mémoire plc2

Bonjour, je dois faire un mémoire cette année, mais notre formateur (disciplinaire) nous a demandé, de pas trop l'orienter "maths", il voudrait plutôt quelque chose de transversal... Le problème est que je n'ai pas encore d'idées...
Quel sujet vous intéresserait vous ? Sur quoi vous posez vous souvent des questions ? Sur quel thème vous pencheriez vous si vous aviez du temps ?

Disons que au bout de 3 mois d'enseignement, je n'ai pas encore beaucoup d'idées, ni de questions...

Merci à vous

Réponses

  • La prévention routière ?
  • Tu es professeur de mathématiques ou de transversal ?
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • "Sur quoi vous posez vous souvent des questions ?" : sur ceux qui posent ce genre de questions.
  • prof de mathématiques, mais ils préfèrent que ce soit non mathématique, surement pour que notre mémoire ne devienne pas chapitre de maths...bon je vais y réfléchir un peu plus, disons qu'on nous a déjà donné quelques thèmes bateaux comme hétégonéité, devoirs maison, discipline, mais bon je voulais voir si vous aviez pas d'autres thèmes qui m'auraient plus accroché...
    Merci quand même, vais voir ca...
    Si des idées vous viennent, je suis preneur...
  • Ah bon, aleg, tu me trouves étrange?
    en fait non, c'est juste que je pense m'en poser 10000000 comme tout prof stagiaire, mais pas une de façon récurrente, comme vous après expérience vous pouvez voir revenir...
    Moi je suis trop dans la nouveauté, pour pouvoir voir l'essentiel à traiter..
    Tu me comprends mieux ou pas?
    (mais promis, sinon je suis pas bizarre...)
  • Bonjour
    Whaaa c'est trop bien ! Vive le PLC2 ! Transversalisons tous nos esprits !
    Te prends pas la tête... Fais un truc bateau... Ou un paquebot carrément.
    Bon courage et bonne chance.
  • Et je paie ca avec mes impots :((

    Joaopa
  • Salut à tous,

    juste pour dire quand même que contrairement à ce qu'on aimerait bien faire croire, enseigner ce n'est pas balancer devant un auditoire enthousiaste et motivé, des informations purement théoriques; bref, il ya un monde entre savoir quelque chose et être capable de l'enseigner (il suffit d'aller voir certains cours de fac donnés par des pontes du domaine...)
    Ainsi je suis très déçu par les commentaires de ce fil: effectivement, enseigner les maths, c'est faire appel à des compétences transversales et pas uniquement faire des maths; c'est pourquoi je suis très content qu'un formateur demande de ne pas rendre un mémoire théorique mais transversal, c'est-à-dire à la fois riche en mathématiques et en réflexions sur la façon d'enseigner celles-ci.

    Pour revenir à la question posée, je pense qu'un source d'inspiration sans bornes est évidemment les sujets de l'IREM.

    @l
  • Sauf que si on écoute certains, on ne fait que du transversal (il suffit de voir que le formateur ne demande que du transversal), et plus de mathématiques, ce qui est quand même notre boulot.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Salut Plc2.

    Vu que tu vas enseigner dans des BEP, à des élèves qui y sont surtout à cause d'un échec en quatrième et troisième, en particulier en maths (et en français), tu peux t'orienter vers les outils de remédiation. Ou bien, ce qui m'a toujours paru plus intéressant, sur les moyens de faire apprendre aux élèves ce qu'il n'ont jamais voulu apprendre, en l'intégrant dans une démarche nouvelle. Je ne parle pas en l'air, j'enseigne les maths en DUT, et j'ai eu jusqu'à un quart d'anciens élèves de BEP-Bac Pro dans la promotion. On a réussi (je dis "on" car tout les enseignants s'y sont mis) à faire avoir le DUT à plus de 80% d'entre eux (en deux ou trois ans).
    L'idée de base est que les règle "embêtantes" à un niveau deviennent "de base" à un autre et que c'est la nécessité de réussir un minimum qui amène à les utiliser.

    Cordialement
  • >GERARD à la maison
    Attention à ne pas confondre plp2 (professeur de lycée pro) et plc2 (professeur de lycée et collège, donc enseignement général et techno). Je peux me planter parce que je m'y perds aussi ; de plus plc2 peut avoir choisi d'enseigner en lycée pro. Mais de toutes façons ce que tu dis marche aussi dans le secondaire général et technologique.
  • Pour Nicolas Patrois:

    je cite plc2: 'de pas trop l'orienter "maths", il voudrait plutôt quelque chose de transversal...'

    Je pense qu'on est très loin du 'que du transversal (il suffit de voir que le formateur ne demande que du transversal)' (pour vous citer).

    Mon impression, en lisant plc2, est plutôt que le formateur veut éviter justement que les futurs enseignants ne partent dans des concepts trop théoriques et en inadéquation avec leur futur métier qui est justement 'enseigner les maths' (et non 'faire des maths').

