cours privés:envoyé spécial

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Réponses

  • > Je trouve cela très bien et on pourrait/devrait
    > faire la même chose en France. Les enseignants
    > trouvent bien le temps de faire des cours payant
    > chez Acadomia ou Cours Legendre, mais ils n'ont
    > pas le temps de faire du soutient gratuit dans
    > leurs collège ou Lycées. Je crois que c'était Mme
    > Royal qui disait cela.


    Encore des propos affligeants qui me mettent en colère.

    Dans mon lycée, on s'est battus pour que les élèves de S et de ES aient du soutien dans leur emploi du temps et ce, toutes les semaines, et ces heures on les a obtenues. Donc si, le soutien gratuit ça existe, l'élève peut en bénéficier sans payer. De + je rappelle que le programme de seconde comporte une heure d'AI. C'est vraiment parler sans connaître le terrain : le soutien gratuit ça existe déjà !!!

    En ce qui me concerne pour les cours privés, jamais je n'irai dans une enseigne (plusieurs fois ils m'ont harcelé au téléphone). Que l'Etat permette des réductions d'impots pour ces boites, je trouve ça scandaleux, ensuite, que ces boites te payent 15€ de l'heure, c'est se faire exploiter et les enrichir. Et c'est à cause d'elles que nos élèves nous racontent n'importe quoi en cours.
    Exo : Factoriser $x^3+4x^2+4x$. Réponse de l'élève qui cherche à factoriser d'abord par $x+1$ d'après son "prof" de cours particuliers. Forcément, à ce tarif de rémunération du prof, faut pas s'attendre à de la qualité ! !
  • Oh que oui notre université (même si elle n'est pas la seule) manque d'argent.

    Vous imaginez, maintenant, on demande aux "invités" de séminaires de trouver eux-mêmes les fonds pour financer leur venue. A titre de comparaison, je vous invite tous demain soir, mais vous apportez la bouffe, boissons, tables chaises et si vous pouviez nous trouver un endroit sympa ça serait cool!

    Une recherche active, reconnue est un gage de sérénité pour le pays, nous avons les cerveaux, donnons-leur à manger!

    Pour revenir à l'intervention de notre président annonçant que dans certains domaines la france avait 30% à 50% de publi en moins que la Grande-Bretagne, il faut bien préciser dans quel(s) domaine(s) car sans s'envoyer des fleurs la recherche française est balaise!!!

    MERCI AUX CHERCHEURS (ils font beaucoup pour le rayonnement de notre pays ---> confère la Légion d'Honneur donné à JK Rowling)
  • L'université manque d'argent, et c'est justement le but du gouvernement d'y remédier en faisant l'autonomie, qui apportera des fonds privés.
    Après c'est sur ca ne profitera pas à tous les labos, je vois mal un labo de logique décrocher un gros contrat avec un industriel...
    D'un autre coté, il me semble l'autonomie n'est pas obligatoire et que les facs désirant rester dépendant de l'Etat peuvent le faire.


    J'en profite pour donner mon opinion sur les réformes actuelles :
    -Concernant la mastérisation du CAPES je pense que c'est une bonne chose, mais le calendrier imposé par le gouvernement est ridicule.
    Cela permettra aux étudiants d'avoir quelques notions de pédagogie. La pédagogie ca ne s'apprend que sur le terrain certes, mais quelques cours ne peuvent pas faire de mal.
    - Sur l'évaluation des enseignants-chercheurs, je suis entièrement d'accord avec ce principe. C'est quand même le seul corps de métier où il n'existe aucune évaluation, et quelques parasites en profitent, ont complètement laisser tomber la recherche, c'est scandaleux.
    Maintenant la grande question est comment évaluer ? le nombre d'articles publiés ? la qualité des articles ? qui va juger ? le CNU ? une autorité indépendante ? Bref tout cela mérite un grand débat
  • L'autonomie ne remèdie rien et même si on "donne" plus d'argent aux fac. Ce que l'on ne dit pas, c'est que les universités paient dorénavant elles-mêmes leurs enseignants et/ou chercheurs !?!

    A quoi sert l'autonomie et le soutien du privé ? Pour que les entreprises "copines" puissent prendre à moindre frais ce qui les intéresse ! Mieux vaut faire de la recherche "à la mode"... Le moyen et long terme ? On s'en fout, mais demain on s'en mordra les doigts !

    En ce qui concerne la masterisation, la bonne blague. Ne comparons pas les futurs bac+5 enseignement avec les anciens DEA ou actuels masters recherche... Il s'agit juste de ne pas rémunérer (ou quelques bourses) ceux qui sont en 5è année, ex-année de post-réussite au concours)

    Et pour finir les chercheurs, enfin leur évaluation... J'aurais bien aimé voir un président d'université venir faire signer à JP Serre sa "note" d'évaluation et lui taper dans le dos pour lui dire qu'il a bien travaillé cette année mais qu'il ne doit pas relâcher ses efforts...
    Encore faut-il avoir un comité suffisamment compétent pour pouvoir juger nos chercheurs (je demande à voir!)
  • Dans une population globalement honnête, et c'est le cas des enseignants-chercheurs, ça coûte plutôt plus cher de lutter contre les éventuels fraudeurs que ça ne rapporte de les débusquer. C'est amoral, mais pragmatique.

