calculettes et interdiction

bonjour

je me demandais si les calculatrices pouvaient être interdites au bac et si cela avaient déjà eu lieu.

merci
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Réponses

  • pour les épreuves de physique-chimie ca s'est deja produit (frequemment ces dernieres années je crois) quand j'ai passé mon bac en 2001 c'etait la première année que c'était le cas

    par contre a ma connaissance ça ne s'est encore jamais vu pour les epreuves de maths ; mais les profs en parlent souvent etje pense que ca viendra un jour (je dirais meme que j'y suis assez favorable : l'usage de calculatrices tres performantes type TI-89 TI-92 avantage considérablement les candidats possédant de telles machines)
  • "l'usage de calculatrices tres performantes type TI-89 TI-92 avantage considérablement les candidats possédant de telles machines"

    Le Baccalauréat n'est pas concours!!!!

    Joaopa
  • Et alors ? Ca n'est pas un argument. Le fait que le bac ne soit pas un concours ne devrait pas permettre que certaines personnes soient favorisées par leur matériel.
    Je suis également pour l'interdiction.

    Franz
  • C' est un peu comme si on interdisait les calculettes pour la seule raison que certains viendraient avec des calculettes de supermarché...
    Tout le monde peut se procurer des ti-89 / V200 ...
  • Tu abuses, Mathieu ! Il y a des milliers de personnes pour qui payer 130 à 180 euros pour une calculatrice est vraiment hors de prix !!!
  • C' est vrai, mais le prix des concours est exhorbitant aussi ...

    La seule solution serait que l' état fournisse les calculatrices le jour de l' épreuve comme ca se fait à certains concours.
  • Bonjour à tous,
    Les calculatrices peuvent être interdites au bac: si tel était le cas, cela serait écrit sur le sujet...
    A la lecture des sujets récents, où la courbe parfois est donnée, ou bien la dérivée, j'entends pour un exercice d'analyse bien sûr, je ne crois vraiment pas que la voyage 200 soit un avantage si décisif que cela!
    De plus, les élèves qui l'utilisent bien sont souvent bons en maths, et ce n'est pas un hasard! Les élèves en difficulté en maths ne savent pas tirer parti de toutes les possibilités de cette machine.
    Enfin voilà, sans vouloire relancer un troll interminable sur l'utilité ou non de la calculatrice, quelle est ma position.
    Cordialement,
    Christian V
  • "Et alors ? Ca n'est pas un argument. Le fait que le bac ne soit pas un concours ne devrait pas permettre que certaines personnes soient favorisées par leur matériel.
    Je suis également pour l'interdiction."

    Favoriser de quoi?

    Que tu ais 10 de moyenne ou 20 c'est la meme chose. T'as ton Bac.
    Les sujets de Bac sont faits de maniere a ce que tout soit faisable avec les calculettes qui sont conseillées dans les TICE IUFM.

    Joaopa
  • Il me semble que la machine a ete interdite au Bac S, en math, l'an passe dans l'academie de basse-normandie.

    Lionel
  • Bonjour,


    Calculatrice interdite en Basse normandie.... Euh, le bac est un sujet national, non? Et pour le bac S national, plus exactement le sujet de metropole de l'annee derniere, les calcus n'etaient pas interdites en maths.


    cordialement,

    jn.
  • « C' est vrai, mais le prix des concours est exorbitant aussi ... »

    Sauf pour les boursiers, qui sont justement ceux pour qui une calculatrice à 150 euros est le plus hors de prix...
  • Le Bac est un concours, où on attend un taux de réussite de 80%. Pour preuve, quand une épreuve est trop difficile pour qu'on puisse raisonnablement atteindre un tel taux, le barême est ré-évalué.

    Preuve que la note elle-même a moins de sens que le fait d'être dans les 80% "meilleurs"...
  • En plus, l'épreuve du QCM s'est généralisé ces dernieres années (presque chaque année il y en a un), et dans cette épreuve, pas besoin de démonstration, donc celui qui sait manipuler sa calculette et qui a une multitude de programme lui permettant de trouver rapidement la solution est énormément avantagé. Même si c'est un concours, comme dit plus haut le niveau de l'admission est définie en fonction du niveau des élèves donc ca revient grosse modo au même que si c'était un examen
  • Pour prendre un exemple, cette année au concours des ensi (mp) il y a eu une question qui demandait d'écrire un petit programme sur sa copie puis de le rentrer dans sa calculatrice afin de le faire marcher sur 3 exemples.
    Je pense que le candidat doit un minimum savoir se servir de sa machine pour répondre à cette question. De deux choses l'une l'interdiction des calculatrices ne semble pas vraiment etre la préocupation du moment ; ensuite il semble évident que chacun possède le droit de s'habituer à la machine qu'il veut pour etre au point le jour du concours.