    J'en profite donc pour saluer l'intervention de GERARD à la maison, qui à mon sens ferait un très bon sujet de mémoire (évidemment orienté plp).

    @l
  • Justement, pourquoi le disciplinaire, même profond, serait-il malvenu ? Pourquoi vouloir du transversal à tout prix ?
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Parce qu'être enseignant, ce n'est pas être chercheur. Le transversal, souvent déconsidéré comme étant presque "impur" voire "déshonorant" est la base même de l'enseignement.
    Combien de futurs professeurs confondent les deux: enseigner intègre des compétences dans la matière concernée soit, mais aussi des compétences pédagogiques (voire psycho-pédagogiques). Par exemple, un des problèmes récurrents en maths est la dyscalculie; malheureusement, la sensibilisation des enseignants en maths à ce problème est encore très faible.
    Autre exemple, l'utilisation de la calculatrice (il y a d'ailleurs pas mal d'études sur ce sujet à l'IREM): comment intégrer cet outil dans l'enseignement des maths? Voilà une question transversale (peut-être trop générale).
    Enfin un exemple qui me tient très à coeur: le passage du concret au symbolique, qui fait que des élèves très bons s'effondrent devant des variables formelles. Or ce symbolisme est un problème central en maths (peut-être "le" problème central); dans cette direction, beaucoup de philosophes et mathématiciens se sont demandés si les maths étaient indépendantes du langage (cf Witgenstein -philo- et Brouwer -maths-).

    Tous ces sujets ne peuvent être abordés sans un solide bagage mathématique mais aussi sans une réflexion transversale justement (pédagogique, philosophique, psychologique,technologique,...)

    Pour finir, d'expérience, (et sans généraliser) un certain nombre de personnes très brillantes dans leur domaine s'avèrent être de bien piètres enseignants, car ils rechignent à faire de la discipline, à comprendre les difficultés des élèves (que eux-mêmes n'ont d'ailleurs jamais rencontrées), à élaborer des stratégies d'apprentissage, etc...

    @l
  • C'est effectivement la mode de ne pas faire du tout mathematiques. j'étais plc2 l'an dernier. j'ai faire un memoire sur l'utilisation de l'histoire des maths, une copine sur la remediation, une autre sur l'aide à l'autonomie, d'autres sur l'apport des TICE....
  • Merci pour vos réponses, en effet, je suis en PLC 2 donc lycées et collèges généraux.
    Vous avez là cité pas mal d'idées à approfondir, merci beaucoup.
    En fait, ce sera moi une formatrice pluridisciplaine (prof de lettres) qui va me noter, c'est finalement pour ca, qu'elle ne veut pas de maths, elle aimerait y comprendre quelquechose...
    Bien entendu, je pense aussi que le transversal est important pour apprendre à enseigner, cependant, il est vrai que la partie mathématiques est un peu oubliée..
    Enfin bon, à mon clavier pour rechercher sur tout ca!!!
    bonne année!
  • Je ne comprends pas ce qu'un(une) prof de lettres peut bien avoir à faire dans l'évaluation professionnelle d'un futur prof de maths...
    à ce compte-là, moi, je pourrais faire la messe à Notre-Dame..
    La "transversalité" a quand même des limites : ici, c'est carrément de la bouffonnerie..

    (Dieu merci, quand j'ai passé CAPES et agreg, les IUFM n'existaient pas, et j'ai échappé à ces mascarades).
  • Le mémoire est une épreuve qui n'en est pas une ; elle teste ta capacité à l'hypocrisie. Pour réussir cette pseudo-épreuve, il faut :
    - n'être sûr de rien, tout remettre en cause, ne jamais affirmer quelque chose sans étudier le bien fondé de son contraire, on peut d'ailleurs affirmer A et non A, ou même non A et non non A, il n'y a aucune règle, sauf la bienpensance
    - ce sont des "sciences humaines", dont la logique est très différente de la logique mathématique
    - ne pas oublier que même si tu es "une bête en maths" et que tu adores expliquer les maths, que tu as une réelle passion et une envie de transmettre, tu n'es rien devant les gens qui te jugent sur ta capacité à te remettre en cause, et à t'épater devant des platitudes bien-pensées. Il faut faire preuve d'une humilité sans bornes... C'est le prix à payer pour devenir enseignant.
    - Surtout ne pas faire de vague, et tout ira bien... C'est celui qui affirme sa différence qui est mis en situation de justifier son esprit critique, et qui se retrouve bien emmerdé à la fin de l'année...
  • Bien noté : Plc et pas Plp.

    Entièrement d'accord avec @l. Et avec le dernier message d'Aleg.
    Ces bouffoneries tueront les IUFM. Et pourtant on a besoin de bons profs.

