Réforme du capes

Réponses

  • Bah, tant que des étudiants qui ne savent pas faire la distinction entre équivalence et implication auront le CAPES, pas la peine de perdre de l'énergie à pondre de tels textes.

    Tandis que dans mon université, un chercheur associé avec 23 articles publiés s'est fait jeté du CAPES interne B-)
  • Un tréteau ?
  • Bonjour,

    la première partie me semble fort louable; permettre à des étudiants modestes d'accéder au métier de professeur me semble être une bonne chose. Lorsque je suis rentré dans le métier, il y a de cela vingt ans, je l'ai fait avec une simple licence en poche car il fallait que je gagne ma vie au plus vite. Aujourd'hui, avec la "masterisation", il faut deux années de plus avant d'avoir un salaire, ce n'est pas négligeable.

    La seconde partie suscite chez moi davantage de craintes. En retirant la novlangue du diagramme circulaire correspondant aux futurs enseignants du second degré, et en faisant abstraction de l'incohérence liée à la présence des trois "au moins" avec un total de 100%, on observe que les connaissances disciplinaires ne réprésenteront que 45% du temps de formation.

    S'il est bien évident qu'un professeur doit s'interroger sur ses pratiques, sa notation, et sa gestion de classe, cela ne peut se faire "hors sol" et je nourris de vives inquiétudes sur le fait que les chapelles pédagogistes et les prétendues "sciences de l'éducation" puissent se tailler la part du lion et continuent à faire des ravages.

    Cordialement.

    Y.
  • Si lui c'est un tréteau, avec les autres, on va pouvoir faire le plus grand banquet du monde.
  • @Joapa
    (:P)

    @ybreney
    Seule chose qui m'a presque fait plaisir : ESPE change(rait) en INSP. (je découvre !).
    Comme médiapart s'amuse avec talent ici à s'effrayer que les termes "écoles" et "éducation" s'en vont pour ne garder que "professorat". Et bien moi je m'en réjouis, sans ironie.
  • @ Dom: merci pour le lien.

    Si ce n'était pas si grave, je m'en amuserais volontiers. Un extrait: "On y reconnaît en tout cas une tendance lourde de l’enseignement français à privilégier l’instruction aux dépens de l’éducation." Quel déni de réalité!

    Quiconque a récemment mis les pieds dans le système éducatif français en tant que professeur peut constater que c'est absolument faux, que l'on villipende tout ce qui est transmission des savoirs, que l'on vend comme l'avenir le fait d'avoir des enseignants "couteau-suisse", que l'on chante les vertus de la bi- voire la tri-disciplinarité (surtout celles et ceux qui ont bien du mal à enseigner correctement une seule discipline d'ailleurs), que l'on oppose artificiellement instruction et éducation (les ayatollas de du pédagogisme ont récupéré le mot éducation et l'utilisent comme un étendard fourre-tout).

    Il faut être sacrément dogmatique pour écrire un tel article, mais je ne suis pas trop inquiet pour celles et ceux qui partagent les idées de Monsieur Veran, les ministres se succèdent mais leur idéologie reste rue de Grenelle et pèse de tout son poids depuis près de vingt ans (peut-être davantage mais je n'ai pas le recul suffisant pour l'affirmer).

    Cordialement.

    Y.
  • Attention attention, l'UNSA a proposé un amendement pour ajouter un É (pour éducation) à la fin de INSP.

    Les futurs collègues seront donc formés dans des INSPÉ.

    Entre UNSA et INSPÉ, il faudrait peut-être les prévenir de l'existence d'anagrammes.
  • J0ke a écrit:
    Entre UNSA et INSPÉ, il faudrait peut-être les prévenir de l'existence d'anagrammes.

    https://www.walmart.ca/fr/ip/bouches-kitkatmd-de-nestlmd/6000016939223
  • @ Joapa.

    Bizarre que tu n'aies pas encore fait remarquer une anagramme intéressante de INSPÉ.
    D'habitude tu ne les rates pas.

    Fatigué ?

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Des messages subliminaux qui nous signalent qu'on est , comme toujours , en train de se faire enc... avec cette nouvelle réforme :-(

    Domi
  • « On », ce sont les jeunes qui ne sont pas encore recrutés. Oui, visiblement ils perdent un an.
  • Sauf s'ils se rendent compte que ce métier n'est pas (plus) ce qu'ils croient.
    Je ne parviens pas à m'expliquer que cette jeunesse ne s'informe pas sur l'état du secondaire.
    Je parle surtout de la discipline qui y est à faire avant même de parler "mathématiques".
    J'en vois tous les ans tomber des nues...
  • Joaopa a écrit:
    Tandis que dans mon université, un chercheur associé avec 23 articles publiés s'est fait jeté du CAPES interne.

    Après l'agrégation spéciale docteurs, va-t-on créer un CAPES spécial docteurs ?????
    Liberté, égalité, choucroute.
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