Nouveaux programmes CPGE en 2013 ?

1235

Réponses

  • En ce qui concerne ce qui se passe au collège, je le vois comme père de famille.
    Ce que je vois n'est pas forcément en contradiction avec ce que tu dis, du reste.
    Je suis d'accord avec toi que l'on demande de mémoriser peu de choses (et c'est criticable).
    En revanche, la manière de poser les questions rend la restitution plus difficile et demande une plus grande réflexion sur les contenus. Cela rend l'exercice trop facile pour les élèves doués, et plus difficile pour les élèves moyens (*). Quand je vois les interrogations écrites, je dois souvent réfléchir pour comprendre quelle est la partie du cours qui est attendue en réponse. Mais peut être que je n'ai juste pas de chance et que mes enfants ont simplement un mauvais prof.

    Par ailleurs, je te suggère de jeter un oeil au programme de 1ere S en physique.

    (*) il se trouve que j'ai les deux.
  • Je suis d'accord que la forme et l'idée des "tâches complexes" via le socle commun a pas mal compliqué la forme de l'analyse qui est beaucoup mais alors beaucoup moins linéaire qu'à mon époque en tout cas (où lorsqu'on te disait d'apprendre E, on t'interrogeait sur E et non sur A, B, C, D et E). La difficulté réside donc dans l'analyse et la restitution d'analyse plus que dans les programmes eux-même (je parle toujours du collège). Nous sommes tout à fait d'accord. Et là, on rejoint tout à fait Pldx, sur le fait que la chose principale dans l'enseignement n'est pas réellement le programme mais plutôt comment on va l'évaluer. Si, tu veux tester l'aspect linéaire de l'enseignement (qui devrait tout de même être testé par le prof en interro justement), WIMS propose maintenant des fiches de physique-chimie qui peuvent être utile même si je crois qu'elles sont plus dirigée vers le lycée que le collège (à revérifier).

    Pour ce qui est de la première S, j'avoue ne pas avoir étudié les programmes sauf celui de maths juste pour le programme transitoire d'il y a 2 ans maintenant. Je ne prononcerai pas sur le sujet mais j'irai faire un tour pour comprendre tes dires c'est un fait.
  • "la chose principale dans l'enseignement n'est pas réellement le programme mais plutôt comment on va l'évaluer. "

    Quand même, quand je lis au programme d'histoire géo de 5e ceci (ce n'est qu'un court passage), il est difficile de ne pas voir qu'il va y avoir un problème.

    24507
  • @aléa : je ne vois pas ce qui te choque dans ce programme de géographie de 5e.
  • Je suis d'accord avec l'approche d'alea (son dernier post de la page d'avant) concernant les programmes du secondaire et l'allusion à peine masquée à "la culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié" un peu comme si les programmeurs se dépéchaient de saupoudrer mille choses pour que le taux de 1/1000 qui reste ait sa chance dans chaque item

    Initialement, le fil commente plus des choses qui se produisent après le bac.

    Pour ma part, je redis une dernière fois que quand j'ai évoqué l'importance de l'évaluation, je ne songeais même pas à des histoires de qualités ou de stratégies, mais à des histoires d'honnêteté et de non corruption. Ca n'empèche pas d'avoir un système qi marche mal à priori, l'honnêteté ne garantit pas la réussite. Mais c'est une condition nécessaire.

    @alea, et bien justement, "si", j'aurais tendance à penser qu'à terme on verra de plus en plus émerger l'écueil des conflits d'intérêt, même si ce sont des intétérêts abstraits et à priori non financiers. Il n'y a pas besoin d'aller chercher loin, l'exemple du bac suffit pour montrer que l'Etat triche sans quasiment même se cacher ni être condamné au pénal. Aucune autre entité ne pourrait se permettre une escroquerie aussi grossière "sans peine", même s'il on peut devinier qu'il ya des labos pharmaceutiques qui "forcent" un peu "l'officine indépendante" qui évalue, mais enfin, déjà ils se donnent du mal pour tricher et risquent la prison si pris. Il n'en est rien pour la trucage du bac: y a même pas un journaliste qui s'intéresse à l'arnaque.

    C'est pourquoi je pense qu'il est important de prévoir les choses sur au moins le moyen mais même le long terme et de formaliser à l'avance les écueils. Pourquoi, pour en revenir au trucage du bac, ça n'a pas provoqué un scandale historique**? Bin la raison est simple: tout le monde y trouve son compte: (1) les journalistes ont entre 30 et 50 ans et ont des enfants concernés (2) ça s'est mis en place progressivement (3) ya pas d'argent à gagner à la dénoncer (4) l'entité "état" est généralement perçue comme "souveraine" jusqu'à un degré quasi égal à "Dieu", ie elle "décide du bien et du mal" et donc ne peut être condamné pour tricherie.