    Cordialement
  • Je ne suis pas contre la transversalité, je suis contre la transversalité à tout pris (sans parler du fait que tu seras noté par une enseignante d'une autre discipline). ::o
    Je ne suis pas contre l'épistémologie, en revanche, le relativisme postmoderne me fait grincer des dents.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bonjour à tous et bonne année par la même occasion!

    Je viens de lire un peu les réponses (notamment des précisions amenées par plc2).
    Déjà, le coup de la prof de lettres qui lit un mémoire de stagiaire de maths c'est vraiement n'importe quoi... L'IUFM ne s'améliore pas!
    Ensuite, le fait qu'on te demande du "transversal", ça veut tout dire et rien dire.
    Si je me souviens bien, (j'étais plc2 il y a 2 ans) la formation transversale regroupe des stagiaires de toutes les matières pour traiter de sujets variés : vie scolaire, LOLF, sanctions...
    Bref, pour un mémoire ça voudrait dire parler de tout sauf de maths...
    Si le mémoire peut avoir une utilité, qu'il te permette de travailler sur ton enseignement et non sur des considérations extérieures!

    J'ai récemment eu une réponse d'un de mes formateurs (site de Montpellier) à un message signalant mes difficultés de l'année dernière dans le 93. Tout ce qu'on peut me dire c'est que je polémique en faisant état des conditions extra-terrestres qu'on peut avoir dans les quartiers difficiles.
    Donc finalement, le seul conseil que je pourrais donner (très original!) est de faire ce qu'on te demande et de dire ce qu'ils veulent entendre, ils n'attendent que ça.
    Pour ma part, je trouve ce travail inefficace au possible et je me demande pourquoi on ne supprime pas le mémoire de la formation.
  • Pour eclairer la reponse de OA: Memoire tranversal: Pourquoi la loi republicaine ne s'applique pas dans une salle de cours?

    Autremeent dit, pourquoi je paie des impots pour des eleves qui ne veulent pas bosser?

    Joaopa
  • Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qui est dit ici.
    J'ai eu pendant de nombreuses années des stagiaires Plc1, et depuis
    quelques temps des Plc2. Je peux vous assurer qu'entre les
    premiers et les seconds, c'est le jour et la nuit; autant les
    Plc1 sont ignorant de la chose pédagogique, se
    comportent comme des étudiants voire sont peu convaincus par ce qu'il font ou même peu sérieux,
    autant les seconds ont des bases réelles, se comportent comme de futurs professeurs et travaillent sérieusement.
    On pourra me rétorquer que dans le premier cas j'ai tiré les
    mauvais numéros et dans le second les bons, mais les choses sont
    suffisamment claires pour être remarquées.
    J'en déduit que la formation IUFM, CAPES compris, n'est pas si
    mauvaise qu'on le prétend facilement. Ceci dit je reconnais qu'on
    y trouve certaines curiosités telle celle que me rapporte ma
    stagiaire actuelle: ils sont obligés à un moment donné d'aller
    faire du soutien scolaire dans un autre établissement que le
    leur, voire à la mairie ou au domicile de l'élève, ce qui me
    laisse un peu pantois quant à l'avenir de telles expériences.
  • Bonjour,

    Pour faire plaisir à tes formateurs IUFM, quoi de mieux que de regurgiter quelques idées de la fameuse "didactique des mathematiques" usuellement chère à ces curieux êtres peuplant les IUFM.

    Deux trois bonnes citations piquées à gauche et à droite chez les didacticiens en vogue le tout saupoudré de mots grandiloquents, au hasard du genre : praxéologie (oh je l'aime beaucoup celui-là); fonctions didactiques, chronogenèse, topogenèse, mésogenèse, dialectique du groupe et de l'individu, etc etc etc.....

    Bref pour faire un bon mémoîre pcl2, il suffit de raconter n'importe quoi du moment qu'on utilise des mots qui font très savants.

    Allez comme je suis sympa, je t'offre l'introduction de ton chapitre "organisation didactique" :

    {\bf Un petit extrait de mon mémoîre pour le plaisir pour donner une idée du merveilleux travail que l'on nous demande en pcl2} :

