Salaire des enseignants

Que P. me pardonne du détournement en cours.

La retraite, c'est une chose. Voici par ailleurs un graphique extrait de « Prof, un métier qui n'attire plus » (Libération du 8 janvier).

NB : C'est une réaction à un message de ce fil, effacé depuis.95062
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Réponses

  • Digression : a-t-on une idée de la raison du « pic » entre 2000 et 2005 ?
  • D'après l'article : ''Le rebond apparent de 2003 s’explique par la mise en place des 35 heures, qui a brièvement fait baisser le niveau du smic brut.''
  • C’était quand, le passage des instituteurs (catégorie B) vers professeurs des écoles (catégorie A) ? J’ai plutôt pensé à ça.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • @nicolas: c'est Jospin, 1989 je crois.
  • Oui Nicolas. J’ai regardé mais je suis tombé sur 1989-1990 aussi.

    J’ai pensé aussi à la revalorisation de Sarkozy pour les certifiés (les stagiaires, au lieu de toucher 1400 €, ont touché 1900 € en juillet et août, si je ne dis pas de bêtise) mais non, c’était en 2007-2008 je crois.
    Bon, j’ai mélangé « certifié » et « prof des écoles », cela dit en passant...mais était-ce le cas aussi pour ces derniers ?

    Tiens j’y pense : n’est-ce pas plutôt lié à une modification brutale du SMIC ?
  • Dom : Les certifiés et instits ne sont pas les seuls concernés (les maîtres de conf aussi, par exemple) puisque la valeur du point d'indice augmente bien plus lentement que le SMIC. En 1994 le rapport valeur du point/SMIC horaire était de 8.83, en 2020 il est de 5.54. Les modifications des grilles ne permettent pas de compenser cette différence de vitesse. Je pense donc que, sauf quelques professions privilégiées, toute la fonction publique doit être dans le même panier. Même les médecins (qui ne sont pas les plus à plaindre) voient leurs revenus augmentes moins vite que le SMIC.
  • Ok Corto, oui, c’est plus général.

    Ce « pic » m’interroge, disons par curiosité car la tendance est éloquente.
    On trouve les mêmes courbes pour les certifiés et agrégés et "dans le supérieur" et j’en passe.
  • En dix ans, si le point d'indice avait suivi l'inflation, cela aurait coûté à l'état au moins 13 milliards d'euros (les 870 000 profs). En moyenne, un prof est à moins 200 euros nets par mois via le point d'indice. Cette année, M Darmanin ne l'a pas revalorisé. Quand il parle du point d'indice, on dirait qu'il parle d'une sorte de bonus. Si des historiens connaissent l'histoire du point d'indice, je serais surpris qu'à sa création, il ne fût pas garanti que sa progression soit calée sur l'inflation.
    Aujourd'hui, tour de magie, avec 10 milliards (promis) de 2021 à 2037, la punition serait rattrapée.
    De plus, le temps de travail devrait être revu, ainsi que les stages pendant les vacances...
    Pour finir, un nouveau gouvernement pourrait sûrement revenir sur l'augmentation déraisonnable.
  • Je ne sais pas si on peut trouver les courbes d’évolution du SMIC/SMIG, de l’inflation et du point d’indice depuis 1945 (et l’existence du SMIG/SMIC).
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Le graphique du premier message représente le salaire d'un professeur des écoles débutant par rapport au SMIC. Il serait intéressant de comparer avec l'évolution

    * des salaires dans la fonction publique en général
    * du salaire médian dans le privé

    pour voir si les profs sont ou non défavorisés par rapport au reste de la population. Je n'ai pas réussi à trouver ces chiffres.
  • En 2019 :
    le salaire médian dans le privé est de 1789 €,
    le salaire médian dans la fonction publique d'État est 2368 €

    Mais ce n'est pas comparable :
    - les périodes de chômage et de précarité sont devenues la règle dans le privé, et le nombre de personnes en grande difficulté n'est même plus connu, donc si on parle du revenu réel de chaque personne en situation d'avoir ou de vouloir un emploi (chômeurs catégorisés, presque 7 millions) on ne doit pas dépasser 1500 €. Si l'on adjoint ceux qui sont au RSA (3 millions) on ne doit pas dépasser 1300 €.
    - si les salaires en début de carrière sont bas, il ne régressent jamais pour les fonctionnaires,
    - au final la retraite médiane de la fonction publique d'État est de l'ordre de 2000 € et celle du privé de 975 €, donc un écart de l'ordre de 100 % au moins,

    Voilà donc, la question que tu poses de la comparaison de l'évolution de la médiane dans des conditions si différentes me parait mal posée.

