Des chiffres et des lettres

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Réponses

  • Il y avait la "littérette" pour les mots. Pour les comptes, ça ne me dit rien du tout...
  • Dreamer : le niveau est très large !!!
  • Plutôt que prévoir des budgets sans fin pour soigner les malades d'Alzheimer, on devrait prescrire 10 exercices du "Compte est bon" par jour à tout le monde.
    Plutôt prévenir que guérir.

    Dans le calcul pour 952, on arrive à reconstituer la démarche qu'il a faite.

    Il a vu que 106 x 9 donne 954, et son 9, il l'obtient en faisant 3* (75/25). Jusque là, c'est classique, on essaie d'approcher le compte demandé avec un nombre limité de plaques.
    On n'est pas loin de 952, il faudrait retrancher 2, et il nous reste une plaque, le 50. Arggh, 50/25, ça pourrait donner 2, mais le 25 est déjà utilisé pour faire une division.

    Ah... jackpot, 25 est utilisé au dénominateur dans les 2 cas, on factorise tout ça :

    106*3*75/25 - 50/25 c'est facile à calculer, ça donne le compte voulu, mais 25 est utilisé 2 fois.

    Présentons-le autrement : ( 106 * 3 * 75 - 50 ) / 25

    vt comme la règle ne m'oblige pas à faire le calcul intermédiaire, il y a une charmante dame pour ça, tout va bien !

    Apparemment, dans cette variante anglaise, le joueur choisissait combien de 'top-cards' (25, 50, 75,100) et combien de 'small-cards' il voulait ; et ce candidat semblait aimer ces comptes avec beaucoup de top-cards.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je me souviens de deux documentaires.
    Le premier c'était un concours de vitesse entre des japonais avec leur soroban (peut-être prisonniers de guerre je ne sais plus) et des soldats américains avec leurs calculatrices (d'époque pas très performantes quand même). Les Américains étaient battus.
    L'autre c'est de nos jours dans un pays asiatique un concours de calcul au soroban... C'est hyper impressionnant. Moi-même qui ai toujours adoré (et pratiqué) le calcul mental, j'en suis tombé sur le cul.
    Bonne journée.
    Jean-Louis.

    P.S. Quant à l'aveugle qui participait brillamment aux chiffres et aux lettres, je m'en souviens bien, et ça m'avait incité à tenter des parties d'échecs en aveugle. Et je me suis rendu compte que, les yeux fermés, notre concentration augmente énormément. Mais bien sûr, lui était un prodige.. Moi, j'ai tenté de participer mais aux éliminatoires (où il faut trouver le compte bon et les mots de 8 ou 9 lettres (je ne me souviens pas à l'époque combien c'était). Les mots sont toujours trouvables en le maximum de lettres. C'est là que j'ai échoué. Mais l'ambiance était hyper sympa, contrairement au Championnat de France d'orthographe de Pivot que j'ai fait deux fois où l'ambiance était délétère. Comme super ambiance, j'adorais aussi le Championnat de France de Jeux Mathématiques... C'est si loin tout ça...
    P.S 2. Ludwig pour les chiffres je suis sûr qu'il y avait une calculette préprogrammée. Par contre quand je le regardais (au 20ème siècle) il n'y avait pas l'appareil pour les lettres.
  • Tous ceux qui ont suivi de près ou de loin l'émission se souviennent de cet aveugle.
    Enfin, presque, uniquement ceux qui étaient là en 1979 !
    Et donnons son nom : Michel Jouaux, de Rennes ou des environs de Rennes.

    Je crois qu'à l'époque, le match se jouait en 2 manches gagnantes, donc éventuellement sur 3 jours. Ce qui fait que certains candidats restaient assez longtemps.
    L'émission était diffusée à 18h55, avant le journal régional.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Pour l'anecdote, les prouesses de la mémoire de Bertrand Renard: "Bertrand Renard connaît toutes les dates".

    Quelqu'un a dit en commentaire: "Moi aussi, je connais toutes les dates, c'est juste que je ne sais pas qui est né ce jour-là."



    ...
  • J'ai lu que tous ces prodiges de mémoire étaient surtout basée sur la méthode dite du "palais de mémoire". J'avoue que je ne comprends pas comment ça peut être efficace. Ou alors pas pour tout le monde. Par exemple il faut visualiser les différents meubles de votre appartement. Eh bien j'en suis incapable. Et pourtant j'avais une très grande mémoire (j'avais...). Je préfère mémoriser une série de 20 nombres plutôt qu'une série de lieux que je connais bien en les raccordant à la série de nombres.
    Bonne soirée.
    Jean-Louis.
    P.S.: Pour continuer à faire fonctionner ma mémoire, la nuit, je m'amuse à multiplier de tête les nombres que je vois sur mon horloge lumineuse. Par exemple à 23h 16 je multiplie 23 par 16. Suis-je normal?
  • Tu aimes faire ce que tu sais bien faire.
    Donc tu es normal.

