Sujets philo Bac S 2009

Bonjour,

Quelques sujets de philo proposés ce matin: http://www.france-info.com/spip.php?article307179&theme=9&sous_theme=43 http://actu.ados.fr/Bac-philo-2009-les-sujets-_article11234.html

Série S :

--> Est-il absurde de désirer l’impossible ?

--> Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?

Amicalement.

Réponses

  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?

    Oui.

    Est-il absurde de désirer l’impossible ?

    Non.
  • Bonjour à tous,



    Un sujet approprié au forum :

    Que gagne-ton à échanger ?
  • Cher BS, en nommant ce fil "sujets philo bac s 2009", il est probable
    que vous ferez plus que 577 lecteurs ce soir.
  • Bonjour,

    Petit intermède, à l'époque où en MathElem, sentaient bon les Lespinard-Pernet, j'avais en philo, deux livres avec couverture marron (il me semble);
    -> un tome, que je trouvais particulièrement inintéressant s'intitulait "Morale", et,
    -> le second, plus vivant s'appelait "Logique".
    Si l'un de mes amis dinosaure ;) fréquentant notre forum pouvait me rappeler les auteurs de ces livres... je souhaiterais acheter le second tome.

    Grand merci.
  • Bonjour,
    A mon époque, il y avait en deux tomes, les Armand Cuvillier.
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
    I : oui comme les questions existentielles, la croyance religieuse, tout ce qui relate de l'inconscient comme la psychanalyse... La philosophie est elle même une science certes pas démontrable mais selon les grecs s'en est une or la philo répond à toutes nos questions mais c'est plus des opinions et des incertitudes (différent de la physique ... qui se démontrent expérimentation) donc aucune science ne répond a nos questions
    II : Nous nous posons souvent des questions et nous cherchons par la même occasion à tout prix à en avoir une réponse pour cela on peut en arriver à inventer des nouvelles sciences ...
  • Bof, tu crois que la physique ‹‹ se démontre ›› vraiment ?
    La science n'est-elle pas justement plutôt une perpétuelle remise en question ?

    Après, pour attaquer sérieusement la question, il faudrait commencer par se donner une définition de ‹‹ la science ››, sans quoi on va vite se retrouver dans le décor.
  • mpif écrivait:
    > Y a-t-il des questions auxquelles aucune science
    > ne répond ?
    >
    > Oui.
    >
    > Est-il absurde de désirer l’impossible ?
    >
    > Non.


    Vous cherchiez un bouffon? le voilà ^^
  • Série S :

    --> Que gagne t-on à échanger?
    La différence... (voir aussi John Hull: Options,futures et autres actifs dérivés 6e éd)

    --> Est-il absurde de désirer l’impossible ?
    On peut désirer l'impossible mais c'est frustrant.
    (Ah au fait j'ai toujours voulu voler dans les airs)

    --> Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
    -RH
    -P vs NP
    -Quelle est la probabilité qu'un avion me tombe dessus?
    -Dieu existe-t-il?
    -Quelle est la probabilité que Dieu existe?
    -Existe-t-il des nombres parfaits impairs?
    -vit-on éternellement?
    -Qui gagne au go, blanc ou noir? Et pour les échecs
    -Quelle est la masse de l'univers?
    -Comment devenir riche?

    ...

    -Si la science ne peut pas répondre à une question, est-ce qu'on peut répondre par un autre moyen et être sûr de sa réponse?
  • bande de trou de balle, quand on dit "science" sa ve pas forcément dire "Scientifique" mais plutot "connaissance" donc le sujet été bien plus ouvert... vous ête limite les gens..
  • moi j'ai mis en intro au sujet " Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? ":
    La science est une invention de l'homme, qui lui sert à comprendre ce qui l'entoure. Elle repose sur un questionnement qu'on cherche à faire aboutir. Mais selon la science utilisée, les réponses sont varriées. D'une part les sciences comme la Physique, ou les sciences de la vie et de la terre, doivent fournir des réponses justifiées; dans le cas contraire c'est une hypothèse. Mais unje hypothèse peut elle etre considéré comme une réponse puisqu'elle est incertaine?
    Et d'autre part, certaines sciences, comme la philosophie, apportent plusieurs éléments de réponse, et lance un débat. Mais, peut-on qualifier ceci d'une réponse, puisque le doute subsiste encore?
    La question est donc de savoir si les sciences ont réponse à toutes les questions.