    Les EC qui ne comptent pas leur peine et passent un nombre d'heures déraisonnablement élevé à leur vie professionnelle sont légion. Peut être reviendront-ils à un comportement plus raisonnable si on commence à les fliquer...
    On aura du mal à compenser cette perte pour l'Etat, même en attachant au radiateur les 2% de glandeurs qu'on aura identifiés...
  • << A quoi sert l'autonomie et le soutien du privé ? Pour que les entreprises "copines" puissent prendre à moindre frais ce qui les intéresse ! Mieux vaut faire de la recherche "à la mode"... Le moyen et long terme ? On s'en fout, mais demain on s'en mordra les doigts ! >>

    Je pense que le financement privé viendra tout seul, petit à petit, quand les universités voyant qu'elles manquent d'argent feront appel au privé. Le seul problème étant qu'un investisseur privé voudra un retour sur investissement ce qui exclura automatiquement certaines branches notamment littéraires.
  • Bonjour,

    Grego a mon avis t'hallucines et pas qu'un peu : "être obligés de se préoccuper de ça"... parce que comme ça les profs devraient avoir en plus comme privilège de ne pas avoir à se préoccuper des fins de mois... c'est délirant... et puis quoi encore ???

    La recherche française ne manque pas d'argent, en tout cas pas la recherche française non universitaire : le CEA marche très bien, dans le domaine médical l'Inserm se débrouille bien avec dse entreprises privées, en bref il n'y a que l'université "classqiue" complètement archaïque qui, accrochée furieusement à un modèle antédiluvien de recherche : que des fonds publics, ait des problèmes... et bien tant mieux!!! Faut vivre avec son temps, et de surcroit quand je vois comment les profs tirent à boulet rouge sur le gouvernement et bien qu'ils se débrouillent SANS ce gouvernement.

    Je passe sur la toute petite minorité, et sur ces pauvres profs misérablement payés et très fatigués... va voir combien d'heures fait un interne en chirurgie cardiaque dans l'HP-AP et on en reparlera!

    Emmanuel
  • Yersinia Pestis,

    c'est vrai que quand je te lis, j'hallucine... alors pour toi il est normal d'avoir des fins de mois difficiles?!? Moi je dirai que ça ne devrait être le cas de personne alors que tu affirmes que vu qu'il y en a, alors il faudrait que ce soit le cas de tous, sympa ton égalité!

    Je crois que tu ne comprends rien à rien, tu as tes petites idées (politiques et autres) toutes faites et tu t'y tiens; perso, je ne demande qu'à avoir tort mais personne capable de me le prouver.

    Si tu me lis bien, je parle justement de cette recherche théorique, universitaire, ces branches "pas à la mode" aujourd'hui. Le CEA, l'INSERM, tout ça marche très bien en effet, ce ne sont pas ces chercheurs qui défilent. Et pourquoi ça marche pour eux, car les boîtes privées, le gouvernement a besoin de cette recherche là alors on finance, les autres, basta!

    Cette université "classique" comme tu dis, "archaïque" comme tu dis (à tort et avec un si profond mépris), c'est elle qui fait que la France est encore ce qu'elle est aujourd'hui (malgré les difficultés et son importance moindre désormais), c'est elle qui a formé ces fameux chercheurs du CEA ou de l'INSERM, ces prix nobel et autres médaillés Fields...

    Il y aura toujours des gens comme toi pour dire que c'est pire ailleurs alors on ferme sa gueule. Alors quand on ne mangera qu'un jour sur deux, on se taira à nouveau car certains se nourrissent encore moins, c'est d'une logique implacable!

    Je suis prof, pas satisfait de ce que l'on propose à nos élèves, pas content de ce que l'on propose pour notre université et pas content de ce que l'on me propose; pour autant, je bosse comme 4 (et encore je m'estime beaucoup moins à plaindre que beaucoup de mes collègues) mais je m'estime le droit d'affirmer ce mécontentement...
  • Bonjour Emmanuel,

    Je t'ai déjà demandé il y a quelques jours quels étaient ces privilèges, si nombreux dans ton esprit, dont nous disposerions. Si l'on veut pouvoir dialoguer, il faut , à tout le moins, crever l'abcès et dire les choses franchement.

    Concernant le financement privé, quoi qu'on en pense sur le fond, je ne crois pas une seconde qu'il viendra à une Université méprisée par son employeur (voir les propos récents du chef de l'Etat) et dans laquelle l'Etat choisit lui même de ne pas investir autant que les autres pays développés, ceci alors même que les structures, héritées du passé, mais tenaces, font que les dirigeants des grandes entreprises ne vient pas de l'Université mais des grandes écoles.

    La LRU n'a rencontré qu'une opposition modeste, globalement la communauté est loin d'être aussi "idéologue" que tu sembles le penser. Aujourd'hui, elle a pu constater, dans la réalité des chiffres, que les discours sur l'autonomie et la responsabilité n'étaient qu'une manière d'habiller le désengagement financier de l'Etat. D'où la mobilisation sans précédent, comprenant un certain nombre de personnes qui avaient mis des espoirs dans la loi LRU.

