Doctoresse

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Réponses

  • Pour Evergreen FdP a raison, il ne faut pas regarder que les vidéos persos de types dont on ne sait d'où ils sortent : ça peut être biaisé.

    Il faut regarder les vidéos de la commission parlementaire, c'est à l'américaine, très direct; c'est vraiment vraiment trash et ultra violent le PUC (Politiquement Ultra Correct). C'est un mélange de violence nazie et de systémique stalinienne. On commence à voir des forme dégénérées dans certaines universités françaises avec les militants racistes (toujours le même conseil : regardez des vidéos "brutes" sans mise en scène : c'est encore plus trash que ce qu'on pourrait imaginer - et bravo au passage à Dominique Sopo de SOS racisme).

    Evergreen, c'était devenu tellement horrible qu'il y a eu une baisse très forte des inscriptions, même les militants PUC les plus avertis avaient peur d'y aller.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax a écrit:
    C'est un mélange de violence nazie et de systémique stalinienne.

    Jamais outrancier, n'est-ce pas? On a trouvé des charniers sur le territoire de cette université?

    PS:
    Quand on tape evergreen université dans un moteur de recherche on a la liste de tous les sites de "réinformation" de la fachosphère. :-D
  • Outrancier? Pourquoi? Non je ne le pense pas, ce qui s'est passé à Evergreen est de l'ordre du totalitaire.

    Tu as bien regardé les auditions de la commission d’enquête parlementaire ....?
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax:

    Ils ont fusillé le professeur qui s'est rebellé? B-)-
    Les nazis ils ne faisaient pas régner la terreur en t'entourant et en criant. J'espère que je ne t'apprends rien. 8-)

    PS:
    Je ne suis pas l'avocat des gens dont il est question. Je ne soutiens pas nécessairement leur mode d'action donc pas la peine de me transférer sur le dos tous leur torts vrais ou supposés.
  • @FdP : le professeur a été viré, comme les nazis ou les soviétiques viraient les enseignants "indésirables". Il est d'ailleurs intéressant de noter que l'enseignant en question est de confession juive. Il a également fait l'objet d'une audition parlementaire.

    D'autre part ce qui est en train de se passer dans certaines universités est d'après moi plus grave car il n'y a pas de régimes politiques totalitaires qui encouragent ces comportements, ils ont lieu spontanément dans un délire PUC.

    Je remarque que tu cherches exclusivement tes sources dans les sites de la "fachosphère" pour faire croire que la dénonciation du PUC étant d'extrême droite, le PUC c'est nécessairement le Bien, alors qu'il s'agit d'un problème d'ordre général très grave.

    En France il est probable que les courants PUC fassent l'objet de commentaires dans la "fachosphère" mais contrairement à toi, je n'en suis pas assidu :-D et je me contente de ce que peut en dire SOS racisme :
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ça progresse : « [...] pas la peine de me transférer sur le dos tous leur torts vrais ou supposés.»
  • Xax a écrit:
    Je remarque que tu cherches exclusivement tes sources dans les sites de la "fachosphère" pour faire croire que la dénonciation du PUC étant d'extrême droite
    Je n'ai fait que chercher dans un moteur de recherche: université Evergreen. Fais l'expérience toi-même si tu doutes.
    Xax a écrit:
    alors qu'il s'agit d'un problème d'ordre général très grave.
    Ce qui est grave est le comportement de certains politiques:
    http://www.leparisien.fr/politique/qui-est-julien-odoul-l-elu-rn-qui-s-en-est-pris-a-une-mere-de-famille-voilee-13-10-2019-8172075.php
    (lire surtout sa justification)
    et le racisme qui se banalise:
    https://www.lci.fr/population/polemique-je-fuis-une-bande-de-rebeus-le-petit-paume-un-guide-etudiant-lyonnais-indigne-apres-une-critique-raciste-2134825.html
  • @FdP c'est sûr qu'en faisant la recherche en France avec des mots clefs français on va tomber directement sur les documents pertinents et les auditions...
    Bon les autres clowneries que tu recenses sont assez loin de ce qui se passe à l'Université, puisqu'il s'agit d'une école de commerce management et d'un élu RN à la ramasse qui s'émeut en 2019 des contributions des frères musulmans aux droits de la femme en France (pourtant depuis 1989 ...), c'est donc HS.

