Des joueurs plus forts que les chercheurs
Bonjour,
En quelques jours, des joueurs résolvent sur un jeu vidéo en ligne un problème sur une enzyme proche de celle du virus du SIDA, problème qui résistait aux chercheurs depuis dix ans...
Et la conclusion de Zoran Popovic, professeur d'informatique à l'Université de Washington: "Foldit est la preuve qu'un jeu peut transformer un novice en un expert capable de faire des découvertes de premier ordre. Nous sommes en train d'adopter la même approche dans la façon d'enseigner les maths et la science à l'école."
L'article: http://www.liberation.fr/societe/01012360755-virus-du-sida-des-joueurs-en-ligne-resolvent-une-enigme et pour Foldit: http://fold.it/portal/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Foldit
A quand un grand jeu vidéo pour démontrer HR
Amicalement.
En quelques jours, des joueurs résolvent sur un jeu vidéo en ligne un problème sur une enzyme proche de celle du virus du SIDA, problème qui résistait aux chercheurs depuis dix ans...
Et la conclusion de Zoran Popovic, professeur d'informatique à l'Université de Washington: "Foldit est la preuve qu'un jeu peut transformer un novice en un expert capable de faire des découvertes de premier ordre. Nous sommes en train d'adopter la même approche dans la façon d'enseigner les maths et la science à l'école."
L'article: http://www.liberation.fr/societe/01012360755-virus-du-sida-des-joueurs-en-ligne-resolvent-une-enigme et pour Foldit: http://fold.it/portal/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Foldit
A quand un grand jeu vidéo pour démontrer HR
Amicalement.
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Réponses
Je dirais plutôt que c'est la preuve qu'une grappe de petits ordi (les joueurs) peut surpasser 2-3 gros calculateurs (les chercheurs).
Mauvaises blagues à part, la conclusion infondée de Popovic me reste en travers de la gorge. Ce n'est pas parce que un joueur a trouvé la solution que le jeux à forcément augmenté les capacités de tous les joueurs.
Mais quel dommage qu'ils confondent essayer toutes les possibilités et raisonner sur la situation (lire l'article). Il est vrai qu'une partie d'entre eux s'est formé en bidouillant (pas les meilleurs).
Mais les informaticiens ont toujours su faire leur pub, quitte à oublier les prédictions jamais réalisées (lire les articles des tenants de l'intelligence artificielle vers 1980, reprenant les thèses de Neuville et Simon dix ans auparavant).
On attend toujours le programme (d'intelligence artificielle ?) capable de corriger nos fautes de grammaire, ou de traduire sainement un texte généraliste.
Cordialement.
Super ! Grâce à ça, il va y avoir une recrudescence des soi-disant prouveurs de Fermat-Wiles, Goldbach, ou autres, confortés dans leur idée qu'un amateur peut réussir là où les pros ont échoué.
manifestement, tu n'as pas lu l'article (Je veux bien admettre que c'est la faute du journaliste, si tu es vexé !).
Cordialement.
Le mathématicien sait bien que la mathématique ce n'est pas un jeu, qu'il est scandaleux (pour la pensée) de le donner à croire. Ça ne se fait pas et ça ne doit pas s'enseigner comme un jeu. Dans
l'apprentissage d'un jeu il n'y a aucun souci sur la distinction, aucune idée de ce que l'on puisse et doive modifier peut-être le jeu lui-même, si la rigueur l'exige. (René Guitart, Évidence et étrangeté, PUF, 2000)
JYD
bs écrivait: http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,696453,696453#msg-696453
[Inutile de répéter in extenso le message initial. AD]
Il y a un sens qui peut être critiqué dans le cadre des discussions politiques actuelles, avec en arrière-pensée certains délires autour du "plaisez à vos élèves, séduisez-les, faites des maths sexy"
Il y a un sens sérieux à l'égard duquel, c'est une vérité scientifique que les maths sont un jeu de A à Z: nous raisonnons en effet, en "solitaires" face au monde absolu des objets maths. Si on "divise en deux joueurs" adversaires la notion de vérité mathématique, ça retire l'alternance des quantificateurs (chaque joueur a SON quantificateur) et ramène tous les énoncés mathématiques sans exception à un jeu de longueur finie et UNE seule question du type "qui gagne".
Même un énoncé très très compliqué se ramène à des considérations très simples et calculables de "responsabilité" dans la victoire ou la défaite.
Un exemple, tout énoncé artihmétique se ramène à:
1) un ensemble A inclus dans $\N^{2p}$ de complexité polynomiale
2) un jeu de la forme suivante: Alice joue $x_1$, Bob joue $y_1$, Alice joue $x_2$, Bob joue $y_2$, etc et Alice gagne quand $(x_1,y_1,...,x_p,y_p)\in A$
Autre article trois jours après avec dessins: http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/09/21/01007-20110921ARTFIG00504-des-joueurs-en-ligne-resolvent-une-des-enigmes-du-sida.php
Amicalement.