    Enfin, quand tu écris, "je vois comment les profs tirent à boulet rouge sur le gouvernement et bien qu'ils se débrouillent SANS ce gouvernement.", tu signifies assez clairement que, comme le gouvernement, tu ne croies pas réellement à l'utilité de la recherche puisque tu crois qu'on peut les punir d'avoir de mauvaises pensées, sans qu'au fond les intérêts de la nation soient touchés.
    Tout le problème est là: comment espérer réformer un système dont, in petto, on ne reconnait pas l'utilité ?
  • Yersinia Pestis a écrit:
    va voir combien d'heures fait un interne en chirurgie cardiaque dans l'HP-AP et on en reparlera!

    Le scandale n’est pas que nous soyons moins à bout que les internes, le scandale est plutôt que les internes sont exploités à fond et que l’hôpital en prend encore plus plein la gueule que l’école. Alors au lieu de niveler par le bas, nivelons par le haut et embauchons des internes, en redistribuant les salaires indirects non versés à la Sécurité sociale mais qui ont été versés à la place aux patrons.
    Au fait, tu fais quoi dans la vie, à part nous donner des leçons ?
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • "tu signifies assez clairement que, comme le gouvernement, tu ne croies pas réellement à l'utilité de la recherche puisque tu crois qu'on peut les punir d'avoir de mauvaises pensées, sans qu'au fond les intérêts de la nation soient touchés. "

    Quant à moi je ne pense pas que le gouvernement s'en foute, car l'hôpital a autant de pb de financements que la recherche, et je ne pense tout de même pas que le gouvernement s'en fout de l'hôpital. C'est tout simplement que le gouvernement est impuissant, et un gouvernement de gauche le serait encore plus, car le gouvernement tient avant tout à maintenir un déficit le plus bas possible afin d'être bien noté par les agences de notation. Donc comment maintenir des finances publiques saines tout en augmentant les crédits de la recherche et en trainant le lourd boulet de fonctionnaires bureaucatres inutiles? Surtout que dans même temps le gouvernement cherche à alléger la fiscalité pour garder les entreprises en france.

    Non au final moi je ne vois pas d'issue dans ce sens là, on ne peut pas demander à l'etat de s'endetter au dessus de ses moyens pour que dans 10 ans ça nous retombe dessus comme un boomerang quand l'état fraçais se retrouvera à payer des intérets de fou sur sa dette.

    Finalement, ce qu'on peut reprocher au gouvernement est de couper trop sec dans les effectifs publiques sans chercher là où on peut le faire et là où on ne peut pas le faire.
  • Oui, arf, je ne pense pas que l'on puise demander tout a l'État. Il est possible qu'il fasse faillite, a terme. L'Islande a faillie faire faillite l'an dernier. Il y a quelques années c'est l'Argentine qui était en cessation de payement.

    Je crois qu'il faut être très vigilant sur ces points.

    J.
  • J'imagine quand même mal la France en cessation de paiement. Par contre elle pourrait se retrouver en situation délicate si elle laisse filer trop longtemps son décifit, ce qui l'obligerait à diminuer les dépenses publiques et à augmenter les taxes et impôts.

    L'Islande a été mise en quasi-faillite par son système bancaire qui est privé, l'état Islandais était au contraire exédentaire. Donc la situation est très différente de la France.
  • Bonjour,

    d'accord avec blue_mathematics.

    Pourquoi n'y a-t-il plus d'argent? Pas seulement parce que les patrons s'en sont mis plein les poches comme on l'entend si souvent (d'ailleurs quand on réfléchit un peu, ben on peut se dire que cet argent de toutes façons sera redistribué... chez Lenôtre ou Porsche ou LVMH, peu importe... et donc ça fait aussi bosser des gens); mais aussi parce que les gens veulent un niveau de vie délirant (y compris les profs, les chercheurs, les médecins etc...).

    Je suis tout à fait pour une redistribution et un nivellement PAR LE BAS DES SALAIRES.

    Pour répondre à ce bon Nicolas : j'ai été médecin à l'AP pendant une dizaine d'années, j'ai ENORMEMENT travaillé, j'ai (très) bien gagné ma vie (avec des semaines de 50 heures parfois bien plus avec les gardes) j'ai économisé beaucoup d'argent. Aujourd'hui je suis dans une boîte minuscule, j'ai complètement abandonné le milieu médical (là aussi ras-le-bol d'entendre les gens se plaindre alors qu'ils ont tout pour être heureux mais qu'ils sont incapables de mettre un frein à leur désir, ras-le-bol aussi de voir que certains font NIMPORTE QUOI avec leur santé et viennent ensuite pleurer... exactement comme les profs qui ont fait N'IMPORTE QUOI avec l'école!!!!), et donc j'ai une barraque, et je gagne 500 euros par mois en travaillant à mi-temps (et oui, moi je suis pour le partage du travail!), et je donne encore quelques cours de maths en CESU à 11-12 euros de l'heure!!! Voilà mon pépère... c'est sûr je n'ai pas de TV, pas de micro-onde, pas d'APN, pas de super ordi à écran plat, je suis encore en 56k!! je ne prends aucune vacance, il arrive qu'il fasse 10°C dans la maison (voir moins), je n'ai pas de lecteur DVD, pas de belle voiture etc... et pourtant je suis plutôt heureux... et certainement bien plus que certains ex-confrères qui ont des salaires extraordinaires mais pas de temps libre et qui ne sont que des "machines à désirer toujours plus".