    Autres précisions :
    la fonction publique territoriale a le même salaire médian que le privé, sachant qu'elle compte beaucoup de personnes faiblement qualifiées.
    La fonction publique hospitalière a la particularité d'avoir des écarts de salaire importants (on a le prof de médecine qui émarge comme médecin et comme prof d'université à 8 000 € et l'agent de service contractuel éventuellement aidé et à temps partiel à 800 €).
    Un hospitalo-universitaire qui charcute est facilement à 15 000 € net.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • xax, tu as oublié de préciser qu’il y a beaucoup d’assimilés cadres dans la fonction publique d’État (catégorie A) ce qui fausse la perception du salaire médian. Tu en parles dans la fonction publique hospitalière mais c’est encore différent chez nous.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bon, disons qu'il serait au moins intéressant d'avoir le même graphique pour d'autres professions dans la fonction publique, pour voir si le ratio salaire/SMIC a suivi la même évolution depuis 1990.
  • Attention : il s'agit du salaire en début de carrière. J'ai vu récemment les salaires de fins de carrière et la retraite à 75% : je ne connais pas de profession en nombre aux conditions plus favorables. Ne pas oublier que ces salaires sont aussi payés par l'emprunt. On envie souvent les salaires des profs boches, mais la situation financière des landers et de l'État fédéral est bien différente.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Le salaire des instituteurs a ceci d’intéressant pour notre discussion qu’ils n’ont presque pas de primes, autrement dit, il reflète l’évolution du point d’indice.
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  • Bonjour,

    @xax :
    Tu écris :
    Attention : il s'agit du salaire en début de carrière. J'ai vu récemment les salaires de fins de carrière et la retraite à 75% : je ne connais pas de profession en nombre aux conditions plus favorables.

    Dans certaines grandes entreprises, disons plus de 10 milles employés, l'employeur et l'employé cadre cotisent à une retraite supplémentaire (et donc en supplément des régimes de base et complémentaire) qui garantit un départ à l'âge légal de la retraite de 100% du dernier salaire annuel (pourvu que la durée d'emploi dans cette entreprise dépasse 15 ans).

    Ces entreprises changent progressivement ce système pour être moins généreuses... mais il y a bien des dizaines de milliers de cadres en France qui en bénéficient (et vont en bénéficier dans disons les quinze prochaines années).
  • Attention,

    ne pas faire croire que les retraites des fonctionnaires sont mirobolantes. Les salaires étant faibles (mon frère, cadre d'entreprise avec le même niveau de formation que moi gagnait bien plus que moi !!), à niveau de formation et de compétence égal, même pour les agrégés, 75 % d'un salaire faible, ça ne fait pas 50% d'un salaire double.
    Ce qui fait la différence c'est les 25 années comparées aux 6 derniers mois, et dans l'autre sens, les retraites complémentaires (quasi rien pour les enseignants). Mais pour les fonctionnaire de catégorie C (souvent au smic), les retraites sont très faibles !!

    Cordialement.
  • Et le taux de remplacement est équivalent dans le public et dans le privé.
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  • Bonjour,

    Tu écris : Et le taux de remplacement est équivalent dans le public et dans le privé.

    Les études sont faites sur des retraités qui ont tous leurs trimestres.
    Mais, les carrières dans le privé sont clairesemées de périodes de chômage et les retraites complémentaires (ARGIC ARRCO) n'ont cessé de baisser et elles représentes 30% pour les non cadres du privé et 60% pour les cadres du privé.

    Donc je crois que le taux de remplacement est plus élevé pour le public (taux qui varie entre 50% et 75% dans le public) que dans le privé.
  • À propos de carrières incomplètes : la mienne le sera puisque j’étais stagiaire à 25 ans.
    Je serais curieux de connaître la proportion de collègues avec des carrières incomplètes, soit parce qu’ils ont commencé tard (études, étrangers naturalisés tardivement) soit parce qu’ils sont passés du public au privé (ou l’inverse) à 45 ans.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • @gerard0 @YvesM oui, mais la question ici est le salaire médian et la retraite médiane. C'est à dire l'expression d'une réalité sociale où les cas particuliers de mesure presque nulle ne peuvent pas être pris en compte pour articuler un raisonnement.

