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La réalité du métier de prof

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Réponses

  • Effectivement.

    Là il est question d'intervention dans les 4 heures avec résolution du problème en un temps équivalent pour une intervention typique sur une installation critique, sous peine d'astreintes et on compte en milliers d'euros, parfois plus, par heure de trop, une heure commencée étant réputée entière.

    Je n'exagère même pas, c'est la norme pour ce genre de contrat (il y a parfois quelques variations, mais l'ordre de grandeur est là).

    À bientôt.

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  • Bah oui ce n’est pas le même métier. « Point ! ».
    Mais balancer une phrase à l’emporte pièce, c’est prendre un risque de dire n’importe quoi.

    Ensuite il y a « ingénieur » et « ingénieur », certains ont la vie dure (objectivement, disons) tandis que d’autres ont seulement pour difficultés de se faire mousser et n’y parviennent pas bien.
    « Ingénieur » ça veut tout dire et rien dire.
    Est-ce vraiment un métier à lui seule d’ailleurs ?
    On ne colle rien derrière comme étiquette ? Le métier c’est « ingénieur tout seul » ?

    Il faut savoir aussi que « ce n’est pas du même ordre » ne garantit rien ni même « ce n’est pas le même type de pression ».
    Parlons concret dans ce cas car là on s’appuie sur un tout petit tas de sable.
  • Moi, mon cliché de l'ingénieur, c'est que c'est un type dans un bureau. De temps en temps, il visite une installation ou un chantier, les mains dans le dos. Et clairement, j'ai besoin d'action, perso. Le jour où il y a une panne critique, je pense que l'ingénieur donne surtout les ordres et est appelé uniquement si le technicien n'a pas la solution.

    Ce n'est qu'un cliché, je sais que cela ne recouvre pas toutes les réalités.
  • J'avais deux parents enseignants, ils travaillaient beaucoup mais ils avaient une liberté sur le moment ou ils travaillaient qui est un luxe. Quand je compare à ma conjointe qui rentre régulièrement à 21h/22h en ayant commencé à 8h (elle n'est pas ingénieur)...
  • Dom ne t’énerve pas, il n'y a rien d’agressif dans ce que j'ai écrit, c'est vraiment différent c'est tout.

    Si tu veux du concret : Dreamer t'a donné un exemple, je crois que lui c'est l'info, moi quand j'étais en prod, un arrêt c'était 1,5 méga euros / jour donc quand la rentabilité n'est déjà pas super il fallait y passer la nuit parfois, parce qu'évidemment il n'y a jamais assez de capteurs pour détecter les pannes. Ce ne sont pas que les techniciens qui s'y collent, parfois il y a même le directeur quand il est ingé lui-même.
    Voilà 2 exemples concret du boulot d'ingé.
    Ingénieur c'est relativement bien défini comme fonction oui, et on y accède par diplôme initial, formation continue (Cnam...), certification de compétence d’ingénieur professionnel, master pro et diplôme IUT/BTS + expérience pro (longue ...) ce qu'on appelle parfois les "ingénieurs d'entreprise".

    Par contre si la fonction basale est bien définie, elle est protéiforme et il y a une multitude de secteurs et de conditions : entre les sciences de la vie, l'industrie lourde, la data ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Non, pas énervé, m'enfin la phrase de "rester jusqu'à 21 h" en ajoutant "quelque fois", ça me fait même plutôt rire au regard d'une multitude de métiers où des salariés peuvent se retrouver dans ces situations.

    Il s'agit notamment d'une emprise (même non malveillante !) du chef d'agence sur son secrétaire, par exemple.

    Bref.
  • Il est vrai que je n'ai pas d'expérience sur de grosses lignes de production.

    Là il y a des impératifs commerciaux et des livraisons massives qui en dépendent (souvent en flux tendu, et donc le moindre retard se paie cash), $10^6$ euros semble effectivement un bon ordre de grandeur, mais je ne pense pas que ce genre de problème arrive toutes les semaines non plus.

    D'un autre côté, la pression est assez faible quand tout va bien, ce qui n'est pas le cas pour l'enseignement.

    Finalement, tout comme "professeur" recouvre des réalités diverses (je pense que cela à étédit avant), "ingénieur" et "technicien" sont des fonctions à multiples réalités.