    En ce qui concerne la recherche : il est TOTALEMENT FAUX de dire que le CEA ne fait pas de recherche fondamentale. C'est une magnifique entreprise (???) pas vraiment une entreprise, quelque chose justement entre l'université archaïque et l'entreprise débridée qui ne voit que les profits immédiats. Quand je vois ce qu'ils font au niveau médical avec Neuro-Spin ou avec le synchrotron Soleil... c'est fabuleux et ils n'ont pas de pb grave de budget car se sont des gens qui ont su déposer des brevets et en tirer de l'argent (et pas qu'un peu), pour justement faire à côté de la recherche fondamentale voilà une stratégie magnifique!! A côté de ça on a des universitaire qui sentent le renfermé qui sont accroché à un modèle de recherche subventionné à 100% par l'Etat... Bon je concède que dans le domaine des maths il soit difficile de déposer des brevets et d'en tirer de l'argent... :)) mais ce ne sont pas ces chercheurs-là que je fustige (d'ailleurs combien de personnes font vraiment de la recherche en maths théoriques pures en France??), non se sont les passéistes qui ne veulent pas être évalués (marrant ça de voir que se sont justement les profs qui ont hurlé face au site internet où ils étaient notés par des élèves... ça en dit long sur ces gens qui refusent toute remise en question (c'est peut-être d'ailleurs POUR CELA JUSTEMENT qu'ils sont profs !!!! :))), eux qui dès qu'ils entendent "privé" ont des boutons, qui ne veulent pas de sélection...

    Pourquoi l'EN manque-t-elle d'argent?? Vous pensez que l'enseignement professionnel soit une réussite??? Pourquoi avoir enlevé aux entreprises ce rôle fondamental dans l'apprentissage??? Hummm??? Encore une lubie qui coûte horriblement cher aujourd'hui.

    Et je termine en disant que NON il n'y a pas de pb d'argent, il y a des pbs de salaires trop élevés (y compris chez les patrons ou les médecins), et j'ajoute que pour l'hôpital d'où vient le pb? et bien tout simplement de la déliquescence de la santé (pas de sport, on bouffe gras, on vit à 20°C chez soi, etc...) et de la nullité des médecins d'aujourd'hui qui n'ont pas les couilles de dire à leurs malades : "CA SUFFIT : vous n'avez pas besoin de passer un scanner, vous n'avez pas besoin de tous ces antibiotiques, votre enfant ne doit pas passer son temps à se laver les mains (il ne s'immunisera pas contre -en particulier- le virus de l'hépatite B), vous n'avez pas besoin de mouchoirs en papier, en tissu c'est bien suffisant, votre enfant de 6 ans a de la fièvre... laissez-la tranquille (bon évidemment à 39 là faut faire attention) c'est un processus naturel de défense..." etc.

    Excusez-moi j'ai débordé en me suis un peu emporté, mais vraiment c'est pénible de voir sans arrêt les êtres humains de notre "civilisation" dire : "J'EN VEUX PLUS!"
    Toujours plus... avec toutes les conséquences dramatiques que cette attitude stupide aura tôt ou tard (en particulier au niveau environnemental).

    Emmanuel
  • Yersinia Pestis a écrit:
    (d'ailleurs quand on réfléchit un peu, ben on peut se dire que cet argent de toutes façons sera redistribué...

    Depuis le temps, ça se saurait.
    mais aussi parce que les gens veulent un niveau de vie délirant (y compris les profs, les chercheurs, les médecins etc...).

    Je suis tout à fait pour une redistribution et un nivellement PAR LE BAS DES SALAIRES.

    Alors montre-nous l’exemple et file ton fric à qui le veut.
    Pour répondre à ce bon Nicolas : j'ai été médecin à l'AP pendant une dizaine d'années, j'ai ENORMEMENT travaillé, j'ai (très) bien gagné ma vie (avec des semaines de 50 heures parfois bien plus avec les gardes) j'ai économisé beaucoup d'argent.

    Aujourd’hui, à Paris, un prof bosse parfois autant, et ne gagne pas bien sa vie, il ne peut même pas économiser.
    (là aussi ras-le-bol d'entendre les gens se plaindre alors qu'ils ont tout pour être heureux mais qu'ils sont incapables de mettre un frein à leur désir,

    Parce que tout va bien à l’hôpital ? ::o
    exactement comme les profs qui ont fait N'IMPORTE QUOI avec l'école!!!!), et donc j'ai une barraque, et je gagne 500 euros par mois en travaillant à mi-temps (et oui, moi je suis pour le partage du travail!),

    On n’a pas de baraque, on n’est pas près d’en avoir une, même à deux, et on n’a pas les moyens de vivre avec 500 roros par mois, alors c’est facile de cracher dans la soupe après en avoir bien profité.
    je ne prends aucune vacance,

    Sache que tout le monde n’est pas capable de ne pas avoir de vacance, notamment chez les profs. Et ce ne sont pas tes quelques heures par-ci par-là qui me feront te prendre au sérieux. Viens faire un tour un an prof de collège, tu vas peut-être comprendre.