    Il se trouve que le salaire médian de la fonction publique d'État, dont les enseignants forment le plus gros contingent, est bien supérieur à celui du privé (de 33%) est que la retraite médiane de la fonction publique est de plus de 100 % supérieure à celle du privé.

    Voilà c'est juste un constat : les fonctionnaire d'État en général et les enseignants en particulier dans le paysage actuel ne sont pas particulièrement défavorisés comme je l'entend ou je le lis parfois souvent.

    Je n'ai pas de jugement sur la situation et je serais plus enclin à trouver le moyen d'augmenter les retraites du privé que de baisser celles du public.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour Xax.

    Tous les statisticiens savent que pour comparer des médianes (ou d'autres caractéristiques) sans risque, il faut éliminer les effets de structure. Dans la comparaison entre fonctionnaires d'état et privé, il faut tenir compte par exemple de la proportion des cadres, nettement plus élevée chez les enseignants que dans le privé. En fait, avec les médianes, tu compares un cadre B de l'état avec un employé du privé.
    Sans vouloir pleurer sur les retraités de l'état (j'en suis et je ne me plains pas de mon sort), je constate que s'ils font partie des deux premiers déciles des retraites dans la population, ils ne font quasiment jamais partie du premier décile, voire du deuxième, dans les revenus. Explication : les gros revenus ne sont jamais purement des salaires ou des pensions (à quelques exceptions de PDG de grosses entreprises), mais d'autres types de revenus, seuls ou en complément de gros salaires.
    Par contre, je pleure sur les retraites des salariés de base du privé. Avoir travaillé 42 ans pour toucher 800 € par mois n'incite pas à se réjouir.

    Cordialement.

    NB : Toujours aussi peu de participation mathématique sur ce forum.
  • Bonjour

    du lien publié ci-dessus par FdP (que je salue, une fois n'est pas coutume!), lien que je connaissais, j'extrais la phrase suivante:
    "Tout d'abord, il nous indique que les DASEN ne sont que 90 à l'échelle du territoire, et qu'ils assument d'importantes responsabilités à travers les différentes académies."

    "DASEN" est défini dans l'article, "90", "territoire", "différentes", "académies" sont intelligibles.

    "ne sont que" signifie-t-il " c'est pas beaucoup, faut pas en chier un tank"?
    Tu parles à qui, crétin!? (je m'adresse au type de l'Ed Nat, en supposant que LCI ne défèque niouses pas). Oui, crétin, c'est énorme 50000 euros (a fortiori par AN!) et je souhaite de tout mon coeur que parmi les 90 "personnes" concernées (je suis d'une politesse qui m'étonne moi-même en usant du terme "personne" quand d'autres, plus honnêtes mais vulgaires, auraient utilisé des substantifs plus injurieux)) il en soit au moins une qui s'indigne de son indignité.

    De fecto, ou tard, ces 50000 euros annuels sont justifiés par "d'importantes responsabilités".
    Il me plairait que l'un de vous, a priori sensible au concept de définition, me donne celle de "responsabilité" et m'éclaire sur le sens de l'adjectif "importante" lorsqu'il épithète "responsabilité".

    Pour l'heure, un "responsable" n'est pour moi qu'un type qui "donne des réponses" (peu importe qu'elles soient vraies ou fausses). Il est payé pour répondre: il n'est qu'à s'abaisser à regarder la télé pour s'en convaincre.

    Qu'on me contredise.
    Paul
  • Augmentation du salaire des jeunes chercheurs

    À noter tout de même, actuellement très peu de maîtres de conférence ou de chargés de recherche sont recrutés directement après la thèse. Les années de post doc sont souvent comptées (au moins en partie) comme ancienneté et donc très peu de chercheurs commencent au premier échelon.
  • Depasse:

    Le mot responsabilité est assez cocasse utilisé dans ce contexte.
    Si un élève se blesse pendant un cours, la responsabilité (civile/pénale) de l'enseignant présent peut être engagée.
    Ils ont à faire face à ce type de responsabilité ces gens (DASEN) rémunérés à ce niveau de salaire?
  • Math Coss écrivait: [www.les-mathématiques.net}.

