuadés d'avoir démontrer l'hypothèse de Riemann en quelques lignes qui n'ont absolument aucun sens...
    Fin de partie a écrit:
    Le milieu de la recherche, disons toutes les personnes qui ont un doctorat, est le milieu de l'entre-soi.

    Je ne vois pas très bien ce que tu veux dire par là. En tant que chercheur, ton environnement professionnel n'est constitué que de docteurs, puisque le doctorat est un diplôme requis.
    Fin de partie a écrit:
    Si tu n'es pas dans ce milieu tu auras beaucoup de mal à te faire publier:
    1) tu ne connais pas les us et coutumes pour présenter un article
    2) tu n'as pas les recommandations pour aider à la publication de ton article (cf arxiv.org qui nécessite d'être parrainé pour déposer un article)
    3) La probabilité que ce que tu veux publier n'ait pas déjà été publié ou ait encore un intérêt aujourd'hui est proche de 0.
    4) Tu n'as pas la raison sociale qui aide: prof d'une université, chercheur d'un labo privé etc.

    Pour 1), je ne suis pas d'accord. Si t'intéresse à la recherche, tu as forcément beaucoup lu d'articles (la majorité des papiers récents sont disponibles librement sur arxiv), qui ont tous plus ou moins la même structure. Pour ma part, je n'ai jamais appris à écrire un article, c'est quelque chose que je fais naturellement (à quelques conseils près, mais qui ne sont pas essentiels). Pour 2), il y a eu la même remarque sur FS, mais en mathématiques fondamentales, les chercheurs restent relativement faciles d'accès (en majorité), donc faire valoir un travail de qualité ne devrait pas être un problème. Pour 3), et bien c'est la différence entre un travail de recherche de qualité et un amusement personnel : on est sur deux plans différents. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi un amateur ne pourrait pas être au courant de la recherche actuelle et ne pourrait pas y contribuer (ne serait-ce pas un a priori négatif sur les amateurs :-D ?). Pour 4), je ne vois absolument pas de quoi tu parles... Une raison sociale ?
  • Je réitère ma demande:
    Merci de me donner le nom d'une personne qui n'est pas titulaire d'un doctorat (phd....) qui a publié des articles de recherche en mathématiques récemment dans un journal "sérieux".
  • Seiros a écrit:
    En tant que chercheur, ton environnement professionnel n'est constitué que de docteurs, puisque le doctorat est un diplôme requis.

    Magnifique !!!! (:D

    PS:
    raison sociale: la profession que tu exerces.
    Si tu signes ton article de Gaston, boucher ou Gaston, professeur à Princeton, tu ne captes pas la même attention du lecteur indépendamment du fond de ce que tu as écrit. :-D
  • Et bien oui, le bouché du coin vient rarement assister aux séminaire de mon laboratoire. Maintenant, si cette affirmation te suffit pour te conforter dans ta propre opinion, ça me semble un peu superficielle comme argument.
  • Seiros a écrit:
    Et bien oui, le bouché du coin vient rarement assister aux séminaire de mon laboratoire.

    Qui est bien évidemment une réunion publique avec large publicité pour annoncer l'évènement. B-)
  • C'est vrai qu'on a pas pensé à placarder des affiches dans la rue : la recherche mathématique est tellement populaire. Sérieusement, même au niveau international, le nombre de chercheurs travaillant sur un domaine fixé n'est pas très élevé. Enfin bref, ton commentaire n'est qu'une pirouette rhétorique.

    Je reviens cela dit sur ma phrase :
    Seirios a écrit:
    En tant que chercheur, ton environnement professionnel n'est constitué que de docteurs, puisque le doctorat est un diplôme requis.

    Je me rends compte que tu as pu la comprendre différemment de ce que j'avais en tête (ou pas). Ton environnement professionnel direct correspond aux personnes dans les bureaux près du tien : les gens que tu croises dans les séminaires, à la pause café, dans les réunions administratives, etc. Et effectivement, pour avoir un bureau dans un laboratoire, il faut avoir un poste, et donc un doctorat. Donc en ce sens, ton environnement professionnel ne contient que des docteurs.

    Cela dit, je ne suis pas sûr que cette précision soit très utile...
  • Je pense que tu n'as pas compris pourquoi j'ai pointé ta citation.

    Il est clair pour toi que la "recherche" est une affaire de professionnels titulaires d'un doctorat qui sont regroupés au sein d'instituts et c'est tout.
  • Qu'il faille étudier beaucoup avant de devenir capable de penser et produire des choses nouvelles et intéressantes en maths, comme dans toute autre discipline d'ailleurs est une évidence.

    On ne s'improvise pas chercheur de même qu'on ne s'improvise pas médecin, cuisinier ou footballeur.

    J'adore cuisiner. Je cuisine beaucoup chez moi. Mais si j'ouvrais un restau, je doute fort de réussir à avoir une étoile au michelin : ma cuisine est bonne, mais n'a rien d'original ni de technique. Il me faudrait des années et des années d'apprentissages pour savoir cuisiner comme les chefs étoilés.
  • Fin de partie écrivait :
    > Il est clair pour toi que la "recherche" est une affaire de professionnels titulaires d'un doctorat qui sont regroupés au sein d'instituts et c'est tout.

    C'est clair pour tout le monde, en laissant une place à un nombre très faible d'exceptions. Ton usage des guillemets est par ailleurs, d'une part fautif en français, d'autre part, particulièrement déplaisant pour les professionnels dont tu t'honores de ne pas faire partie.
  • Remarque:

    Le mot recherche n'est pas une marque déposée. Pourtant quand tu lis certains on pourrait croire le contraire.

    Et puis comme chacun sait, des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche. X:-(
    Remarque a écrit:
    pour les professionnels dont tu t'honores de ne pas faire partie.

    Cela n'a rien de déshonorant d'en faire partie comme cela n'a rien de déshonorant d'être chauffeur de taxi (ou vtc) ou caissièr(e). Tout ne se résume pas à de la fierté mal placée. 8-)
  • Ce qui compte c'est pourquoi on fait de la recherche, amateurs ou professionnel ;

    - Devenir chefs étoilés B-)-
    - Devenir célèbre (Pour que les gens disent qu'on est un génie) B-)-?
    - Devenir riche B-)?
    - Gagner sa vie :-)?
    - Vivre la sensation de découvrir un nouveau secret de l’existence, et avoir l'honneur, le privilège et le plaisir d'être le premier à le voir ;-)?
    - ...
  • Fin de partie a écrit:
    Il est clair pour toi que la "recherche" est une affaire de professionnels titulaires d'un doctorat qui sont regroupés au sein d'instituts et c'est tout.

    Je ne crois pas avoir affirmer qu'il doit en être ainsi, mais dans la pratique il est clair que les amateurs participant à la recherche sont très peu nombreux (d'ailleurs, je ne crois pas connaître un seul exemple). Maintenant, s'il y a si peu d'amateurs, ce n'est pas nécessairement qu'ils sont refoulés par les professionnels, comme tu sembles le croire.
    Fin de partie a écrit:
    Je réitère ma demande:
    Merci de me donner le nom d'une personne qui n'est pas titulaire d'un doctorat (phd....) qui a publié des articles de recherche en mathématiques récemment dans un journal "sérieux".

    Pour ma part, je n'ai pas d'exemple. Mais si un tel cas démontrerait que tu as tort, son absence ne prouve en aucune façon que tu as raison.
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