    La théorie psychogénétique Piagétienne\footnote{Jean Piaget\index{Piaget J.} (1896-1980) : Psychologue et biologiste suisse.} prend pour postulat de base l'hypothèse psychologique suivante : Le sujet apprend et développe son intelligence par une intériorisation de l'action s'appuyant sur les processus d'assimilation et d'accomodation à un milieu qui est producteur de contradictions, de difficultés, et de déséquilibres. C'est donc par ses propres actions que le sujet construit ses connaissances et comprend. L'apprentissage ne relève ainsi pas d'un processus émission-réception mais d'une activité du sujet. Les méthodes éducatives peuvent donc favoriser le développement de l'élève, à condition qu'elles s'ajustent aux capacités d'assimilation de celui-ci. Comme le souligne Joshua et Dupin, \og si la théorie Piagétienne est bien une théorie de l'apprentissage, elle donne peu de place aux effets d'un enseignement, de type scolaire,\fg puisqu'il ne semblait pas possible de devancer les stades de développement de l'élève. Les travaux de Vygotsky\footnote{Lev Vygotski (1896-1934) : Psychologue russe. } complétent en un certain sens les travaux de Piaget tout en en modifiant certains aspects. Vygotsky rejette en effet en partie la thèse Piagétienne selon laquelle le processus de développement précéderait l'apprentissage et qu'ainsi la capacité d'apprentissage dépenderait du stade de développement. Vygotsky insiste au contraire sur le fait que l'apprentissage favorise le développement. Il n'est en un certain plus nécessaire d'attendre que l'enfant soit mûr pour lui apprendre certains objets de savoir. \\
    C'est Brousseau qui fut le premier à affirmer la spécifité de la didactique des mathématiques au sein des sciences cognitives. Il affirme en effet que \og pour produire, améliorer, reproduire, décrire et comprendre les situations d'enseignement des mathématiques, il est devenu nécessaire - et possible - de théoriser cette activité d'enseignement en tant qu'objet original d'étude et non pas en tant que simple conjonction de faits théorisables uniquement dans des domaines autonomes comme la pédagogie, la sociologie, la psychologie, les mathématiques, la linguistique ou l'épistémologie.\fg\ Brousseau pose alors le cadre de la théorie des situations en prenant pour postulat de base l'hypothèse didactique suivante :\og Il existe pour tout savoir une famille de situations susceptibles de lui donner un sens correct.\fg \ Dans cette optique, les travaux de Y. Chevallard dans le cadre d'une théorie anthropologique de la didactique ont permis de poser le postulat suivant \begin{center}\og\it toute action humaine procède d'une praxéologie.\fg\end{center}
    À l'origine d'une praxéologie \og se trouvent une ou plusieurs questions qui, génétiquement, apparaissent comme les raisons d'être de l'organisation praxéologique, parce que celle-ci est censée leur apporter réponse. Dans l'immense majorité des cas, on peut ramener ces questions à des formulations du type "Comment faire pour... ?". En d'autres termes, une praxéologie doit nous permettre d'accomplir certaines tâches, les tâches $t$ d'un certain type de tâches $T$.\fg\ \\
    Le rôle du professeur sur le terrain, peut ainsi s'exprimer en termes de types de tâches $T$ accomplis au moyen d'une certaine manière de faire ou technique $\tau$\index{Technique, ! $\tau$ d'une praxéologie}. Cette association tâche-technique définit un savoir-faire et nécessite pour vivre un environnement technologico-théorique (ou savoir) formé d'une technologie $\theta$\index{Technologie, ! $\theta$ d'une praxéologie} (discours raisonné, logos rendant intelligible et justifiant la technique $\tau$ mise en jeu) et une théorie $\Theta$\index{Théorie, ! $\Theta$ d'une praxéologie} dont la raison d'être est de fonder, d'éclairer, de justifier, à son tour, le discours technologique. Ce système à 4 composantes $[T,\tau,\theta,\Theta]$ constitue une organisation praxéologique (ou praxéologie) complète Nous ne ferons presque jamais référence à la théorie $\Theta$ justifiant à son tour la technologie $\theta$ car celle-ci est la plupart du temps sous-jacente et implicite pour le niveau d'étude auquel nous nous intéressons. Une organisation mathématique n'est rien d'autre qu'une organisation praxéologique de nature mathématique.\\

    \section{Organisation mathématique de la séance}
    \noindent L'organisation mathématique $[T,\tau,\theta,\Theta]$ mise en place lors de la séance observée s'articule autour de l'étude de la fonction inverse. Notons, qu'il n'y est nullement mentionné la raison d'être de cette fonction. Ainsi, l'élève est directement confronté à l'objet de savoir "fonction inverse", alors purement objet du \og savoir savant\fg\ et donc non enseignable sous cette forme. Il eut été nécessaire d'extraire de cet objet de savoir savant, un objet directement enseignable. Mentionnons cependant d'ores et déjà, que la conception d'AER, non factice, sur le thème de la fonction inverse n'est pas une chose aisée et demande une élaboration minitieuse. \\
    \noindent Nous allons expliciter les types de tâches en suivant la chronologie du compte rendu d'observation. On notera la fonction inverse par $f$. \\
    {\bf $T_1$ : Compléter un tableau de valeurs pour la fonction $f$ pour des abscisses positives fractionnaires.}\\
    \noindent Le type de tâches $T_1$ est résolu par l'application des techniques $\tau_{1,1}$ et $\tau_{1,2}$ suivantes :
    \begin{itemize}
    \item $\tau_{1,1}$ : Substituer une valeur numérique fractionnaire positive dans une formule.
    \item $\tau_{1,2}$ : Obtenir l'inverse d'un nombre fractionnaire non nul. \\
    \end{itemize}
    \noindent Notons que dès la classe de sixième les élèves sont initiés à la technique $\tau_{1,1}$ puisque le programme fait explicitement appel à la substitution de valeurs numériques dans une formule dans le thème calcul littéral. Cependant, les élèves ne deviennnent familiers de la notion d'inverse qu'en classe de quatrième où il est explicitement demandé de mener un travail sur la notion d'inverse d'un nombre non nul (ainsi que sur les notations $x^{-1}$ et $\di\frac{1}{x}$) et où en outre le fait que diviser par un nombre non nul revient à multiplier par son inverse est mis en évidence. \\
    \noindent Les élèves de seconde sont déjà familiers des tableaux de valeurs. En effet, en classe de mathématiques de troisième, l'étude sur les fonctions linéaires et affines conduit à la représentation de tableaux de proportionnalité. C'est d'ailleurs à ce moment que les élèves rencontrent pour la première fois l'idée d'existence d'une formule permettant de passer de la première ligne à la seconde ligne, ébauchant ainsi de façon implicite le concept de relation fonctionnelle.

