La réalité du métier de prof
Bonjour,
Sur ce forum on lit souvent, pour ne pas dire tous les jours, qu'être prof, disons de maths, c'est une grosse souffrance à la fois sur le plan psychologique, physique, et moral (sauf pour le camp des anti-déclinologues dont le membre reste optimiste, les autres intervenants s'attristent de ne pas avoir le droit de transmettre les mathématiques).
Estimez-vous que la condition des profs soit si dure que ça, ou est-ce aussi l'effet bistrot qui joue ?
Je dis ça de manière intéressée. Prof était ma première ambition, que j'ai lâchée un peu par peur du craquage psychologique, étant d'une nature sensible, mais cette année peu productive dans les maths appliquées (gros soucis de santé qui m'ont volé trois mois, et grand épuisement physique et moral non seulement pour moi-même mais aussi pour ma petite amie, font que je n'ai absolument rien pu investir dans les études, pour résumer) m'a conduit à reconsidérer la chose.
Bref, je vous laisse vous exprimer. Merci à vous.
Sur ce forum on lit souvent, pour ne pas dire tous les jours, qu'être prof, disons de maths, c'est une grosse souffrance à la fois sur le plan psychologique, physique, et moral (sauf pour le camp des anti-déclinologues dont le membre reste optimiste, les autres intervenants s'attristent de ne pas avoir le droit de transmettre les mathématiques).
Estimez-vous que la condition des profs soit si dure que ça, ou est-ce aussi l'effet bistrot qui joue ?
Je dis ça de manière intéressée. Prof était ma première ambition, que j'ai lâchée un peu par peur du craquage psychologique, étant d'une nature sensible, mais cette année peu productive dans les maths appliquées (gros soucis de santé qui m'ont volé trois mois, et grand épuisement physique et moral non seulement pour moi-même mais aussi pour ma petite amie, font que je n'ai absolument rien pu investir dans les études, pour résumer) m'a conduit à reconsidérer la chose.
Bref, je vous laisse vous exprimer. Merci à vous.
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Réponses
> sauf pour le camp des anti-déclinologues dont le membre reste optimiste
J'aime bien le singulier de cette phrase :-D
Cordialement,
Rescassol
Ce n'est pas parce qu'un enseignant travaille dans de bonnes conditions qu'il doit être catalogué anti-décli machin et autres conneries.
Et ce n'est pas parce qu'un enseignant travaille dans des conditions indignes, que c'est affreux partout.
Je ne participe en général pas trop à ces discussions, il faut toujours faire simpliste et cataloguer les gens pour les opposer systématiquement. Très peu pour moi.
On a le fond du problème : le métier dans la classe, le métier et ce programme et l’organisation de ce ministère.
On a la qualité de vie : le salaire pas mirobolant, les pauses vacances régénérantes, la vie de famille ou la vie « libre après 16h » (pour le dire vite) appréciable, la sensation « libéral, je travaille quand je veux et je décide comment j’enseigne » avec bien sûr les obligations de services (qui interdisent les soirées trop éreintantes la veille d’un cours).
Je n’ai donné que quelques pistes. Il y en a plein d’autres.
Des arguments en faveur de ce choix et d’autres en sa défaveur.
C’est un tout.
La brève de comptoir la plus éculée est l’inextricable « t’as de la chance mais moi je ne pourrais pas ».
Donc il est assez normal qu'en début de carrière il y ait plus de plaintes.
Pour en savoir plus : https://www.cereq.fr/atlas-des-risques-sociaux-dechec-scolaire-lexemple-du-decrochage-france-dom-tom
C'est un vrai sujet à mon avis insuffisamment pris en compte (ministère / syndicat / orga pro etc.).
Les élèves sont devenus difficiles et certains irrespectueux voire parfois insolents. Ca prend énormément d'énergie de gérer des adolescents, leur humeur etc...
Il n'y a plus de moyens, photocopies ultra limitées dans mon collège, on m'a fait remarqué "vous avez déjà atteint votre quota de photocopies ?" alors que je me limite et que je fais gratter aux élèves énormément pour économiser, ils se plaignent.
