Fermeture magasins GibertJeune pl. St Michel — Les-mathematiques.net The most powerful custom community solution in the world

Fermeture magasins GibertJeune pl. St Michel

Il semble que les magasins Gibert Jeune place Saint-Michel vont fermer*. Il y avait un des magasins qui vendait des livres de mathématiques. Je ne croyais pas voir ça de mon vivant 8-)

https://www.timeout.fr/paris/actualites/a-paris-4-des-6-magasins-gibert-jeune-du-5e-et-du-6e-arrondissement-vont-fermer-021921

*: un seul deux devraient rester ouverts si on en croit cet article mais ces magasins sont situés quai Saint-Michel
(71 emplois supprimés !)

Réponses

  • Bonsoir.

    C'est vraiment bien triste.
    J'ai quelques beaux souvenirs dans ces librairies.
    De toutes façons, le livre est en crise déjà depuis un moment et cette pandémie a bien accéléré le phénomène.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • En effet j’y allais souvent pendant une période.
    Maths à l’étage :-)
  • 2020 n’a pas été si catastrophique que cela pour les libraires en général. Beaucoup ont compensé en faisant des envois par la poste ou autre et puis avec le confinement certains se sont remis à lire...
    Après on est d’accord que d’une manière générale l’avenir du livre est sombre. Je suis le premier à m’en désoler. Je me tâte depuis un moment de prendre une année sabbatique pour me former au métier de la reliure pour faire quelque chose de mes mains, me changer les idées et parce que j’ai toujours été attiré par les beaux livres (plutôt russes d’ailleurs :-D) mais je suis conscient que c’est bouché et que ce sera des kopecks...Après, l’espoir fait vivre: qui aurait imaginé que les disques vinyles allaient revenir à la mode par exemple? Bon, le problème du livre c’est qu’il faut déjà savoir lire et là c’est pas gagné pour l’avenir...:-D
  • Quel dommage, cela me met en rogne. :-X J'adorais y aller de temps en temps.
  • Faire le kikou sur scène avec un beau livre relié, ça ne prendra jamais.
    Après je bloque.
  • i.zitoussi
    Ah ça c'est certain!
  • Cela me fait tristement penser à [cette excellente vidéo] (activer les sous-titres).
  • Gai requin
    Excellente cette vidéo(tu)
    Bon, pour le côté portatif il faut avouer que les liseuses de livres électroniques ont largement l’avantage même si je n’ai jamais supporté ces choses là...
  • Oui c est triste, tout ça disparaît et ne sera pas remplacé.
    En plus ils liquident progressivement le rayon maths chez Gibert Joseph.
    En fait c'était une exception parisienne. On détruit les commerces de proximité et il faudrait diminuer l'utilisation des Amazon et consort !
  • Oui, et il est fort à craindre que, concernant Amazon et consort, si une prise de conscience arrive, elle arrive trop tard. En tout cas il est plus que temps.
    Après je bloque.
  • Oui c'est super triste cette nouvelle, Gibert et ce petit quartier sympa c'est toute ma vie, j'avais même un petit rituel, j'allais acheter mes petits bouquins, puis manger une glace au jardin du Luxembourg ou près de Notre Dame.

    Maintenant, Notre Dame est en travaux suite à l'incendie et Boulinier et Gibert en faillites, et Flora ne plus trop sortir tout court à cause du couvre- feu/ confinement etc...Quelle vie bon sang !
  • Les glaces c'est plutôt sur l'île Saint-Louis http://berthillon.fr/glace-sorbet-berthillon/
    Le sorbet à la fraise des bois ne supporte pas le transport ;-)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • XAX:

    Dans le quartier de la Huchette ou juste à proximité de la place Saint-Michel (à quelque pas du plus grand Gibert Jeune) il y a un glacier (une entreprise multinationale avec un nom nordique) et des vendeurs de crêpes/glace (quand la saison s'y prête). J'espère que mon vendeur de sandwichs végétariens ne va pas mettre la clef sous la porte lui aussi. 8-)
  • @JLT

    Comme par hasard il y a avait hier un documentaire sur Arte décrivant les mécanismes de la "stratégie (de mise en place) du doute". Par exemple, si on est cigarettier et que tout nous désigne comme coupable de vendre un poison cancérigène, financer des recherches qui tendraient à prouver qu'on n'est pas la seule source de ce mal. Noyer le poisson. Faire diversion. Rendre le plus difficile possible la mesure de l'impact de notre activité.