    Ce sont des choses qui bougent lentement mais surement mais toujours dans le même sens si on n'y prend pas garde et on finit, à l'arrivée par ouvrir des yeux tout rond en disant "mais c'est incroyable"

    ** attention je ne parle pas de la baisse du niveau que toutle monde dénonce depuis lgtps, ça ça relève du ratage non de l'arnaque. Je parle de la technique frauduleuse utilisée par l'E.N. pour donner (la partie science) le bac à tous. On pourrait très bien concevoir un niveau bas mais un examen "standard" qui le mesure onnêtement et qui ne triche pas par exemple.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je sais que c'est triste, mais je pense que dans quelques années et dans les grandes métropoles, l'évaluation par le formateur ne pourra plus sortir de l'intra et ne sera vu que comme un accompagnement de formation. Ca fera un peu comme la disparition du chèque. Je pense que seuls les diplomes où l'évaluation sera délocalisée par rapport à la formation seront crédités. Je ne l'appelle pas de mes voeux mais ça me parait inéluctable à cause de l'évolution naturelle et la massification. On aurait pu éviter ça par des mécanismes de prévention
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Alea, je ne trouve pas que cela soit ambitieux vu qu'il s'agit surtout dans les fait et je parle bien des faits d'une étude géographique même si on parle de l'évolution historique car quand on parle de l'énergie et de sa diffusion on ne peut pas réellement ni consciencieusement séparer les deux domaines. Ce qu'il faut savoir aussi est que le thème de l'énergie est dévenue aujourd'hui un thème de convergence de toutes les matières du collège. C'est à dire que toutes les matières du collège doivent traiter un exercice en lien avec l'énergie (si on suit les texte stricto sensus) de même que le développement durable, l'étude statistique de données, la santé et la sécurité (routière le plus souvent mais aussi de l'habitat et des hommes) ainsi que l'étude du climat (impacte écologique et connaissance globale). En gros tous les programmes possèdent l'un ou plusieurs de ces thèmes (les sciences les possèdent toutes et l'histoire-géographie aussi par exemple, j'ai des doutes pour certains thèmes avec les langues) et cela permet une légère prise de conscience (par répétition en filigranne ou message subliminale) sur les 6 thèmes qu'un citoyens doit métraiser à la fin du collège. Par conséquent, le thème que tu cites en histoire-géographie n'est pas isolé normalement car étudié en techno (l'énergie est l'une de leur partie en 6ème avec les différents mode de déplacement par exemple), en SVT avec l'eau en 6ème (rejoint par la physique en 5ème) puis la physique reprend l'électricité en 5ème (analyse des productions et utilisation sans rentrer dans les détails).

    Donc ce thème est un ajout dans le nouveau programme de 5ème d'il y a 2 ans à la suite justement de la mise en place de ces thèmes de convergence. Mais lors de l'évaluation et de part l'évaluation même de l'histoire-géographie, il s'agit d'une étude de document ou d'une construction argumenter sur un thème (à partir de la fin de 4ème puis de la 3ème normalement) donc l'étude de texte redonnera des bases pour aider à l'analyse même s'il n'y a pas eu mamorisation globale des données du savoir. En fait, le nouveau brevet en histoire géographie est du même style (pour ne pas dire exactement) que le sujet du BAC sur la forme j'entend. Cela étant dû au fait que dans la filière scientifique lors de la première réforme (et je crois que c'est encore le cas v uqu'il n'y a pas eu de contre réforme) dans la série S, l'épreuve d'histoire-géographie se passe en première et cela ne laisse que 2 ans pour s'accoutumer à cette nouvelle forme. Je ne sais pas si cela a été un des arguments (en plus du fait que l'argumentation est vu en français à partir de la fin de 4ème aussi) mais en tout cas la nouvelle forme se calque totalement sur celle du Bac.
  • @Remi

    Ca me paraît assez peu contestable que la géopolitique, ce soit quelque chose de difficile.
    Plus difficile, par exemple que ce que l'on enseignait il y a vingt ans.
    Ma génération a connu un enseignement qui était, tout au moins au collège, essentiellement descriptif.
    La classification de l'époque, c'était "géographie physique", "géographie humaine", avec peu d'interaction entre les choses.
    L'aspect politique de la manière dont les hommes gèrent leur espace apparaissait bien plus tard.
    Je ne pense pas être particulièrement démagogue en disant que la notion de tension géopolitique ou les liens entre croissance économique et besoins énergétiques sont des choses difficiles, même pour des adultes.
    Mobiliser ses connaissances pour analyser des documents, c'est aussi un exercice difficile, qu'on abordait pas si tôt.