    ensuite mon plan:
    1)la science apporte de nombreuses réponse
    a)Par les expériences
    b)Par la théorie
    c)Par la philosophie

    2)Mais ces réponses sont-elles valables?
    a)les sens peuvent nous induire en erreur
    b)l'hypothèse n'est pas vraiment une réponse
    c)philosophie: plus des opinions que des réponses




    qu'en pensez vous? quelle note pourrais-je avoir?
  • jacky écrivait:
    >
    > qu'en pensez vous? quelle note pourrais-je avoir?
    Impossible de répondre à cette question parce que la réponse dépend de trop de facteurs notamment:
    -le correcteur
    -ce que tu as réellement écrit et que nous ne pouvons pas lire.
  • Bonjour.

    Si on met la philosophie dans les sciences, comme on y met la théologie, il y a des "sciences" qui ont la réponse à toutes les questions. Et pourtant quelle réponse à
    "Où vais-je? Où cours-je ? et dans quel état j'erre !" ?

    Cordialement.

    NB : J'espère que JYT nous donnera le "plan parfait".
  • ahaha écrivait:
    > bande de trou de balle, quand on dit "science" sa
    > ve pas forcément dire

    Heureusement qu'il n'y a plus de points dans le barême pour l'orthographe...
  • mais d'apres vous, je ne suis pas hors sujet? mon plan tient a peu pret la route?
  • @Foys : concernant ton énumération (RH, P=NP, etc.), je crois que j'aurais compris le sujet dans le sens ‹‹ y'a-t-il des questions auxquelles aucune science ne peut répondre et ne pourra jamais répondre ? ››. Sans limite dans le temps, juste une incapacité intrinsèque de toute science à répondre à une certaine question.

    @Jacky : j'ai pas fait de dissert' depuis un moment, mais est-ce-que ton intro ne donne pas déjà la conclusion à laquelle tu arrives (à savoir les sciences physiques ne donnent que des hypothèses et la philo ne fait qu'ouvrir un débat) ? Je dis pas ça pour te casser la baraque, hein ! :) (Et puis surtout je suis pas prof de philo)

    Ce qui aurait été sympa, ça aurait été de poser la question à Cantor, qui nous aurait sûrement sorti une réponse de 3 lignes du genre : si une telle science existait, elle ne pourrait pas répondre à la question [ici une question faisant référence à la science dont on a supposé l'existence]. Contradiction, CQFD.
  • Bon voilà, comme je suis généreux, je poste la solution tiré d'un site :

    Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?

    Une proposition de correction gratuite, rédigée par Nathalie Sarroul, prof de philo (Montélimar).

    Les notions au programme :
    Vérité – Raison – Philosophie - Métaphysique


    La problématique :
    Le sujet demande de s’interroger à la fois sur ce qu’on entend par « science »et sur « les connaissances » qu’elles peuvent nous donner (statut des connaissances scientifiques). Le sujet présuppose aussi que « les sciences » peuvent répondre à certaines questions.


    Les difficultés / pièges à éviter :
    • Faire un catalogue de questions sans réponses
    • Réduire la science aux sciences de la nature, au domaine scientifique


    Les références pertinentes :

    • Auguste Comte
    • Loi des trois états
    • Popper

    Le plan :

    I. Oui, si on entend par science les sciences dites expérimentales, le domaine scientifique.

    A. Elles répondent à la question du « comment », les relations invariables des phénomènes comme le disait Comte. Elles ne traitent que de l’observable : est exclue la réponse à la question du « pourquoi » et du « pour quoi ». Ces questions sont laissées aux croyances et aux religions.
    Les questions métaphysiques/existentielles ne sont donc pas des questions auxquelles peuvent répondre les sciences.

    B. Le principe de la science est d’expliquer le particulier par le général, l’universel : la science ne peut donc répondre aux questions ne concernant que l’individuel, l’intime.

    C. Le domaine de la morale semble aussi exclu du domaine de la science : seul face à ses choix, il n’y a pas de science du bien et du mal. Les sciences concernent les faits non les valeurs.

    D. La question du sens. Merleau-Ponty : « la science rend le monde disponible, l’art le rend habitable. »

    II. Mais la science, le savoir ne se réduisent pas au domaine scientifique.

    A. Les sciences humaines, la philosophie, la psychanalyse répondent aux questions que ne couvrent pas les sciences expérimentales

    B. Il faut distinguer le savoir rationnel du savoir intuitif. On pourra évoquer la notion de vérité du cœur et de la raison chez Pascal.