    Alors je ne peux m'empêcher de voir dans le lien que tu as donné un n-ième exemple de stratagème dans la même veine.
    Les grandes surfaces existent depuis 1950, la FNAC depuis les années 80. Les commerces ferment les uns après les autres depuis seulement 10 ans.
    Après je bloque.
  • Oui c’est triste mais est-ce que Amazon a fait main basse sur la clientèle des libraires de la Rive Gauche ? J’en doute !
    Est-ce qu’on peut incriminer, par exemple, comme j’ai pu le lire dans un article, un « marché de l’immobilier asphyxiant » (avec ses loyers exorbitants) qui rend la vie culturelle moins riche, moins bouillonnante qu’avant ?
    Amazon, c’est bien quand on vit dans une zone pavillonnaire anonyme et loin de tout ! Comment résister à l’envie de se faire venir son bouquin sur le développement personnel ou le jardinage livré gratos au seuil de sa porte ?
    Ceux qui ont recours à ce service ne seraient pas allés chercher leur bouquin à Paris de toute façon ! Pareil pour les enseignes comme Cultura ou Leclerc. Elles sont implantées dans des zones péri-urbaines où il n’y a jamais eu le moindre libraire.
    Le citadin des grandes villes bénéficiera toujours quant à lui d’une offre pléthorique.

    Le vrai problème n’est pas tant l’existence des géants du numérique, mais la lâcheté voire la complaisance des gouvernements, dont le nôtre, face à certaines de leurs pratiques comme le pillage sans vergogne du contenu journalistique.
    C’est une galère sans nom pour leur imposer un code de conduite et une rémunération. Bien avant que l’Australie ne s’y colle, l’Espagne avait dû céder face à leur chantage. Et je ne parle même pas des montages fiscaux douteux qui soustraient des centaines de milliards aux Nations.

    PS : le documentaire intitulé « La fabrique de l’ignorance » dont parle i.zitoussi est effectivement édifiant !
    ...
  • Pour ma part, je ne vais pas regretter la fermeture de ces librairies usine à gaz, à l'ambiance désagréable, aux vendeurs malpolis et aux prix parfois délirants.
  • « Usine a gaz » ?
    Je ne comprends pas.
    C’est un endroit, on rentre, on voit des livres, on circule, on feuillette, on prend ou pas un ou plusieurs livres... une librairie quoi.

    Pour moi, « usine à gaz » signifie tout un tas de démarches, paperasseries, etc. pour arriver à ses fins.

    L’ambiance désagréable : ça oui selon les jours et les personnes présentes.
  • Vous discutez vraiment avec les employés des librairies ?
  • Moi je suis un ours. Un ours poli mais un ours.
    Non je ne discute pas.
  • Pour ma part, la seule expérience désagréable que j'ai eu (mais pas qu'à Gibert), c'est quand j'avais oublié mon portefeuille à l'hôtel.

    Ce souci n'a duré que 5 secondes avant que ma femme ne sorte le sien et que tout le monde ne retrouve le sourire (moi, la vendeuse et la file des gens qui précédaient car ma pile de livres était conséquente).

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Tu dis absolument n'importe quoi HeHeHe ... 8-) Et parler d'amabilité quand on voit le ton moyen de tes interventions ...
  • J'allais flâner là-bas au rayon maths quand l'occasion se présentait. Quelle horreur...
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Héhéhé a écrit:
    et aux prix parfois délirants.