    Le fil ici manifestement, c'est le PUC à l'Université qui, contre toute attente, atteint les maths avec une prétention de lexique à côté de la plaque qui plus est, puisqu'elles prétendent à un terme médical (peu usité et grotesque en ce qui concerne les maths) alors que docteure est l'usage. Le document indiqué par Corto est bien à ce sujet.

    Edit : j'ai l'impression que le but est de tenter de provoquer un incident stupide, c'est à l'Université de rectifier doctoresse en docteure, et ça parait difficilement fondé de refuser de délivrer un diplôme, ou alors on commence vraiment à racler le fond à tous les niveaux.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax: Que veux-tu? Que le racisme s'exprime sans entrave sous prétexte de combattre ce que tu appelles le PUC?
    En France, tout le monde s'en fiche de l'histoire de Evergreen aux USA sauf la fachosphère: on comprend leur intérêt: ils ne rêvent que d'un monde où le racisme s'exprime librement comme dans les années 30 et on a vu où cela a mené: c'était autre chose qu'un encerclement par des gens qui crient très fort même si c'est une expérience qui est peu agréable j'en conviens.
    Xax a écrit:
    j'ai l'impression que le but est de tenter de provoquer un incident stupide, c'est à l'Université de rectifier doctoresse en docteure
    Stupide pour toi. Celui qui contrôle le langage, exerce un contrôle sur la société.
    Par ailleurs, s'il n'y avait pas toute cette violence sexiste qui s'exerce dans cette société il n'y aurait pas une telle réaction.
  • @FdP c'est un fil sur le PUC à l'Université, à savoir faut-il adopter le féminin docteure ou le grotesque doctoresse pour un diplôme de docteur en mathématiques et quel poil va-t-il falloir couper en 4 dans le sens de la longueur pour satisfaire les plus exigeant.e.s... Je ne suis pas sûr que la violence sexiste ait quelque chose à voir la dedans.

    Je sais que tu es très à cheval sur la Bête Immonde et la déferlante des Panzers SS, mais bon, comme disait Jospin, tout ça c'est du cirque (je ne connais pas la fachosphère mais je suis à peu certain de deviner quel style de clowns on y trouve) pour mobiliser l'électeur (maintenant ça ne marche plus d'ailleurs). Encore une fois c'est HS.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax a écrit:
    Je ne suis pas sûr que la violence sexiste ait quelque chose à voir la dedans.

    Bien sûr que cela a un rapport.
    La violence sexiste qui mine la société et dont on voit progressivement l'ensemble de la société prendre conscience amène une réaction. Cette demande que tu juges grotesque est une manifestation de cette réaction.
    Au fond, qu'est-ce qui te gêne? Pourquoi tiens-tu tant que cela a campé sur ce que tu penses être un compromis acceptable: l'utilisation du mot docteure*?
    Le mot doctoresse n'est pas un mot qui a été inventé pour la circonstance: Ce mot est connu depuis des lustres alors pourquoi ne pas accéder tout simplement à la demande de ces femmes qui ont réellement obtenu leur diplôme, ce qui me semble être l'essentiel dans cette histoire?

    *docteur/docteure se prononce de la même façon.
  • begin{HS}

    Le problème avec la féminisation des noms de métiers, c'est que personne n'a prouvé que ça pourrait avoir une influence quelconque sur les discriminations faites aux femmes.

    Le second problème avec la volonté politique d'agir sur la langue pour résoudre des problèmes liés aux minorités, c'est qu'il y en a beaucoup de minorités ... Il y a les minorités à la mode en ce moment, comme les femmes et les LGBT++, mais il y en a beaucoup d'autres dont on se fiche plus ou moins. Notre pauvre langue n'aura pas le dos assez costaud pour se tordre dans tous les sens pour satisfaire tout le monde.

    begin{moi-aussi-je remets-un-euro-dans-la-machine}

    @FDP "*docteur/docteure se prononce de la même façon." Pas à Marseille, par exemple, où on prononce toutes les voyelles. Ce mépris nauséabond pour les minorités régionales suinte de ton message, que ce soit conscient ou pas.

    end{moi-aussi-je remets-un-euro-dans-la-machine}

    end{HS}
  • Paul Broussous:
    Si ces femmes sont persuadées, et je le suis aussi, que l'utilisation de ce mot est une petite pierre à l'édification de plus d'égalité entre les hommes et les femmes pourquoi ne pas accéder à leur demande , d'autant plus que celle-ci coûte zéro euro à ma connaissance?
    Est-ce que leur demande est exorbitante? Je ne le crois pas mais elle l'est pour la phallocratie visiblement. :-D

