concepts scientifiques incompris
Sujet intéressant: http://isabellebauthian.com/
1. Preuve
2. Théorie
3. Le principe d’incertitude quantique
7. Statistiquement significatif
En rapport avec les maths:De nombreuses idées ont quitté le monde des sciences et trouvé leur place dans le langage quotidien – et, malheureusement, elles sont quasi-systématiquement mal utilisées. Nous avons demandé à des scientifiques de nous dire quel terme savant était, à leur avis, le plus largement incompris. En voici dix.
1. Preuve
2. Théorie
3. Le principe d’incertitude quantique
7. Statistiquement significatif
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Réponses
Déterminisme...
Est-ce qu'on reproche au professeur de mathématiques d'appeler "vecteurs" des fonctions de $\mathbb{R}$ dans $\mathbb{R}$ ?
L'auteur du billet a mal compris l'arbitraire des définitions.
Il y a un second billet, tout aussi biaisé sur "le droit d'avoir une opinion". Je cite le passage qui me semble le plus aberrant :
Conclusion : C'est un site très orienté, qui regarde les faits par le petit bout de la lorgnette, et ignore des choses basiques (arbitraire des définitions, non-trivialité des droits de l'Homme).
Envisager d'interdire la liberté d'opinion est un caprice despotique incroyable; et heureusement que les sociétés (occidentales) on su s'affranchir des superstitions délirantes qui sclérosaient jusque-là toute la vie intellectuelle, justement en interdisant à une autorité quelconque de prescrire les énoncés qui prétendaient décrire la nature et les devoirs prétendument naturels des gens.
La notion de preuve juridique n'a rien à voir avec la notion de preuve scientifique.
Dans une preuve juridique, il peut y avoir de tout et n'importe quoi (des témoignages par exemple, alors que jamais un scientifique sérieux ne considèrera qu'un témoignage est une preuve de l'existence des aliens).
La "preuve" juridique est souvent très faible.
@H : En effet. J'ai utilisé la définition empiriquement testable : qui est évident pour presque tout le monde.
Seules leur diffusion publique est condamnable.
On ne peut pas (encore) interdire de penser les gens ce qu'ils veulent. C'est l'expression publique de ces pensées qui peuvent être sanctionnées.
PS:
Si la liberté de penser est encore tolérée c'est probablement parce qu'on ne peut pas savoir ce que tout le monde pense précisément et individuellement.
Le jour où la technologie et la science permettront de savoir ce que chacun pense alors il n'y aura plus de liberté de penser.
(j'imagine qu'on est à moins de 5 générations de l'émergence d'une telle technologie. Probablement moins, si l'informatique parvient à élaborer des agents intelligents capables d'interpréter nos faits et gestes, et nos paroles: un simple réseau de caméra dans toute la sphère publique et privée permettra de contrôler suffisamment finement ce que les gens pensent. Pour faire accepter un tel dispositif de surveillance, agiter le terrorisme pour faire peur permet de faire tomber toutes les réticences. La notion d'intimité commence à changer depuis quelques temps. Dans quelques générations, les gens n'auront plus d'intimité au sens où on l'entendait il y a encore peu)
Un aveu est une preuve comme une autre mais généralement face à un jury j'imagine que c'est une preuve déterminante.
Pourtant on peut s'accuser d'un crime sans l'avoir commis.
Il y a glissement, on passe d'argumentation à "indiscutable" (qui ne peut pas faire l'objet d'une discussion) quand il s'agit d'opinion politique. Peut-être qu'en effet: la chose politique est difficilement discutable (débattable) dans le sens d'essayer de convaincre les autres.
Quand on se fend d'un argumentaire c'est pour essayer de convaincre.
Mais bien souvent on ne peut pas convaincre des gens qui n'ont pas la même idéologie et ne partagent pas certaines expériences de vie. Tout le monde a une idéologie: la façon dont on voit le monde: dont on voit les rapports entre les gens et comment le monde des humains doit ou devrait fonctionner. Cette idéologie n'est ni vraie, ni fausse à priori et donc indémontrable au sens de lui attribuer une valeur de vérité par un processus logique de démonstration. C'est ce qui semble échapper à un certain nombre de gens.
Tout argumentaire politique est construit sur une idéologie qui est une sorte de postulat, pas toujours mis en évidence.