    Tous ces magasins ont les mêmes prix sur les livres neufs édités en France. Cette librairie vendait des livres d'occasion, c'est à dire à des prix inférieurs à ceux de livres neufs.

    Mais je comprends qu'on puisse préférer acheter des livres sur ZoZone. On n'est pas obligé de voir des gens qu'on n'a pas envie de voir. Quand Zozone aura éradiqué tous ses concurrents et que tous les librairies, ou presque, auront fermé je serais étonné que cela n'impacte pas le monde de l'édition en retour: le distributeur voudra un droit de regard sur ce qui est édité pour accroître ses profits.
    I.Zitoussi a écrit:
    Les grandes surfaces existent depuis 1950, la FNAC depuis les années 80


    La FNAC Montparnasse existe depuis 1974.


    Foys:

    C'est Gibert Jeune qui ferme pas Gibert tout court. Le rayon mathématique de Gibert Jeune avait déjà fondu depuis quelques temps déjà.
  • xax a écrit:
    sorbet à la fraise des bois ne supporte pas le transport 

    Et moi je pense surtout que vous devriez arrêter de ramener votre fraise sur des sujets que vous ne connaissez pas :-P
  • Y avait aussi les librairies de maths Offilib rue Gay-Lussac, Blanchard rue de Médicis
  • Etanche: je me souviens d'Offilib. J'ai découvert ce magasin sur le tard. Dans le même quartier (derrière le Panthéon) Springer-Verlag a eu une boutique pendant un temps si je me souviens bien.
    Je connaissais aussi la librairie Blanchard, juste à côté de la place sur laquelle débouche la rue Soufflot qui monte vers le Panthéon et presque en face d'une entrée du jardin du Luxembourg. Il y avait aussi une librairie dans l'enceinte de la fac' de Jussieu.
    Et dans le sixième arrondissement il y avait la librairie Cosmos (je crois que c'était son nom on en a déjà parlé), au premier étage on pouvait trouver des livres des éditions MIR. Et ne pas oublier les PUF., place de la Sorbonne. Il y avait un rayon consacré aux mathématiques. Il ne va bientôt rester que la librairie Eyrolles (et son rayon mathématique a aussi fondu me semble-t-il).
  • Mais non, mais non, ça ne disparaît pas, c’est idéologique :-D
  • Je renvoie à mes messages dans ce fil :
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?11,1951694,2136740#msg-2136740

    J'ai été un client de la librairie Blanchard durant cinquante ans environs. Philippe Debruyne avait succédé à Albert Blanchard, et il avait ouvert aussi une autre librairie sur le Boul' Mich', Les Meilleurs Livres. Une année, il m'avait demandé des énoncés de petits problèmes récréatifs pour égayer leur publicité. Après la fermeture du magasin de la rue de Médicis, ils ont gardé une activité de vente par correspondance et d'édition périodique de catalogue avec une adresse au Val-Saint-Germain. Mais comme j'ai dit dans l'autre fil, le catalogue n'arrive plus et je n'arrive pas à les joindre par téléphone.

    Je répète ce que j'ai dit dans l'autre fil, il reste la librairie Bernard Maille, mais qui envisage de fermer, et Vrin, qui s'appuie heureusement sur une activité d'éditeur, et Jacques Gabay

    C'est bien triste tout ça.
    Fr. Ch.
  • Fin de Partie évoque une librairie qui vendait les livres russes. C'était la Librairie du Globe, qui était 2 rue de Buci; 75006 Paris, métro Odéon, non loin du café Procope, jadis fréquenté par Voltaire, Diderot et d’Alembert. Cette librairie a fermé il y a des années, peut-être vingt ou plus, et il y a à la place un magasin qui vend les livres de l'éditeur Taschen, aux productions assez diverses, par exemple The Big Book of Breasts, mais c'est quand même mieux que la $n$-ième boutique de fringues. La Librairie du Globe a rouvert au 67 Boulevard Beaumarchais, 75003 Paris. Sans doute ont-ils là un loyer moins élevé, et c'est une solution intelligente. J'ignore s'ils ont encore un rayon de mathématiques.