    Et puis ce n'est pas la calculatrice qui écrit à la place du candidat, je dis cela relativement au fait que les correcteurs accordent une grande importance à la rédaction et non seulement au résultat.

    Je trouve donc qu'il n'est pas nécessaire de les interdire (avis personnel).
  • Je ne me souviens plus si, de mon temps, la règle à calcul était autorisée au bac. GERARD aura peut-être une meilleure mémoire que moi.
  • Salut à tous,
    En tout cas, en 1975, quand j'ai passé le bac, elle était autorisée, ainsi que la table de log d'ailleurs!
    Christian V
  • Salut l'ancien !
    Effectivement RAJ,la règle à calcul était autorisée au bac 67. Mais elle ne servait qu'en physique chimie. En maths, on utilisait surtout la table de logs. Dans ma classe, je devais d'ailleurs être le seul à savoir calculer vite avec la règle.
    Par contre, dans le bac technique (ancètre dees SSI) et les brevets de techniciens (ancètre des STI et STG), la règle à calcul était un outil habituel (calculs techniques de méca et élec).

    Cordialement
  • Je m'immisce dans cette amicale de têtes chenues, bien que je ne sois encore qu'un gamin... (puisque j'ai passé le bac en 1976...) pour confirmer que, à l'époque :
    la règle à calcul était autorisée (et indispensable !) en physique, mais en maths nous avions les tables numériques de A. Hennequin, à couverture rose du plus bel effet...
    Les premières calculatrices que j'ai vues datent de cette époque : quelques élèves fortunés cherchaient à opprimer le peuple en exhibant fièrement de véritables tableaux de bord estampillés américain, avec un "écran" minuscule à une ligne (!!!) aux chiffres rouges et dont les touches faisaient à chaque appui un bruit agaçant de fermeture de portière..
    Inutile de dire que le peuple savourait sa victoire lorsqu'une habile manipulation de règle à calcul fournissait beaucoup plus rapidement la réponse que le suppôt de l'impérialisme américain...
  • et on a le droit d'apporter un boulier ?

    bientot on interdira le compas au bac....

    t-mouss
  • Salut à tous,

    pour des raisons spécieuses l'interdiction de la calculatrice n'est pas pour tout de suite mais en plus cette calculatrice pourrait devenir un sujet à part entière pour les épreuves de spécialité maths (dixit l'Inspection Générale OFFICIEUSEMENT)

    indépendamment de cela je peux hurler ma haine des calculatrices??? non? ah bon, et bien je me tais et je vais chercher mon T-Shirt "CAZZIO (TM)" et ma casquette (fournie avec stylo et cerveau de dépannage) de chez "Alabama Instrument (TM)"

    sans commentaire

    amicalement,

    F.D.
  • Il ne faut pas confondre les concours et le bac. Les concours d'écoles d'ingénieurs s'adressent à des élèves bons en maths (de ce qu'on m'a dit, environ 1% des entrants en 2nde rentrent en prépa. même en rajoutant les faqueux passant les écoles d'ingénieur, ça fait pas grand monde).

    Aujourd'hui, les élèves apprennent à se servir de la calculatrice dès le collège, avant d'avoir maîtrisé les 4 opérations.

    Qu'observons-nous ?

    - les élèves, même bons, ne connaissent pas en seconde leurs tables de multiplication à partir de 5.

    - les élèves de lycée (tous niveaux) confondent élevation au carré et multiplication par deux.

    - ils ne savent pas dans l'ensemble en 2nde qu'une fraction n'est qu'une notation pour une division.

    - 50% d'une classe de fin de 2nde ne sait pas donner la suite d'opérations faisant passer de x à (2x+3)²-2.

    - ils ne savent pas que changer le signe d'une expression, c'est la multiplier par -1.

    - ils pensent, dans leur très grande majorité, en 1ère STG et ES qu'ajouter 1%, c'est ajouter 0,01.

    Est-ce grave ? Est-ce la faute de la calculatrice ?
  • Je mettrais plutot ça sur le compte d'un manque de volonté de travailler les maths et donc d'un manque flagrant de pratique.
    Si quelqu'un a d'autres explications...
  • Est-ce grave ?