    Trente ans de baisse du salaire et de dégradation du métier sans réaction significative. Il est temps!
  • Bonjour,

    En quoi comparer le salaire d’une catégorie au SMIC sur trente ans montre une dégradation (dans le cas d’une baisse relative) ?

    N’est-ce pas plutôt une amélioration du SMIC ?
  • Quelqu’un a des statistiques qui donnent l’évolution de l’indice des prix, du SMIC et du point d’indice (des fonctionnaires) ?
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Une amélioration du SMIC ?
    Ce serait au regard de beaucoup plus de professions.
    A-t-on les mêmes graphiques pour les médecins ? les ministres ? les avocats ? les PDG de carrefour ? les éboueurs ? les Carlos Ghosn ? les SDF ?

    Où trouver cela d’ailleurs ?
  • https://france-inflation.com/smic.php

    Visiblement, sur 1990-2018, le pouvoir d'achat du smic augmente de 20% (avec mes calculs).

    Mais si on passe de 2.1 smic à 1.4 smic (à vue de nez sur le graphique), ça fait une perte de pouvoir d'achat de 17% pour les profs.
  • Au lieu de rédiger des slogans en "écriture inclusive" comme SNES ou organiser des stages "non racisés" interdits aux blancs comme SUD, les syndicats de chez EDNAT feraient mieux de s'occuper du pouvoir d'achat ainsi que du contenu des programmes.....
    Bizarrement, cela ne semble pas être une priorité pour SNES, SGEN ou SUD qui préfèrent la diffusion de leur idéologie écologauchobobo hors-sol et bien pensante à une réelle défense des intérêts des travailleurs....
    C'est tout de même étonnant, cette gôche en pâte à modeler qui n'a que faire des salaires et qui ne s'intéresse qu'au sociétal politiquement correct....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Ramon, la réalité dépasse ce que tu écris; je suis élu parent d'élèves et des mamans d'origine maghrébines, très inquiètes, m'avaient informé de ça. Je vous passe la composition du drapeau sur la page de garde et le sommaire ("déconstruire la complémentarité des sexes" etc.).
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Pffff... que vous êtes pitoyables !
  • Bonjour,

    Tu peux développer, Kioups ?

    Cordialement,

    Rescassol
  • Le rôle des syndicats ne se limite pas à quelques exemples... qui peuvent "choquer" et c'est peut-être pas plus mal parfois...
  • Bonjour,

    Il n'empêche que ces exemples sont choquants, même s'il n'y a pas que ça.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Il n'empêche que ces exemples sont choquants, même s'il n'y a pas que ça.
    Certes, mais on dévie un peu du sujet là, non ?

    YvesM : Le message d'aléa répond à ta question, mais au delà de ça on peut légitimement se demander combien de smic "devrait" toucher un prof, un médecin, un ingénieur, un député etc. La réponse varie d'un individu à l'autre.
  • On pourra comparer deux graphiques.95650
    95652
  • Bonjour,

    Le graphique précédent donne les évolutions du point d'indice brut et de l'inflation (en cumul).

    Le traitement d'un prof est-il uniquement lié au point d'indice brut ou comporte-t-il d'autres composantes : si oui, quel est le cumul moyen de toutes les composantes du traitement des profs ?

    C'est cette courbe qui me paraît pertinent pour cette discussion (à comparer à l'inflation).
  • L'article de libé indique que c'est la mastérisation de prof des écoles qui a tué le recrutement.

    Il y a trente ans il me semble qu'il fallait juste une licence pour le Capes. Avant même pour l'agreg. Je crois que Chaurien témoignait de ce fait.

    Donc pour deux disciplines - maths et physique - où l'on peut trouver du travail plus facilement qu'avec un master de philo, la mastérisation n'était pas une idée géniale sans salaire à la clef.

    P.S. Kioups ma petite digression c'était juste pour Ramon :-) Je connais bien le travail syndical, dans le privé c'est un sacerdoce, dans le public c'est plus facile et c'est d'autant plus regrettable et dommage que les camarades perdent un temps précieux à des conneries.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @YvesM : il faudrait effectivement donner les graphiques
    * du salaire d'un prof débutant comparé à l'inflation
    * du salaire d'un prof en fin de carrière comparé à l'inflation.