    PS:
    Les femmes constituent près de la moitié de l'humanité, tu parles d'une minorité B-)-
  • Fin de partie a écrit:
    Si ces femmes sont persuadées, et je le suis aussi, que l'utilisation de ce mot est une petite pierre à l'édification de plus d'égalité entre les hommes et les femmes pourquoi ne pas accéder à leur demande ,
    Quelles femmes ont exigé ça? Toutes? Non (sauf erreur de lecture il y a des femmes qui participent à ce fil et qui ont manifesté leur désapprobation).
    Qui a voté pour les femmes "porte parole" qui disent représenter les intérêts et la volonté de toutes les autres? Personne.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys:

    Les réactionnaires ne sont pas uniquement des hommes. L'éducation de la plupart des femmes est compatible avec la mainmise sur la société des phallocrates. C'est évidemment voulu.

    Si on compte sur les réactionnaires pour changer le monde on peut attendre longtemps.
    D'un point de vue pratique, je ne vois pas ce que cela enlève aux femmes qui ne sont pas en accord* avec cette démarche que sur un document officiel figure le mot doctoresse au lieu de docteur.

    Comme déjà indiqué il y a deux sortes de personnes qui se sentent impactées par cette revendication: les réactionnaires hommes et femmes qui ont intégré au plus profond de leur subjectivité la domination des hommes sur la société et ceux qui veulent faire avancer les choses dans le sens de plus d'égalité. La plupart des gens ne se sentent pas concernés.

    * En réalité qui ne se sentent pas concernées et s'en fichent.
  • C'est quand même le niveau zéro de l'argumentation.
    Si on n'est pas d'accord avec toi, on est forcément salaud(e) ou manipulé(e).
    La discussion devient impossible.
  • Aléa:

    C'est ton appréciation personnelle de considérer les réactionnaires comme étant des salauds. Ce n'est pas nécessairement la mienne. Certains de mes amis m'appellent le réactionnaire. B-)

    PS:
    Des gens se sont exprimés dans ce fil pour dire tout le mal qu'ils en pensaient. Tout le monde peut lire leur avis.

    PS2:
    Dans les signataires de cette lettre ouverte on voit l'utilisation du mot doctrice et l'utilisation de l'expression "maîtresse de conférence". Le mot doctoresse est utilisé aussi par certaines signataires. B-)
  • @xax: comme je l'ai déjà dit, je désapprouve l'initiative des collègues qui ont usé de leur position de jury d'examen pour jeter un pavé dans la mare.
    Je pense que la manoeuvre est maladroite et dessert la cause qu'elles défendent.

    Mais il est difficile d'occulter le contexte dans lequel ce coup de gueule est poussé.
    L'université fonctionne encore avec des systèmes de valeurs qui mésestiment les tâches dans lesquelles les femmes s'impliquent le plus (enseignement, encadrement des étudiants comme des enseignements) et survalorisent les aspects qui sont les moins compatibles avec une vie de famille sereine (en particulier tout ce qui tourne autour de la mobilité géographique).
    Tout au moins en maths, je pense que ça n'a pas grand chose à voir avec les effets sectaires que tu dénonçais.
  • @aléa oui effectivement, à part le recrutement "local" qui devrait être interdit dans tous les cas, j'ai du mal à comprendre cette "mobilité" devenue quasi obligatoire qui ne concerne pas que l'Université. Elle semble d'autant plus obligatoire qu'elle n'a pas de justification évidente d'un point de vue professionnel...

    Il n'y a pas longtemps j'ai eu un entretien avec ma hiérarchie qui constatait que j'étais peu mobile (le comble parce que je suis assez souvent en déplacement professionnel) et j'ai demandé pourquoi il fallait absolument l'être : on n'a pas su me répondre ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • à part le recrutement "local" qui devrait être interdit dans tous les cas, j'ai du mal à comprendre cette "mobilité" devenue quasi obligatoire
    Interdire le recrutement local, c'est rendre obligatoire la mobilité (sauf si on considère que le changement d'université parisienne n'est pas de la mobilité).
  • @GaBuZoMeu j'ai l'impression qu'Aléa parlait d'une mobilité exigée après le recrutement. C'est comme ça aussi qu'on l'entend en dehors de l'Université.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Le recrutement (non) local à Paris: quelques kilomètres (voire quelques mètres quand P6 et P7 occupaient le même immeuble à Chevaleret)
    Le recrutement (non) local en province: 600 bornes.