    Tu écrivais " dire "les programmes sont inaccessible et inadapté aux élèves" est l'argument des pédagogues vouant un cultue fort à l'allègement des programmes et de l'enfant roi plus que de celui des pédagogues dévouer au savoir transmis aux dit élèves."

    Si tu veux être pris au sérieux dans les arguments que tu leur opposes, tu ne peux pas nier que de nouvelles compétences sont espérées, et que ces nouvelles compétences ne sont pas rien.
    Quant à savoir si on saura les transmettre, c'est tout autre chose, de même que de savoir si les compétences et les apprentissages auxquelles elles se substituent n'étaient pas plus importants. Là est, à mon avis, tout le débat.


    Tu me dis, Rémi, "je ne trouve pas que cela soit ambitieux vu qu'il s'agit surtout dans les fait et je parle bien des faits [...]".
    Je ne comprends pas: je te parle du programme, je dis que je trouve qu'il est ambitieux, et tu me réponds que sur le terrain, ce qu'on fait n'est pas assez difficile !
    Que tu me dises que tu trouves que ce qu'on fait n'est pas suffisamment exigeant, je veux bien l'entendre, mais alors je ne comprends pas bien par quel truchement tu décharges de toute responsabilité les auteurs de programme.
    Comme disait pdlx1, un programme doit dire sans ambigüité ce qui doit être fait, et ne pas nécessiter que les docteurs de l'Eglise se penchent dessus pour en faire l'exégèse.
    Si j'écris dans un programme de L2 "introduction à l'analyse complexe" et qu'à l'arrivée ça donne un cours avec uniquement la définition du rayon de convergence d'une série entière, il me semble que ma responsabilité est engagée, non ?
  • Je ne connais pas d'enfants en classe de 5e mais je ne pense pas qu'on leur demande une réflexion complètement autonome, à partir de zéro. J'imagine que le prof peut animer une discussion collective à partir de documents qu'il aura distribués.
  • @Aléa, je te répondais sur comment dans les faits celà se passait. C'est à dire que je ne disais pas que le programme manquait d'ambition mais juste que le dit programme dans les fait n'était pas si ambitieux que tu le dis.

    L'analyse de document a été au programme d'Histoire-Géographie depuis presque 10 ans. J'ai vécu cela au brevet et sincèrement, je ne vois pas ce qu'il y a de complexe à remettre dans l'ordre des idées pris dans des documents à partir de questions permettant l'analyse des dits documents. Bref, on a juste officialiser cela dans la nouvelle forme en proposant de la faire évoluer vers un sujet moins aléatoire c'est à dire qu'au lieu de pouvoir faire une impasse sur tout un pan de l'histoire-géographie (soit histoire soit géo) maintenant les sujets seront moins "profond" mais il y aura Histoire ET Géographie (et toujours l'ECJS) dans la nouvelle forme du brevet d'histoire-géographie.

    Quand tu lis la "démarche" c'est à dire ce qui est fait et sera fait, il n'y a rien de très géopolitique. Par contre pour fair semblant de faire des choses ultra complexe (s'il y a des parents qui lisent justement les BO) il fait bien de faire semblant de parler de l'analyse entre les deux croissances. Qui sera du style "On constate que " qu'une véritable explication. En tout cas, je n'ai pas encore vu de professeur faire de géopolitique en cours de collège, je te rassure.

    La grosse différence entre ce que TU vas écrire pour TES élèves dans TON programme de cours est justement l'aspect très personnelle des choses ce qui n'est pas du tout le cas DES programmes de collège que JE N'ai PAS écrit justement et qui sont appliqué de façon analysée et non de façon brute.
  • Quelqu'un a des infos sur les nouveaux programmes en maths, info et physique (Contenus, date de publications...)
  • @Ripou: dans le fil dédié à ce sujet sur un autre forum http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=16&t=36019&hilit=ups+3+ans&sid=6f697b637eb5dbbd169c9a92f1bc8922&start=150#p512226 on lit :
    le calendrier officiel est connu. Fin octobre, il faut que les nouveaux programmes soient terminés tant pour la 1ère année que pour la 2e. La rédaction complète du programme de 1A devrait tomber deux ou mois plus tard et celui de 2A au plus tard juillet 2013. Car, ne l'oublions pas, l'enseignement de 1ère année est directement lié à celui de 2e année et c'est la raison pour laquelle il est important d'avoir les deux programmes en même temps.
  • http://www.vousnousils.fr/2012/10/17/bruno-jeauffroy-le-bachelier-2013-nous-interroge-535917
    Donc en maths une bonne partie de la géo a été supprimée et les probas de base sont, comme prévus, intégrées.
    Qu'est-ce que vous en pensez ?
    D'ailleurs que ça veut dire quoi probas de base ?
  • Sûrement celles qui ne nécessitent pas de jolie théorie derrière. Donc des boules dans des urnes...
  • bonjour
    finalement, on en est où ? Je ne trouve nulle part de programme officiel, ils existent déjà ou ce sera en juin comme pour les programmes de lycée ?
  • Proba de base = boite à moustache ? haha.
    J'pense que ca va etre des proba avec les notions de série temporelles, d'espace probabilisés, peut etre les chaines de Markov
  • Bonsoir,