    {\large \bf Et blah blah blah.}

    Je ne sais pas pourquoi, mais je suis soulagé de ne plus être à l'IUFM.....


    sk.
  • skyrmion>

    Ton laïus, ça peut se traduire en français ?
  • Salut Gb,


    Ce n'est qu'un extrait du mémoire. En fait le truc, c'est que l'on m'a imposé de recracher un truc auquel je ne croyais absolument pas. Bref, le deal était simple, soit je rentrais dans le jeu et je rendais un mémoire comme les autres, soit on me refusait la validation, donc j'ai décidé de jouer le jeu et d'analyser un cours fait en seconde sur la fonction à la façon "IUFM. Ce que j'ai trouvé totalement stupide c'est qu'on m'a forcé à écrire quelque chose auquel je ne croyais absolument pas. Enfin bon, histoire d'être validé, je me suis soumis à la volonté de ces grands penseurs. Je ne retiens de ce travail qu'un immense temps perdu et aucune retombée postive pour mon travail de prof de cette année. Bref pour moi, l'année d'IUFM est un immense gachis, qui ne prépare à rien. Cette année, je suis en collège classé ZEP, zone sensible, zone violence, ambition réussite, bref qui cumule en gros tous les handicaps et heureusement que je n'avais pas le cerveau envahi par l'année de stage (j'ai toujours dit oui au discours IUFM pour être validé tout en pensant tout le contraire, ce qui est certes un peu immoral qui qui était le seul moyen de m'échapper de cette usine à gaz) sinon je n'aurais pas tenu un mois. En un mot, je savais à quoi m'attendre dans la réalité, je savais que les délires de l'IUFM étaient risibles sur le terrain, et heureusement, tout ce passe super bien, je suis content d'avoir eu ce poste finalement. Mais là je dévie du post intial.




    cordialement, sk.

    PS : en pièce jointe, mon mémoire..... où j'ai effacé dans la page de titre le nom de l'IUFM où j'étais et le nom de mon tuteur pour ne pas lui "nuire".
  • Salut à tous!

    Je réagis à la dernière réponse de skyrmion: je suis d'accord avec toi, le formation IUFM est déplorable...

    J'ai moi aussi débuté l'année dernière dans un lycée ZV du 93.
    J'ai envoyé au bout de deux mois aux formateurs un mail pour leur dire combien il était difficile d'enseigner avec la "théorie" IUFM là-bas. Je n'ai dans un premier temps jamais eu de réponse.
    Ayant retrouvé mon mail il y a peu, je me suis permis de faire une relance.
    L'un d'entre eux m'a répondu qu'il ne souhaité pas entrer dans le débat car j'étais trop polémique vis à vis de l'IUFM. Lui ayant répondu que sa réponse me décevait car elle ne me laissait aucune piste de réflexion, j'ai à mon tour critiqué sa réponse de forme et non de fond. Selon lui, j'insulte sa carrière...

    Le pire est que ce formateur a la majeure partie de son service devant élèves, selon lui dans un lycée difficile qu'il a choisi (si on regarde, ce lycée est dans la moyenne nationale, loin de ce que j'ai pu voir à Aubervilliers...).

    Conclusion, je suis d'accord avec toi skyrmion : il faut leur donner ce qu'ils ont envie de voir, faire dans le "politiquement correct", ne pas faire état des difficultés du terrain. Mais malheureusement, ces gens qui devraient aider les débutants ne semblent pas toujours être là pour ça.

    Evidemment, la moindre critique est considérée comme de la polémique, quand elle n'est pas l'oeuvre d'un trublion qui insulte les personnes.Ca au moins, ça clot la discussion rapidement et ça évite de répondre à de vraies questions...