    Je n'ai pas ces chiffres. Je conjecture qu'ils sont tout de même très proches de l'évolution du point d'indice, car les profs n'ont pas beaucoup de primes, donc l'évolution de leur salaire est essentiellement lié à l'évolution du point d'indice. Mais si quelqu'un d'autre a des graphes à fournir, je serais intéressé.
  • Il y a trente ans il me semble qu'il fallait juste une licence pour le Capes. Avant même pour l'agreg. Je crois que Chaurien témoignait de ce fait.

    Pour le Capes oui, mais pour l'agreg il fallait une maitrise.
    Mon prof de seconde avait fait prépa, licence, maitrise puis agreg j'imagine que c'était donc le cas depuis au moins cinquante ans.

    Avant les années 1940 environ la licence correspondait au m1 et il en fallait deux pour passer l'agreg.
  • B onjour,

    En 1975, pour le Capes; il fallait une licence, pour l'agrégation, il fallait une maîtrise ou le Capes.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Comme le disait le regretté Charles Pasqua: "Les promesses électorales n'engagent que ceux qui les croient".......
    Kioups a écrit:
    Pffff... que vous êtes pitoyables !

    Il est très amusant de constater que ceux qui se prétendent ouverts et tolérants, qualifient de pitoyables les points de vue de qui n'est pas d'accord avec eux.....Merci pour cette belle leçon de morale !!!!!!
    https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.youtube.com/watch?v=26Nuj6dhte8&ved=2ahUKEwjZ6PC8s5_nAhUJDGMBHfP4AAAQ3ywwAXoECA8QEA&usg=AOvVaw0Oe_-v7GgVWMtIuM8PYY-I
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour,

    @JLT :

    On a l’inflation. On a la valeur du point d’indice brut. Si on néglige les primes de toutes sortes, il ne manque que l’évolution de nombre de points au cours d’une carrière. On pourrait alors calculer le salaire : nombre de points multiplié par valeur du point.

    Ne peut-on pas faire ce calcul pour un prof débutant au départ du graphique ?
  • @YvesM : je ne comprends pas ta question, mais je soupçonne que tu es en train de dire que le salaire d'un enseignant fixé augmente au cours de sa carrière. Cela, personne ne le nie, mais ce n'est pas une information pertinente.

    En Euros constants, le prof débutant de 2015 gagne moins bien sa vie de 20% que le prof débutant de 1980. Idem à peu près à tous les échelons. On ne connaît pas l'évolution future du point d'indice, mais si on extrapole les courbes et on suppose que le point d'indice baisse en euros constants de 20% tous les 35 ans, on peut penser qu'au cours d'une vie, le prof ayant débuté en 2015 aura gagné 20% de moins que le prof ayant débuté en 1980.

    Inversement, le graphique qui précède semble montrer que le français moyen ayant commencé sa carrière en 2015 gagnera au moins autant, en euros constants, que le français moyen de la génération précédente.

    Conclusion : le statut de professeur a significativement baissé dans l'échelle sociale (si considère que le revenu est un indicateur de niveau social).
  • Merci pour cette clarté, JLT.
    Et il faudrait voir dans d’autres professions quelle est la tendance.
    Supposons que « le sort » des professeurs soit le sort de tout le monde (en dehors du SMIC). Dans ce cas je comprendrais mieux la phrase « c’est une amélioration du SMIC » (même si l’on peut avoir d’autres interprétations, bien sûr).
  • Bonjour,

    J’essaie simplement de comparer l’augmentation du salaire d’un prof au cours du temps à l’augmentation de l’inflation cumulée.

    Pour ce faire, il me faut la valeur du point et le nombre de points au cours du temps.

    Les graphiques précédents ne donnent pas l’augmentation du nombre de points. C’est ma question.

    Si le salaire d’un prof augmente plus que l’inflation (sur trente ans), alors certaines affirmations dans plusieurs messages sont fausses.
    Si le salaire d’un prof diminue par rapport à l’inflation (sur trente ans), alors j’apprends quelque chose aujourd’hui.

    La comparaison au SMIC n’est pas adaptée puisque le fixe est certes indexé sur le coût de la vie, mais reçoit des ‘coup de pouces’ qui finissent par contribuer significativement à son évolution sur trente ans.
    La comparaison au point d’indice brut n’est pas adapté car le nombre de points ne reste pas constant sur trente ans.
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