    De manière générale, les emplois ont tendance à se fragiliser, et c'est sans doute cela le plus grave car tout le monde le subit et en parle, donc tout le monde s'en rends compte.

    Un autre aspect qui me semble criant est l'impatience absolue du "client" : élève, patron, abonné,...

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  • Toutes les professions ont leurs avantages et leurs inconvénients. Si quelqu'un me dit "je fais la profession A, ma vie est bien plus dure que ces privilégiés qui font B", je réponds "alors tu n'as qu'à te reconvertir dans la profession B".
  • "D'un autre côté, la pression est assez faible quand tout va bien" le principe c'est la maintenance permanente, plus ou moins planifiée certes, mais on ne s'ennuie pas. C'est un état d'esprit, aussi le plaisir de voir les choses se faire.
    @JLT il y a une question de tempérament, la comparaison prof / ingé est intéressante à ce titre parce que je ne pense pas qu'il y ait tant de passages de l'un à l'autre.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • « T’as de la chance mais ch’pourrais pas l’faire »
  • Le passage prof -> ingé est difficile car la formation d'ingénieurs prend plusieurs années. Le passage ingé -> prof est plus simple, un an suffit à préparer un concours, CAPES ou agreg suivant son niveau, je pense qu'il y a une centaine de candidatures par an.

    Dans le rapport 2020 du CAPES, on voit dans la case "cadres secteur privé convention collective" qu'il y a 89 présents aux épreuves et 50 admis. Il ne s'agit pas nécessairement d'ingénieurs mais j'imagine qu'il y en a pas mal.
  • Prof -> ingé je l'ai déjà vu, y compris un prof d'université qui démissionne pour se lancer dans l'ingénierie informatique. Je ne saurais le quantifier par contre.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • JLT a écrit:
    je réponds "alors tu n'as qu'à te reconvertir dans la profession B".

    Je voudrais devenir astronaute tu crois que je peux y arriver et postuler (il y a un recrutement en cours)? :-D

    A ce poncif on a la variante sur la richesse: tu en as assez d'être pauvre? Deviens riche. 8-)
  • Fin de partie
    Demande à Musk, je suis sûr que si tu donnes un joli billet ce sera possible...:-D
  • Biely: je parlais de profession, pas de tourisme et il y a bien un recrutement en cours pour un spanionaute.
    Mais je demanderai tout de même à Elon la prochaine fois qu'il viendra prendre un verre chez moi dans mon hlm. :)o

    PS:
    Quand j'étais ingénieur de développement en 2001 je sortais souvent du boulot vers 21h (mais j'arrivais vers 10h du matin sauf quand j'étais chez un client)
  • Je parle de deux professions A et B où la formation nécessaire / la sélectivité pour B est comparable ou inférieure à celle pour A.

    Prof de math et ingé sont comparables car il s'agit de formations scientifiques de niveau bac+5, avec des disparités de niveau assez grandes, aussi bien chez les profs que chez les ingés.

    Je ne compare pas le balayeur avec l'astrophysicien.
  • JLT a écrit:
    Je ne compare pas le balayeur avec l'astrophysicien.

    Ton propos initial était tellement général qu'on aurait pu le croire.
  • @FdP tu sais bien qu'à par toi tout le monde avait compris :-D
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Fin de partie, la session de recrutement d'astronautes de l'ESA ouvre le 31 mars. La limite d'âge est de 50 ans avec une préférence pour la tranche d'âge 27-37 ans. Il faut un certificat médical aéronautique de classe 2 (pilote privé) en cours de validité pour le dossier de candidature. La langue principale de travail est l'anglais. La maîtrise du russe n'est pas indispensable pour présenter sa candidature, des cours étant prévus pendant la formation.
  • Xax il n'y a pas que l'école.

    Il y a le réseau. Je trouve que ingénieur en alternance est une voie plus facile pour trouver un travail.

    Quand tu sors de Poytech réseau e3a, tu trouves aussi facilement un travail.
  • Oui tu as raison de le signaler, c'est une voie qui s'est bien développée l'alternance avec des résultats très intéressants.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Parmi les stagiaires, il y a des ingénieurs, des informaticiens, qui se reconvertissent.
    Parmi les stagiaires, il y a des écoles d'ingénieurs assez diverses.

