Une colle de maths classique!

Réponses

  • Quel branleur le colleur... Juste faut l'imaginer au lit, ça remet en perspective la scène.

    De la même manière qu'au lit faut penser à lui dans les moments où on a peur de pas trop controler le temps...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je suppose que c'est des étudiants qui jouent, le colleur jouant un vrai colleur, il est très bon lui.
  • Bonjour,
    Il parait évident que cette vidéo est une petite séance de cinéma et que le colleur qui est un étudiant joue très bien la comédie.
    JFD
  • La question reste peut-être de savoir de quel khôlleur ils se moquaient
    en faisant la vidéo et si la caricature est réaliste ... ;-) ?


    eric
  • "Tu vas finir à la fac" ... Quel mépris !
  • Je ne sais pas si ça dépend des époques, je crois qu'à la mienne, quand j'étais jeune, c'était assez réaliste, mais l'âge dévolu au colleur n'était pas le même. Par contre, les costumes sont réalistes... Bravo aux costumiers.

    Sinon, plus en profondeur, ça peut inspirer un léger débat: il ne sert à rien de paralyser un étudiant comme ça, le solde est négatif et surtout (en imaginant que ce n'est pas du théatre) le colleur arbore un rôle "principal" dans ce rapport entre deux qui est déplacé (un colleur, un jury, un examinateur quelconque, un professeur doit être en retrait dans ce genre de situation): indirectement, il semble vouloir marquer "des points" alors que ce n'est pas sa place.

    D'un certain côté ce clip offre un bon extrait des tares humaines, des orgueils mal assumés, etc.
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  • Eric : de ce que j'ai pu glaner comme informations, il s'agissait d'une petite revanche d'un X 01 ayant fait ses classes au Lycée du Parc. Il semblerait qu'ils fassent ici une caricature très exagérée d'un certain enseignant de ce bahut.
    christophe : pour avoir subi ce genre de lynchage, il y a un intérêt, cela permet chez certains de se dire "plus jamais ça" et ainsi par estime personnelle de se forcer à toujours travailler assez pour éviter de donner du grain a moudre a de tels colleurs.
  • Déjà vue. Je trouve ça juste pas drôle.
  • Cette vidéo est ultra-connue chez les taupins. Ce qui est marrant, c'est de la montrer en début d'année aux petits sups qui ont très très peur des colles... :D Il y en a toujours qui croient que c'est vraiment comme ça que ça se passe (surtout les filles :D).

    Ceci dit, quand on se retrouve en colle avec une bande de branleurs qui n'ont strictement rien appris, ben des fois on se lâche... Une fois j'ai viré trois mecs au bout d'un quart d'heure avec un triple 0.
  • S' il y a des gens à qui ça fait de l'effet de se retrouver face à un gars qui se la raconte avec un pantalon qui peut sentir l'urine et une chemise de travailleur-matheux qui sent l'aisselle, alors oui peut-être que ça peut parfois "booster" certains feignants. Personnellement, face à un agresseur dans une bulle contextuée, j'aurais plutôt tendance à rire face à ce genre de bouffon et comme je l'ai dit, à l'imaginer en train de trembler dans un lit avec Angelina Jolie, parce qu'il a peur de ne pas être à la hauteur.

    Il me semble qu'il faut prendre tout en compte. Une mauvaise note donnée avec neutralité et en virant le gars non performant de la salle assez vite est plus digne me semble-t-il. Il peut y avoir mille et une raisons pour ne pas arriver opérationnel quelque part, et cette vidéo tend à en illustrer l'oubli, et décrédibilise pour le coup le colleur, qui intelligent devrait envisager toutes les possibilités.

    Plus globalement se pose la question de l'intrusion personnelle des uns chez les autres dans des cadres professionnels ou techniques. Je n'y crois pas trop et ça me semble couter bcp plus cher que ça rapporte. A noter aussi que le système scolaire s'est crashé de "croire à Brice de Nice" ("cassé, cassé") dans la gestion de l'autorité ou du boostage (acte par lequel un individu légitimé par le système met la pression sur un autre).

    Les rapports humains ce n'est pas ça. On doit faire les gros yeux ou sortir sa bite seulement quand il n'y a pas de cadre, ou pendant la guerre, ou dans le cadre privé ou intime (surtout quand on sort une petite bite).