    Cela devait paraître au mois de mars... Ecoulé depuis!
    Y a-t-il du retard? Ce serait bien que cela sorte, pour y travailler un peu avant quad même histoire d'avoir un minimum
    de recul sur certains sujets (comme les probas donc).

    Bonne soirée.
  • gounchat, si tu es dans le sérail, les programmes sont connus depuis des mois...
  • On trouve ici ce qui ressemble fortement à des programmes. Après je ne sais pas s'il s'agit d'une version officielle...
  • toujours aucune rumeur sur les nouveaux programmes de deuxième année ?
  • Les programmes quasidéfinitifs de deuxième année ont été diffusés au sein de l'UPS. On ne sait pas encore les dates de la consultation publique.
  • merci profMP, alors qu'est-ce-qui change en gros ? (j'imagine la suppresion de la géométrie et l'arrivée des probas)
  • yan2 a écrit:
    qu'est-ce-qui change en gros ?

    Perte de la géométrie, des séries de Fourier (donc des préhilbertiens complexes), des équations différentielles non linéaires, des Banach (même plus de suites de Cauchy)...

    Décalage des fonctions de plusieurs variables depuis la sup.

    Arrivée de probas discètes
  • Sérieux? plus de suites de Cauchy? plus de séries de Fourier ? c'est nul...
  • Plus de séries de Fourier !? Comment est-ce possible ? Le pire c'est que c'est important aussi pour les probas.
  • Pourquoi maintenir le secret sur ces programmes ?
  • J'espère que ces belles choses n'ont pas été supprimées pour laisser la place à quelque chose de moisi. J'ai hâte de zieuter le programme de proba.

    Je ne pleurerai par contre pas la disparition de la géométrie différentielle, ce qu'il restait ne ressemblait pas à grand chose. Par contre supprimer les suites de Cauchy ça craint ! Supprimer des choses comme l'inégalité de Bessel c'est un peu triste aussi, mais j'imagine que ça deviendra un exo classique.
  • Enfin, ce qui est nul, c'est qu'on enlève de l'algèbre (espaces préhilbertiens complexes). La partie Analyse, on s'en fout :D

    Et comme y a même plus Remarque pour me remonter les bretelles, je peux le clamer sans crainte haut et fort ! ;)
  • aléa : Ce n'est pas pour maintenir le secret que les programmes ne sont pas publiés... c'est parce qu'ils sont encore débattus !! Même le nouveau programme de sup qui prend effet en septembre 2013 n'est toujours pas paru au BO !

    H : J'espère qu'il te reste les yeux pour pleurer : le programme de proba est fichtrement nul ! Il est limité aux probas discrètes et ne fait aucun lien avec la théorie de la mesure qui est de toute façon hors du programme de prépa. La seule nouveauté par rapport à l'ex-programme de Terminale C, c'est l'utilisation de séries numériques, notamment pour calculer des espérances et variances de certaines lois... Le reste n'est que dénombrement.
  • Les équa diffs non linéaires, ce qu'il en restait, pareil, je pleurerai pas dessus. C'était relativement incohérent puisque le programme se limitait aux fonctions C^1 alors que les énoncés de concours demandaient souvent de résoudre y'=|y|...

    Les séries de Fourier ça me rend plus chagrin.
  • Disparition des séries de Fourier...C'est pas croyable !!

    J'ai pleuré au nouveau programme de terminale S...Je pleure au nouveau programme de cpge...

    Bon sang, Aléa, faut que je sache : tu fais partie du lobby des probas/stats qui nous casse tout ou pas ?
  • Est-ce que l'apparition des probas justifie à elle seule toutes ces disparitions ? Ca me parait un peu gros quand même ...
  • Pas de séries de Fourier et moins d'équas diff ? On marche sur la tête ! Je croyais qu'il s'agissait de former entre autres des ingénieurs !
  • Ben en tout cas, en lycée, c'est la seule nouveauté, à mettre en comparaison avec tout ce qui a disparu et dont on a abondamment évoqué ici-même et ailleurs.
  • Mettre des probas pour des futurs ingénieurs, c'est pas idiot a priori. Mais si c'est juste du dénombrement... Bof.