    Un ingénieur avait dit ici sur le forum, que cela ne lui plaisait pas d'être ingénieur, et qu'il préférait passer l'agrégation.
  • Par contre passer directement d'ingénieur à l'agrégation à moins d'avoir intégré Polytechnique ou Centrale-Mines de Paris ça risque de prendre du temps.
  • mathosphere a écrit:
    J'avais deux parents enseignants, ils travaillaient beaucoup mais ils avaient une liberté sur le moment ou ils travaillaient qui est un luxe. Quand je compare à ma conjointe qui rentre régulièrement à 21h/22h en ayant commencé à 8h (elle n'est pas ingénieur)...

    Source de débat avec mon amie, elle a un métier très stressant, elle fait en gros du 8h-19h. Mais une fois rentrée chez elle, elle n'a plus à rien à faire. Oui, c'est un luxe de pouvoir s'organiser. Depuis que je suis avec elle, j'arrive à ne pas bosser les week-ends (tout en prenant du retard, en en faisant moi que d'habitude... et parce que mon emploi du temps le permet). Mais elle a du mal à comprendre que ça ne pourra pas durer tout le temps comme ça... pour moi, c'est difficile de ne pas profiter de ce luxe que j'ai de pouvoir bosser le week-end, la nuit...
  • Dans ce fil http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1117001,page=1 il est question d'anciens de la prépa M' qui passent l'agreg. En gros, en s'y mettant doucement pour revoir ses bases puis un an à temps plein dans une préparation à l'agreg suffisent.

    Par ailleurs j'ai vu un ancien X âgé d'environ 50 ans réussir l'agreg dans les 50 premiers.
  • Il y a deux classes, m'est avis.

    Cas 1 : Tu es en Ile-de-France et, comme tous les habitants en IDF, tu es un working poor. Il ne faut pas penser etre sous-privilégié en tant que professeur par rapport aux autres francais, en IDF, tout le monde est pauvre et on a un niveau de vie inférieur á celui du Maroc. Sans compter la probabilité strictement positive de se retrouver dans une zone "á risque".

    Cas 2 : Tu es dans une autre région. Alsace, Bretagne, Pays-de-la-Loire, voir meme au Centre, et lá tu as une vie de petit notable pour un effort minimal alloué, tu vas travailler dur les deux premieres années mais, l'avantage des maths, c'est qu'on peut industrialiser ses cours assez aisément. On est moins á la merci des changements de programmes.

    On a donc deux catégories possibles dans lesquelles tomber. Evidemment, tu vivrais dans n'importe quel autre pays tu aurais, globalement, le choix de la liberté d'installation. Mais bon vive le "modele social". B-)-
  • JLT ok merci.

    Reinhard malheureusement c'est vrai. Je suis d'IDF et ma famille aussi donc j'y reste pour rester près de chez mes parents, mais je n'aime pas cette région.
  • Reinhard soutient que tous les habitants d'Ile-de-France ont un niveau de vie faible. J'imagine qu'il fait référence au prix de l’immobilier .
    Même un ingénieur débutant a du mal à acquérir un studio à Paris.
    A partir de quel salaire vit-on correctement à Paris ? Sans patrimoine.

    C'est sûr que la vie dans une ville de province doit être plus agréable.
  • Oshine, avant de partir à l'étranger, il vaut mieux passer l'agrégation.
    Si tu es certifié en poste à l'étranger, et que tu réussis l'agrégation, tu dois revenir en France ( donc en Île-de-France).
  • Zestiria a écrit:
    Reinhard soutient que tous les habitants d'Ile-de-France ont un niveau de vie faible.

    Il faut voir la part consacrée au loyer dans les dépenses. Beaucoup de riches ont leur résidence principale en Ile-de-France donc cela impacte toutes les statistiques tendant à mesurer le niveau de vie des gens qui vivent dans cette région.
    La situation des revenus est contrastée. Je pense que, de plus, la vie y est plus chère qu'ailleurs en France.