    Même si on s'éloigne du fameux mémoire, ça ne fait pas de mal de parler de l'IUFM ici quand on voit la liberté qu'on a en tant que stagiaire...
  • PLC en 2003-2004, j'avais des cours de pédagogie et des cours disciplinaires.
    Les cours disciplinaires étaient assurés par un professeur de mathématiques (en poste) qui nous aidaient à établir nos progressions, préparer certains chapitres, éviter les plus gros pièges de chaque chapitre... et qui nous aidaient aussi à résoudre d'autres problèmes comme la discipline ou autre.
    Les cours de pédagogie ne m'ont strictement servi à rien: complètement inapplicables dans aucun des établissements que j'ai fréquentés cette année-là. J'ai l'impression que ces fameux pédagogues sont complètement déconnectés de la réalité.
    En ce début de carrière, ce qui me sert le plus est ce que j'ai appris en formation disciplinaire.

    Mais assez digressé, en ce qui concerne mon mémoire, je n'ai dit que des platitudes, des choses évidentes, le tout agrémenté de certains termes "techniques" (pédagogiques) à la mode qui ne sont finalement là que pour compliquer des choses simples, le tout étalé sur environ une vingtaine de pages.
    Le jour de la soutenance, heureusement, le jury était composé de mon maître de stage, et du formateur disciplinaire: tout le monde était d'accord qu'il fallait faire le mémoire comme on nous l'apprenait à l'IUFM et tout le monde se fichait royalement du contenu (c'était + du transversal que du disciplinaire). La soutenance s'est finalement transformée en discussion amicale entre collègues et je me suis contenté de raconter mon année de stage, les difficultés éprouvées et les moyens d'y remédier. J'ai été validé sans problème.

    En espérant que ça te serve...
  • 2 anecdotes sur les séances de mémoire dans mon IUFM l'an dernier :

    1) Séance sur comment structurer son mémoire, en début d'année :
    La formatrice nous dit "Alors, d'habitude, dans les mémoires, ça se fait en 2 parties : le I est la partie théorique, le II, la partie pratique et ensuite, vous comparez. Alors pour la prochaine fois vous faites le I théorique"
    Je vais voir la formatrice et lui dit "Compte tenu de notre sujet (on était deux dessus), on avait pensé à une autre organisation..." (je lui explique 5min notre idée de plan)
    Elle : "Euh... ouais... ça se défend, et c'est pas mal, mais faites plutôt comme les autres : écrivez votre I théorique pour la prochaine fois"
    Bref, faites comme tous les autres mémoires, faudrait pas que ça soit du non-formaté IUFM.

    2) Séance pour préparer la soutenance, en fin d'année. Le formateur qui nous dit : "Et finissez bien votre soutenance en expliquant que ça vous a bien aidé ce mémoire pour votre annnée de stage, et que vous avez bien fait de le faire"
    (quelques rires étouffés dans la salle)
    "Je rigole pas : il y a des points là dessus dans le barème des soutenances"

    Et, l'année d'après, ils osent dire aux nouveaux : "Ne soyez pas négatif sur le mémoire : en fin d'année, finalement, tout le monde dit que ça lui a été utile."
  • Je n'ai fichtrement aucune idée de mémoire, quelqu'un pourrait-il m'en donner une ?

    Merci.

    P.S: je sais que c'est contraire à la charte de demander une idée sans proposer ce que j'ai fait, mais bon j'ai pas d'idée...
  • Skyrmion : mis à part la cataclysmique notation $[T,\tau,\theta,\Theta]$ de ton mémoire, je trouve que tes remarques de fond sur la séance que tu commentes sont plutôt pertinentes et de bon sens. Viennent-elles de toi ou c'est ce qu'on t'a obligé à "recracher"
    Par contre, il me semblait que le mémoire était une réflexion sur sa propre pratique (pas sur celle d'un autre), non ?

    PS : je serai assez consterné de savoir que la séance était celle de ton tuteur...
  • Je suis plutôt d'accord avec Alban, l'analyse de la séance me semble pour la plupart assez pertinente.

    Quant aux notations avec des tau et des théta, je les trouve vraiment humoristiques, on sent qu'il y a une pointe d'ironie derrière.
  • Salut à tous!

    Je réagis notamment au remarques de Guego.
    Ce que tu racontes me donne une impression de déjà vu...

    Effectivement, on nous avait dit que le mémoire devait comprendre deux grandes parties et je me permets d'éclairer ceci en explicitant ce qu'on nous demandait dans ces fameuses parties:

    - La partie théorique devait réunir les études sur des ouvrages didactiques, des lectures de travaux de l'IREM, voire pourquoi pas des articles de la revue de l'APMEP.

    - La partie pratique devait présenter les expériences que l'on avait effectuées dans nos classes en responsabilité (ou ailleurs). Ces expériences étant évidemment en rapport avec ce qui a été dégagé de la première partie.