    Je coupe ton char bougiste et tes argument jeunistes : tu me gonfles.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • nicolas.patrois, tu changes pas. Tout le temps tu parles du statut des profs de collèges. Si t'es pas content tu vas travailler dans le privé. A l'usine pour le smic ? Ca te vas ? Moi je l'ai fait.

    J.
  • Jinx a écrit:
    Tout le temps tu parles du statut des profs de collèges. Si t'es pas content tu vas travailler dans le privé. A l'usine pour le smic ? Ca te vas ?

    Sous prétexte que c’est pire dans le privé, on devrait se faire casser pour en venir à leurs conditions de travail et de salaire ? Et c’est quoi l’étape suivante, sous prétexte que c’est pire en Chine, on devrait casser le SMIC et le contrat de travail ?
    Moi je l'ai fait.

    Hier, j’ai mangé une pomme.

    On revient au débat, messieurs les trolls ?
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • C'était quoi le débat ? Me souviens plus...

    J.
  • "Et c’est quoi l’étape suivante, sous prétexte que c’est pire en Chine, on devrait casser le SMIC et le contrat de travail ? "

    C'est déjà fait dans certaines usines (sous menace de délocalisation).
  • Et on devrait approuver ?
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • inutile de continuer face à la mauvaise foi et à la relative nullité des arguments de Nicolas : du genre "ça se saurait" et "tu me gonfles" "un prof fait 50 heures par semaines" "file ton fric à tout le monde" (est-ce que "vouloir un nivellement des salaires par le bas" est équivalent à "j'ai travaillé et gagné de l'argent, maintenant je dois le donner à tout le monde"?)... consternant de bêtise...
    Je comprends maintenant bien mieux pourquoi EFFECTIVEMENT l'EN est irréformable.

    Emmanuel
  • Jinx il est trop fort, il l'a fait : bosser et gagner le smic.
    C'est cool mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! !

    Dans le même genre si t'es pas content de ton smic, passe le capes (si tu y arrives, maintenant avec bac+5) et devient prof. On verra combien de temps tu tiendras, avec des classes avec lesquelles tu peux pas voir le dos tourné.
    Pour comparer avec l'usine : tu peux la choisir avant de bosser, si elle est trop loin tu y vas pas.
    Alors qu'avec un beau statut de fonctionnaire de l'Etat, on t'envoie potentiellement sur tout le territoire national et qu'il est difficile de revenir dans ta région. Tu te retrouves séparé de ta famille et tu galères des années avant de pouvoir revenir (voire des fois c'est pas possible du tout). Mais ce ne sont que des "détails", étant donné qu'on a des vacances, qu'on fout rien (je le dis, moi je travaille pas mes cours et je suis un super prof, je vais 1 DS par trimestre et par classe, pas de DM, les réunions parent prof je les fait chez moi) avec 18H par semaine, c'est le pied. Avec un bon emploi du temps, je bosse 4 matinées et un après-midi. Et le pire c'est que j'en ai assez, j'attends les vacances de février parce que je travaille trop.

    Pourquoi tu penses pas à nous rejoindre. Tu pourrais dire "moi, je suis bien payé et je ne bosse que 5 demi-journées". Ca fait un peu mieux que le coup du smic à l'usine.
  • Salut Titou !

    Toujours a te/vous plaindre... Si je peux tourner le dos aux élèves ? Je ne sais pas. En revanche ce que je sais (et c'est ce que je voulais dire en parlant du fait que j'ai travaillé en usine) c'est que si t'es pas content de travailler comme prof, il faut aller dans le privé. Tu verra si c'est mieux.

    Je ne peux pas mieux te dire, mon vieux.

    J'ajoute, pour te répondre complètement, que oui, j'aurais bien aimé être enseignant. Mais je n'ai pas les diplômes.... vois tu.

    Sur ce, Salut !

    J.
  • Je ne me plains pas : je prends les avantages et les inconvénients, voilà. Je trouve que c'est toi qui te plains sur le dos des profs.

    "Si je veux plus être prof, je dois aller dans le privé". Pardon ? C'est de la bêtise ? de l'ignorance ? Encore une fois, tu parles sans savoir.

    Rien ne m'empeche de passer un autre concours pour accéder à un autre corps de fonctionnaire (sais-tu ce que c'est qu'un corps ?). Cela me permettra de ne pas perdre au niveau de ma rémunération indiciaire. Les fonctionnaires ne sont pas tous profs, de + il y a d'autres ministères que l'EN...
  • Ben oui, Titou, si tu ne te sens pas épanoui dans ton métier, il faut en changer;

    Deviens prof chez acadomia a plein temps... je sais pas.

    J.
  • Yersinia Pestis a écrit:
    "un prof fait 50 heures par semaines"

    Tu ne sais pas lire, la preuve, j’ai écrit ça (souligné par moi) :
    nicolas.patrois a écrit:
    Aujourd’hui, à Paris, un prof bosse parfois autant, et ne gagne pas bien sa vie, il ne peut même pas économiser.