    Quand on se promène à Neuilly ou dans les alentours de la vallée de chevreuse, par exemple, on n'a pas l'impression que les gens sont si pauvres que ça en Ile-de-France. D'un autre côté, probablement le taux de chômage est plus bas que le taux de chômage national, beaucoup de gens ont une capacité à s'endetter et ils s'endettent effectivement (l'immobilier neuf y est dynamique, du moins c'est ce qu'il me semble en voyant des immeubles de propriétaires sortir de terre comme des champignons).
  • Je crois plutôt que le message de Reinhard, c'est que les profs en Ile-de-France ont un niveau de vie faible.
  • JLT:
    Reinhard a écrit:
    Il ne faut pas penser etre sous-privilégié en tant que professeur par rapport aux autres francais, en IDF, tout le monde est pauvre et on a un niveau de vie inférieur á celui du Maroc


    Je ne lis pas la même chose que toi.

    PS:
    Je peux faire visiter à Reinhard des coins d'Ile-de-France qui vont lui faire comprendre qu'en Ile-de-France tout le monde n'est pas pauvre et je ne parle pas que de Neuilly. J'en connais des tas de tels endroits.
  • Oui.
    Mais là où se logent les classes moyennes ce ne sont pas ces coin là je pense.

    Les parisiens ne sont pas plus riches, ils vivent dans beaucoup plus petit, c’est tout.
    En effet, dans certains coins, c’est autre chose...
  • Non mais rien que les loyers c'est hors de prix en région parisienne pour un prof débutant. Un studio décent c'est 600 euros par mois minimum.

    Quand tu mets la moitié de ton salaire dans un loyer, tu as un niveau de vie limité.

    Donc je suis d'accord avec Reinhard.
  • Tout est dans l’appréciation du « décent ».
    C’est un choix, c’est tout.

    Les centres d’intérêt sont on ne peut plus divers.
  • OS:
    Un couple sans enfant s'y retrouve sans doute un peu mieux.

    Dom:
    Tu t'es déjà promené dans la ville de Sceaux (dans les hauts-de-Seine)?
  • zestiria écrivait:
    > Reinhard soutient que tous les habitants
    > d'Ile-de-France ont un niveau de vie faible.

    > A partir de quel salaire vit-on correctement à
    > Paris ? Sans patrimoine.


    La redpill c'est qu'il te faut 5000 euros en étant seul.
    Non je ne délire pas. Vu le systeme absurde de n cautions + n fois le salaire du loyer ou $ n \mapsto \infty $ tu vis comme un rat dans 20m^2 a moins d'avoir cette thune.
  • Oui, oui Fin de partie.
    Je crois qu’on a perdu le fil : quel est le débat ?
  • La réalité du métier de prof est celle d'une vie matérielle rude.

    A 5000 euros nets, une personne seule peut emprunter 340 000 euros. Simulation
    Au salaire d'un enseignant débutant, disons 2200 euros avec les heures supplémentaires, cela fait 150 000 euros.
    Avec 10 000 euros le mètre carré , en moyenne, à Paris, cela fait peu.
  • Zestiria ne dis pas m’importe quoi. Je connais un prof assez âgé et avec 10 ans d’ancienneté qui gagne 300 € de moins que le chiffre que tu donnes. On est déjà mal payés et mal considérés, ce n’est pas en nous faisant passer pour des nantis par de la désinformation que ça va s’arranger.

  • Bonjour,

    Et tout le monde ne fait pas des heures supplémentaires, qui ne sont d'ailleurs payées qu'une partie de l'année.

    Cordialement,

    Rescassol
  • A propos d'argent, j'ai une connaissance à moi qui a obtenu un poste de MCF à Paris pour la rentrée 2021 après un parcours académique plutôt brillant.
    Jugez plutôt : MPSI MP* ENS agreg (rang à un chiffre) M2 thèse + 3 ans de post doc à l'étranger, plusieurs articles dont certains dans de très bonnes revues, collaborations avec des chercheurs de haut niveau international, etc.

    Cette personne est en colocation dans 20m carré à Paris, car son salaire après impôts à la source est de même pas 1800€ par mois (l'université rechignant à établir son reclassement pour son post-doc).

    Lorsque je suis allé en prépa, en 2eme année, en remplacement, le collègue titulaire du poste a obtenu l'agrégation la même année que cette connaissance (avec un rang près de 10 fois supérieur à cette connaissance). Son traitement brut avoisine 2900 € auquel il faut ajouter les indemnités spécifiques, 3 HSA (d'une ORS à 8h) et 5 heures de colles par semaines. Faites le calcul vous-même mais en gros le rapport est pas loin du double (le double même, hors impôts sur le revenu).
  • Ils viennent de construire des appartements vers chez moi, 250 000 euros un 2pièces de 60 m^2 ::o

    Les prix sont affolants en région parisienne, et je suis à 50 km de Paris ! C'est hors de prix.