    Que ce soit une organisation possible, je n'en doute pas. Mais que celle-ci soit obligatoire, c'est la mise en place d'un carcan qui n'a pas lieu d'être. Tant que le mémoire se tient, je ne vois pas pourquoi on ne pourraît pas faire autrement!

    Quand au coup du "dites bien que vous allez vous en servir toute votre carrière", on me l'a fait le jour de la soutenance. La formatrice qui a lu mon mémoire et qui mené ma soutenance m'a quasiment obligé de la dire à travers une question qui n'admettait que cette réponse.

    Ceci dit, le mémoire n'est pas la seule occasion de passer la brosse à reluire. Tous les petits travaux écrits (Dossier de Formation Professionnelle, Dossier T.I.C.E...) étaient d'autres bonnes occasions pour l'IUFM de s'entendre dire que leur formation était géniale, que sans eux on n'aurait jamais pu enseigner... De quoi éclipser tous les travaux personnels, le travail de notre tuteur de stage...

    Pour en revenir au mémoire, on est finalement pas mal à avoir la même vision de la chose...
    Il me semble donc que le mieux est de faire ce qu'on demande, de dire ce qu'ils ont envie d'entendre, sans oublier qu'il y a d'autres manières de faire...
  • I want to believe a dit
    Je suis plutôt d'accord avec Alban, l'analyse de la séance me semble pour la plupart assez pertinente.
    Y aurait-il du bon dans l'IUFM ?
  • Disons que si je devais faire un mémoire pour analyser chacune des mes heures de cours je devrais traivailer ...
    Pour résumer mon opinion disons que l'IUFM est moins pire que l'absence de formation.
  • Jean-Claude, l'analyse a été faite par skyrmion il me semble, pas par ses formateurs. C'est tout à son honneur. Il dit juste qu'il a été obligé de faire cette analyse pour rester dans le moule IUFM, et qu'il aurait sans doute voulu faire autre chose pour son mémoire.
  • Re,

    Pour ma part, je tiendrais à rajouter que si ce genre de travail voulait avoir une certaine efficacité, il suffirait de supprimer ce carcan idiot qui oblige le stagiaire à passer par une "théorie" (j'aurais plutôt tendance à dire des thèses, car ce sont loin d'être des théories valides).
    Laissez le stagiaire faire comme il l'entend, c'est quand même ça la liberté pédagogique!
  • I want to believe a écrit
    l'analyse a été faite par skyrmion il me semble, pas par ses formateurs. C'est tout à son honneur.
    Tout à fait, mais s'il n'avait pas subi cette formation aurait-il été aussi excellent ?
  • Jean-Claude, très sincèrement, ton argument au comique involontaire ne fait qu'illustrer la difficulté de vouloir défendre l'indéfendable à tout prix.
  • Bonsoir,


    Au sujet de l'analyse d'une séance, je trouve que c'est très bien de se forcer à réfléchir à sa pratique. Ce que je trouve idiot c'est de déballer ce cadre théorique. Personnelement chaque fois que je fais un cours je cherche à y réfléchir quant aux motivations et aux eventuelles utilisations. Il me semble que n'importe quel prof le fait à de rares exceptions. La plupart des profs sont quand même des gens honnêtes.

    Réfléchir a sa pratique c'est bien et c'est même parfois très révélateur. C'est comme essayer de comprendre certaines erreurs des élèves, parfois c'est vraiment très utile.


    Par contre, je trouve complétement idiot d'avoir recours à un vocabulaire pseudo-savant. A quoi bon parler de topogénése, mésogénese, et dialectique du groupe et de l'individuet autres mots savants pour un prof qui va être face à ses élèves dans sa salle de classe.


    {\it Le problème c'est que dans ma formation on ne pouvait rien dire de façon simple et ainsi à force d'utiliser un vocabulaire outranciérement théorique, on finissait par ne dire que des banalités}.


    Quant à la notation $T,\tau,\theta, \Theta$, ce n'était malheureusement pas de l'ironie de ma part. Ce gros délire de praxéologie et ces notations ridiculement pseudo-mathématique sont extraites de la théorie dévéloppée par un didacticien en vogue. Et encore, je vous ai épargné d'autres bonnes blagues de ce grand ami didacticien, par exemple ce genre de phrase que l'on a du mal à croire qu'elle puisse exister, je cite :

    {\it Soit $I$ une institution quelconque, et soit $p \in P(I)$. Une personne $x$ en position $p$ dans $I$, i.e. un sujet de $I$ en position $p$, sera regardée comme un bon sujet de $I$ si ses rapports personnels $R(x, o)$ sont conformes aux rapports institutionnels correspondants, $R(p, o)$, où $o$ est un objet institutionnel de $I$ tel que $R(p, o)\neq\emptyset$.} (Tout le monde aura compris que $I$ est l'EN et $p$ le prof et qu'on est en train de théoriser le rapport du prof à l'institution $EN$.......)

