Ouvrages pilonnés par une BU

Bonjour,
Je suis une ancienne étudiante d'une petite université. Je viens de m'apercevoir cette année qu'ils avaient supprimé des rayons certains ouvrages de mathématiques.
Algèbre-Mathématiques-pour-Xavier-Gourdon (1er édition qui n'est plus à la vente)
Cours-danalyse-mathématiques-Alain-Pommellet
Exercices-mathématiques-Oraux-x-ens-algèbre tome 2 et le tome 1 qui n'est plus en vente sur certains sites internet.
Je voudrais savoir quelles sont les démarches pour que cela ne reproduise plus.
Je vous remercie d'avance.

Réponses

  • Bonjour
    Demande au responsable de la B.U, ce qu'ils sont devenus. Ils ont sans doute été enlevés pour faire de la place, et sont rangés dans une remise. ;)
  • Justement j'ai demandé : ils ont été pilonnés. (Le statut pilonné était inscrit)
  • Je pensais que tu avais extrapolé. (:P)
  • Demander au responsable de la BU que, avant que les ouvrages ne soient pilonnés, ils soient exposés pendant 2 semaines à l'entrée de la BU pour que les gens puissent se servir.
  • bref pensez à scanner vos livres. Internet n'oublie pas, il est encore jeune.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Plusieurs réflexions sur ce sujet : d'abord pour ceux qui cherchent des vieux livres de prépa, vous pouvez les avoir gratuitement par ce biais.
    Un des problèmes de ce "débroussaillage", dont j'avais alerté les mathématiciens quand j'étais étudiant et contre lequel je me suis vainement battu (le problème ne date pas d'aujourd'hui), est que certaines bibliothèques jettent ainsi des ouvrages anciens (Clebsch, Enriques, Jordan, Klein, Hadamard, Hermite, Salmon-Fiedler etc.), précieux et parfois rares.
    M.
  • C'est un blague ??? !!!

    Je suis plus que choqué !!! Et ça a bougé depuis ?
  • Bonjour

    c'est vrai que c'est assez choquant et il faudrait que les responsables des BU prennent contact avec les départements de maths avant de "jeter" ainsi.

    Cela dit pilonné peut vouloir dire beaucoup de chose. Lorsque je préparais l'agreg, le responsable du CDI du lycée m'avait "offert" quelques ouvrages qui n'avaient jamais été demandés. Un de Borel sur les proba, de Lichnerowicz sur le calcul tensoriel et un classique d'Artin avec préface de Julia. Je me suis toujours demandé quel pouvait être mon lointain prédécesseur qui avait fait acheté ces ouvrages à un obscur lycée d'une très petite ville de province. En tout cas s'il avait lu ces livres, sa culture mathématique dépassait largement la mienne....
  • Cela va donner des idées à ces "voyous" qui revendent des livres à prix d'or sur le web !
  • bonjour,
    lettre type à envoyer à la bibliothécaire (publie son adresse, on lui écrira)
    "Madame,
    nous avons été surpris et offusqués que des ouvrages de mathématiques,
    de bonne qualité et d'excellents auteurs aient été mis au pilon
    sans en avoir proposé la conservation chez des particuliers.
    étudiants , amateurs, professeurs, collectionneurs.
    Nous demandons que les livres dont se débarassent les bibliothèques puissent être
    récupérés par d'autres bibliothèques ou conservés par des particuliers.
    A ... , le .... datez,signez"
  • Bonjour,
    Veuillez m'excuser de vous répondre tardivement. Eh bien, je me suis aperçue que 2 ouvrages ont été pilonnés en début d'année scolaire. La responsable me disait que la BU l'avait brûlé ou broyé. Je lui ai dit pourquoi on ne nous a pas donné ces ouvrages.Soit disant la BU doit garder une trace, garder la couverture du livre et brûler le reste. Bref sous prétexte que les livres n'ont pas été empruntés, ils ne servent pas et ils sont jetés (leur justification). J'ai acheté ces livres, je voyais pas pourquoi les emprunter. Mais maintenant je dois me prendre ma bibliothèque pour étudier dans une bibliothèque. Un comble.
    Vendredi dernier, je viens de découvrir que 2 livres ont été pilonnés.
    Merci pour tous vos conseils. Je vais essayer d'envoyer un courrier au moins faire quelque chose.
    Amicalement,
    Lo.
  • A l'époque, j'avais prévenu mon directeur de thèse et j'avais trouvé un conservateur intéressé (en l'occurence ue conservatrice) pour que les ouvrages soient transférés dans une autre bibliothèque, mais de nombreux ouvrages ont été perdus quand même...