On nous retire beaucoup d'heures l'an prochain. On aura plus d'élèves par classe. Tous les heures enlevées ont été données à l'école primaire.
Bref, l'école s'effondre, plus de moyen, élèves difficiles, salaire bas. Faut être sacrément motivé et fort pour faire ce boulot.
Le plus grave c'est le manque de moyen je trouve, toujours parler de faire des économies. On nous donne une mission d'instruire des élèves et on nous dit qu'il n'y a pas d'argent pour faire des photocopies.
Ce prof m'a donné un conseil qu'il me semble bon de suivre: prend des heures de vacation pour essayer.
Puisque tu parles de mathématiques appliquées, tu peux aussi tenter le Capes d'informatique. Cela me semble un meilleur plan avec de grandes chances d'être en lycée avec des élèves de spécialité et une liberté intéressante offerte par le programme.
Pour donner des extrêmes, au fin fond de la campagne dans un lycée agricole privé avec des filières professionnelles "équins" où tu auras 30 filles polies par classe qui viennent pour le canasson, tu n'auras pas la même ambiance de classe que dans un collège difficile avec 20 Joey Starr en face de toi.
Et tout dépend des établissements. Je n'ai jamais été limité en photocopies...
Mon bloquage en maths appliquées cependant vient justement du fait que je n'ai jamais réussi à rentrer dans le code. Et en grande partie à cause de ma formation mais passons.
Un autre avantage des maths est qu'elles me permettraient d'être agrégé. Mais je retiens l'idée.
En fait j'ai essentiellement deux choix :
-Préparer l'agreg
-Retrouver une santé physique et espérer que ma copine aille mieux (oui désolé mais ce n'est pas une situation simple), profiter du temps restant jusqu'à la fin de l'année pour apprendre et aimer le code, et retourner dans une filière qui rapporte
Croyez bien que ne pas aimer le code est une croix même à un niveau personnel. Je me tiens à l'écart de bien des choses que j'admire pour cette raison, hors des considérations professionnelles.
D'un autre côté j'aime transmettre et prof restait ma première ambition. Les maths appliquées ont toujours été forcées pour moi.
Mais bref, merci pour vos réponses et en particulier pour la suggestion de mathosphere encore une fois.
Bon il existe aussi des codes et le quota personnalisé est réinitialisé à la demande.
Bon après la souffrance, évidemment.. et alors ? N'est-ce pas notre lot commun à tous, dès lors qu'on a pris conscience d'exister ? Je raconte des trivialités ? Pas sûr... 99% des gens ne savent pas qu'ils existent... (estimation personnelle issue de presque 50 ans de vie terrestre).
Quant à la hiérarchie.. ben il n'y en a tout simplement pas. Les dérives manageriales ont fait fondre leur autorité, qui était respectable. Cela rend le métier à la fois plus difficile et plus jouissif, car tu décides de tout.
Mon métier actuel c'est ingénieur en informatique, j'ai travaillé dans le privé dans plusieurs entreprises et maintenant dans le public, secteur recherche suite à un concours.
J'en ai ras-le-bol . Le problème ce n'est pas le métier, c'est le management.
Dans le privé, j'ai vu sans les subir directement des licenciements abusifs, des burn out à tire-larigot, de la discrimination principalement liée à l'âge. Cela peut toucher n'importe qui, dans n'importe quelle entreprise. Un changement d'actionnaire ou de directeur et tout peut basculer.
Dans le public, la recherche est mise en difficulté. Les chercheurs passent leur temps à courir après les financements. La vraie recherche est faite par les thésards et les post-docs. Parfois, faute d'un nouveau financement, un super projet passe finalement à la trappe et tous les efforts antérieurs sont anéantis.
En comparaison, ce que me raconte le prof de ma famille n'est pas rose non plus. Mais cela te permet de relativiser
Ton message est enthousiasmant Ludwig, je te remercie.
Tu dis que tu as peur, tout ça, que ça va mal, que tu veux attendre que ça aille bien...