    Schumitsutil
    Les heures de colle ça paie bien en effet. Faudrait que je demande il y a une prépa à 5 km de chez moi s'ils ont besoin d'un colleur l'an prochain.
  • zestiria écrivait:
    > La réalité du métier de prof est celle d'une
    > vie matérielle rude.


    Non, en dehors de l'IDF c'est une situation tout á fait enviable il faut arreter le mythe. En IDF tout le monde vit mal, en dehors de l'IDF c'est tres bien. Je rappelle que la France est un pays pauvre ou 50% des gens gagnent moins que 1800 euros par mois, donc il est faut de dire que les professeurs sont "mal lotis" en France.

    > Avec 10 000 euros le mètre carré , en moyenne,
    > à Paris, cela fait peu.


    Mais personne ne peut acheter un logement á Paris. Ou tu hérites ou tu es pauvre.
  • Ben oui SchumiSutil, tant que nous distribuerons notre argent au monde entier, il n'y en aura pas pour ceux de chez nous qui le méritent.
    https://livre.fnac.com/a14870812/Charles-Prats-Cartel-des-fraudes-Les-revelations-d-un-magistrat-francais
  • Reinhard : ben, beaucoup de profs gagnent moins de 1800 € par mois...
  • Oui, beaucoup beaucoup beaucoup... Et pendant des années... Plus tout jeunes et avec une famille... Et en bossant le soir et le week-end en plus de la journée... Oui ils aiment ça et s'ils ne sont pas contents ils n'ont qu'à faire autre chose, mais qu'on ne dise pas qu'ils gagnent correctement leur vie.

  • Chaurien très intéressant.
  • Chaurien a écrit:
    Ben oui SchumiSutil, tant que nous distribuerons notre argent au monde entier

    Je ne sais pas si l'Etat français distribue au <<monde entier>> de l'argent (en même temps si on veut que des gens ne prennent pas le chemin de l'exil en Europe il faut sûrement aider ces gens économiquement) mais le <<pognon de dingue>> qui est distribué à de grandes entreprises je ne suis pas convaincu que ce n'est pas en pure perte pour les citoyens et qu'en réalité cela va servir à gonfler les dividendes ou voire à payer les <<plans sociaux>>. D'accord, c'est surtout sous forme de crédit d'impôt mais c'est de l'argent qui ne rentre pas dans les caisses, et qui donc ne servira jamais à mieux payer profs', infirmièr(e)s.
    Reinhard a écrit:
    En IDF tout le monde vit mal

    Si le "tout le monde" est bien à prendre au sens commun alors c'est inexact. Des gens vivent très bien je peux te l'assurer. Ils ne sont pas milliardaires mais ils vivent très bien, merci pour eux. Mais c'est vrai qu'il y a des gens qui vivent mal c'est aussi une réalité. Promenez vous dans certains coins du département des Yvelines ou de l'Essonne, voire des Hauts-de-Seine. Quand tu vois où habitent des gens tu as du mal à imaginer qu'ils sont à plaindre et qu'ils vivent mal. Promène toi au Vésinet par exemple ou dans le quartier de Versailles appelé Glatigny (ce sont deux lieux parmi beaucoup d'autres où on imagine mal que les gens vivent mal)
  • >
    Chaurien a écrit:
    . D'accord, c'est surtout sous forme de crédit d'impôt mais c'est de l'argent qui ne rentre pas dans les caisses, et
    qui donc ne servira jamais à mieux payer profs' infirmièr(e)s.
    >

    Il n'y a aucun probleme de financement de "l'éducation nationale" ou de l'hopital. Cest juste que dans les hopitaux, 50% des employés sont des "administratifs" qui ne rencontrent jamais un patient, et malgré cela les infirmieres passent tout de meme 2h á remplir des fiches informatiques pour 1h de soin.
    Pour l'EN c'est exactement la meme chose. Tu as un prof "chargé de mission pédagogique" pour trois. En vérité dans l'EN seul 40% du budget sert á payer les enseignants.
    Il n'y a aucun moyen pour résoudre ce schmilblick si ce n'est de libéraliser.
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