    D'autres essaient peut-être d'additionner 23+16 !

    Moi quand je me couche, mon horloge affiche en général 00:30 ou 01:10 ou des trucs du genre... donc le challenge est moins intéressant !

    Quand je marche ou je cours en campagne, dans certaines circonstances, je m'intérèsse aux plaques minéralogiques des véhicules que je croise, ex : AB 567 CD (département 29), je vais jouer avec 567 et 29, 567 est-il premier, est il divisible par 29, calculer 567*29 etc.

    Allez, je me lance un défi, je ne jouerai plus avec les nombres mais avec les lettres, par exemple chercher des mots qui contiennent les 4 lettres de la plaque minéralogique... dans l'ordre pour corser le jeu.

    Autre jeu avec les voitures, quand je vois une voiture au loin, j'essaie d'estimer le nombres de secondes avant qu'on ne se croise, et je compte à rebours pour vérifier si mon estimation est bonne. Pareil, quand j'entend une voiture derrière moi, à l'oreille, j'essaie d'estimer le temps avant qu'elle ne me rattrape.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je fais ça aussi avec les plaques minéralogiques!
  • Oui tu es normal ! Par contre les activités intellectuelles ne favorisent pas le sommeil !

    Mémoriser une série linéaire de chiffres (comme les décimales de pi) n’est pas si difficile que ça. Sans entraînement particulièrement intensif, j’ai pu en mémoriser pas mal en quelques mois. Par contre, j’ai toujours autant de difficultés à me représenter mentalement une multiplication de deux nombres de trois chiffres. Le décalage que l’on effectue en passant aux dizaines et centaines est pour moi du moins toujours aussi perturbant: il ne faut plus seulement mémoriser des données mais aussi un schéma. Et puis il faut stocker un résultat pour y revenir plus tard: difficulté supplémentaire.

    Pour ce qui est du palais mental, je pense que ça fonctionne par associations: elles ont un effet de renforcement.
    Son usage n’est pas systématique sauf quand la mémoire a des caprices incompréhensibles.

    Par exemple, j’arrive à retenir, en environ deux heures, la liste de phrases numérotées (extraites du roman La vie mode d’emploi de Georges Pérec). Mais pour une raison qui m’échappe, je n’arrivais pas à mémoriser la phrase venant après la 33=$\textbf{Le vieux maréchal tué par la chute d’un beau lustre vénitien}$. Or, la 34 parle de quelqu’un qui est défiguré.
    Donc on crée un « lien » plus ou moins direct mais qui là est tout trouvé: qu’est-ce qui se passe quand on reçoit un lustre sur la tête ? On est défiguré !
    Je pense que le palais mental fonctionne à peu près comme ça.
    121856
  • Bonsoir.

    Vous me croirez ou pas, mais avec les heures, je fais des congruences linéaires.

    Exemple : 23h07, par quel nombre faut-il multiplier 7 pour avoir 23 modulo 60 ?

    À noter que ces derniers temps, j'ai soit plus de mal à rester alité soit plus de mal à rester réveillé.

    À bientôt.

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  • lourrran : Michel Jouaux est Nantais. Et il a participé plusieurs fois à l'émission ! Pas qu'en 1979.

    Jean-Louis : j'ai fait les 3 (et je fais toujours un peu DCDL et la FFJM).

    Moi aussi, je divise les plaques en facteurs premiers. Les heures aussi...
  • Jean-Louis a écrit:
    J'ai lu que tous ces prodiges de mémoire étaient surtout basée sur la méthode dite du "palais de mémoire"

    C'est ce que les gens ont utilisé pendant des siècles. Au moins de l'Antiquité jusqu'au Vingtième...

  • J'ai essayé mais j'y suis allergique. Si on me donne une suite de nombres, je les mémorise mais je suis incapable de passer par une méthode "association d'idées". Ou alors j'ai rien compris à la méthode.
    En fait je me demande pourquoi on perd de l'énergie en visualisant le "palais", au lieu de visualiser les nombres directement.
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • Incroyable de savoir que Bertrand Renard a du mal même avec les fractions.
  • Il dit qu'il a un problème avec les fractions. Ca veut dire quoi ? A partir du moment où il est conscient qu'il a un problème, il n'a plus de vrai problème.

    Ceux qui ont réellement un problème, ce sont ceux qui vont dire que a/b +c/d, c'est (a+b)/(b+d) sans se rendre compte de l'erreur.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • biely : mais Bertrand Renard est une bille complète en maths. Et il est loin d'avoir un bon niveau en comptes... Ca ne choquerait pas du tout qu'il écrive $$\dfrac{a}{b}+\dfrac{c}{d}=\dfrac{a+c}{b+d}$$.
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