    Nooonnnn, voyons ... ! Quelle idée ! ...

    En attendant la destruction totale de la Terre (par bétonnage généralisé, déforestation systématique et définitive, pollution irrémédiable des sols cultivables, développement irréversible de pathologies de plus en plus lourdes, abrutissement définitif des nouvelles générations par conditionnement médiatique intensifié, multiplication insensée des actes de barbarie, meurtres en tous genres, actes de torture, de terrorisme, de désoeuvrement, d'actions imbéciles laissant pantois les êtres les plus imaginatifs),

    des masses hébétées surgiront toujours et encore de beaux esprits, qui aimeront spontanément leur langue, écriront de beaux poèmes et romans, assimileront avec désinvolture les théories mathématiques les plus sophistiquées, et mettront toute leur énergie à développer sans état d'âme les téléphones portables de xième génération, les armes atomiques enfin utilisables, les nanotechnologies aux effets collatéraux incontrôlables, le génie génétique, j'en passe et des meilleures ...

    Grave ? Vous avez dit grave, docteur ?
  • Au risque d'en contrarier quelque uns , en 2011 TOUT le monde peut acheter une calculatrice type ti 92
    Pour preuve je viens de m'en procurer une pour 40 € sur le bon coin donc bon... Entre un ti 82 qui coute dans les 80 € et la Ti 92 plus ordinateur que calculatrice le choix est vite fait( clavier qwerty , calcul de derivé limite et integrale sans parler des programmes installables ...)
    Le bac n'est qu'une formalité , La casio college suffirait presque ....
  • moi, c'est la ti92 qui a passé le bac à ma place et apres jsuis rentré aux ponts et chaussées B-)
  • "calculatrice" c'est vague. La question serait plutôt de savoir si on doit ou non autoriser les calculatrices équipés d'un système de calcul formel qui permet quand même de calculer des dérivées et les intégrales, de mettre sous forme canonique (bien qu'inutile puisque ça résout très bien les polynômes) sans le moindre effort.

    Pourtant, on attend d'un élève en fin de Terminale qu'il sache faire tout ça "seul".
  • Elles ne donnent pas les étapes du calcul. ;)
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • @enx,
    enx a écrit:
    Pourtant, on attend d'un élève en fin de Terminale qu'il sache faire tout ça "seul".

    Ce que vous dites fait envie, mais ce n'est plus la réalité !
    On n'attend plus rien d'un élève de terminale en mathématiques...
    Alors s'il a au moins pris la peine de lire la notice de sa calculatrice, on va pas faire la fine bouche !
  • Blasé, Rémi ?
  • Réaliste, plutôt ?
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • oui, je vote pour réaliste.
  • Ou alors il faudrait des calculatrices éducatives avec uniquement :
    - gestion de pile
    - logique polonaise inversée
    - inversion / changement de signe
    - addition et multiplication.
  • C'est bien connu les fils de riches réussissent dans la vie car leurs parents leur ont payé une TI92 au bac
  • D'un autre côté, c'est vrai que le premier de ma classe est le seul à posséder une TI-89 (CAS) et j'avais bien ri quand la prof lui avait demandé comment il avait fait pour lever une forme indéterminée d'une limite (ce qu'on était pas censé savoir faire), car sa TI l'avait fait pour lui...

    @Erable: Il me semble que HP a fabriqué des calculatrices NPI.

    Puis ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter une belle TI CAS pourront toujours aller sur Wolfram avec leur téléphone portables (oui oui, j'ai déjà vu ça !).
  • >@Erable: Il me semble que HP a fabriqué des calculatrices NPI.

    Il te "semble"??? Tu es donc bien jeune!.. ;-)
    Dans les années 80-90 les calculatrices HP utilisées dans le superieur HP40 et +
    etaient toutes en notation polonaise inverse (dans le secondaire on commencait tout juste a voir
    les premiere calculatrices "scientifiques"). Pour ceux qui y etaient refractaires on pouvait faire un
    genre de basic sur des casio...

