Essai sur le Principe Sunistor

Bonjour,

Si nous sommes 7 à vouloir en approfondir l'évocation je me propose de développer.

Il y serait question de prolongements inspirés par le principe transistor,
De nanonouille inspirée de la matière molle.
D'intégration de logique soft à logique hard.

Il suffit de me le signaler dans ce fil.
Cordialement,
jyt

Réponses

  • Je suis intrigué par cette notion de nanonouille. :D
  • J'en suis X:-(
  • Cà fera un de moins que le nombre de messagesenvoyés.
  • Il s'agit d'une vision personnelle de l'évolution de l'informatique.
  • Bonjour,
    C'est juste parce que nous sommes entre nous et parce que je devine à votre silence éloquent que l'accumulation en vous des tensions de frustration vous rapproche de la rupture de câble... Je me propose de vous libérer de votre piétinement trépignatoire*.
    Ma présentation ressemblera à un patchwork à la Marvin Minsky du MIT ( traduction Jacqueline Henry qui a traduit Douglas Hofstadter notamment ) dans " La société de l'esprit ". Je pense que cette lecture m'a beaucoup influencé.
    Supposons que vous ayez une tête de lecture qui voit défiler 01010101 dans un sens ou l'autre. Si on savait que l'on "avance" toujours, cela suffirait à incrémenter pas par pas pour mesurer la " progression ". Mais pour cette tête, l'étape suivante ne se distingue jamais de l'étape précédente car, quelque soit le bit stocké ou comparé, le nouveau est identique, qu'elle aille dans un sens ou dans l'autre. Mais aussi pour une tête de lecture unique, voir toujours du nouveau est déjà un problème intéressant ; qu'elle chemine sans se retourner ou en va et vient...cela aurait un rapport avec les codes de Gray, le binaire réfléchi et la problématique de Shannon et Weaver plus généralement car, évidemment tout ceci doit être minimal ou maximal et "économique" en espace et en temps.
    Mais si on voulait mesurer ce parcours linéaire anarchique fait d'allers et venus en ajoutant ou retranchant chaque pas quantique, on simplifierait drastiquement avec deux têtes car forcément orientées en ligne puisqu'il y en aurait toujours une "devant" l'autre, dans le sens de la " progression" ou si l'on veut dans un sens pris comme référence, ceci étant relatif sauf avec la flèche du temps...
    Avec une tête lisant trois symboles le tour serait joué aisément puisque chaque suivant est distinct de son prédécesseur ; à savoir 123123123123123123 etc.
    Exemple : vous venez de lire 2. Dans un sens vous allez lire 3, dans l'autre 1 et le probléme est identique à une permutation circulaire près.C.Q.F.D.
    Mais si vous ne disposez que du binaire et de deux têtes réduites au minimum il existe une solution binaire pour simuler cette solution à trois états et c'est...
    Prenez la peine d'y réfléchir, c'est un bon exercice. Remarque en passant : Avec 10 il n'y a pas deux mais trois symboles, ou bien 1 et 0 et le couple (1,0) ou l'ensemble {1,0}, ou bien parce que pour distinguer les deux symboles il faut une séparation ou un blanc plus ou moins minimal, figuré ou ostentatoire entre eux. Question à méditer : métaphysiquement quelle est la limite à l'intrication extrême de symboles qui permette cependant de réussir à les "identifier", et pour cela doit-on commencer par les "distinguer" ? Plus généralement : quels sont les liens entre "distinguer" et "identifier" et l'un passe-t-il toujours par l'autre ?
    Maintenant supposez que ces têtes de lecture puissent être non seulement disjointes , c'est-à-dire non adjacentes, mais réparties dans un réseau constitué d'une nouille molle de section nanométrique et très longue, repliée en trois dimensions avec des intersections fusionnées après plongement dans un bain sensible physico-chimique. Pratiquement on peut imaginer possible des sélections de groupes de têtes lisant des mots répartis. Voir l'article sur les "racetracks" dans Pour La Science.
    Remarque : je crois que l'article de Pour La Science de ce mois qui parle des mémoires de masse "racetracks", si je me souviens bien de leur nom, aurait pu en dire autant en écrivant que (NPN)(PNP) peut prendre une forme de type ..N)(PNP)(NP...même s'il s'agit d'une licence théorique.
    Et l'idée proprement "sunistor**" dans tout cela consiste à transférer sériellement ces contenus à toutes échelles concevables d'un sytéme à un autre, afin que des systèmes ou sous-systèmes divers "interprètent" objectivement car inter-subjectivement ce qui deviendra la réalité parce que la même pour eux. Je me demande d'ailleurs si ce qui n'est pas actif dans un réseau joue tout de même un rôle, à titre de référence passive par exemple pour ce qui est actif.

    * trépignatoire : licence poétique sur le modèle de : " évocatoire " adj. figurant dans les dictionnaires avec l'exemple suivant : " Manier savamment une langue, c'est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire " ( Baudelaire ). Mais j'espère que l'on pourra bientôt inscrire une nouvelle citation de sa forme substantive qui me parait encore plus prometteuse. Quelle serait par exemple la définition métaphysico-mathématique d'un évocatoire ? Y aurait-il une axiomatique propre à ce foncteur, où a cette opération de l'esprit ?
    **sunistor : voir ce mot dans un dictionnaire de grec ancien à méditer avec son cortège de variantes en d'autres mots composés des même racines ou dérivés par variations en d'autres mots plus où moins proximaux ; notamment les mots qui définissent la conception d'un " système " avec étude de sa définition.
    Vous voyez l'idée générale.

    Salutations.
    jyt
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