    Grâce au caprice d'idéologues qui se pavanent en disant "comme je suis bon et généreux, je construis la société équitable par des mesures politiques".
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • FDP a écrit:
    Si on compte sur les réactionnaires pour changer le monde on peut attendre longtemps.

    N'importe quoi !!!! La preuve en images:
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @xax: je me suis abondamment exprimé sur ces questions de discrimination anti-local, d'abord avec cette note http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/apres.pdf (2010 peu diffusée). Plus récemment, j'ai cosigné une tribune avec Barbara Schapira http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/texte_mobilite.php qui a eu un certain écho dans la communauté (elle a notamment été publiée dans les gazettes de nos principales sociétés savantes).
  • Fin de partie : c'est ce message d'aléa, que je salue au passage, qui permet d'exprimer ce que je veux te dire depuis un moment dans cette discussion. N'as-tu pas vu ?
  • Dom:

    Comment débattre avec des gens qui ne sont pas sincères à mon avis et qui ne disent pas ce qu'ils ont au fond du coeur, de leur tripes et qui se contentent d'aligner de faux-fuyants parce qu'ils n'osent pas dire les choses qu'ils pensent vraiment?



    Par ailleurs, comme déjà indiqué chacun est libre de donner son point de vue (même s'il n'est pas nécessairement sincère). Un certain nombre de gens ne s'est pas privé de le faire.

    PS:
    C'est du PUC ça:
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-petit-paume-le-guide-lyonnais-redige-par-des-etudiants-est-accuse-de-racisme_316da6b0-ee6c-11e9-ba21-cd11d800235f/

    ?
  • Et bien justement tu parles de "gens qui ne sont pas sincères", ok.
    D'une part, comment les détectes-tu ?
    D'autre part, pourquoi mettre les autres dans le même sac ?

    Pour tous ces sujets, disons sociétaux, on trouve des gens qui sont contre et d'autres qui sont pour.
    On leur demande des arguments. Parfois c'est "ses propres valeurs" ou "c'est comme ça" ou encore "ça ne se fait pas".
    De quel droit, doit-on insulter* ces personnes qui ne savent pas argumenter leur point de vue ?
    Chacun a ses évidences, inexpliquées peut-être, mais évidentes (pour insister).

    *insulter : j'utilise ce verbe car les mettre dans le sac faschosphère, c'est assez dégueulasse, je trouve.
    Autant que réac, macho, phallocrate.

    Tu sembles te soucier de ne pouvoir discuter mais n'est-ce pas ton attitude qui tue le débat justement ?
  • Dom:

    Je n'ai insulté personne. Je donne mon sentiment et je ne désigne personne à la vindicte. Les intéressés se reconnaîtront si j'ai vu juste.

    PS:
    Cela m'étonnerait que même si ces femmes obtiennent gain de cause et que lorsque d'autres femmes obtiendront un doctorat par la suite dans les établissements universitaires visés on leur refuse de voir écrit docteur sur leur diplôme de doctorat si elles le souhaitent.
  • Je te cite :

    1) « Le refus de vouloir utiliser le mot doctoresse est politique quoi que tu en dises ».

    2) « Il faut arrêter de se mentir. Il y a beaucoup d'hypocrisie dans les propos de certains intervenants qui se cachent derrière leur petit doigt pour ne pas mettre sur la table leur conception phallocratique de la société.»

    3) « Incohérent parce que tu mets tes croyances et tes préjugés comme une paire de lunettes avant de lire/écouter ce que les autres ont à te dire. Tu finis par voir le monde tout flou. »

    Pardon, mais ton "1)" est scandaleux.
    Ton "2)" est modéré car tu dis "de certains".
    Ton "3)" est utilisable pour ou contre tout le monde dans toutes discussions : c'est gratuit. Tu peux même être victime de ce que tu y dénonces.
  • Dom:

    C'est facile d'extraire des phrases de leur contexte surtout pour le 3).
    (le lecteur qui a du temps libre à perdre se fera son opinion en relisant les passages cités dans leur contexte).

    Pourquoi Xax (et peut-être d'autres personnes sur le forum) semble être pour l'emploi du mot docteure et pas du mot doctoresse?
    J'aimerais bien qu'il me l'explique s'il le veut bien. B-)-

    PS:
    Pour rappel, ce n'est pas moi qui a initié cette file de messages.
    [Non, mais c'est toi qui la "floode" ! AD]
  • Ok.
    En effet pour te citer, j’extrais...