    La disparition de pleins de choses se justifient sans doute également par le fait que les élèves arrivent beaucoup plus naïfs en début de sup.
  • H a écrit:
    les élèves arrivent beaucoup plus naïfs en début de sup
    ça c'est sûr, mais j'ai envie de dire que ce n'est pas vraiment de leur faute...mais plutôt la faute à 3 ans de cocooning généralisé dans un lycée qui formate plus qu'il ne forme.
  • Je n'ai jamais dit que c'était de leur faute.
  • Le calendrier à venir pour les programmes de 2e année de C.P.G.E. :

    * La consultation publique : de la mi-mai au 30 juin 2013.

    * Les groupes techniques ont jusqu’au 15 juillet 2013 pour tenir compte des remarques et suggestions émises dans le cadre de la consultation.

    * Les nouveaux programmes sont soumis aux instances consultatives (C.S.E., CNESER) courant septembre et publiés en octobre 2013.
  • Bien sûr, ce n'est pas leur faute, aux élèves ...
    C'est ainsi que le système aura la peau des prépas, non par une attaque frontale comme celle qui a échoué en 1981, mais par grignotage progressif. Si nous n'y mettons bon ordre.
    << Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. >>
    Bonne journée quand même.
    RC
  • C'est ainsi que le système aura la peau des prépas

    Pourrais-tu justifier cette affirmation ? Je ne vois pas le lien.
  • Merci pour le lien. Le commentaire sur les tribus "on se borne à la stabilité par opérations ensemblistes finies" est idiot et incohérent avec ce qui suit. Sinon vu de loin ça semble classique et cohérent mais peut-être pas très folichon. C'est pas avec ça qu'on fait aimer les probas à un matheux.
  • Probas

    Personne n'en voulait: ni les profs, ni les universitaires consultés, ni les écoles... Malheureusement l'IG doit assurer la continuité avec les programmes du secondaire.

    Fourier

    Tous les résultats actuels étaient admis (Parseval, Dirichlet I & II). Les préhilbertiens sont déjà quasiment hors programmes et donnaient lieu à de nombreux dépassements de programme.

    Calculs
    Les étudiants arrive(ro)nt avec un niveau indigent en calcul; il faudra récupérer ces compétences

    Algèbre générale
    Les structures disparaissent peu à peu. L'algèbre linéaire est forcément sur un sous-corps des complexes


    De manière générale, ça fait longtemps qu'on n'a des problèmes dans le supérieur (CPGE incluses): beaucoup de gens ont fait semblant de croire que tout va bien, qu'il y avait encore beaucoup de gens bien formés aux maths. En même temps, les écoles diminuent les doses de maths, les cursus universitaires sont vides, il n'y a plus de candidats à l'agreg...
  • Les familles sommables de vecteurs ont toujours été au programme, ou c'est quelque chose de nouveau ?
  • Les familles sommables n'étaient pas du tout au programme. Elles sont arrivées pour définir les probas (les sommes pour définir les probas ou calculer des espérances ne sont pas forcément indexées par les entiers).

    Il n'y a que des familles sommables de complexes.

    En revanche, il y avait des séries vectorielles qui sont réduites.
  • Pourquoi les IG sont-ils obligés d'assurer la "continuité" avec le secondaire ?
  • H a écrit:
    Pourquoi les IG sont-ils obligés d'assurer la "continuité" avec le secondaire ?

    Solidarité. La partie proba du secondaire semble du à un membre de l'IG.

    Par ailleurs, il serait dommage de jeter un tiers de ce qu'on fait les étudiants en arrivant en prépa. Déjà qu'ils ne savent pas grand chose...
  • OK. L'autre solution aurait été d'enlever les probas/stats du secondaire, ça aurait sans doute été bien mieux ! Quitte à en faire effectivement en prépa mais en ayant des élèves mieux formés en math au départ.

    (Je n'ai rien contre les probas, je suis probabiliste, mais ça m'ennuie de voir que l'on sacrifie les maths pour faire une caricature de proba/stats au lycée.)
  • @H, beaucoup sont d'accord avec toi mais le bac S n'est plus un bac scientifique au sens ancien. C'est désormais un bac généraliste avec un gros vernis scientifique mais qui ne prépare à aucune étude supérieure.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.