T'es conscient que tu ne te rends pas service ? Oui, c'est certainement douloureux et contraignant, oui on ne fait pas toujours ce qu'on aime, mais en tout cas c'est en se confrontant à la vraie vie qu'on avance, et comme tu y viendras un jour ou l'autre, ce serait bien que ce ne soit pas à un âge qui te grille tes chances auprès des employeurs s'il doit y avoir une reconversion par prise de conscience.
Sur ce forum, j'ai l'impression qu'à chaque fois qu'on donne en conseil à un demandeur l'action, il y a toujours une excuse pour ne pas s'y mettre.
Je ne suis pas non plus vraiment dans l'optique de faire des projets pour gagner du temps (parce que j'en ai suffisamment gagné, je suis honnêtement satisfait). Cette année le problème était plus contextuel et inextricable.
Je l'ai fait un temps le "faire des projets pour gagner du temps". C'était quand je suis parti en lettres après ma licence de maths.
Là, maintenant, c'est plus sincère. Je suis allé dans un bon M2 orienté maths appliquées en grande partie parce que "ce serait bête de pas profiter d'être bon pour faire un peu d'argent et de prestige". Mais c'est la seule raison. Ceux de mon entourage savaient que j'y allais à reculons mais je pensais pouvoir me faire violence. En fait j'envisage l'agrég parce que je sais qu'au moins l'année sera super intéressante, et une fois obtenue, je serai "pris au piège" et forcé de bosser, ce qui m'arrange. L'autre choix je l'évoque toujours, mais voilà.
Mais merci d'être franc.
Ingénieur c'est bien si t'as de la chance de rentrer dans une très grande boite comme Thalès, Renault, Schneider. Là t'es quasiment tranquille à vie.
Sinon, tu passes ta vie à galérer dans des sociétés de prestation qui te considèrent comme du bétail et veulent se débarrasser de toi dès que t'as terminé ta mission.
Ludwig c'est spécifique à mon collège les photocopies. Où j'étais avant il n'y avait pas ce problème.
Franchement le lycée maintenant c'est pas le top. Trop de réformes, les profs galèrent. Si je demande le lycée c'est dans 4-5 ans quand toutes ces réformes seront bien ancrées.
De toute façon je compte partir enseigner à l'étranger et voir comment ça se passe ailleurs.
Je pense que tu mélanges un peu tout. C'est une profession qui peut engendrer de la souffrance morale et psychologique chez certains individus (ce fût mon cas pendant mon bref passage de deux ans dans cette profession) mais je doute que ce soit du fait qu'on n'enseigne pas ce qu'on voudrait enseigner (ce n'est pas le programme qui me causait de la souffrance).
OS:
J'ai connu le monde de l'informatique pendant quelques mois. C'est un monde ignoble. Ce que tu décris c'est exactement ce que je voyais en 2000-2001. Les employés ne sont considérés que comme des tas de viande qu'il faut vendre ou se séparer au plus vite. C'est du moins comment les choses me sont apparues.
Mais bref, vos réponses me suffisent. Merci à vous.
Mais les gens qui écrivent cela n'ont pas l'air d'en souffrir moralement et psychologiquement au jour le jour.
Quand tu parlais de souffrances psychologiques et morales, pour certaines personnes cela va jusqu'à la dépression nerveuse. J'aurais certainement craqué si on m'avait titularisé: on ne peut pas se sentir maltraité pendant des années sans que cela n'ait de conséquences sur la psyché.
Si t’interdis ça, tout le monde devient dépressif.
Tu crois naïvement qu'être expert reconnu te protège. Mais si un jour tu te retrouves obligé de changer d'entreprise à un moment ou la techno sur laquelle tu travaillais a vieilli...
Pour prof, je pense que la clef c'est aimer enseigner et faire progresser tes élèves. Il faut juste réussir à relativiser les problèmes de l'EN et mettre une barrière aux parents parfois insuportables. Il y a quand même beaucoup d'avantages à ce métier. Certains inconvénients comme la rémunération sont un peu exagérés. Les comparaisons que je lis sont toujours par rapport à des ingénieurs très bien payés. Mais figurez-vous que je connais un paquet d'ingénieurs pas mieux payés que des profs, c'est l'objectif de l'externalisation des prestations en informatique.