    Moi je suis pour le « docteur pour tous » (là normalement on devrait me trouver chez RN, Zemmour, lisant Minute, et je ne sais quoi d’immoral encore). Bon, pourvu que ce trait d’humour soit compris...

    Plus sérieusement mais de manière utopique, j’aimerais qu’on ait un neutre qui se distingue dans la langue française.
    Pour les métiers, les fonctions, etc.
    Il n’y aurait plus de débat. Enfin, pas ceux-là...
  • Dom a écrit:
    Plus sérieusement mais de manière utopique, j’aimerais qu’on ait un neutre qui se distingue dans la langue française.

    Mais on l'a... c'est le masculin (:P)
  • Dom:
    En Français le neutre est aussi le masculin. Le masculin est le mètre étalon de tout n'est-ce pas, sans jeux de mots ?
    Pourquoi tout le monde devrait rentrer dans un rang uniforme désigné par le même "matricule"?
    Tu as peur de la création d'un communautarisme des doctoresses qui menacerait la République? B-)-
  • Et oui ! (Réponse au message d’avant celui de Fin de partie)

    Édit : Fin de partie, trouver un nom pour chacun ou trouver un seul nom pour tout le monde, j’ai choisi.

    Bon, je crois que je vais quitter cette discussion.
    La situation est ubuesque, c’est ce que j’en retiens.
    La pétition dénonce cela il me semble.

    Pour le reste : idéologies par ci, principes par là. Même quand on aura fait le tour, chacun reprendra un verre.

    À bientôt, ailleurs :-)
  • Dom:

    J'essaie de te comprendre et tu te dérobes.
  • aléa a écrit:
    L'université fonctionne encore avec des systèmes de valeurs qui mésestiment les tâches dans lesquelles les femmes s'impliquent le plus (enseignement, encadrement des étudiants comme des enseignements) et survalorisent les aspects qui sont les moins compatibles avec une vie de famille sereine (en particulier tout ce qui tourne autour de la mobilité géographique).
    Le gras est de moi. La mobilité et en tout cas le recrutement géographique c'est une tendance assez récente cependant. J'avais lu ta première note que j'avais trouvée très juste, Je vais lire la deuxième. Par contre je ne suis pas sûr de comprendre, les femmes à l'université s'investiraient plus que les hommes dans les enseignements ? Comment mesure-t-on une telle tendance ?

    FdP : Cette façon de dire "personne ne peut penser/faire $X$, je sais de quoi je parle" puis quand quelqu'un affirme penser/faire $X$ dire "cette personne ment" n'est-ce pas typiquement le genre de chose qui t'énerve dans le discours d'un autre utilisateur du forum avec qui tu t'es beaucoup chamaillé ? En tout cas je ne vois pas l'intérêt d'essayer de débattre si c'est pour adopter cette posture (que tu aies raison ou tort), qu'espères tu y gagner ?

    Débattre avec des gens malhonnêtes et qui mentent ou avec des gens qu'on estime même pas assez pour leur accorder la sincérité de leurs opinions et de leur discours franchement ça me dépasse.


    PS :
    dom a écrit:
    Pardon, mais ton "1)" est scandaleux.
    De toute façon je ne vois où je parle de ce refus d'utilisation du mot doctoresse dans mon premier message.
  • Petit sondage, vous dîtes plutôt un après-midi, ou une après-midi ?
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Corto:

    Mentir et ne pas être sincère ce n'est pas exactement la même chose pour moi.

    Quand quelqu'un affirme je préfère un mot neutre pour désigner une personne qui a un doctorat, je me couvrirais de ridicule en affirmant qu'elle ment et ce n'est pas ce que je pense du tout.

    Mais, par ailleurs, je suis libre de penser que certains n'expriment pas leur pensée profonde sur le sujet.

    Zeitnot:
    Je t'informe aimablement qu'un après-midi ou une après-midi n'est pas un être humain. On cherchera donc en vain de la conscience dans un(e) après-midi. B-)-
    Je ne comprends pas où tu veux en venir avec ta question?
  • Tu confonds la personne et le grade (ou la fonction) .

