horaires comparés 1990-2006

1987 :

10 heures de maths

8,5 heures de physique (1semaine 9h, l'autre 8h)

En Maths :

Terminale C en 74/75 9 h
Première C en 73/74 7h
seconde C en 72/73 5 h

Premier cycle : Environ 3 h si je me souviens bien

A noter en physique/ chimie on ne commençait qu'en seconde ! Et pour un horaire plus réduit qu'en Maths ( je dirais 1 à 2 h de moins )

Madec

et elles sont passées où toutes ces heures perdues, Superfly ? à faire des crêpes ?

Euh, je ne sais pas ou elles sont passés... certaines ( 0,5 h en 5ème et 4ème ) ont été prises par les itinéraires de découvertes IDD, puis quand les IDD disparaitront ( l'année prochaine je crois ) on ne les rendra pas...

IDD et TPE de bonnes idées... pour faire diminuer le nombre d'heures !

Je pense le contraire toto.le.zero ; je pense que plus on fait de maths meilleur on est en maths. Mais bien sur il n'y a pas que le temps passé à faire des maths qui compte.

Autre chose, il ne faudrait pas oublier aussi les maths de l'école primaire, je suis certain d'un diminution importante du nombre d'heure de maths dans les programme de l'école primaire.Je n'ai pas de chiffres, juste des paroles d'instits .

Bonjour.
J'ai enseigné en collège (peu) et lycée entre 1973 et 1995. Les horaires de collège étaient, jusqu'à la réforme Haby (fin des années 70) de 4 h chaque année. Ensuite, ils étaient encore de 4h, avec des classes de 24, les classes plus nombreuses donnant des heures en plus (1 h par élève, c'était la règle; Donc 26 h prof pour 26 élèves - le rêve !), qui servaient surtout à des dédoublements, mais parfois, ça donnait 5h de maths par semaine dans certaines classes.
En lycée, je faisais 18h avec 3 secondes en 73 : 6 h prof, je pense que c'était 5 h dont une dédoublée (souvent 35 élèves par classe, parfois plus).
Les E (j'étais dans un lycée technique) faisaient 6 h en première, 8 en terminale.
Quand il y a eu des S dans mon lycée, l'horaire était de 6 h (avec 1h dédoublée) en première, et 9 h en terminale C (6 en D, je crois, maisil n'y en avait pas dans mon établissement).

Mais tout ça ne permet pas de comparer. En collège, dans les années 70, les élèves qui avaient 12 ans et ne savaient pas lire ne venaient pas jusqu'en 6-ième. Et les faibles de sixième-cinquième étaient détournés sur les classes de CAP. Le programme que j'ai fait en quatrième ou troisième au début des années 80 n'avait rien à voir avec celui qu'on fait en collège maintenant (identités remarquables connues en début de troisième, factorisations avec ces identités, problèmes de géométrie, etc.). Je ne rêve pas au "bon vieux temps", lisez les manuels de cette époque. Enfin, le tri sévère en fin de troisième envoyait les très faibles en BEP, les faibles en lycée technique (C'était l'essentiel de mes élèves).
Donc des niveaux un peu plus élevés, un peu plus de temps de travail en classe, une sanction des mauvais résultats (donc un peu plus de travail à la maison),... Celà peut-il se compter en année de cours ? En tout cas, ça donne des résultats bizarres sur les capacités mathématiques de mes étudiants !

Cordialement