    M.
  • Il s'agit là de vrais scandales perpétrés par des administratifs plus soucieux d'un quelconque règlement que des oeuvres qu'ils brûlent...et des étudiants qu'ils privent par là-même de connaissances souvent indispensables à leurs cursus.

    Quelle honte !
  • Discret : sans vouloir me faire l'avocat du diable, nous n'étions qu'une poignée d'étudiants à lire les ouvrages de Jordan ou de Picard. Certains de ces livres n'avaient pas été empruntés depuis les années 50. Ces ouvrages étaient d'ailleurs totalement déconsidérés à l'époque, des vieiileries sans intérêt, au même titre d'ailleurs que les livres de géométrie du secondaire (Hadamard, Lebossé-Hémery, Legendre, Rouché-Comberousse). J'espère que ça a changé.

    M.
  • bonjour,
    les bibliothécaires devraient être également attentifs à l'histoire des sciences et l'histoire de la pédagogie. Comment les concepts ont éclos, comment ils ont été enseignés. Quand j'étais jeune, il y avait des historiens des sciences comme Alexandre Koyré. C'était motivant de le lire, afin de connaitre l'évolution des sciences , des maths, de la Logique.
    i) Les historiens ont besoin de matériaux anciens pour travailler.
    ii) De plus, il y a des modes. Imaginons qu'on découvre aux zéros de la fonction zéta de Riemann un parfum "loxodromique", tout le monde chercherait dès lors de la documentation sur les loxodromies, sans en trouver si les ouvrages anciens ont été pilonnés.
    Nous avons sans doute besoin d'archivistes des sciences actifs, qui puissent oeuvrer à la conservation de notre patrimoine scientifique.
  • Mauricio a écrit:
    sans vouloir me faire l'avocat du diable

    Ce que tu dis est peut-être vrai localement, mais le problème est que, pour certaines personnes, une fois le pli pris, il n'y a aucune raison de s'arrêter et on peut faire d'une mesure très exceptionnelle une mesure qui devient la norme.

    Plutôt que d'en arriver là, un principe de précaution : les livres susceptibles d'être pillonnés peuvent {\it d'abord} faire l'objet d'un don (étudiants, professeurs, écoles dans le monde, etc).

  • Si les livres livrés aux pilons étaient donnés en toute transparence il y aurait un problème.
    Ceux qui reçoivent les livres pourraient trouver un moyen pour récupérer les livres souhaités, il suffirait juste qu'ils soient mis au pilon. B-)-

    C'est le même problème avec les invendus des supermarchés, surtout les fruits et les légumes.
    Si tu laisses les employés récupérer les invendus , ils vont mettre tout et n'importe quoi à la poubelle.
    (c'est l'explication donnée par des patrons de supermarchés, après la mise à pied d'un salarié qui avait récupéré un melon dans une poubelle du supermarché qui l'employait).

    PS:
    Une bibliothèque ayant une place non extensible, en principe, si tu ne jettes pas des livres tu ne peux pas faire rentrer de nouveaux livres au grand dam des éditeurs :D
  • Avant de vouer uniformément les bibliothécaires aux gémonies, il faudrait peut-être se renseigner sur les contraintes qui pèsent sur eux/elles (souvent elles). Je ne suis pas certain par exemple que le don d'une propriété publique à des personnes privées soit possible. Il y a certainement tout un tas de points de droit administratif qui s'appliquent. Par ailleurs, les bibliothèques de mathématiques en France fonctionnent en réseau, il faudrait savoir si les ouvrages en question ont totalement disparu de la surface de la planète* au même moment. Enfin, sans vouloir gratuitement offenser quiconque, ce n'est pas tout à fait la même chose de pilonner Gourdon ou les exos de l'X et de l'ENS que de pilonner Jordan ou Picard. Ce sont deux problématiques différentes. Certains de ces ouvrages ont un intérêt historique, alors que d'autres...