C'est le mal du siècle qui a commencé à pointer dans les années 90 quand le commercialisme et la financiarisation ont tout emporté. Même quand les ingés étaient formés au marketing et à la compta, y compris analytique, on a vu débarquer de plus en plus des br..leurs d'écoles de commerce dont les effectifs ont explosé, et qui, de toute façon, se fichaient bien du métier, à quelques exceptions. Souvent c'étaient des fils/filles à papa/maman qui connaissaient le patron ou sa femme etc. Il y en a je ne leur aurait même pas fait un lettre de recommandation pour tenir la caisse d'une supérette. L'effondrement industriel français peut être lu à travers la cancer du commercialisme. Pour ceux qui connaissent, même si je n'idéalise pas, en Suisse et en Allemagne ça ne s'est pas passé comme ça.
Exact ce que tu écris sur le salaire des ingés, un grande part d'aléatoire et des semaines qui font rarement moins de 50h, parfois intenses ... Par contre pour quelqu'un qui aime bouger et voir beaucoup de choses il n'y a pas mieux. Ça dépend des tempéraments, faire prof m'aurait angoissé, non pas de tenir les élèves, mais le retour des années dans le même bahut sans beaucoup d'action.
La rémunération des profs est quand même un peu raide en début de carrière, par contre à la fin c'est mieux, les meilleures retraites de France (+100% / médian ou moyenne ? ) et d'Europe. C'est ce que le gouvernement voulait revoir je crois ... je suppose que l'hypothèse est que le métier pourrait mieux attirer avec de meilleurs salaires sans trop parler des retraites plus serrées ...
Je ne compte pas rester plus de 3 ans par établissement pour ne pas m'encrouter.
Je ne connais pas ce domaine, je n'en sais rien. Mais pour être en reconversion en BTS et être encore à la recherche d'un stage dans cette période délicate, je confirme que la supériorité du métier d'ingénieur reste la mobilité. Je vois énormément d'offres de stage pour être ingénieur, et même quand je regardais un peu les annonces d'emploi, et bien pour travailler à l'internationale, ou sur des plateformes pétrolières, c'est quasiment toujours de l'ingénieur, au minimum, qui est demandé.
Donc la voie ingénieur-maître a été supprimée et les effectifs en école d'ingés ont été augmentés. Ce qui fait qu'il y a eu une stratification plus importante et des inégalités à l'intérieur de la profession qui ont augmenté avec ce qui a été évoqué plus haut (commercialisme et financiarisation débouchant sur des modèles d'organisation du travail faisant de plus en appel à des "prestataires" qui parfois sont des filiales des grosses entreprises).
Pour faire le parallèle avec le métier de prof, entre le PLP qui a 22 h de cours par semaine sur deux matières avec des classes difficiles et un niveau à remonter pour le bac pro, et le prof de chaire supérieure à 8h de service dans un lycée de centre ville de métropole ou à Paris en prépa HEC, on a un peu le même tableau, avec des échelles de salaire sans doute étirées de 1 à 4 voire plus avec les "à côté" (après je vous laisse disserter sur l'utilité sociale des deux types d'enseignement ...).
Je connais quelques gens qui sont sortis du même M2 que toi et qui se sont beaucoup plu dans leur stage, et ceux pour qui ça n'a pas été le cas ont changé de cap sans aucun soucis (vers des thèses, ou d'autres entreprises). Je rajoute qu'ils ne savaient pas tous bien programmer avant, et que le stage a justement été une bonne façon d'apprendre.
Les témoignages sont tous très utiles, merci à vous (en particulier mathosphere pour ton avis sur le métier à long terme, ce qu'on ne voit pas tout de suite côté ingénieur ... ou en recherche d'ailleurs !).
Courage pour le code, mais surtout pour la santé qui ne se maîtrise pas ...
Post Scriptum:
Je me sens proche de ta situation [small](le talent en moins)[/small], et si tu souhaites un compagnon d'agrégation l'année prochain, j'en serai !
On entend l’argument « j’ai fait le tour de cet établissement ».