    Rien n'interdit à personne de se déclarer docteure ou docteur ou doctoresse dès lors qu'elle a obtenu le grade de docteur.
    De nombreuses femmes se déclarent maîtresses de conférences, et tout le monde trouve ça très bien (y compris l'académie française, dans le texte cité dans le fil), bien qu'il n'y ait qu'un seul corps: le corps des maîtres de conférences.

    Le débat porte sur ce qui est écrit sur un petit morceau de papier qui restera au fond d'une boîte. On peut penser que c'est symboliquement très important, mais ça n'a pas d'incidence sur le quotidien, donc ton "rentrer dans le rang" me semble excessif.

    En l'occurrence, il semble (je dis bien il semble, il faudrait voir les pièces) que le jury ait prétendu décerner un grade qui n'existe pas, et que l'université ne peut pas délivrer.

    Ca me semble assez difficile de reprocher à l'université de ne pas décerner un grade qui n'existe pas.
    En revanche, comme je l'ai déjà écrit, il me semble peu soutenable pour l'université de refuser de décerner le grade de docteur, l'intention du jury étant clairement établie.

    On peut déplorer, évidemment, que la circulaire Fabius (ou Jospin) n'ait pas été mise en application, et à la limite on pourrait reprocher aux universités (ou à l'Etat) de ne pas l'avoir mise en oeuvre, mais en aucun cas on ne peut imaginer que chaque lauréat puisse personnaliser à sa guise le nom du grade qui lui est décerné.
  • @FDP, je ne veux en venir nulle part, c'est juste une blaguounette pour détendre l'atmosphère. C'est raté.

    Sinon, je viens d'apprendre que le prénom Dominique, (comme Claude, ou Camille) est un prénom "épicène".
    Salut Dom !!
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @Corto: on peut par exemple comparer la proportion de femmes à l'université en maths
    http://www.femmes-et-maths.fr/index.php?page=contenu&cat=5
    et leur proportion dans les commissions enseignement des sociétés savantes
    Ici la SMAI
    http://smai.emath.fr/spip.php?article44
    Elle n'est pas à jour, le responsable de la commission est maintenant un homme, mais la parité est bien respectée, et de manière naturelle.
    Je n'ai pas la composition de la commission éducation de la SMF, mais elle est dirigée par une femme, qui est aussi responsable de l'animation de l'année des maths pour le CNRS.
    On peut prendre tous les indicateurs qu'on veut, tout va dans le même sens: elles sont sur-représentées sur les stands, dans les opérations vers le grand public, parmi les tuteurs pédagogiques et dans les responsabilités pédagogiques (responsabilités d'années).

    Pour donner un ordre de grandeur, je dirais que les femmes font 40% du boulot des tâches collectives liées à la pédagogie alors qu'elles représentent 20% des EC et une proportion encore plus faible du corps des professeurs (qui a vocation à faire de l'encadrement).
  • @aléa oui d'accord, je n'avais pas conscience du changement de corps MdC -> P. Je pensais que ça se faisait sur les mérites (HDR, nombre et qualités de publications, éventuellement activités pédagogiques) et non pas formellement en candidatant. Et en fait c'est ce que vous proposez à la fin du deuxième texte.
    C'est très sérieux ce que vous avez fait, je connais assez peu le milieu universitaire et ça commence à dater :-) de plus je n'avais milité que dans des assos de doctorants. Je pensais donc seulement au primo-recrutement.
    Là j'ai appris beaucoup de choses sur la réalité sociale dans l'enseignement supérieur en maths et sur la condition féminine. C'est très fouillé, intelligent, les problématiques particulières sont bien dégagées.
    Le texte d'Auscher est lui particulièrement indigent, c'est curieux à ce niveau de responsabilité.

    @FdP : je ne comprends pas que tu la ramènes toujours sur des trucs qui n'ont absolument rien à voir avec le fil. D'une part on parle de l'Université, et d'autre part des grades et titres de celle-ci. Je ne vois pas en quoi les âneries insignifiantes de ressortissants d'un établissement qui n'en est pas une, et qui, par nature, ne peut contribuer à l'édification intellectuelle, scientifique ou technique du pays, ont à faire ici. Si tu veux jouer les offusqués, tu n'as qu'à passer une demi-journée dans un bar d'une zone économique sinistrée à 40% (de chômage et de vote d'extrême-droite) ou écouter des sketchs de Coluche des années 80.