    C. Enfin une partie du savoir découle de l’expérience, du vécu.

    III. Les sciences apportent des éléments de réponse

    A. Y’a-t-il des questions auxquelles peuvent répondre définitivement les sciences ?
    Problème de la vérification : « sciences corroborées » (Popper)
    Problème de la correspondance avec le réel. La science est une simple manière de se représenter le monde.
    Principe de la fermeture cognitive : la neurobiologie ne peut rendre compte de la pensée.

    B. Les sciences offrent des éléments de réponse lorsque nous sommes seuls face à nos questions morales par exemple, face à nos questions existentielles.

    C. L’homme se pose toujours la question du pourquoi, il ne se contentera jamais d’une réponse.
  • Bonjour, Aucune science ne répond à la question du pourquoi? Me trompé-je???
    En plus la cosmologie moderne devient de plus en plus méthaphysique et de moins en moins science. Allons nous vers une grande unification???la fameuse (fumeuse?) théorie du TOUT.
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • c'est pas top comme plan. Il manque notamment une articulation autour de la notion évolutive de science et donc à faire une distinction suivant les question auxquelles, à un instant précis, le corpus scientifique ne peut répondre, des questions auxquelles aucune science ne pourra jamais répondre. Il faudrait donc faire un plan autour d'un aspect relativiste de la connaissance et de la vérité, puis autour d'un aspect objectif.
    Pour articuler, on pourra prendre exemple sur des questions comme P=NP, qui, à un instant donné, montre que l'on ne sait pas comment calculer un problème, et d'un autre coté sur l'exemple des problèmes indécidables, dont on sait qu'on ne pourra jamais trouver de réponse quelle que soit l'évolution de la science.
    Pour le premier point, il aurait été de bon goût de citer l'excellent article : "Transgressing the Boundaries: Towards a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity" d'Alan Sokal.
  • Badwolf a écrit:
    @Foys : concernant ton énumération (RH, P=NP, etc.), je crois que j'aurais compris le sujet dans le sens ‹‹ y'a-t-il des questions auxquelles aucune science ne peut répondre et ne pourra jamais répondre ? ››. Sans limite dans le temps, juste une incapacité intrinsèque de toute science à répondre à une certaine question.

    Oui, cependant l'absence de réponse à des problèmes connus de mathématiques n'est peut être pas due qu'a une simple limite dans le temps: qu'est-ce qui garantit que la science répondra effectivement à ces questions? Voilà une autre proposition (dépendant de la validité de la relativité générale):qu'y a-t-il derrière l'horizon des événements?
  • Deufeufeu a écrit:
    d'un autre coté sur l'exemple des problèmes indécidables, dont on sait qu'on ne pourra jamais trouver de réponse quelle que soit l'évolution de la science.
    Tu peux nous donner des exemples ou des références s'il te plaît (ça,ça m'intéresse!)
  • Foys : problème de l'arrêt, correspondance de Post, problème du mot dans les groupes, ... voila le genre de choses auxquelles je faisais référence.
  • Tssss encore une jalouse:


    Les difficultés / pièges à éviter :
    • Faire un catalogue de questions sans réponses

    réduire la science aux sciences de la nature, au domaine scientifique (attention, ça ce n'est pas un piège, c'est une tautologie)

    En principe, en philo, j'imagine qu'on doit argumenter, pas réciter des poncifs comme "la science dit comment pas pourquoi" qui est une affirmation gratuite u peu trop remachée.

    "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond?" je le comprends comme l'a dit un autre intervenant, comme: "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne peut répondre?"

    Les seules choses pertinentes*** qu'il y a à dire sont:

    1) qu'une limite de la science est qu'elle répond (ou prétend répondre, peu importe) aux questions précises et assez formelles), donc peine ou refuse de répondre aux questions vagues ou ambigues.

    2) que ce qui différencie la science du reste n'est pas (mise à part l'aspect précis évoqué ci-dessus) la nature des questions posées, mais le statut des réponses (quand elles tombent) données: la science ne répond pas ou répond de manière sûre.

    La question peut se reformuler en: y a-t-il des questions telles que (les imprécises mises à part) qu'on peut être sûr d'avance qu'aucune réponse qui leur serait proposée ne pourrait être prouvée? Et bien malin qui peut répondre à cette dernière question. Attention: le théorème de Godel ne tranche pas, contrairement à un préjugé populaire lol.