    Alors monsieur le troll, reviens quand tu sauras lire.
    "file ton fric à tout le monde" (est-ce que "vouloir un nivellement des salaires par le bas" est équivalent à "j'ai travaillé et gagné de l'argent, maintenant je dois le donner à tout le monde"?)... consternant de bêtise...

    Puisque tu nous donnes des leçons de pauvreté, montre-nous l’exemple : on te regarde vivre en région parisienne avec 500 roros par mois, et sans maison achetée par avance.
    Je comprends maintenant bien mieux pourquoi EFFECTIVEMENT l'EN est irréformable.

    Je veux bien des réformes, mais encore faut-il que ce ne soient pas des mises à sac.
    Jinx a écrit:
    Si je peux tourner le dos aux élèves ? Je ne sais pas.

    Eh bien, si tu savais, tu ne viendrais pas ici troller comme un goret.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • De nicolas.patrois:
    "Eh bien, si tu savais, tu ne viendrais pas ici troller comme un goret."

    Encore une fois, nicolas.patrois, si tu ne te sent pas bien a l'éducation nationale... il faut partir.

    J.
  • Juste une phrase : "Pour comparer avec l'usine : tu peux la choisir avant de bosser, si elle est trop loin tu y vas pas."

    Ce n'est pas toujours vrai, tu vas là où il y a du boulot, et parfois tu n'as pas vraiment le choix. Ca dépend beaucoup de ton secteur d'activité et de la conjoncture du moment.

    Par contre c'est clair que l'EN niveau mobilité c'est bien pourri.

    Pour changer de système il faudrait soit que les concours soient régionaux (comme pour etre instit), soit que ceux soient les collèges/lycées qui recrutent directement via une candidature puis un entretien d'embauche. Mais bon dans ce cas bonjour les manifs lol.
  • Jinx a écrit:
    Encore une fois, nicolas.patrois, si tu ne te sent pas bien a l'éducation nationale... il faut partir.

    Puisque toi, tu t’y sentirais si bien, il faut venir, et après tu seras peut-être moins à côté de la plaque.
    Et si tu n’as pas les diplômes, rien ne t’empêche de te bouger pour avoir un DEUG puis une licence, ensuite tente le CAPES. Bon courage.
    blue_matematics a écrit:
    Pour changer de système il faudrait soit que les concours soient régionaux (comme pour etre instit), soit que ceux soient les collèges/lycées qui recrutent directement via une candidature puis un entretien d'embauche.

    Soit revenir à un mouvement national, et pas un machin déconcentré qui crée de toutes pièces des frontières régionales infranchissables (à de rares exceptions près), là où avant il y en avait moins.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je suis personnellement contre les concours régionaux. Il est anormal d'avoir plus ou moins de chance d'être enseignant selon que l'on souhaite enseigner dans tel ou tel endroit; la personne mariée dont le (la) conjoint(e) est "implanté(e)" sur son lieu actuel, disons en Bretagne (académie super dure d'accès), aurait beaucoup moins de chance que la même personne du même niveau mais qui souhaite rester dans son académie de Créteil ou Amiens...
  • Arf, oui, tu sais, nicolas, j'ai un BAC+2 en informatique industrielle et j'ai passé 2 fois une licence de math de Pais 6 (via Télé Science 6) mais en vain. T'as le droit de penser que je suis un gros nul... je ne t'en voudrais pas...

    Depuis tout petit je voulais être prof de math. C'était mon ambition professionnelle lorsque j'étais au Lycée. Alors quand je vois des profs qui se plaignent et qui font le métier que j'aurais aimé faire, ça me gonfle.

    J.
  • Je ne te traite pas de gros nul, mais de donneur de leçons.
    Si tu lis bien, tu remarqueras qu’on ne se plaint pas forcément du métier, mais de ses conditions d’exercice, ce n’est pas tout à fait la même chose. Et la destruction en cours, qui fait les profits de margoulins du soutien scolaire, ça nous gonfle.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Oh non, s'il y a quelque chose que je déteste c'est bien les donneurs de leçon. Et je n'en donne aucune. Je dis simplement que on ne voit pas toujours son bonheur alors que celui-ci est sous son nez.

    Je suis issue d'un milieu modeste et moi et ma famille on pense que être sous l'État comme enseignant, c'est une "bonne place".

    Pour ce qui est des margoullin, je ne comprend pas le sens de ta phrase.

    Je termine en disant que a chaque fois qu'un ministre essaye de moderniser l'éducation nationale, vous en faites tout un plat. Je trouve cela dommage. Il faut vivre avec son temps et accepter les mutations de la société. Et on sait tous que la société évolue a vitesse grand V.

    J.
  • L'EN n'arrête pas d'être modernisée. Derrière le terme "moderniser" se cache un maximum d'entubage : travailler plus pour gagner autant sinon moins (services annualisés à venir), avoir plus de responsabilités sans que cela change le salaire (projets d'établissement, coordination, taches administratives, réunions en tout genre), tentative de suppression de l'heure de chaire (décret Robien qui a ensuite été abrogé, c'était travailler pareil avec une brique de moins par an, à part quelques profs de TS), voir l'avancement de carrière soumis au copinage avec des critères flous, les mutations déconcentrées qui empêchent les rapprochements de conjoints (pour rejoindre son conjoint travaillant en Dordogne alors que toi tu bosses en Haute-Vienne, il faut d'abord rentrer dans l'académie de Bordeaux ce qui est très difficile), les heures supplémentaires non revalorisées (les 25% de plus sur les HSA on peut rêver).