    Le PUC (Politiquement Ultra Correct) ce n'est quand même pas difficile à définir : c'est l'expression des militantismes les plus ridicules, les plus contestables et les plus inutiles (donc gauchistes au sens marxiste), en général dans une position institutionnelle (médias, université etc.) ce qui peut contribuer au mal être des usagers, voire à l'implosion de l'institution (université d'Evergreen par exemple).

    On ne verra jamais un militant PUC manifester contre une fermeture d'usine ou de maternité : l'essence du PUC est l'ultralibéralisme, qui se manifeste à travers les marottes qui animent les puqueurs.

    Dans ces conditions tes copains ont raison de penser que tu es réactionnaire, car tu exprimes parfois des préoccupations sociales, ce que ne fera jamais un vrai puqueur :-)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax a écrit:
    je ne comprends pas que tu la ramènes toujours sur des trucs qui n'ont absolument rien à voir avec le fil.
    Je pense que tu te trompes. Qu'ont à gagner ces femmes à réclamer ce que tu juges probablement ridicule?
    Tu penses que les gens aiment se compliquer la vie pour des choses qu'ils jugent inutiles?

    Je note que tu n'as pas répondu à ma question que tu n'as peut-être pas vue:
    Pourquoi sembles-tu préférer le terme docteure à doctoresse? Je suis réellement intéressé par ta réponse.
    Xax a écrit:
    Le PUC (Politiquement Ultra Correct) ce n'est quand même pas difficile à définir : c'est l'expression des militantismes les plus ridicules, les plus contestables et les plus inutiles
    C'est toi qu'on doit consulter pour savoir si une forme de militantisme est acceptable et pas ridicule? B-)-
  • @FdP doctoresse est la dénomination vieillie et très peu usitée de médecin, qui est encore moins usitée pour le cas général, tout simplement. Ça me paraîtrait maladroit d'appeler sage-femme les professeures de philosophie (pour forcer le trait ...).
    Par contre maîtresse de conférence peut à mon sens être employée car maîtresse est d'un usage courant dans le domaine de l'éducation.
    Et quel intérêt d'utiliser une dénomination à côté de la plaque et vouloir s'y cramponner alors que le vrai militantisme, pour le présent sujet, ça s'incarne dans des propositions de ce type : http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/texte_mobilite.php

    Ce n'est certainement pas moi qui décide l'utilité sociale d'un militantisme, car j'oserais dire que c'est très facile à voir ... c'est bien là le problème d'ailleurs... le drame même. Ne plus savoir discerner explique bien le reflux des acquis sociaux obtenus de haute lutte par des gens qui savaient se situer et agir.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Merci Aléa, je ne connaissais pas ces chiffres. Resterait maintenant à savoir quelles en sont les causes.

    Peut être qu'à force de commissions et comités avec parité imposée elles ont intériorisé le fait de devoir faire la moitié de ce boulot :-D
  • Xax:
    L'une des deux personnes signataires du texte que tu mets en lien dans ton dernier message est aussi signataire de la lettre ouverte qui est mise en lien en début de cette file de messages. B-)-

    Xax a écrit:
    car j'oserais dire que c'est très facile à voir ... c'est bien là le problème d'ailleurs
    On n'est pas loin du mépris à mon humble avis.
  • C'est toute l'histoire des luttes sociales que des gens se retrouvent sur tel ou tel moyen d'action, à un moment donné, et pas sur un autre.
  • @FdP " est aussi signataire de la lettre ouverte qui est mise en lien en début de cette file de messages" : très sincèrement vu l'intelligence que je perçois ça m'étonnerait qu'elle donne sa préférence au titre de "doctoresse" ...

    Je ne vois pas ce qu'il y a de méprisant à exprimer le fait que je ne vis pas dans l'abusion.

    @aléa le dernier livre de Piketty devrait t'intéresser :-)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax: Personne n'a poussé cette personne à signer cette lettre ouverte, on peut penser qu'elle ne s'est pas retrouvée entourée de gens qui crient très fort pour la pousser à signer. B-)-

    Le mépris que je perçois est que tu penses qu'il y a une hiérarchie dans les luttes* mais chacun lutte avec les armes qu'il a sous la main pour les idées qu'il veut défendre. Quiconque ne respecte pas cette hiérarchie doit être de frappé de mépris (avec le sigle PUC gravé dans le dos) c'est du moins ce que je comprends de ton propos.


    *: écrire une lettre ouverte ne monopolise pas tant d'énergie que ça je pense.
  • @xax: je suis en train de le lire, c'est extrêmement intéressant.
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