    * Au sens de toutes les bibliothèques universitaires + la BNF y compris ressources numérisées genre Gallica par exemple.
  • Je ne suis pas certain par exemple que le don d'une propriété publique à des personnes privées soit possible. Il y a certainement tout un tas de points de droit administratif qui s'appliquent.

    Oui, bien sûr ! ... Mieux vaut détruire que donner ! ...

    Homo sapiens en est toujours à ce même point de son évolution :)
  • Tu ne crois pas que c'est un peu court, comme slogan ? La réalité est un peu plus compliquée et les bons sentiments ne sont pas forcément ce qu'il y a de plus indiqué. J'imagine bien par exemple un tel don généreux revenir sur un site de vente à un prix astronomique. Entre autres possibilités.

    Tout ça pour dire que la mise au pilori des bibliothécaires en vrac me semble totalement imméritée.
  • Pourtant, je me souviens qu'un CDI d'un lycée où j'étais en poste a procédé de la sorte, en signalant à son personnel ou aux élèves que des anciens livres, qui allaient être détruits, leur seraient disponibles pendant une certaine période (je ne me souviens plus exactement de la longueur de cette période, disons 2 semaines à un mois).

    C'est ainsi que, grâce à cette opération, j'ai pu me procurer entre autres les deux tomes du livre de Louis Comtet parus chez PUF en 1970.

    Si un CDI a pu le faire, pourquoi pas une BU ?
  • Peut-être le CDI a-t-il procédé dans l'illégalité ? Je vais me renseigner en fait, pour voir. Mais encore une fois, les bibliothèques universitaires de maths ne méritent pas (toutes) de tels reproches et je trouve le yaka un peu énervant quand on ne sait pas quelles sont les contraintes.
  • remarque a écrit:
    J'imagine bien par exemple un tel don généreux revenir sur un site de vente à un prix astronomique.
    C'est sûr, c'est bien mieux de les détruire.
    remarque a écrit:
    je trouve le yaka un peu énervant quand on ne sait pas quelles sont les contraintes
    Quand une loi est illégitime, il ne faut pas s'y soumettre. Je n'hésite pas à désobéir à plusieurs lois débiles dans mon métier, et si je travaillais dans une BU, je n'hésiterais pas non plus.

    Je ne fais pas non plus de reproche à ceux qui se soumettent aux lois débiles, mais je ne suis pas sur une ligne yaka.
  • Ah bon, tu n'es pas sur une ligne yaka. C'était à s'y méprendre. :D
  • Alors je me suis renseigné. Tout d'abord, il y a eu un joyeux mélange dans ce fil entre les BU enseignement (à l'origine du fil), les BU recherche et les CDI des lycées. Sur les CDI, je n'ai rien à dire. Sur les BU enseignement, pas grand-chose non plus, si ce n'est que le pilonnage des exos de l'X et de l'ENS ne me paraît pas une perte irréparable pour l'esprit humain. Ma source me confirme que les BU enseignement se débarrassent régulièrement des anciens ouvrages usés, vieillis, fatigués, pour faire de la place aux nouveaux, tous pimpants. J'y reviendrais.

    La partie qui m'intéresse est celle des BU recherche. Tout d'abord, il faut bien voir que c'est un sujet qui leur fait mal au cœur. Le pilon sert à éliminer la documentation hors d'usage et à libérer de la place pour les nouveaux ouvrages. Les BU recherche sont beaucoup plus conservatrices sur la question du pilon et demandent en général l'avis des spécialistes du domaine avant de pilonner. D'ailleurs, pour éviter le pilon sans rémission, elles peuvent proposer les ouvrages dont elles n'ont pas/plus l'utilité aux Cadist des disciplines concernées, qui ont une mission de conservation nationale (les simples BU ne l'ont pas en soi).