    (quand j'avais passé mon bac, si je me souviens bien, j'avais écrit un truc comme ça (un poil plus court) et j'avais eu 10)

    (je ne me souviens pas exactement du sujet, mais je crois que cétait un truc du genre "peut-on dire à chacun sa vérité?")
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Salut Christophe, tu n'aurais pas le parti pris de confondre science et mathématique??? Parce que jusqu'à preuve du contraire , il me semble que dixit Popper, une théorie scientifique doit être falsifiable et donc on saura un jour si elle est fausse , on ne saura jamais si elle est vraie.
    Amicalemnet.
    Jean-Louis.
  • En fait, mais ce n'est qu'un jeu (enfin j'ai tendance à voir la philosophie un peu comme ça parfois) où on joue à qui c'est qui s'écoute le plus parler, et se rend le plus détestable de pontification possible, je pense qu'il faut faire attention à chaque mot

    Le sujet n'est pas:

    "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond la vérité?" (1)

    Il est:

    "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond?" (2)


    Si c'était (1), alors ça deviendrait vraiment compliqué de faire un texte qui répond honnêtement. Mais comme c'est (2), il me semble qu'on ne peut pas dire grand-chose de plus que mon petit coup de frime parce que au fond, c'est juste un résumé des règles du jeu (donner du précis et du "sûr") et à propos du précis et du sûr, il n'a jamais été prouvé qu'il ne puisse s'attaquer à toutes les questions (même si bien sûr "en pratique", il y a des limites)

    Je me doute que les correcteurs doivent attendre un recrachage de plein de délires du genre "le pourquoi n'est pas le comment" ; "la science ne s'occupe pas du pourquoi" ; etc, mais, il me semble que c'est une position erronée de cantonner la science à des questions de telle et telle nature (c'est revendicatif, d'autres domaines veulent "exister", en quelques sortes, je ne les critique pas).

    Ce qui distingue la science c'est la façon dont elle répond, pas ce à quoi elle répond.

    Et les éventuelles limites de cette façon de répondre ne sont pas prévisibles à priori
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christof

    Va voir une video sur figaro.net où D'Ormesson parle précisément de ce sujet du bac qui t'intéresse
  • voici le lien pour le Grand d'Ormesson

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/06/18/01016-20090618ARTFIG00532-la-dissert-de-philo-de-jean-d-ormesson-.php


    je ne sais pas si tu aurais eu la moyenne, Christof
    tu es meilleur en maths qu'en philo
    PPlaton
  • Bon lol, j'essaie de dépasser 10 ... X:-(

    Il me reste 20mn avant un RV..

    Introduction: nous choisissons d'entendre la question comme étant "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond?"

    Et non pas comme "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond la vérité?"

    Nous nous cantonnons volontairement aux sciences expérimentales (médecine, géologie, etc) et dures: (mathématiques, physique). En effet, plein de cercles de réflexion revendiquent l'appelation "sciences", mais à trop s'élever on ne voit plus rien.

    Nous entendons la question "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne peut répondre, à priori?", sinon, on n'en a pas fini d'énumérer tous les problèmes ouverts qu'elles publient actuellement.

    Développement:

    Un préjugé voudrait que la science traite du comment et non du pourquoi. En fait, c'est un constat empirique que c'est plus difficile de répondre à "pourquoi?" qu'à "comment?", mais cette distinction est superficielle et peu pertinente puisque nous traitons un problème de principe, pas une évaluation des difficultés scientifiques.

    Une limite de la science est qu'elle répond (ou prétend répondre, peu importe) aux questions précises et assez formelles), donc peine ou refuse de répondre aux questions vagues ou ambigues.

    Cette limite mise à part:

    ce qui différencie la science du reste n'est pas (mise à part l'aspect précis évoqué ci-dessus) la nature des questions posées, mais le statut des réponses (quand elles tombent) données: la science ne répond pas ou répond de manière sûre.

    Le statut de "sûr" est un peu différent selon qu'on est en maths ou en physique ou en sciences expérimentales. Le point commun est qu'on prouve ce qu'on dit et que les axiomes (les parties supposées) sont bien visibles dans les textes scientifiques.

    La question peut se reformuler en: y a-t-il des questions telles que (les imprécises mises à part) qu'on peut être sûr d'avance qu'aucune réponse qui leur serait proposée ne pourrait être prouvée (dans un sens large où les axiomes seraient bien visibles)?