Tous les exemples que je connais sont des mutations en lycée « qui fonctionne ».
Là, le discours change...
***je n’aime pas ce terme « s’encroûter ».
Je trouve même qu’il se mêle trop bien aux discours progressistes où changer régulièrement « c’est bien » et où l’on est qualifié de dinosaure dès qu’on a plus de huit ans de boites (privée ou publique).
Le salarié est juste un consommateur de postes.
Dans le privé, cela dit, en général, le changement (volontaire) de boîte est synonyme d’augmentation de salaire.
J’attends des exemples où le gars qui ne souhaitait pas « s’encroûter » a fini par changer de boîte (même branche...) quitte à perdre 400 € par mois. Il reste aussi l’argument du lieu de travail et du trajet...
Sans parler du contexte particulier qui en a miné pas mal moralement.
Personnellement c'est justement l'inutilité du côté "bio" qui m'a déçu. On a une semaine dédiée à ça avec trois cours de six heures menés par des gens très intéressants, mais on reste au niveau de l'anecdote presque, et surtout, plus rien après.
En maths la partie bio s'arrêtait à voir plus d'exemples de modèles type étude de populations mais ce n'était pas transcendant non plus.
Mais en dehors de ça, pour qui veut faire un master de maths appliquées quelconque, il est plutôt pas mal j'imagine.
Mon CV : ingénieur en informatique super fort, super productif en particulier en algorithmique et en architecture, prédilection pour les langages objet, issu d'une école réputée en informatique créée en 1960. (Mais allergique au front-end web et possédant des cheveux grisonnants)
Je suis partant aussi pour tout poste avec beaucoup de relationnel même sans aucun rapport avec l'informatique.
Rayez la mention inutile pour trouver du boulot.B-)
J'ai bossé dans des grandes entreprises et les techniciens avaient des horaires fixes il partaient tous à 16h30.
Alors que les ingénieurs restaient jusqu'à pas d'heure et ramenaient du travail chez eux.
J'ai trouvé les techniciens beaucoup plus forts en théorie et pratique que les ingénieurs.
Pour OShine, si tu as vu des techniciens très forts en pratique et théorie, c'est soit que ce sont d'anciens techniciens, avec une formation assez poussée, soit s'il ne sont pas anciens, qu'ils ont fourni un effort personnel conséquent pour être les meilleurs dans leur domaine (la concurrence est tout aussi rude chez les techniciens).
De manière générale, l'attitude "fonctionnaire" qui a fini à l'heure et qui peut se sortir son boulot de l'esprit, ce n'est plus vraiment courant.
Je dirais même que c'est devenu exceptionnel, vu les mesures actuelles concernant le marché de l'emploi qui est à une flexibilisation maximale, que ce soit au niveau des déplacements ou au niveau des horaires (des techniciens qui doivent faire des interventions sur des installations critiques qui tombent en panne un samedi en début de soirée à 100 bornes de chez soi, ce n'est pas rare).
C'est en tout cas ce que je constate comme évolution depuis une petite vingtaine d'années.
Cordialement.
Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
Il n'a pas d'horaires et donc au taux horaire son salaire n'est pas élevé.
Les jeunes ne pensent pas à ça lorsqu'ils choisissent leur métier.
Par contre si tu sors d'une école de bas de tableau qui a du mal à renouveler son habilitation à la délivrance du titre, la carrière ne sera pas la même.
Pour en revenir à RLC, si tu prépares un concours l'an prochain, rien ne t'oblige à faire une école pour ce faire, et c'est pour ça que je dis que tu peux en profiter pour travailler et donc en l’occurrence, pour faire enseignant. D'ailleurs, c'est peut-être la seule année de ta vie où tu peux ainsi essayer des métiers sans vouloir faire carrière, tu devrais voir ça comme une année pour essayer des choses.
Je ne connais pas la (grande !) proportion de profs qui restent (chez eux) jusqu’à minuit (disons...) à faire des polys, à créer des TP Excel ou GeoGebra, à élaborer des sujets ou bien à corriger des copies.
Sans période d’urgence...
C’est fou de lire ça !