    Alors oui, Sarkozy modernise pour entuber (et ça continue), donc forcément, les gens manifestent. Sans la réforme, tu passais une license, une année de prépa CAPES et après tu avais ton statut de fonctionnaire et tu étais payé. On pouvait discuter de l'année de formation etc, mais ce n'est pas vraiment le fond du pb. Avec la réforme, tu devras passer un bac+5 et ce n'est qu'après que tu deviendras fonctionnaire. La différence c'est que tu perds une année de salaire. Après, le ministre a les moyens de filer une prime d'entrée dans le métier de 1500€ (qui sait si elle sera pérénisée) et "revalorise les enseignants". On a beau te filer 3000€ quand tu es étudiant pour faire des vacations (le ministère aura un joli vivier de remplaçants pas cher, sans compter tous ceux qui planteront leur concours), allez, ça fait 4500€ et on t'en reprend minimum 1300€ fois 12, avec une année de cotisation retraite en moins.

    Si je n'étais pas déjà prof, je me poserais un max de questions avant de m'engager la dedans (qu'est-ce je fais si je plante le concours une fois ? je commences à bosser à bac +7 pour 1300€ ??? avec des gamins vachement durs ??? loin de chez moi ???).
  • Ouf, Titou, avec ce que tu me décris, a ta place, je quitterais l'éducation nationale pour aller voir dans le privé si c'est mieux.

    Les patrons dans le secteur privé ne se contentent pas d'"entuber" pour reprendre ton expression. Ils enculent carement. Et sans vaseline.

    J.
  • Je répète donc ce que j’ai déjà écrit sur ce même fil : ce n’est pas parce que les patrons du privé se comportent comme des crapules qu’il faut que l’État se comporte de la même manière. D’ailleurs, l’État ne les a pas attendus : chacun a ses manières de se comporter ainsi.
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  • peut-être Nicolas, mais je persiste a dire, moi, que les enseignants sont globalement hostile au reforme de l'éducation nationale. Cette corporation a vraiment besoin de changement... tous les ministres s'y sont essayé. Et ils ont tous reculé. A commencer par Allegre.

    J.
  • Et c’est là que je répète ce qui a été déjà écrit sur ce fil : réforme, peut-être, mais encore faut-il que ce ne soit pas une mise à sac.
    Ne parle pas d’Allègre, le clown pas drôle, s’il te plaît.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Cher Jinx, tu tombes intilement dans la vulgarité.

    Je suis passé du privé au public et je te conseille d'en faire autant, le public c'est beaucoup mieux : d'ailleurs, c'est les vacances de février, et ça c'est super ! Comme je m'ennuie un peu, si j'allais donner quelques cours particuliers au noir ?
  • titou, il est parfaitement impossible depuis des années et des années de reformer l'éducation nationale. A chaque tentative vous faites grèves.

    D'ailleurs, les parents d'éleves en ont marre de vos grèves a répétition. Les enseignants du privé ne font jamais la grève et les demande d'entré dans ces lycées ont énormément augmenté depuis quelques années. Et ils ne peuvent pas acceuillir tout le monde. Donc ils sélectionnent.

    J'y peux rien, Titou.

    J.
  • Tu conseilles aux gens du public d'aller dans le privé, et tu juges les profs du public. Soit. Mais y connais-tu réellement quelque chose au métier de professeur ? Mis à part les "on dit" et ce que tu as vécu en tant qu'élève ?
  • Non, swarley, tu as raison, je ne suis pas enseignant.

    Neanmoins je constate que les profs du privé ne font jamais grève tandis que ceux du privé oui. Je l'ai vécu dans un lycée privé entre 90 et 93.

    J.
  • Jinx a écrit:
    titou, il est parfaitement impossible depuis des années et des années de reformer l'éducation nationale. A chaque tentative vous faites grèves.

    Déjà, entre l’Éducation nationale d’il y a trente ans et celle d’aujourd’hui, il y a un monde, alors quand tu dis qu’on ne peut pas la changer, c’est faux.
    Ensuite, et je répète puisque tu n’y réponds pas : réformer, pourquoi pas, mais pas si c’est pour mettre à sac. Or les gouvernements successifs mettent tout le social à sac.
    D'ailleurs, les parents d'éleves en ont marre de vos grèves a répétition. Les enseignants du privé ne font jamais la grève et les demande d'entré dans ces lycées ont énormément augmenté depuis quelques années. Et ils ne peuvent pas acceuillir tout le monde. Donc ils sélectionnent.