    Et bien malin qui peut répondre à cette dernière question. Attention: le théorème de Godel ne tranche pas, contrairement à un préjugé populaire, car il fixe (même si elle est presque quelconque), chaque fois qu'il s'applique, une théorie, pour laquelle il exhibe une question qu'elle (la théorie) ne décide pas. Autrement dit, pour chaque théorie blabla, il existe une question blabla.

    conclusion:

    il semble que ce soit une position erronée de cantonner la science à des questions de telle et telle nature (c'est revendicatif, d'autres domaines veulent "exister", en quelques sortes).

    Ce qui distingue la science c'est la façon dont elle répond, pas ce à quoi elle répond.

    Et les éventuelles limites de cette façon de répondre ne sont pas prévisibles à priori.

    S'il avait été demandé "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond la vérité?", c'aurait été alors un tout autre débat.

    A notre manière nous avons répondu, avec un nuance subtile à comprendre pour ne pas être taxés de scientisme, à la question:

    "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne prétend répondre?"

    Nous avons répondu NON. Une prétention n'est pas jouer.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonsoir,

    juste une parenthèse pour signaler que le plus beau sujet de philosophie jamais proposé en série scientifique est je crois :
    "Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment ?"

    fin de la parenthèse,
    S
  • Juste pour présenter des excuses à JLouis... Là je suis pas chez moi, j'ai demandé à me connecter de chez qui je suis, en fait, ça ma turlupiné dans le bus, en y repensant, je me suis dit, mais mince, j'ai été une fois de plus très con, je postillonne tt l tps en ce omment, et j'ai du dire je ne sais quelle connerie alors que c'est peut-être bien JL qui avait parler de distinguer le pourquoi comment (je suis sur un portable avec des petites touches c une galère) et bref voilà je ne peux me relire car le portable est tout petit je sais mm pas faire défiler les fenetres, donc lol, Jean Louis ttes mes excuses si j'ai manqué de (je ne sais pas, respect politiesse) je relirai demain

    Je te considère comme quelqu'un qui justement cherche scientifiquement le pourquoi des choses, donc ce netait pas une attaque du pouruqoi mais de la volonté de rejeter la question pourquoi hors science, mais bref, en ce moment je suis en crise d'hystérie, j'ai mon démon autodestructeur qui n'aime pas bcp les effeorts que je fais pour m'équiilibrer lool

    CC
  • J'ai dans ma dissertation exploitée la piste religieuse.
    En effet, j'ai pris comme principe de base que l'on pouvait considérer 2 grands groupes de « sciences », d'une part les sciences un peu « théologiques « tel que la religion, la religion comme science, car c'est une façon de s'expliquer et comprendre le monde qui nous entoure, donc, et d'autre part les sciences plus basées sur des faits réels et observables, ne laissant aucun doute, tel que la physique, les mathématiques, l'astronomie…
    J'ai déjà un gros doute quant à la réelle possibilité de faire ces 2 groupes de science.
    Je vous montre comment j'ai essayé de me dépêtrer dans dans mon essais de dissertation.
    Dans la première partie, j'ai tout d'abord démontrer, en usant de divers phénomènes, que l'un comme l'autre de ces groupes de sciences arrivaient à déterminer une explication ( Parfois il n'y avait que la religion qui s'expliquait quelquechose, parfois les 2, ou l'autre.).
    Dans la dernière et deuxième partie, j'ai donc exploité le fait que certaines choses étaient indémontrables et inexplicables, ni par l'existence d'un Dieu, ni par celle d'une quelconque autre science que j'ai déterminé un peu « réaliste ». J'ai essentiellement exploité deux exemples, qui sont les paradoxes sorites et le hasard ( j'ai clairement réussi à démontrer, à ma manière certes, que aucuns de ces 2 grands groupes de sciences n'avaient le pouvoir d'expliquer le hasard, et d'y déterminer une logique )