    Eric
  • Quand à moi je suis bien jeune, mais mon père lui possédait une de ces fameuses calculettes en notation polonaise inversée; quel dommage qu'on ne le retrouve plus :-(
  • Ah ba si tu veux je t'en simulerai une. Comme j'ai la flemme, quand je fais des expériences de programmation, j'utilise cette notation parce qu'elle se programme en 2 lignes (alors que la gestion des parenthèses c'est une pure chierie) et en plus on peut parser toute expression, même mal formée, donc pas de bugs ou précautions à prendre.
  • Il y a une application gratuite sur l'iphone qui simule une HP48GX :)http://www.mksg.de/ (m48+ qui simule bcp d'autres hp est payant mais sous GPL)
  • J'ai toujours ma HP28, c'était effectivement génial de pouvoir utiliser la notation en polonaise inversée !
  • Ouaip, la notation polonaise inversé c'est chouette. On calcule une expression comme on la comprend. A l'époque j'avais même l'impression que c'était plus rapide, mais je n'ai jamais chronométré. En tout cas c'est très agréable.

    Par contre du coup pour pouvoir l'utiliser il faut comprendre les expressions... Et le fait qu'en découvrant la calculatrice on n'arrive pas à lui faire calculer 2+3 a dû en rebuter plus d'un.
  • Oui enfin rien qu'avec la notation polonaise préfixée (avec un Lisp) j'avais dû m'y habituer quand même... Il fallait que je résonne en considérant l'opérateur comme une fonction (ce qui est plutôt vrai après tout) qui prenait le couple (x,y) en argument pour en retourner la somme. Bref, ce n'était pas si évident que ça au début pour moi de résonner en préfixé.

    Mais quand on y pense, c'est tout-de-même la notation infixe qui est la plus complexe, c'est bizarre.
  • Réaliste, plutôt ?
    Eh ben les jeunes. Au temps de l'IUFM c'est pas avec de telles réflexions qu'on validait son stage
  • Certes! (mais j'ai pas fait d'IUFM...)
    Mais le pire reste à venir, la reforme des lycées va s'introduire en terminale S pour la rentrée 2012... Chouette!
  • Mais sérieusement ton propos était un peu fort non ?
    On ne peut jamais ne plus rien attendre d'un élève, au pire on ne peut plus rien attendre de satisfaisant (il m'est rarement arrivé de te lire sur le forum mais je t'imaginais plus positif en ce sens).
  • Évidemment, je suis cynique! (c'était pas clair ?)
  • Apparemment non, les jeunes ont dit que tu es réaliste
  • @ enx,
    Nostalgie, et oui, j'ai toujours pensé que des langages tels que Forth (RPN) ou lisp, voire Logo si on élimine les opérateurs infixes étaient plus faciles d'accès et surtout plus formateurs pour des élèves de collège.
    Je sais que pour Lisp le parenthésage (Lot of Insipid Stupid Parenthesis) pouvait être rebutant, mais on pouvait remarquer que pour les deux autres, Forth ou Logo, les étudiants rajoutaient spontanément des parenthèses pour comprendre l'algorithme.
  • @Braun, le fait que Lisp soit fonctionnel aide déjà pas mal, car il oblige au codeur à considérer son opérateur comme une fonction. Pour Forth, j'ai jamais essayé (ni aucun langage "stack-based" d'ailleurs), mais en principe on a pas besoin de parenthèse avec la NPI ou la NP, si ?

    @Rémi Chautard @Steven Neutral : Vous êtes au courant que les Première S de septembre prochain n'auront plus de limite à leur programme de mathématiques, et qu'ils feront des maths très orientés probas et stats ?
  • Et oui enx, je suis au courant, j'enseigne en lycée (mais je n'ai que des terminales, donc la reforme pour moi, ce sera l'an prochain).
    Il faut distinguer deux choses :
    1) les élèves
    2) ce qu'on leur enseigne.

    Je suis cynique quand je dis qu'on ne PEUT plus rien demander aux lycéens en maths, parce que c'est faux, ils ne sont pas plus cons qu'avant. Ce qui est en revanche consternant, c'est le soin employé à éviter de solliciter leur aptitude à réfléchir dans un sujet de bac (pré ou post reforme!).
    On ne PEUT plus rien leur demander, signifie en fait, on n'a PLUS LE DROIT de leur demander quoi que ce soit en maths.
    Ce sont eux les premiers frustrés, d'ailleurs.

    Je m'entends souvent dire : "Mais monsieur, pourquoi on nous prend à ce point pour des truffes?"
  • Ce que tu constates (et qui est vrai) vient de l'accès généralisé au bac. Actuellement il y a une grande disparité de niveaux et de capacités entre les élèves de terminale selon les lycées notamment. Là où tes élèves sont freinés et '' sous-employés'', les miens y arrivent avec difficultés. La bac étant un examen, le niveau doit être celui de l'honnête moyenne qui est de plus en plus basse.
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