Si on ne croit pas à ce postulat de base alors l'argumentaire ne vaut rien à nos yeux. B-)
PS:
Qui peut trancher entre l'opinion de celui qui pense que tous les êtres humains sont à leur service et ne valent que dans la mesure où ils lui assurent des profits par leur production et l'opinion de gens qui pensent que la société doit être centrée sur les êtres humains et pas sur l'économie? Ces deux opinions sont de l'idéologie.
Première ligne de wikipedia dans l'article "idéologie" : Une idéologie est un système d'idées prédéfini que l'on applique à la réalité ; par opposition à une connaissance issue de la réalité.
Note ce qui suit le point virgule.
Par ailleurs j'ai la flemme de fouiller le forum pour retrouver tes exemples de non argumentation mais en voilà un du même tonneau (tu n'es peut-être jamais tombé dans ce travers mais tu commets régulièrement des erreurs du même ordre dès que ce politique) : comparer les avantages de A aux inconvénients de B pour en déduire que A est mieux que B. Tu vois bien que ce n'est pas un problème d'appréciation de la réalité ou d'axiomes plus ou moins explites. C'est un problème de raisonnement. On pourrait penser que ce serait plus convainquant avec un exemple précis de tes messages mais on a déjà été plusieurs à essayer de te faire noter que tu argumentais n'importe comment ou pas du tout sans que cela ne te fasse percuter le problème.
Et tu crois qu'on adhère sincèrement à une idéologie sans qu'elle soit en adéquation avec ce qu'on vit?
Une idéologie pour qu'elle prenne de l'ampleur ne peut pas être déconnectée totalement avec ce que vivent beaucoup de gens.
Ceux qui ont tout et qui veulent tout garder pour eux, ne sont pas pour le partage.
Donc toute politique qui va dans le sens d'un partage ne peut pas recueillir leur faveur et aucun argumentaire ne pourra leur faire changer d'avis sur la question. (Le seul argument qu'ils comprennent est: je te prends tout, et j'ai les moyens de le faire ou tu acceptes de partager. Le seul argument qui est compris bien souvent est celui de qui est le plus fort, même si c'est provisoire. La raison du plus fort est toujours la meilleure, rien de nouveau sous le soleil)
Et inversement, ceux qui n'ont rien, sont naturellement partisans d'une politique qui va vers le partage même si l'argumentaire pour défendre cette politique est mauvais.
En matière politique, il y a une relativité liée essentiellement à nos intérêts individuels (ou de classe).
La gravité s'applique à tout le monde, dès lors que tu as une masse, que tu sois riche ou pauvre.
Donc prétendre avoir un discours scientifique en matière politique est une escroquerie intellectuelle.
Cette relativité en politique est encore plus complexe que ce que je décris:
Des gens défendent des idées qui vont contre leur intérêts immédiats de survie comme on voit des innocents s'accuser d'un crime. C'est difficilement compréhensible mais bien réel et ce n'est pas un phénomène anecdotique.
Je le symbolise par la phrase souvent entendue sous une forme ou autre:
"Si on n'a plus de patrons alors on n'a plus de salaire et si on n'a plus de salaire on meurt."
(cette phrase est plus complexe qu'elle n'y parait, c'est ce qui la rend difficile à contester)
Fdp pourrit les fils de la rubrique Hors-Maths, et ce n'est pas la 1ère fois que je m'en plains. Des gens s'essoufflent à le mettre face au n'importe quoi qu'il dit mais, avec un mépris hors du commun, il ne leur répond jamais, il revient à chaque fois répéter les mêmes trucs qu'il dit depuis des années pour pourrir le fil de plus bel. Cela m'épuise. Alors qu'est-ce qu'il y a de lamentable à ça ?
J'attends toujours la réponse... au lieu de ça il a retartiné des pages de sa rengaine préférée.
H a poursuivi :
On explique à Fdp qu'il dit n'importe quoi, qu'une boite de pharma pour son profit a tout intérêt à faire un produit qui marche et qui n'engendre pas d'effets secondaires dangereux. Mais au lieu de nous répondre Fdp est revenu à la charge pour dire un truc comme ça :
Moi je ne veux plus voir ça, ça me fatigue.