    Néanmoins, plus ça va, plus j'ai de grands doutes quant à la pertinence de ma démonstration, et la solidité de mon argumentation..
    Qu'en pensez-vous, notamment du fait d'évoquer la religion comme une « science » ?
  • bjr a tous :-)
    pour en avoir parlé pas mal avec le plus de gens possible vu que ca me stresse un peu, je pense qu'on pouvait/devait parler de religion... personnellement j'ai choisi de pas en parler parce qu'on avait pas traité le chapitre en cours et que j'avais pas pris la peine d'étudier ce chapitre tout seul...
    J'ai pris le parti de dire que la science théorisait le réel et que ca remettait directement en question l'existence de Dieu (oui je sais j'ai carrément coupé le sujet^^) et après j'ai essayé de reproblématiser le sujet : si tout est rationnel, on doit pouvoir répondre a tout. La science essaye d'apporter des réponses objectives aux questions qu'on lui pose ==> doit démontrer ses affirmations. Peut on alors tout démontrer? (et la je recolle sur un sujet que je connaissais un peu plus)
    J'ai donc massivement développé la démonstration et l'impossibilité d'obtenir une vérité universelle==> la science n'apporte que des réponses inexactes qu'elle complete au fil du temps...
    je pense etre partiellement ou totalement hors sujet^^ mais bon c'est pas trop grave. J'aimerai juste un avis ;)
    vous remerciant d'avance, et vous priant de m'excuser pour les fautes d'orthographe
    Kent1
  • Un sujet qui pourrait être sympa à traiter c'est "Les mathématiques constituent-elles réellement une science rationnelle ?" : quand on voit qu'après les nombres imaginaires, les séries divergentes ou les nombres premiers infinis on en est à considérer un corps à un élément, il y a lieu de se demander si les matheux ne versent pas parfois dans la spéculation métaphysique assez osée.
  • Pour en revenir à ceci
    l'exemple des problèmes indécidables, dont on sait qu'on ne pourra jamais trouver de réponse quelle que soit l'évolution de la science.
    Je doute de plus en plus de la pertinence de cet exemple, en effet dans les problèmes d'indécidabilité en informatique comme le problème de l'arrêt, on prouve qu'une machine de Turing réalisant telle ou telle tâche ne peut pas exister. Mais pourquoi un homme ne pourrait pas le faire(*)?
    Y a-t-il une machine de Turing pour laquelle on ne peut pas dire si elle s'arrêtera?


    [size=x-small](*)ou une femme. On n'est pas sexiste[/size]
  • No problem with me Christophe!!!!:)-D
    Bonne journée à tous .
    Jean-Louis.
  • La psychanalyse n'est pas une science, je ne vois pas trop pourquoi on en parle, si ce n'est pour dire qu'on apporter une réponse sans pour autant qu'elle soit validée scientifiquement.
    Ben oui, le sujet parle de la science et des réponses qu'elle peut éventuellement apporter, ces réponses dépendent de l'état de la science et des connaissances scientifiques à ce moment-là. La science n'est pas la seule à apporter des réponses, les religions en donnent aussi.
    Je viens de dire deux fois qu'apporter une réponse ne la rend pas nécessairement intéressante, valide ou tout ce que vous voulez.
    Si la science (les sciences, plutôt) ne répondent pas à certaines questions, c'est soit parce qu'on ne l'a pas (P=NP), soit parce que la question est hors-sujet (quel est le sexe des anges).
    La loi des trois états peut être intéressante comme théorie, mais l'épistémologie ne s'est pas arrêtée là.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je suis surpris de voir et lire sur un forum de mathématiques une large discussion sur les épreuves de philo d' il y a 1 jour ou 2. Peut-être parce que cela vous rappelle votre bachot.

    Pris par cet engouement, j'ai a mon tour parcourut un certain nombre de site sur le sujet. J'ai trouvé une citation particulièrement belle, je trouve. Elle est de Samuel Joseph Agnon:

    "La vie est simple pour ceux qui ne cherchent pas à comprendre, soit parce qu'ils sont très naïfs, soit parce qu'ils sont très intelligents. Mais ceux qui ne sont ni assez naïfs, ni assez intelligents, ne trouvent aucune réponse à leurs questions."

    Pas loin de chez moi, hier, ça a saigné. C'était parfaitement et complètement indépendant de ma volonté. La personne que j'ai mandaté (malgré moi, c'est terrible) pour nettoyer ma chemise maculée de sang a dit que si les taches (de sang) étaient trop importante, il me "la" cassait.

    Je ne sait pas bien ce qu'il entendait pas "la". Ma gueule ? Ma voiture ? Ma télévision ? Je ne sais pas... mais probablement ma voiture... Je voudrais que tous cela s'arrête...

    Comme quoi... si vous voulez, certains jours je comprends bien. Mais, pour boucler avec la citation au dessus, je crois que je ne suis pas assez intelligent, parce que je n'ai pas toutes les réponses a mes questions.

    J.
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