    Il n’y a pas de parent d’élève, mais des parents d’enfant. Je n’ai jamais vu qui que ce soit mettre au monde un élève.
    Pour les grèves, avant de ne voir que la gêne occasionnée à ton petit nombril, regarde la visée politique de cette grève. Elle exprime sûrement autre chose que faire braire les gens, juste pour le plaisir de les faire braire ; par exemple une souffrance au travail, une destruction, enfin quelque chose qui n’est pas accepté par les travailleurs.
    Quant au privé sous contrat, c’est presque exactement pareil que le public.

    Je constate, par exemple, que les officines de soutien scolaire (les margoulins) vivent très bien de la destruction de l’école.
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  • Ca commence à devenir affligeant...
    Tu sais que dans les pays ou le droit de grève est interdit, et bien, peu de gens font grève ?
    Ohhhh, ca ressemble a une "toto"logie...
    J'espère juste que plus tard il n'y aura pas d'étude de ce forum par des psychologues.
  • Jinx Écrivait:
    > titou, il est parfaitement impossible depuis des
    > années et des années de reformer l'éducation
    > nationale. A chaque tentative vous faites grèves.

    Effectivement, les enseignants se font entendre quand ils pensent que des choix négatifs pour les enfants sont faits. C'est tout à leur honneur, quoique j'ai par moment le sentiment qu'ils auraient pu un peu plus manifester pour leur salaire; peut être seraient ils un peu moins méprisés dans cette civilisation où l'argent est devenu mesure de toute chose.

    Pour autant, j'aimerais bien que tu nous nommes quelques unes de ces réformes qui ont été empêchées par des grèves enseignantes. Sont-elles si nombreuses ?
  • Pour ce qui est de la "tautologie", j l'ai moi-même écrit "totologie", ici, il y a de cela plusieurs mois. Soit. Moquez-vous de moi. Ce n'est pas grave.

    Que cela soit bien clair. Je ne dis pas que les profs sont des charlots. J'ai dans ma famille des enseignants et ex-enseignant. Tous dans le privé. Et je peux vous dire qu'ils se décarcassent pour que leurs élèves réussissent leur BAC. Je sais aussi que l'on retrouve ce type de prof dans le public. Mais ce n'est pas la question.

    Pour ce qui est des grèves, sauf cas exceptionnel, je les trouve inadapté. Elle étaient justifiées il y a quelques année ou les conditions de travaill étaient pénible et où les travailleur faisaient 15 h par jour. Non, la seule réponse "adapté" a la situation de grève est le départ. Si vous ne vous sentez pas bien à l'éducation il faut partir.

    Je crois que c'était l'an dernier ou il y a 2 ans, j'ai vu un reportage TV precisement a ce sujet. Seul les profs du public faisaient grève et les parents avaient du mal a trouver une nounou pour faire garder les enfants. Le reportage disait aussi que les lycées privés (ceux qui font très rarement voir pas du tout la grève) voyaient leur demande d'entrée exploser et ils devaient sélectionner les élèves. D'ailleurs c'est pour cela que le Président Sarkozy a installé un minimum pour l'accueil des élèves à l'école, au collège et au lycée. Interroger vos collègues du privé pour savoir s'ils font la grève. Vous verrez leurs réponses.

    Néanmoins je sais qu'il y a des classes plus difficile que d'autre dans certain quartier, et que je rends hommage aux enseignants qui travaillent dans ces conditions. Mais, je leur dit qu'ils ne se trompent pas: ce n'est pas a eux de faire la police ni de jouer les assistante sociale.

    J.
  • Je n'ai ps répondu a aléa qui postait juste en m^mee temps que j'écrivais. Reforme demandes-tu ?

    Il ya y toutes celles d'Allegre. Celle de Luc ferry. Toute ont été confronté a la guilde des profs conservateurs. Il y a celle de Pecresse aujourd'hui (pour le superieur et la recherche). Sans compter celles des autres qui n'ont pas osé le faire et le faire savoir...

    Et il y ara peut-être un jours celles de Jinx. Je ferais un sujet rien que pour cela, je pense ce soir ou demain.

    J.
  • Ce n’est pas à nous de dégager quand les conditions de travail se durcissent. Et puis quoi, encore ? Pour ta gouverne, sache que ce gouvernement est en train de finir le travail de destruction des gouvernements précédents : bientôt il ne restera plus rien du droit du travail.
    Si la grève ne faisait braire personne, à part ceux qui perdent un jour de salaire, je ne vois vraiment pas quel intérêt elle aurait. Les reportages de la télé, sérieusement, qui les prend pour autre chose que de la propagande ?
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  • Nicolas,

    J'ai commencé a travailler en 1995. Compte un peu mon ancienneté dans le secteur privé. Je le répète, la loi dans le privé est: si t'es pas content , tu sort. Point. Je l'ai vécu et appliqué a moi-même plusieurs fois.

    Je ne peux pas mieux te dire.

    J.
  • Et on est fonctionnaire, partir n’est pas aussi facile que tu le crois, cela peut même être refusé par l’administration. En clair : un fonctionnaire ne travaille pas dans le privé, merci de le noter pour ne pas nous la ressortir encore.
    Je parie que le droit de grève n’est pas autant appliqué dans le privé, justement à cause de la menace du licenciement. Merci qui ?
    Dans le privé aussi, on a le droit de grève, même chez Acadomia.

    Au fait, tu as essayé de bosser chez Acadomia ?
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