    Que dit la loi (aussi illégitime et ignorable qu'elle soit) ? Elle dit :
    « Les livres de bibliothèques relèvent du Code général de la propriété des personnes publiques, partie législative, ordonnance n°2006-460 du 21 avril 2006. L'article L 2112-1 (chapitre II, Domaine public mobilier) stipule que « font partie du domaine public mobilier de la personne publique propriétaire les biens présentant un intérêt public du point de vue de l’histoire, de l’art, de l’archéologie, de la science ou de la technique, notamment : (…) 10º Les collections de documents anciens, rares ou précieux des bibliothèques' » Selon un rapport de l'inspection des bibliothèques de 2006, "un document ancien est un document vieux de plus d’un siècle (…) Rare s’applique aux documents uniques ou n’existant qu’en petit nombre. Précieux fait référence à la valeur vénale d’un document ou à sa valeur historique ou culturelle. »
    Les ouvrages courants des bibliothèques sont considérés comme ressortissant au domaine privé de la collectivité – et sont donc aliénables.
    Les BU fournissent au CA de leur université la liste des ouvrages qu'elles souhaitent pilonner. Si le CA donne son accord, les ouvrages sortent du domaine public et peuvent être détruits.

    Sur la question des dons, tout dépend des disciplines. En droit ou en médecine, un manuel périmé et usagé est probablement mieux utilisé pour faire de la pâte à papier. Il faut également reconnaître que dans la pratique, il est plus simple de jeter que de donner du fait des actes administratifs nécessaires (tampon : sorti de l'inventaire ; biffure des mentions de propriété). En maths, c'est différent. Certaines BU enseignement ont des initiatives du type « kermesse aux livres périmés » où les étudiants peuvent venir choisir les livres qui les intéressent avant destruction. Il y a également des initiatives de transfert vers des universités de pays en voie de développement. Tout ça existe, peut-être pas partout.

    Enfin, j'ai appris quels sont les critères : c'est IOUPI !
    I : incorrect, fausse information ;
    O : ordinaire, superficiel, médiocre ;
    U : usé, délabré, laid ;
    P : périmé ;
    I : inapproprié, ne correspond pas au fond.

    Je remercie ma source, si elle me lit...:)
  • IOUPI ? Il reste donc à voir où se classent les "Gourdon" et autres "Chambert-Loir" ;)
  • Ah, si c'est un I, on ne peut pas savoir ! :D
  • Inadmettable !
  • Merci Marseillais de redonner un peu de place au sens critique et à l'intelligence, vertu en voie de disparition de nos jours, au détriment de la soumission aveugle aux oukases ineptes émanant de nos non moins ineptes députés et assimilés.
  • Risquer de se faire virer pour un Gourdon, franchement, quel sens critique.

    Il ne faut pas se tromper de combat, camarade :)
  • Merci à Remarque pour son travail d'information.
  • Pour ce que je sais des CDI, il n'est pas question de laisser traîner du O comme obsolète.

    Autrement dit le passage à l'euro a rendu obsolète un bon paquet de manuels de maths entre autres. De là à apprendre que Bonaparte à créé l'Euro germinal dans les bouquins du CDI...

    Itou si on trouve une référence à la planète Pluton dans une note en bas de page : Le pilon, le pilon vous dis-je.

    Les quids qui faisaient office de wikipedia ont eu des jours difficiles.

    bonne soirée,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Salut Remarque,
    Merci pour les infos. Pour préciser, il y a quinze ans, j'avais fait passer un certains nombre de livres de la bibliothèque enseignement à la bibliothèque recherche. Ceci dit, même dans certaines bibliothèques de recherche, les livres ne sont pas toujours à l'abri, et je parle en connaissance de cause.

    Mauricio
  • Bonjour,
    Je veux bien comprendre que ces livres n'ont aucune valeur historique. Mais je souhaite juste préciser que même les librairies ne sont pas fournies en livres de mathématiques (niveau supérieur) et qu'il faut 3 semaines pour commander et recevoir ces livres.
    bonne journée.
  • Sphinx, ou bien tu déformes sciemment tes écrits en les citant, ou bien tu ne te rends pas compte de ce que tu fais. Bref je suis contraint d'effacer ton second message.

