Sujets de l’X 1946
Bonjour
Auriez-vous les sujets de mathématiques de l’X 1946 ?
C’est l’année où Valéry Giscard D’Estaing est rentré à Polytechnique.
Merci.
Auriez-vous les sujets de mathématiques de l’X 1946 ?
C’est l’année où Valéry Giscard D’Estaing est rentré à Polytechnique.
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Réponses
Valéry !!!
Cordialement,
Rescassol
Il (elle) en était sorti(e) un peu avant ?
Mais dans Wikipedia ici au paragraphe 1.4 il est reçu en juillet 1946 à l’X
Finalement en quelle année il passé de concours de l’X ?
Plusieurs sources indiquent qu'il passé de concours de l'X en 1946.
Paix à son âme...
Le hasard fait qu'il est parti à la date anniversaire de la bataille d'Austerlitz du 2 décembre.
à l'X, il fut condisciple d'Albert Jacquard, qui en parle rapidement dans son autobiographie.
ENA pour l'un, SEITA pour l'autre.
Cordialement.
Ps: normalement, tous les problèmes de Centrale, Agrégation, Polytechnique,… sont publiés depuis plus d’un siècle dans la « Revue de Mathématiques Spéciales ».
…
Peut-être que le volume en question est consultable sur Galica.
…
Surement! L'âge où ils deviennent président de la république...
La revue fait 1,410 Go, ce n'est pas commode à manier.
C'est Cidrolin avec un seul l, pas comme Glloq.
Je précise à tout hasard que c'est de l'humour ;-)
equation à variables séparables
effectivement, en 46, les sujets d'Algèbre et d'Analyse étaient enfantins par rapport à ce qui est demandé de nos jours (et sans doute avec moins d'exigence de rigueur). En revanche, il y avait un très gros programme de Géométrie, la Descro, le Calcul numérique (on n'imaginait pas les calculettes, même en rêve).
Donc, nul doute, ta remarque était bien de l'humour !
Nota bene : en 1970, on m'a enseigné (sans démonstration) qu'une équation différentielle linéaire d'ordre $2$ a comme ensemble de solutions un plan affine. Ultérieurement, le calcul de la dimension de l'e.v. des solutions sur $\R$ de l'équation $xy''+y'+xy=0$ a eu l'effet d'un coup de massue cloutée (et Greg n'y était pour rien ;-).
En tout cas c'est une surprise pour moi, pour les exercices d'analyse je m'attendais à des choses plus proches de ce que l'on a aujourd'hui.
* à la main
* avec des tables numériques (carrés, inverses, sin, cos, tan, ..) essentiellement les tables de logarithmes
* à la règle à calcul pour les calculs avec peu de précision (les bons utilisateurs arrivaient parfois à 3 chiffres significatifs)
A part les trois premiers termes et le septième, il faut une approximation à 10-7 près, voire mieux, du résultat pour assurer les 6 décimales exactes. Après, une bonne habitude de ce genre de calcul permet de décider si on fait le calcul à la main, on on passe par d'autres méthodes (utilisation du DL de $\frac 1 {(1+x)^2}$ par exemple).
Cordialement.
Deuxième réaction : est-ce que ce qu'on fait faire maintenant est moins idiot ? Pas toujours, comme en témoigne la quantité d'exercices de calcul (intégrales, primitives, DL et développements asymptotiques, décompositions de fractions rationnelles en éléments simples, systèmes linéaires, rang de matrices, détermination d'équations ou de bases de sous-espaces, diagonalisation, trigonalisation, systèmes différentiels, convergence de séries et d'intégrales, développements en séries entières, you name it...) qu'un système de calcul formel ou scientifique fait instantanément et qui apparaissent aux examens et concours (malgré tout). Est-ce que c'est si différent ?
Ensuite, je me suis rappelé que je prône de savoir calculer et que j'en veux aux étudiantes qui calculent mal – en gros, parce que les concepts sont faits pour empaqueter les calculs, les résumer ou les éviter (en connaissance de cause).
Enfin, quoi, la réflexion sur ces sujets est intéressante.
On peut aussi aimer calculer, ou plus précisément, organiser les calculs et tirer parti de leur structure.
Par exemple, FdP et ses intégrales improbables, ou ce que je fais en géométrie.
Je me sers d'un logiciel de calcul formel, mais je passe du temps à la meilleure mise en forme possible.
J'ai bien sûr connu en taupe les tables numériques (Bouvart et Ratinet, Laborde) et la règle à calcul, et je possède encore ces outils que j'ai utilisés.
Cordialement,
Rescassol
Edit: Merci, Cidrolin, pour la correction de la faute de frappe.
Curieux, Rescassol et G. Perec font la même faute. Ils confondent aussi Dupont et Dupond.