    Je ne sais pas s'il y a des études qui mesurent l'efficacité des sorties d'adrénaline ou pseudo discours militaires dans les classes prépas, mais à mon avis une mauvaise note et un congé rapide suffit amplement vu déjà le mal qu'ont certains à s'en sortir même en étant stressés.
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  • Christophe : de l'avis général des personnes collant dans mon entourage, la bonne solution, face a un étudiant n'ayant pas appris son cours ou n'ayant manifestement rien compris, c'est de profiter de ce moment privilégié (dans le sens où il coûte cher aux contribuables) pour le remettre en piste. Ce genre de colles appartient à mon avis à un autre age, comme les instructeurs militaires à la Full Metal Jacket. Et si je dis une connerie que le doigt de Dieu me foudroie.
  • Deufeufeu : le risque avec cette stratégie est d'encourager certains élèves à ne pas bosser (vu qu'on leur explique en colle...). C'est un peu banal ce que je raconte, comme d'hab' y'a des avantages et des inconvénients partout mais je pense qu'il ne faut pas sous-estimer ce désavantage.
  • C'est dans le lycée (lycée du Parc a lyon) ou j'ai fait d'ailleurs ma prépa. Je reconnais les locaux. Je pense savoir qui est le prof immité. J'ai eu des colles dures, mais pas a ce point. C'est extremement exagéré.
  • plop: Bien entendu, l'équilibre est assez délicat. L'idéal étant de les faire avancer tout en leur faisant comprendre qu'il extrêmement anormal de venir en colle sans l'avoir préparée.
  • Dans mon post je discutais surtout de la crédibilité de l'officier de full metal jacket dans le contexte. De nos jours, je ne suis pas du tout sûr qu'il soit crédible parce que quand on mobilise du postillon intime, l'autre en face est surtout par réflexe conduit à le regarder sous un angle global et ça casse le message.

    En fait, il y a un préjugé psychologique qui voudrait que la fonction "casse" l'identité personnelle. Mais mon expérience m'amène à ne pas trop y croire: je pense qu'en postillonnant, on invite l'autre à "oublier" la fonction justement (même inconsciemment) et donc on autodétruit ce que cette fonction-là même peut apporter.

    Par exemple, être collé par ce clown en pantalon de toile jauni qui a l'espace d'un instant voulu prendre une sorte de dessus bestial à l'occasion d'une négligeable supériorité sur un chapitre lambda d'un programme scolaire qui est-ce que ça peut conduire à bosser plus le lendemain? Je ne critique pas la dureté du propos, mais son placement dans la bouche d'acteurs concrets inadaptés.

    Une fille en cuissardes avec un haut en latex, un fouet, et ridiculisant l'étudiant sur des intégrales double, là oui, je pense que le garçonnet passe ensuite 24H d'affilée à intégrer des fonctions de taupins. Par contre, un suintant ex-taupin colleur qui joue le même rôle peut jouer un rôle très repoussoir en moyenne (sauf pour la très petite minorité de taupins boutonneux et puceaux qui voient une vraie gratification dans la filière qu'ils ont choisie et pourraient "identifier" le colleur à un modèle)

    Tout ça pour dire que dès qu'on est dans l'intrusion, on cesse d'être annoncé par sa fonction.
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  • deufeufeu a écrit:
    face a un étudiant n'ayant pas appris son cours ou n'ayant manifestement rien compris

    Les deux sont totalement différents, et toute la difficulté c'est de réussir à les distinguer. Le premier on lui botte les fesses, le deuxième on l'aide.

    C'est surtout en début de sup qu'il faut être intransigeant avec les élèves pour ce qui est de l'apprentissage du cours. Le prétexte habituel des élèves pour ne pas travailler est "Je comprends pas, donc ça sert à rien que j'apprenne". Il faut les convaincre que apprendre et comprendre ça va de pair, et que ça nécessite des efforts.
    cc a écrit:
    Une fille en cuissardes avec un haut en latex, un fouet, et ridiculisant l'étudiant sur des intégrales doubles

    Hmmm, qu'est-ce que j'aurais aimé avoir une colleuse comme ça...
  • Le prétexte habituel des élèves pour ne pas travailler est "Je comprends pas, donc ça sert à rien que j'apprenne". Il faut les convaincre que apprendre et comprendre ça va de pair, et que ça nécessite des efforts.

    je n'en suis pas sûr qu'il faille les en convaincre car je suis persuadé que dès l'age de 10 ans tous les êtres humains ont compris que la vie nécessite des efforts. C'est d'appliquer l'adge qui est plus difficile.

    Par ailleurs dans le contexte des études supérieures, à mon avis laisser les gens se démerder, c'est encore mieux, car l'objection prétexte que tu cites est fondée et la seule réponse à lui faire est "fais comme tu veux, au stade de tes études où on en est. Bon, je te dis ta note?"

    Je ne vois pas trop l'utilité de mettre la pression dans la mesure où ces étudiants-là sont entrés en zone sélective qui met d'elle-même la pression. Par ailleurs les sciences ça s'approprie, ça ne s'apprend que peu, donc une excessive paternalisation entre en conflit avec ce processus et quand "le paternalisant" n'est pas séduisant, ça peut conduire à penser qu'on a envie de lui laisser ce privilège de faire partie de ceux qui savent en identifiant ses compétences à une des causes qui ont terni sa séduction.
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  • Bonsoir,

    Afin de comparer avec les commentaires d'il y a trois ans... ;)

    Amicalement.
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