Nombre d'étudiants en prépa

Re-bonsoir,

en parallèle avec ma question sur les volumes horaires de maths, je cherche aussi l'évolution nombre de places en prépa.
Plus précisément, entre la fin années 80 et aujourd'hui, comment a évolué la somme "nombres de places en prépa + prépa intégrée" (prépa aux écoles d'ingénieurs uniquement, toutes filières).

A vue de nez j'aurais tendance à dire que le nombre a doublé (évaluation pifométrique sur quelques exemples à ma disposition) : augmentation des places en prépa, et très forte augmentation des places en prépa intégrée..

Si quelqu'un a des chiffres plus précis ?

Réponses

  • bonsoir GlaG,

    La société des agrégés publie régulièrement dans son bulletin, l'évolution des effectifs des classes prépa (scientifiques et autres) de l'enseignement public et privé sous contrat.
    (mais pas les "prépa intégrées" des écoles privées hors contrat, c'est-à-dire la majorité d'entre elles).

    Comme je suis membre de cette respectable association depuis 1991, je ne possède les bulletins que depuis cette année-là (sans être certain d'avoir la collection complète..). Ton établissement n'est-il pas abonné ?

    Sinon, je veux bien faire quelques recherches dans ma collection, quand j'aurai le courage d'enlever toute la poussière...
  • Bonsoir,

    Ce qui est assez étrange, c'est que le pourcentage d'étudiants de famille modeste intégrant les classes prépa et les grandes écoles est en chute libre (le chiffre est cité dans un des articles écrit par Demailly, Connes, Serre, Lafforgue, and co sur l'enseignement disponible sur le site de L Lafforgue par exemple) alors même que l'on nous dit partout que l'enseignement est désormais plus égalitaire. L'enseignement de masse aurait-il pour effet de creuser encore plus la différence entre (pour faire un peu cliché et pas très fin) riche et pauvre?

    sk (pour qui il était encore possible de faire des études en étant issu d'une famille modeste)
  • skyrmion,
    je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis et ce problème de l'inégalité de "l'accès aux savoirs" est très important pour l'avenir des mathématiques dans notre société.
    Mais c'est quand même pousser le sujet de GlaG au-delà de sa question.
  • C'est vrai Aleg, j'ai un peu dévié du sujet. Je corrige toutefois car dans l'article cité, ils ne parlent que des grandes écoles et pas des classes prépa.
    <BR>
    <BR>
    <BR>Par contre, pour les prépa intégrées, est-ce qu'on entend que les publiques (d'ailleurs quelles sont-elles) ou aussi les privés?
    <BR>
    <BR>sk.<BR>
  • Aleg : en fait, sans les chiffres des prépas intégrées, cela ne me suffira pas...car je soupçonne ceux-ci d'avoir augmenté de manière bien plus importante que ceux des places en prépas 'classiques'.

    Pour être précis, j'aimerai évaluer dans quels déciles de la population de bacheliers scientifiques recrutait et recrute mon département d'IUT : nous recrutons en majorité des étudiants 'admis de justesse' ou 'refusés de peu' dans ces prépas (prépa intégrée INPG et prépas PTSI principalement), et j'ai l'impression que beaucoup d'étudiants que leur classement en terminale aurait fait venir chez nous il y a 15 ans préfèrent actuellement des prépas dont le recrutement s'est beaucoup élargi.

    Les éléments qui me font penser ça sont
    - l'exemple de l'académie de Montpellier, où le nombre de prépas doit avoir presque doublé en 20 ans (surtout entre 85 et 95, en fait) : prépas à Nîmes et Perpignan, augmentation du nombre de classes à Joffre, ...
    - le développement de la prépa INPG à Grenoble
  • Et au final, mes deux questions du jour visent à évaluer l'importance de deux facteurs sur la "baisse de niveau" ressentie par certains : on recrute des bacheliers qui ont fait moins de maths, et qui sont moins bien classés à l'intérieur de leur classe d'age.
  • L'UPS donne chaque année l'effectif des classes préparatoires scientifiques.
    <BR>
    <BR>Il devrait suffire d'un mail au secrétariat <a href=" ups@prepas.org"> ups@prepas.org</a><BR>
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