Mathcoss : je suppose que c'était réellement utile de tester les aptitudes de calcul des futurs ingénieurs en 1946 quand les calculatrices n'existaient pas. Pour ce qui est de l'intérêt des calculs en 2020... Il n'a clairement pas disparu c'est sûr mais c'est une question qu'il ne faut pas esquiver, d'autant que les réponses ne sont pas forcément évidente.
En fait, ici, la somme des arrondis donne le bon arrondi sur la somme.
Et je confirme que bien savoir calculer était une capacité très importante pour des futurs ingénieurs ou militaires (très rarement futurs scientifiques à cette époque). De même qu'avoir une orthographe impeccable au bac était une capacité primée en 1900 (on recrutait les correcteurs pour l'édition et la presse parmi les bacheliers). Les évolutions techniques modifient aussi les demandes de formation.
Cordialement.
C'est toujours utile de bien savoir calculer à notre époque, foi d'ingénieur en bureau d'études!
Cordialement
Il fut classé 6ème ! L'un des inconvénients de l'ENA est qu'elle attire vers la politique des gens qui seraient plus utiles ailleurs.
Sur le plan humain, je considère Giscard comme le meilleur ou le moins pire des présidents de la 5ème.
A+
En réalité, combien de Français de toutes conditions partagent cette ignorance ? Moi-même je le sais par hasard, parce que je l'ai appris en Terminale, mais ma grande ignorance en chimie aurait pu faire que je l'ignore, et ce ne serait pas une preuve que j'appartiens à je ne sais quel groupe privilégié coupé des réalités de notre peuple.
On voit là toute la bêtise crasse et le fanatisme de la gauche. Tout leur était bon pour disqualifier Giscard et faire élire Mitterrand, qui était de gauche comme moi je suis danseuse étoile, et qui les a bien roulés dans la farine. Et je dis ça sans sympathie particulière pour Giscard, dont je désapprouve la plupart des mesures à quoi son nom est associé, je dis ça simplement pour mettre en lumière cette malhonnêteté intellectuelle fanatique systématique de la gauche.
Bon dimanche de Carême,
Fr. Ch.
21/02/2021
pour compléter ce qui a été dit sur Giscard : il avait gardé un souvenir malsain de son passage à l'ENA
(à cause de certaines réflexions de ses condisciples) et il était nettement plus chaleureux sur l'Ecole polytechnique
en 1944 (il avait 18 ans) il s'était effectivement engagé courageusement dans la Libération de notre pays
reportant de deux ans sa préparation aux concours des grandes écoles
la mort récente de notre ancien président a donné lieu à de nombreux hommages sincères et légitimes
auxquels il aurait été sensible car il était certes pudique et bien-sûr intelligent mais il était aussi un peu cabotin...
son mandat (de 1974 à 1981) a donné lieu à des lois (évoquées par notre ami Chaurien) que l'on peut regretter
mais n'oublions pas son rôle important pour la construction européenne
et le fait que malgré les chocs pétroliers et l'hyperinflation le pouvoir d'achat des Français ait été maintenu
cordialement
Giscard, c'est l'européisme béat qui veut dissoudre la France dans un machin technocratique et ultralibéral sans âme....
Les présidents c'est comme EDNAT, le niveau ne cesse de dégringoler depuis plus d'un demi-siècle....
Il y a eu de Gaulle et Pompidou puis le niveau a baissé d'un cran avec Giscard et Mitterrand puis a baissé encore avec Chirac puis avec le trio Sarkozy-Hollande-Macron la chûte est devenue vertigineuse.....On n'ose à peine imaginer ce qui arrivera ensuite.....
La politique, c'est comme les "réformes" d'EDNAT: le pire c'est ce qui vient après.....
En effet, pour certains le Mal commence à de Gaulle avec le passage de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans : il n'était plus possible dès lors de continuer à envoyer 80% d'une classe d'âge en apprentissage. Le Traître a initié une période noire dans l'histoire de l'éducation française : pendant presque 30 ans un lycée/collège ouvrait par jour.
Quelle bassesse de permettre à ceux qui ne le méritent pas comme dirait Voltaire de suivre des enseignements de qualité.
on peut tout à fait être contre la loi Haby (loi du "collège unique") et être favorable à la propagation de l'enseignement en collège (atteint dans les années 80).
Que tout le monde ait accès à un enseignement de collège avec un objectif commun de savoir, ne signifie pas que cet enseignement prend les mêmes formes pour tous. C'est cette indifférenciation des méthodes qui est à critiquer dans la réforme Haby.
Cordialement
Mais il n'y a pas unicité du collège unique. J'étais en 5e en 1985-1986 (donc après Haby),et il y avait des camarades qui partaient en BEP à la fin de l'année.