    Bruno
  • Bruno
    je déforme rien tu peut effacer il n'y avait pas de maths dans mon message
    je disais qu'il est impossible de détruire un travail en math
    au fait je t'avais posé une question sur les equa du troisième degré en algebre en quoi Eudipe viens à faire avec ce qui était dit?
    sinon à part cela si tu m'efface ça n'a aucune importance car de toute façon en ce qui me concerne je suis un petit sphinx petit tout petit et minus
    mais effacer un travail math ça c'est impossible d'où ce que j'ai dit et ça tu peut rien contre ça
    il s'agit d'une loi universelle et qui a été écrite avant que l'on naisse et avant plein de gens d'ailleurs (c'est dans la Torah et là tu peut rien)
  • Continue à délirer bonhomme. D'autre part, si tu ne vois pas le rapport entre Œdipe, le sphinx et les énigmes, je n'y peux rien. Lis un peu de mythologie grecque avant de citer le Thora et Osterman week-end à tout bout de champ.

    Au passage, as-tu une idée du nombre d'ouvrages de l'école d'Alexandrie qui se sont définitivement perdus ? Pour n'en citer que deux : les porismes d'Euclide ou son ouvrage sur les coniques.

    Bruno
  • Bruno
    je suis un minus bonhomme (des fois je me demande à quoi ça correspond d'être bon-homme je le ressent pas mais bon...)
    sinon tu n'a pas répondu sur la rubrique algebre oui tu m'a parlé de mythologie de monsieur OEdipe mais rien sur le fil en question...
    (je revoi le maitre des écoutes internationnales quand je dit ça excuse moi mon ami Bruno)
    quand à la destruction de la Bibliothèque de Alexandrie écoute:
    Socrate et ce qui l'a dit dans apologie de Socrate écrite par monsieur Platon a suffit(c'est déjà trop en ce qui me concerne)
    et puis monsieur Bruno tu n'est pas au courant de l'accord survenu apres cet incendie
    donc oui
    il est interdit de détruire tout travail math
    désolé ça nous dépasse tous et même ça m'énerve mais je peut rien y faire
    après délires et délires tu n'a pas vu Osterman week-end?
    c'est désastreux car ça c'est à tout bout de champ car c'est la loi!
    regarde-le Bruno c'est pas pire que shining
    et là shining c'est la pire de toute les morts
    bonne journée mon ami Bruno
  • Je dois être mal-comprenant mais je n'ai pas bien saisi le sens du message de remarque. En clair,

    1) Une BU peut-elle légalement mettre à disposition du public certains livres dont elle souhaite se débarrasser ?

    2) Si oui, quels sont les types de livres concernés et quelle est la procédure ?

    3) Accessoirement, serait-il légal qu'une BU vende des livres dont elle souhaite se débarrasser, soit aux enchères, soit à un prix déterminé par un organisme indépendant ?
  • @ Lo : c'est un problème des libraires, pas des bibliothèques. Un point d'information important sur comment sont choisis les ouvrages dont les BU enseignement se débarrassent : les statistiques d'emprunt. Si un ouvrage est peu ou pas emprunté, il est plus à risque qu'un ouvrage très emprunté. C'est un biais car un ouvrage peu emprunté peut être très consulté sur place et la bibliothèque n'a pas les moyens de le savoir. Seules quelques bibliothèques sont équipées de la technologie nécessaire. Elles sont évidemment bien au courant de ce biais.

    @ JLT : 1. Oui, 2. Les livres courants, ie pas les anciens, précieux etc. La procédure est lourde, passage au CA puis manipulations physiques diverses : tamponnage etc. 3. Là je dirais sans doute non, mais en fait je ne sais pas.
  • Ça fait un moment que je me demande qui peut bien être remarque (et je suis sûr de ne pas être le seul !). Serait-ce finalement un bibliothécaire ? Je n'avais pas l'impression que cela laissait tant de temps pour faire des maths sereinement pourtant :)
  • @remarque : oui mais je ne trouve pas normal d'apporter sa bibliothèque quand je vais à la bibliothèque.
    En tout cas, merci pour vos conseils. Je vais m'amuser à emprunter les livres que j'ai déjà pour qu'ils ne soient pas brûlés.
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