    Je pourrais mutliplier par milliers ce genre de phrases extraites d'ouvrages de didactique. A vrai dire, pour vous avouer, j'ai acheté un bon nombre de bouquins classiques sur le sujet et je dois dire que lorsque j'ai envie de rire un bon coup, je m'amuse à décortiquer un petit passage bien choisi pour voire à quel point il est possible d'écrire des mots tout en ne disant que des banalités et le tout en se donnant un air savant.

    Une précision, je respecte, les travaux des chercheurs en didactiques lorsqu'ils restent dans leur domaine. Mon vieil ami didacticien, pour tout dire est un type que je respecte pour ses travaux de recherche qui sont tout comme un chercheur en maths soumis à la lecture critique de ses pères. Il est brillant dans son domaine purement théorique. Ce que je ne supporte par, c'est le moment où tel didacticien franchit le pas et prétend être capable d'expliquer n'importe quelle situation réelle d'une classe alors que son modèle est purement théorique. Enfin bref, comme je le disais, peu importe désormais puisque je n'ai plus à supporter la formation IUFM. Cela ne m'empêche en aucun cas de réfléchir à ma pratique d'enseignant, simplement, je le fais en des termes modestes sans utiliser des mots grandiloquents et de grands concepts soit disant très élaborés tellement éloignés de la réalité.

    Cordialement,

    sk.
  • Malheureusement, tous ces théoriciens d'une pseudo-science qui voudrait se faire passer pour autre chose qu'une cousine de l'astrologie n'ont pas lu Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont ou alors n'y ont rien compris ... pas plus d'ailleurs que ceux qui leur allouent des crédits de recherche ...

    Et c'est pourquoi le langage pseudo-scientifique dans lequel il ne manque plus que l'invocation de l'axiome de choix ou celle du théorème de Gödel peut continuer à fleurir dans les iufm ...
  • " L'indéfendable " me paraît un peu exagéré, mais il est vrai que la manoeuvre qui consiste à tirer tout le profit à soi est peu louable.
    J'ai eu moi aussi des stagiaires, je fais pas mal de PLC1 et un peu de PLC2.
    Je constate quand même qu'entre ces deux années, les lauréats changent quand même assez facilement de comportement et ont tendance à vous traiter d'égal à égal, comme si le fait d'avoir eu le concours les dispensait de recevoir une formation professionelle.
    Attention, je ne généralise pas, mais c'est un fait que j'ai remarqué, c'est tout.
    La formation IUFM n'est certainement pas exempt de reproches, on peut effectivement se poser la question de la portée réelle du travail de mémoire, qui a mon sens arrive trop tôt après la réussite au concours.
  • Mon observation sur les stagiaires Plc1 et plc2 m'avait suggéré une certaine fiabilité de la formation IUFM, mais devant une telle unanimité je m'incline.
    N'étant pas professeur à l'IUFM, je leur laisse le soin de se défendre en personne.
  • C'est comme partout, y a des formateurs qui imposent leur point de vue, et d'autres qui proposent des pistes de reflexions tout en laissant au stagiaire le libre choix au final.

    Je pensais pas rire sur ce topic, mais l'histoire des notations est bien marrante quand même :p

    J'essaierais bien d'en caser quelques unes dans mon écrit professionnel moi.... For the fun of the game !
  • Le ministère a pondu, en 2006, un cahier des charges qui unifie les formations IUFM à travers dix fondamentaux que doit posséder tout néo-titulaire.
    Je vous invite à vous faire une opinion de ce texte de référence par vous même...: (JO du 28/12/2006)

    http://www.journal-officiel.gouv.fr/publication/2006/1228/joe_20061228_0300_sx00.html?verifBaseDir=/verifier&verifMod=load.php&ficBaseDir=../publication/2006/1228#test25

    Pour toto : il est bien entendu préférable de donner des pistes de reflexion, mais certains vous reprochent de ne pas donner de solutions toutes faites. Difficile de satisfaire tout le monde...

    Pour Skyrmion : il est vrai qu'il vaut mieux rire de ce verbiage inintelligible qui n'a pour objet que de justifier les crédits alloués à ces "chercheurs".
  • La discussion est en train de déraper vers des jugements péremptoires sur des travaux universitaires et leurs conséquences pratiques.

    Dans son dernier message, skyrmion a cité des extraits de textes que je ne prétends pas connaître. On peut faire dire bien des choses à des textes quand on les prends hors de leur contexte propre et il faut arrêter ce jeu de massacre.
    Une précision, je respecte, les travaux des chercheurs en didactiques lorsqu'ils restent dans leur domaine. Mon vieil ami didacticien, pour tout dire est un type que je respecte pour ses travaux de recherche qui sont tout comme un chercheur en maths soumis à la lecture critique de ses pères. Il est brillant dans son domaine purement théorique.

    et fermons ce sujet glissant.

    Bruno
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