    On peut se retourner vers les bouquinistes, déjà ceux qui sont sur les quais de la Seine depuis plus de quatre siècles, et ceux qu'on peut trouver au gré de nos promenades dans Paris. Dans les Puces de Saint-Ouen, il y a la vaste librairie d'occasion Marcel Veyrier, avec parfois des maths. Et plus généralement, on trouve parfois aux Puces des livres de maths très bon marché, mais c'est aléatoire. Fin de Partie en parle parfois, mais lui il préfère les Puces de Montreuil.

    On peut utiliser ce forum pour échanger les adresses.

    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Chaurien a écrit:
    C'était la Librairie du Globe, qui était 2 rue de Buci; 75006 Paris, métro Odéon

    Oui, c'était bien dans cette rue et je me suis trompé sur le nom de la librairie.
    Chaurien a écrit:
    Fin de Partie en parle parfois, mais lui il préfère les Puces de Montreuil.

    C'est très éloigné de mon domicile, je n'y suis pas allé depuis une éternité (ainsi qu'aux puces de Saint-Ouen)*.
    "Mes" puces sont ceux de la Portes de Vanves ceux-ci sont à quelques pas du marché du livre d'occasion (qui se tient le week-end seulement).
    Je fréquente assez souvent ces puces mais en plusieurs années je n'ai vu des livres de mathématiques que deux ou trois fois. Tiens à ce propos, j'ai récupéré gratuitement un exemplaire des casses-têtes de Sam Loyd samedi dernier. Parfois des marchands de ces puces se débarrassent d'objets, de livres. Les deux endroits suscités ne sont pas de très bon endroits pour trouver de la littérature mathématique selon moi ou alors il faut être très très patient et les fréquenter assidûment.

    *: quand j'étais plus jeune je me faisais ces deux puces en une seule mâtinée mais je ne l'ai pas fait depuis longtemps.


    PS:
    Boulinier a fermé sur le boulevard Saint-Michel à Paris mais ils ont d'autres magasins ailleurs dans cette ville.
    Je pense en particulier à une boutique qui doit toujours exister au delà de la Cité universitaire (il faut continuer le boulevard Jourdan vers l'Est où il change sûrement de nom)
  • Les éditions Taschen ont magnifiquement popularisé les « Beaux livres ». Des gens au budget modeste pouvaient acquérir un coffret de très bonne facture sur l’art ou l’architecture. Il n’y avait pas grand chose avant eux.
    ...
  • Oui je suis triste de ces évolutions néfastes, mais moi je ne bouge plus beaucoup. Soixante-seize ans, en rémission d'un cancer du pancréas, environnement COVID, fatigue, tendance naturelle à être casanier, vivant à l'heure d'Internet, il est très rare que je m'en aille revisiter in vivo ce cher Quartier Latin.

    Alors je le confesse j'utilise tous les moyens d'acheter des livres sans sortir de chez moi : Amazon, mais aussi Abebooks, FNAC, Rakuten, Label Emmaüs, et j'en oublie sans doute. Il faut préciser que ces sites sont reliés à des bouquinistes de partout, et souvent c'est chez eux que vous achetez. Pour chacun de ceux-ci c'est un progrès car autrefois l'acheteur était le quidam qui passait dans sa rue, et aujourd'hui c'est le monde entier.

    Bon, c'est la vie.
    Fr. Ch.
  • Je suis un gros client d'Amazon mais vais toujours dans les librairies dès que je me déplace, à Séville comme à Nancy, mon sac était plus lourd au retour qu'à l'aller.
  • Chaurien: les populations qui préfèrent les macdo au pied de porc pané s’appellent « les jeunes ».
    ...
  • Le sujet semble clos puisque la discussion a complètement changé de sujet.
    Je ferme.
    AD
Cette discussion a été fermée.
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